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Animation Solaire au Pic du Midi
- Mission du 9 et 10 février 2008 -


Animateurs : Christophe GERVIER & Laurent Charles FAVRE


Avant de débuter cette journée du samedi, je reviens sur la journée de la veille.
Ayant quitté la Charente vers 13h, j'arrive 1h30 plus tard à Mérignac chez mon binôme Laurent-Charles. Le temps de charger le 4x4, et nous voilà partis en direction du grand Sud et de ses sommets. Dilemme quant au choix de l'itinéraire : soit nous prenons l'itinéraire "bordelais" via RN10 et autoroute jusqu'à Tarbes, soit nous prenons l'itinéraire des cagouilles charentaises via Langon, Aire-sur-l'Adour et Tarbes. J'arrive à convaincre mon binôme de passer par l'itinéraire "cool", celui des Charentais.
Exceptionnellement, je vais le regretter : arrivés à Bazas, 3/4 d'heure de bouchon pour cause de renouvellement de chaussée. Bon, ça commence bien... Un peu plus loin, un panneau de déviation avant Aire-sur-l'Adour. Nous filons droit vers Nogaro et son circuit automobile. Finalement, la route s'avère plutôt un raccourci, nous évitant le centre-ville d'Aire. De plus, à la sortie de Nogaro, nous dominons la plaine et avons une splendide vue sur la chaîne bleue des Pyrénées. Le Pic est là-bas qui nous attend.
Avec tous ces retards, nous arrivons à Hoursentut (commune de Gripp) un peu avant 20h, alors que j'avais tablé une arrivée vers les 19h-19h30. Là, mon ami "ours du jardin botanique" Bruno David (de passage dans la région) nous attend déjà, les jumelles à la main. Le ciel a l'air d'enfer !!!!

On verra ça après, nos estomacs crient famine. Après avoir récupérer les clés de la grande suite (un vrai petit studio qui à deux, nous revient pas plus cher qu'une nuitée au Première Classe de Tarbes), nous allons nous attabler. Apéro avec une bonne bouteille de Sauternes, la garbure montagnarde (elle fait du bien !!!), le crumble de tomate, le steack accompagné d'une bonne bouteille de Madiran, le dessert et l'Irish Coffee pour finir. Avec tout ça nous voilà prêts à aller affronter la nuit pour observer un peu.
Une fois bien couvert, nous voilà dehors à sortir les jumelles (20x80 pour moi, 12x70 pour Bruno) et la lunette Televue Pronto de Laurent-Charles. Le ciel étant rudement noir, pas besoin d'aller plus loin : nous nous installons carrément sur la petite route. Et c'est parti pour une tournée des grands classiques : M42, M45, Mars, Saturne, la Rosette, M46, M47, M41. Puis les galaxies : amas de la Chevelure de Bérénice, M51, M101, M81-82. Enfin un petit tour par M97, NGC 457, le double amas de Persée, M3. Un dernier coup d'oeil sur M42 et nous allons nous coucher.

SAMEDI 9 FEVRIER : Une journée tranquille...
Passons maintenant à cette journée du samedi.
Petit déjeuner copieux vers 8h30. Nous réglons notre séjour et allons charger la voiture. Direction la Mongie, quelques centaines de mètres plus haut. Le ciel est magnifique, pas l'ombre d'un nuage et la température est plutôt douce pour la saison.
Arrivés à la gare téléphérique de la Mongie, comme d'habitude, point de laisser-passer. Mais ça ne pose aucun problème. Bruno a même réussi à négocier sa montée en tant que "touriste", même s'il était prévu qu'il monte un peu plus tard avec Sylvain Rondi. Nous voilà donc dans la benne technique, prêt à rejoindre le Vaisseau des Étoiles.


Arrivés en haut, nous laissons nos affaires au bureau d'accueil, le temps que l'on nous dégote des chambres. Nous allons ensuite au local technique récupérer la monture avec le PST, ainsi qu'une petite paire de jumelles sur pied photo pour le paysage. Nous installons tout ça tranquillement sur la terrasse Sud, et attendons de pied ferme les premiers touristes.
Comme il n'y a pas foule dans les premières bennes, nous en profitons pour faire un peu le tour du propriétaire. Un petit tour par la terrasse Nord, puis au bout de la Charvin, retour terrasse Sud. Nous passons rapidos au T60 mais il n'y a personne. Vu le temps, la nuit a dû être productive.
Nous retournons prêt des instruments pour voir s'il y a quelques clients. Décidémént, il n'y a pas foule. On en profite alors pour se rincer l'oeil sur le Soleil avec le PST : pas mal de jolies protubérances, dont une en forme d'arche qui ne nous lâchera pas de la journée.
Laurent-Charles sort sa Pronto et l'équipe d'un filtre en verre pour voir s'il y a quelques minuscules taches sur notre étoile. Rien du tout malheureusement... Finalement, nous rangeons la lunette, le PST seul suffira.

Les rares personnes à venir jeter un oeil sont celles qui ont passé la nuit précédente au Pic, juste avant de redescendre.
Il n'est pas loin de midi. Quelques courageux touristes sont montés au Pic, mais ce n'est pas la grande foule. Nous en profitons pour prendre l'apéro avec une petite mousse offerte par Bruno. Juste avant le repas, quelques touristes viennent à notre rencontre. C'est aussi à ce moment là que je rencontre enfin Sylvain Rondi, venu pour la journée faire visiter le Pic à un couple de Panaméens. Pour le repas, nous décidons de manger à tour de rôle. Je pars déjeuner avec Bruno, tandis que Laurent-Charles assure l'animation (et il assure bien !!!). Au retour, je prends le relais, mais il n'y a toujours pas foule. L'après-midi, il y a un peu plus de monde, mais ce n'est toujours pas la grande affluence. Il est vrai que les vacances scolaires commencent juste, et que les premiers vacanciers sont sur les pistes de skis plutôt qu'au Pic. Nous en profitons pour alterner l'animation en flanant un peu sur les terrasses ou au T60 où nous faisons connaissance avec les missionnaires Jean-Pierre Sareyan, Marcel et Stéphane Fauvaud tout juste réveillés. J'apprends d'ailleurs que ces derniers sont des compatriotes charentais, et pas très loin de chez moi. Comme quoi, le Pic est le centre du monde... ou presque. La fin de la journée approche. Il est temps pour Bruno de redescendre sur Terre en compagnie de Sylvain Rondi. Un dernier petit coucou et la benne redescend vers la vallée.



Je continue de prendre quelques photos, la pression touristique n'étant pas ce qu'elle est. Laurent-Charles en profite pour jouer avec la pelle à neige et virer quelques pelletées de glace pilée, sous l'oeil goguenard de quelques habitants ailés du Pic. La fin de la journée a sonné. La dernière cabine à touristes vient de redescendre. Nous pouvons ranger le matériel dans le local. À nous le Pic maintenant !!!!
Nous récupérons les clés des chambres et descendons nous installer. Quel luxe en ouvrant la porte !!! Tous les lits sont équipés d'une superbe couette bien moelleuse et bien épaisse. Ça donnerait presque envie de faire une petite sieste. La vue de la chambre est tout simplement magnifique : Mont Perdu, Cylindre du Marboré et Brèche de Roland sont mes voisins d'en face. J'en profite pour les immortaliser avec le zoom de 500 mm, trépied photo posé sur le large rebord de la fenêtre.





Pas le temps de faire une sieste, le Soleil va se coucher. Nous repartons sur la terrasse pour observer les derniers rayons de l'astre couchant. Nous y retrouvons le nouveau groupe de touristes venus passer la nuit en compagnie de Natacha, l'animatrice de la Ferme des Étoiles. François Colas, en mission avec Jean Lecacheux au T1m vient nous saluer rapidement.
Le dernier rayon du Soleil est vert, mais je n'ai pas cherché à l'immortaliser. J'essaierai au lever du Soleil demain matin.
La lumière bleue envahit petit à petit les montagnes, d'abord nacrées de rose, puis bleuissantes au fur et à mesure que l'obscurité arrive. Je file d'ailleurs sur la terrasse nord pour observer l'arche anticrépusculaire. Celle-ci est somptueuse, et marque une frontière très spectaculaire entre le monde du jour et celui de la nuit, en passant par tout un tas de dégradés allant du mauve au rose.
Un dernier cliché d'un joli croissant de Lune âgé de 2 jours au dessus des montagnes et nous allons dîner.



Après avoir dînés en compagnie de l'équipe du T60, nous les rejoignons dans le labo pour voir un peu leur manip. Ils observent l'étoile BL Cam, très particulière au niveau de ses sursauts. On discute pas mal matos, photos, et j'en profite pour brancher le PC portable sur le réseau pour rapatrier mes emails.
Vers 23h, nous décidons d'aller observer dehors. Le temps d'aller chercher mes grosses jumelles et de bien me couvrir, je sors sur la terrase sud, sur un endroit pas trop gelé. Natacha, l'animatrice, est dehors avec quelques uns de ses produits nuits, et surtout le dobson de 500 mm de la Ferme des Étoiles. Je recherche à peu près les mêmes objets que la veille, histoire de faire une comparaison. Finalement, je ne distingue pas plus de chose que ce que j'ai déjà vu à Gripp. Le ciel y était aussi bon, voir peut-être un peu plus noir du fait que l'on était abrité des halos de pollution lumineuse. Et oui, au Pic, on a une très belle vue sur les halos de Tarbes, Bagnères, Lannemezan, Saint-Gaudens, Toulouse, la Mongie, Luz, et côté espagnol Saragosse et Barcelone. Les derniers touristes partent se coucher, il est temps pour nous d'aller "squatter" le dobson de 500 mm. Natacha pointe quelques objets mais nous prenons vite le relais pour en observer d'autres. Moi, j'ai prévu de voir quelques galaxies célèbres, mes préférées... Voici en gros ce que nous avons pu observer :
- M46 : superbe amas ouvert situé dans le Grand Chien. Sa particularité est qu'il héberge la petite nébuleuse planétaire NGC 2438, enfin, "petite" d'après les photos. À l'oculaire, c'est spectaculaire : on dirait M57 perdu dans un champ d'étoiles. Il faudra que je la refasse dans mon dob de 300.
- M79 : l'un des rares amas globulaires hivernaux. Il se situe dans le Lièvre, sous la constellation d'Orion. Au Pic, l'avantage est qu'il se trouve assez haut. Il est complètement éclaté dans l'oculaire, mais assez serré tout de même.
- M97 : la nébuleuse planétaire du Hibou. Superbe, bien ronde, avec 2 zones sombres assez caractéristiques (les yeux du hibou).
- M108 : cette galaxie forme un binôme avec M97. Il suffit juste de dépointer un peu le télescope pour que le fuseau de la galaxie apparaisse dans le champ de l'oculaire. La galaxie parait immense, et sa forme est très caractéristique.
- M42 : la cible de Laurent-Charles. La vision dans l'instrument est tout simplement époustouflante. Les ailes de la nébuleuse vont très loin, et le gaz dans la région du Trapèze forme presque une sorte de bouillonnement tellement c'est dense. Avec le filtre OIII, c'est encore pire !!! Sans filtre, la couleur verdâtre est assez prononcée. J'arrive à voir 5 étoiles dans le Trapèze. Un grand moment !!!
- M51 : impossible d'aller se coucher sans voir cette galaxie. Je la pointe avec le Telrad et elle apparait dans le champ de l'oculaire. Quel choc !!!!! La spirale apparait en vision directe !!! Je vois les 2 bras spiraux s'enrouler autour du noyau de la galaxie, ainsi qu'une partie du pont de matière reliant M51 à NGC 5195. J'ai du mal à enlever l'oeil de l'oculaire. J'y retourne encore après que mes camarades soient passés. Quel spectacle, et sans user de la vision décalée. On dirait presque une photo argentique...
- NGC 4565 : après la vision d'une galaxie vue de face, j'en pointe une autre cette fois vue de profil. Après avoir tâtonné un peu pour la trouver, elle apparait enfin dans le champ de l'oculaire. Là aussi, les détails sont là : un bulbe bien marqué, des extensions fines et qui vont très loin, et surtout la bande de poussière traversant le bulbe et aussi contrastée qu'un trait de crayon sur une feuille de papier. Un moment magique là aussi...
- M104 : il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin. Dans le catalogue des galaxies contrastées, le Sombrero arrive en bonne tête. Une fois l'avoir repérée aux jumelles, je pointe le dobson dans sa direction. Je ne tarde pas à la trouver. Et rebelote, la chanson continue : gros choc !!! Magnifique fuseau, ourlé d'un trait noir très contrasté. Décidément, le parallèle avec les photos argentiques d'antan au TP2415 est frappant.
Laurent-Charles fatigué commence à avoir froid malgré la température relativement "douce". À peine -4° d'après ce qu'on nous dira le lendemain. Moi, s'il n'y avait pas l'animation à assurer, je ferai bien nuit blanche. On décide de faire encore quelques objets avant d'aller au dodo.
- M65, M66 et NGC 3628 : le désormais célèbre trio galactique du Lion. Facile à trouver, je tombe d'abord sur NGC 3628 alias "le Hot-Dog". Pfiuuuh, que de détails : une trait noir traverse toute la galaxie et la coupe en deux, avec accolée de chaque côté, la matière sous forme d'arcs convexes. Les bords sont diffus et se noient graduellement dans la noirceur du fond de ciel. Hop, je décentre légèrement et tombe sur le couple M65-M66. La barre transversale de M66 apparait très bien, et permet de la différencier de sa voisine qui a une forme plus générale en fuseau. De petits détails irréguliers apparaissent en vision décalée, selon la densité de matière galactique. Je ne les ai jamais vu comme ça.
- M3 : pour finir, nous redonnons les commandes du télescope à Natacha, ravie d'avoir observée quelques objets qu'elle n'a pas l'habitude de pointer. Elle nous pointe M3, maintenant bien dégagé des bâtiments du Pic. Pas évident à trouver, il finit par apparaître dans l'oculaire. Et ben, y'a du monde là-dedans !!! L'amas globulaire est complètement éclaté, les étoiles brillent de partout. C'est beau, très très beau !!!!
C'est sur cette vision que nous allons nous coucher. Il est environ 2h du mat, il faut se lever un peu plus tard pour être opérationnel vers 10h. Moi, j'ai prévu de me lever à 7h30 pour faire le lever de Soleil.

 

DIMANCHE 10 FEVRIER : Un peu plus de boulot ...

7h30. Le réveil de mon téléphone portable chante. J'ouvre le store : les montagnes sont là, le jour commence juste à pointer le bout de son nez. Je m'habille, prépare le boitier photo et les objectifs, m'emmitoufle dans ma parka, bonnet sur la tête, gants aux mains et c'est parti. Direction la terrasse à proximité de la Charvin. Il n'y a personne, je m'installe tranquillement. Vénus et Jupiter sont les deux seuls astres qui brillent encore dans le ciel du levant. Les montagnes commencent à s'éclairer.
J'ai prévu de tenter le rayon vert avec mon zoom de 500 mm, mais aussi quelques gros plans sur quelques sommets éclairés par la lumière du jour. Je fait mes calages. Tout est prêt. La seule inconnue : j'ignore sur quel sommet le Soleil va apparaître. Pas le droit à l'erreur.





Quelques courageux du groupe de produits nuits me rejoignent en compagnie de leur animatrice. Je lui demande vers où va apparaître le Soleil, mais elle ne peut me garantir le sommet exact. Tant pis, ce sera au petit bohneur la chance.
Le ciel s'éclaire de plus en plus, c'est imminent.
D'un seul coup, un flash vert puis les premiers rayons solaires apparaissent sans prévenir. Raté !!! J'étais un peu trop légèrement sur la droite. L'atmosphère étant limpide, le Soleil est apparu soudainement sans prévenir. Le rayon vert, très bref, a été vu par tout le monde. Je fais quelques clichés, mais le Soleil brille fort et je ne m'attarde pas trop.
Je file terrasse Sud pour photographier les sommets enneigés prenant une couleur rosée caractéristique. C'est très beau à voir, et très paisible. Le silence est total, loin du stress de la vie quotidienne. J'aime beaucoup ces instants privilégiés avec la Nature. Je redescend dans ma chambre poser mes affaires, faire un brin de toilette. Je remonte déjeuner au bow-window. Personne, je suis tout seul à déguster mes croissants et mon café devant la chaîne des Pyrénées. Toujours pas vu l'ombre d'un Laurent-Charles qui doit ronfler comme un perdu dans sa chambre. Je retourne dehors continuer à faire quelques clichés.







En redescendant au bow-window, je trouve mon Laurent-Charles attablé. Il est enfin levé. Après avoir fini de déjeuner et fait un petit tour en terrasse, nous allons préparer le matériel pour l'animation. La benne technique vient d'arriver, les touristes ne vont pas tarder. Une fois tout installé, nous flanons encore un peu...



Comme la veille, les rares personnes à venir nous voir sont les produits nuit qui en profitent encore un peu avant de redescendre. Quelques touristes viennent, mais comme hier, ce n'est pas la grande affluence.
Nous en profitons pour aller faire un tour au coronographe et voir Climso. Malheureusement, quelques soucis techniques l'empêchent de fonctionner. C'est dommage car le Soleil nous gratifie encore une fois de très belles protubérances. Mais pas d'arche comme la veille...

Vers 11h, nous retournons à notre poste. Les touristes commencent à affluer avec les dernières cabines. Nous commençons sérieusement notre animation. J'en profite pour installer les jumelles de 20x80 sur pied photos et pointe la Brèche de Roland. On arrive à voir les détails dans les falaises et quelques petits points noirs sur la neige : des courageux partis voir ce qu'il y a derrière.
À 12h, Laurent-Charles part déjeuner. Je prends le relais auprès de quelques gamins et de leurs parents. Tous sont très contents de découvrir les flammes du Soleil, ou ses "cheveux" selon l'âge de l'observateur. À 12h30, je pars déjeuner à mon tour et manger ma platée de lasagnes. À 13h00, je suis de retour et je constate que Laurent-Charles a gardé les même "clients" durant une demie-heure. Forcément ce sont des Bordelais, et Laurent-Charles fait même du recrutement pour l'AEPIC.
Je profite d'un trou sans touristes pour faire quelques photos. Dans la vallée, les paysans font de l'écobuage : on dirait qu'un missile nucléaire s'est abattu sur Luz. En tout cas, la fumée stagne dans la vallée. Ce sont les skieurs qui doivent être contents...
Les touristes sont plus nombreux qu'hier et se succèdent par petits groupes d'une dizaine de personnes. On voit que les premiers vacanciers sont rendus. Le Soleil en halpha fait toujours fureur, ainsi que les jumelles 20x80 toujours braquées sur la Brèche de Roland. Les gens ont du mal à croire que ce qu'ils voient n'est autre que cette toute petite encoche lointaine.
L'un des OA vient observer dans le PST, le temps que les techniciens réparent une nouvelle panne sur la monture du coronographe.
Vers 15h45, nous prévenons le responsable du Syndicat Mixte que nous allons arrêter l'animation. Le temps de ranger le matériel dans le local technique, et de rassembler nos affaires à la cabine, il n'est pas loin de 16h30 quand nous redescendons vers la Mongie. Auparavant, j'ai eu le temps de faire quelques photos de plus.


Une fois rendus à la Mongie, nous chargeons le 4x4, et repartons dans la vallée et la plaine. Nous faisons tout de même un petit arrêt pour acheter quelques produits locaux : fromages (bleu de brebis, brebis classique), gâteaux (Croustade aux myrtilles) et charcuterie (saucisson de sanglier).

Pour le retour, nous prenons cette fois-ci la route des Bordelais : autoroute de Tarbes jusqu'à Bayonne (un petit peu avant), puis N10 jusqu'à Bordeaux. À cause des bouchons nous faisons un détour par Cestas pour rattrapper Mérignac. Il est 20h45 quand je reprends la route pour retourner sur Angoulême, où j'arrive vers 22h.

Pour conclure, cette mission fut très agréable :
- la météo a été très clémente, quasi estivale (vive l'écran total et la casquette !!!).
- le ciel était d'enfer, notamment dans le dobson de 500 mm.
- les touristes ne furent pas très nombreux, un peu plus le dimanche.
- le Soleil était assez actif au niveau des protubérances, mais pas une seule tache solaire malheureusement.
- le Pic est toujours aussi magique !!!!

Christophe GERVIER, pour l'AEPIC.
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