Les enfants d'Orion

La Nature
revue scientifique

La carte du ciel à l'observatoire de Paris



(La Nature, revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie, 15° année, 1° semestre, n° 725, 23 avril 1887, pages 321, 322, 323)

La Conférence internationale pour le levé photographique de la carte générale du Ciel s'est ouverte le 16 avril dernier, à l'Observatoire de Paris. Cette conférence, due à l'heureuse initiative de M. le contre-amiral Mouchez, directeur de l'Observatoire, a été inspirée par les travaux de MM. Paul et Prosper Henry.

(Début page 322)
Les deux savants astronomes ayant été chargés, il y a quelques années, de continuer la carte écliptique de Chacornac, reconnurent que le recensement des étoiles devenait impossible aux environs de la Voie lactée, et ils eurent l'idée de fixer par la photographie ce que l'observation directe ne pouvait déterminer. MM. Henry construisirent un grand appareil "parallactique pour la photographie céleste (1), et ils arrivèrent à produire des clichés où l'on compte 5000 étoiles là où les cartes du ciel antérieures n'en donnaient que 170. Nos lecteurs ont eu sous les yeux un spécimen de ces belles photographies des étoiles : nous leur avons également présenté la description du nouvel appareil qui permet d'en opérer les mesures (2). Non seulement MM. Paul et Prosper Henry ont exécuté un grand nombre de photographies de constellations, mais ils ont réussi à faire dans d'excellentes conditions de netteté, les clichés des planètes et notamment de Saturne et de Jupiter. Pour les photographies de la Lune, ils ont introduit dans la science une méthode nouvelle dont nous donnons ci-contre quelques résultats (fig. 1, 2, 5 et 4). Au lieu de photographier l'astre tout entier, les opérateurs procèdent par fractionnements ; ils ne prennent a la fois qu'une petite surface de la Lune, ce qui permet d'obtenir le meilleur éclairement possible pour chacune des parties qu'il s'agit de reproduire. MM. Henry opèrent au moment où les ombres se présentent avec le plus d'intensité et font le mieux ressortir la valeur des reliefs.



On sait que pour faire la photographie de la Lune, au lieu de recevoir l'image directement sur la plaque, il est préférable de la grandir préalablement à l'aide d'un oculaire. Au foyer de l'appareil, l'image n'atteint pas un diamètre de plus de 0m,032. Avec l'agrandissement que nous représentons dans nos figures, la Lune entière aurait environ 0m,60 de diamètre. Malgré cette amplification assez considérable, la durée de la pose ne dépasse pas douze secondes.
Les spécimens que nous donnons, et qui tous ont été obtenus avant la pleine lune, ne représentent qu'une faible partie du travail de MM. Henry qui ont reproduit la surface entière de la Lune, comprenant une quinzaine de photographies analogues.

Nous donnons ci-dessous la reproduction d'une photographie de la nébuleuse 1180 du grand catalogue d'Herschel (fig. 5). Cet objet, examiné dans les grands télescopes, se présente seulement comme une masse blanchâtre. La lumière est si faible que pour l'apercevoir il est indispensable de cacher l'étoile principale à l'aide d'un écran. La photographie montre très nettement de très petits délinéaments de la nébuleuse. Son étendue est de 22' en ascension droite et de 15' dans le sens de la déclinaison. Cette nébuleuse n'étant distante que de 50' de la grande nébuleuse d'Orion, il est presque certain qu'elle fait partie du même système. Il est hors de doute que lorsque les plaques seront encore plus sensibles, ces deux objets paraîtront complètement réunis par des filaments lumineux. Ces deux nébuleuses ont d'ailleurs le même aspect physique et présentent presque absolument les mêmes caractères.



La Conférence internationale, qui vient de se réunir à l'Observatoire de Paris, a pris pour mission d'étudier les meilleures conditions d'opérer la photographie du Ciel dans les différents pays du monde, afin de pouvoir léguer aux siècles futurs la carte de ce que l'on pourrait appeler la géographie du ciel.
" Cette carte qui sera formée, dit M. le contre-amiral Mouchez, des 1800 ou 2000 feuilles nécessaires pour représenter à une échelle suffisamment grande, les 42 000 degrés carrés que comprend la surface de la sphère, et séparément à plus grande échelle, tous les groupes d'étoiles ou tous les objets présentant un intérêt spécial, léguera aux siècles futurs l'état du Ciel à la fin du dix-neuvième siècle avec une authenticité et une exactitude absolues. La comparaison de cette carte avec celles qu'on pourra refaire à des époques de plus en plus éloignées permettra aux astronomes de l'avenir de constater de bien nombreux changements en position et en grandeur, à peine soupçonnés ou mesurés aujourd'hui pour un petit nombre d'étoiles seulement, et d'où ressortiront certainement bien des faits inattendus et d'importantes découvertes. Cette Carte donnera en outre dès qu'elle sera terminée la possibilité d'étudier la distribution des étoiles dans l'espace, c'est-à-dire, la constitution de l'Univers visible. "
L'oeuvre à accomplir est si grande et d'un intérêt scientifique si universel, qu'on ne saurait trop applaudir à l'idée de la faire entreprendre par presque toutes les nations civilisées, et avec le concours des plus éminents astronomes de notre temps.

1 Voy. n° 654, du 12 décembre 1885.
2 Yoy. n° 717, du 26 février 1887.

(Début de la Page 323)
La Conférence aura à discuter non seulement le genre de l'instrument à employer, le mode de préparation des plaques, la durée du temps de pose, les parties communes des clichés dans le même observatoire, les appareils de mesure, etc., mais elle s'occupera aussi des travaux de photographie céleste qu'il serait utile de poursuivre en commun après l'exécution de la Carte, et l'on étudiera le meilleur mode de reproduction des planètes et de notre satellite. - C'est encore un nouveau triomphe de la merveilleuse invention de Niepce et de Daguerre. - La photographie va permettre à l'homme de dépasser, dans la connaissance de l'Univers, des limites que l'imperfection de ses sens ne paraissait pas pouvoir lui permettre de franchir. L'entreprise fera honneur à notre dix-neuvième siècle, déjà si riche en oeuvres scientifiques (1).
GASTON TISSANDIER.

(1) Voici, par ordre alphabétique, les noms des astronomes français et étrangers qui sont présents à Paris pour la Conférence : Abney (capt. W. de W.); Auwers (A.), secrétaire de l'Académie des sciences de Berlin ; Baillaud (B.), directeur de l'Observatoire de Toulouse; Bakhuyzen (H.-G. van de Sande), directeur de l'Observatoire de Leyde ; Bertrand, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences ; Beuf, directeur de l'Observatoire de La Plata ; Bouquet de la Grye, membre de l'Institut ; Brunner, membre du Bureau des longitudes ; Christie (W.-H.-M.), astronome royal, Greenwich ; Cloué (amiral), membre de l'Institut et du Bureau des longitudes; Common (Ainslie A.) ; Cornu, membre de l'Institut ; Cruls (L.) directeur de l'Observatoire de Rio-de-Janeiro ; Donner (le professeur A.-S.), directeur de l'Observatoire d'Elsinford ; Duner (le Dr N.-C.), astronome de l'Observatoire de Lund ; Eder (le professeur Dr J.-M.) ; Engelhardt (le baron d') ; Faye, membre de l'Institut ; Fizeau, membre de l'Institut ; Folie, directeur de l'Observatoire de Bruxelles ; Gautier, constructeur d'instruments de précision ; Gill (David), directeur de l'Observatoire du Cap ; Gylden (Hugo), directeur de l'Observatoire de Stockholm ; Hasselberg (B.), astronome de l'Observatoire de Pulkova ; Kap-teyn (J.-C.), professeur à l'Université de Groningue; Henry (Paul), astronome de l'Observatoire de Paris ; Henry (Prosper), astronome de l'Observatoire de Paris ; Janssen, membre de l'Institut, directeur de l'Observatoire de Meudon ; Knobel, (E.-B.), secrétaire of the royal astr. Society, London ; Krueger (le professeur Dr A.), directeur de l'Observatoire de Kiel ; Laussedat, directeur du Conservatoire des arts et métiers ; Liard, directeur de l'enseignement supérieur au Ministère de l'instruction publique ; Loewy, membre de l'Institut, sous-directeur de l'Observatoire de Paris ; Lohse (le Dr 0.), astronome de l'Observatoire de Potsdam ; Mouchez (l'amiral), membre de l'Institut, directeur de l'Observatoire de Paris; Oom (le capitaine de vaisseau), directeur de l'Observatoire astronomique de Lisbonne; Oudemans, directeur de l'Observatoire d'Utrecht ; Pechüle (C.-F.), astronome de l'Observatoire de Copenhague ; Perrier (le général), membre de l'Institut ; Perry (Le rév. P.) directeur de l'Observatoire de Stonyhurst College; Péters (C.-H.-F.), directeur de l'Observatoire d'Hamilton College, à Ciinton ; Pritchard (Le rév. C.), directeur de l'Observatoire de l'Université, Oxford ; Pujazon (le capitaine de vaisseau C.), directeur de l'Observatoire de San-Fernando ; Rayet (G.), directeur de l'Observatoire de Bordeaux ; Roberts (Isaac), hôtel de Lille et d'Albion, rue Saint-Honoré ; Russell (H.-C.), directeur de l'Observatoire de Sydney, hôtel de Lille et d'Albion, rue Saint-Honoré; Rutherfurd (Lewis M.); Schœnfeld (le Dr E.). directeur de l'Observatoire de Bonn, hôtel Voltaire, quai Voltaire; Steinheil ; Struve (0.), directeur de l'Observatoire de Pulkova, pavillon de Rohan, 172, rue de Rivoli ; Tacchini (J.), directeur de l'Observatoire du Collège romain, à Rome ; Tennant (le général), R. E., F. R. S; Thiele (T.-N.), directeur de l'Observatoire de Copenhague ; Tisserand, membre de l'Institut, 5, avenue de l'Observatoire ; Trépied (C.), directeur de l'Observatoire d'Alger; Weiss (le Dr E.), directeur de l'Observatoire de Vienne ; Winterhalter (lieutenant de vaisseau), assistant à l'Observatoire de Washington ; Vogel (le professeur Dr H.-C.), directeur de l'Observatoire de Potsdam.

(La Nature, 1887, 5° année, premier semestre, n°728, 14 mai 1887, p 369)

LA CARTE DU CIEL A L'OBSERVATOIRE DE PARIS (1)

Nous avons annoncé précédemment l'ouverture de la conférence internationale pour le levé photographique de la carte du ciel. Nous résumerons aujourd'hui les résolutions qui ont été adoptées dans les séances successives tenues à l'Observatoire de Paris.
Voici les conclusions de la première séance générale tenue le 16 avril dernier :
1° Les progrès réalisés dans la photographie astronomique rendent absolument nécessaire que les astronomes du siècle actuel entreprennent, d'un commun accord, la représentation photographique du ciel.
- 2° Cette oeuvre sera entreprise à certaines stations qu'il faudra choisir, et l'aide d'instruments identiques dans leurs parties essentielles.
-3° Les principaux buts qu'on doit chercher a réaliser seront :
(a) La représentation de l'état général du ciel à l'époque actuelle de manière à obtenir des données qui puissent mettre à même de déterminer la position et l'éclat de toutes les étoiles jusqu'à une certaine grandeur, sur laquelle on s'entendra ultérieurement, avec la plus grande précision possible; les grandeurs devront être exprimées conformément à une base photographique à déterminer subséquemment.
(b) L'entente sur les moyens d'utiliser, tant à l'époque actuelle que dans l'avenir, les données fournies par les procédés photographiques.

(1) Voy. n° 725, du 25 avril 1887, p. 321.
(fin de la page 369)

(Début de la page 370)

Pour bien comprendre la portée de ce programme, il est bon que l'on sache que, afin de faciliter l'étude des étoiles, on a classé tous les astres par ordre de grandeur; mais les astronomes n'emploient pas ce mot grandeur dans son sens réel ; il correspond simplement à l'éclat apparent des étoiles, dont les dimensions sont encore inconnues.
Maintenant on pourra se faire une idée de l'importance du travail que la réunion internationale des astronomes se propose de mener à bonne fin, si l'on réfléchit qu'on est parvenu à distinguer jusqu'à la dix-septième grandeur, que le nombre total des étoiles jusqu'à cette grandeur s'élève peut-être à cent millions au moins, et qu'on en découvre sans cesse de nouvelles : c'est la voûte immense sur laquelle sont parsemées ces myriades d'astres qu'il s'agit de photographier.
La carte du ciel sera formée de 1800 à 2000 feuilles, représentant les 42 000 degrés carrés que comprend la surface de la sphère, et donnera l'image de tous les groupes d'étoiles.
Après le vote des résolutions que nous avons rapportées, le Congrès a nommé un comité technique de dix-neuf membres, chargé d'étudier les questions relatives au choix de l'instrument à employer pour la photographie des étoiles, et à la limite des grandeurs d'étoiles à adopter pour cette photographie.
Cette commission a décidé, à l'unanimité, qu'il y avait lieu :
1° D'adopter pour la photographie un instrument non réflecteur (combinaison de miroirs), mais réfracteur, c'est-à-dire combinant des lentilles pour projeter l'image sur la plaque sensibilisée par le gélatino-bromure; 2° D'adopter pour l'objectif de l'instrument une ouverture et une distance focale semblables à celles de l'équatorial fonctionnant à l'Observatoire de Paris ; 3° De fixer, pour le choix des étoiles à photographier, les étoiles de 14e grandeur comme limite extrême ; ce qui implique un temps de pose nettement déterminé. Pour déterminer la grandeur, on se servira de l'échelle usitée en France.
Soumises au Congrès réuni en séance plénière le 19 et le 23 avril, ces propositions ont été adoptées sans hésitation. Le Congrès avait d'abord décidé de se diviser en quatre commissions ; mais on a reconnu que le fractionnement avait de graves inconvénients, et l'on est convenu qu'il n'y aurait que deux commissions : la commission astronomique et la commission astro-photographique. Chacune de ces commissions s'est mise à l'oeuvre sans retard.
La commission d'astro-photographie, sous la présidence de M. Janssen, a successivement délibéré sur le mode de construction des objectifs, la nature des verres dont ils devront être formés, la composition et le mode de préparation du gélatino-bromure d'argent qui devra être employé pour la fabrication des plaques sensibles.
Il a été décidé que l'on emploirait des appareils semblables à celui que MM. Henry ont construit à l'observatoire de Paris. La commission d'astronomie, présidée par M. Auwers, n'a terminé ses travaux qu'après trois longues séances, dans lesquelles ont été discutées des questions tant théoriques que pratiques, de la plus haute importance.
Samedi, 23 avril, le Congrès, réuni en séance plénière, a adopté, à une grande majorité, les décisions prises par les deux sections.
Ces décisions peuvent se résumer ainsi :
1° La carte du ciel comprendra toutes les étoiles jusqu'à la quatorzième grandeur; elle renfermera donc environ 20 millions d'étoiles, qui seront reproduites sur les clichés photographiques après une pose d'environ quinze minutes. 2° A côté des clichés destinés à la construction de la carte, il sera fait des clichés pour lesquels la durée de pose sera réduite à trois minutes environ, et sur lesquels on trouvera toutes les étoiles jusqu'à la onzième grandeur.
Ces derniers clichés seront soumis à des mesures micrométriques d'une haute précision, dans le but d'avoir la position astronomique des étoiles avec une très grande exactitude. L'ensemble de ces mesures conduira alors à un catalogue d'environ 2 millions d'étoiles.
Il y aura donc deux séries de plaques photographiques, l'une comprenant les étoiles jusqu'à la quatorzième grandeur, et l'autre, les étoiles jusqu'à la onzième grandeur inclusivement. Ces plaques complémentaires auront une pose réduite, de manière à obtenir des images plus petites des étoiles ; chaque plaque portera tous les éléments nécessaires pour la détermination des constantes (échelle et orientation).
Un réseau imprimé sur le cliché, et pour lequel le comité permanent fixera la distance des traits, permettra de mesurer les erreurs ou les déplacements des images. Les mesures sur les images photographiques seront faites avec un appareil semblable à celui dont nous avons donné la description dans le numéro 717, du 26 février 1887.
Quant au nombre des observatoires qui prendront part à l'oeuvre de la carte et du catalogue, il n'est pas déterminé d'une façon absolue. On sait cependant qu'on comptera parmi eux les quatre observatoires français, de Paris, de Bordeaux, de Toulouse et d'Alger, l'observatoire de la Plata, l'observatoire de Rio-de-Janeiro et l'observatoire de Santiago (Chili). L'adhésion d'autres observatoires est considérée comme certaine, et parmi eux principalement les observatoires du Cap de Bonne-Espérance, de Potsdam, de Vienne, d'Helsingfors, de Sydney ou de Melbourne, etc ; toutefois leurs directeurs qui ont pris part au Congrès, n'ont pas voulu assurer leur coopération avant d'avoir la certitude d'obtenir de leurs gouvernements les ressources nécessaires pour la construction des appareils, dont les dépenses, sans compter leur installation et le prix des plaques, s'élèvent à plus de 40 000 francs.
Le Congrès a tenu sa dernière séance le 25 avril ; il a terminé ses travaux par l'élection des membres d'un comité permanent d'exécution, chargé de résoudre par l'expérience quelques questions sur les-

(fin de la page 370)

(Début de la page 371)

quelles les astronomes ne se sont pas crus complètement éclairés.
Ce comité permanent chargé d'autre part d'assurer l'exécution des décisions du Congrès est composé des directeurs des observatoires qui accepteront de participer au travail de dressement de la carte photographique du ciel ; MM. l'amiral Mouchez, Rayet, Baillaud, Trépied, Beuf et Cruls sont dans ce cas, jusqu'à présent. Le Congrès leur a adjoint: MM. Gill (du Cap) ; Christie ; Struve (de Poulkova) ; Tacchini (de Rome) ; Weiss (de Vienne) ; Vogel (de Potsdam) ; Duner ; Pickering ; Prosper Henry, Loewy et Janssen.
Le Comité permanent a nommé un Bureau de 9 membres chargés de poursuivre les expériences et les études décidées par le Congrès et d'activer les préparatifs d'exécution. Ont été nommés membres de ce bureau : M. Mouchez, président, MM. Struve, Christie, Gill, Janssen, Loewy, Vogel, Tacchini, Duner.
Avant que la conférence ait pris fin, une photographie de tous les membres a été faite dans la cour de l'Observatoire par M. Paul Nadar. - L'habile opérateur a bien voulu nous communiquer l'épreuve qui a été exécutée très rapidement avec le nouveau papier Eastman ; nous la reproduisons, page 369, (1), heureux d'offrir à nos lecteurs le groupe des plus éminents astronomes du monde (2).

(1) Quelques membres étaient absents au moment où le groupe a été fait ; ce sont MM. Brunner, amiral Cloué, Elkin, Engelhardt, Kapteyn, Liard, Pritchard, général Perrier, Roberts, Rutherfurd.
Nous avons donné précédemment la liste complète de tous les membres avec l'énumération des pays qu'ils représentent (Voy. p. 323, n° 725, du 25 avril 1887.)
(2) M. Paul Nadar a soumis la photographie qu'il a obtenue directement, et que nous reproduisons, à un agrandissement très remarquable, donnant une magnifique épreuve de 0m,80 de diamètre, où chaque membre du Congrès a son véritable portrait.

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Mise à jour : 26 décembre 2004