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   Aussi loin que peuvent remonter mes souvenirs, j'ai toujours aimé contempler  notre univers, cet infiniment grand, ce domaine si vaste où il reste tant à découvrir. D'abord aux jumelles 7x50, puis avec une petite lunette de 60 mm, j'ai découvert mes premiers objets comme Saturne, Jupiter ou le double amas de Persée.

   C'est avec le permis de conduire en poche que j'ai pû rejoindre et adhérer,dans les années 80, à ma première association d'astronomie à Estoublon, "L'Estelan", qui signifie voute étoilée en provençal. Un observatoire  fut contruit en commun et abritait un télescope Newton de 410 mm.

   Plus modestement, j'ai réalisé avec le concours d'un autre adhérent, Marco, un télescope à fourche de 200 mm type Pierre Bourge qui se faisait beaucoup à l'époque un peu partout en France.

   Après avoir observé le ciel à l'aide de ces deux instruments lors des réunions mensuelles, le temps était venu de passer à la photo.

   A l'époque, on ne disposait que de boitiers argentiques, l'OM-1, où l'on mettait selon les besoins des films négatif couleur, négatif N&B ou enfin diapos. Parfois, on hypersensibilisait nos films au "forming-gas" pour les rendre encore plus sensibles aux photons. Mais bon, les résultats étaient assez décevants en général et j'ai donc fait un long break à la fin des années 80.

   C'est finalement à l'été 2003, à la faveur d'une opposition martienne à Puimichel, que la passion de l'astronomie s'est réveillée à nouveau...

   Avec quelques économies en poche, je me suis offert un CGE 1400 (monture équatoriale "allemande" et télescope Celestron14)

  

 C'est là que j'ai réalisé le progrès dans ce domaine. L'informatique pilotait dorénavant les télescopes. Des milliers d'objets en mémoire servis par un système GOTO rendait facile le pointage de n'importe quel objets du ciel. Quel bonheur!

   C'est aussi en fin 2003 que j'ai rejoins l'ADA (Association Dignoise d'Astronomie) avec laquelle nous faisions des observations visuelles à la Braïsse près de Digne. depuis fin 2004, j'ai quitté l'ADA car elle ne correspondait pas à mes attentes en terme de technique astrophotographique.

   Puis en fréquentant le site Astrosurf ( www.astrosurf.com ) sur le web, j'ai réalisé à quel point l'informatique était partout. Les petites webcams servaient à faire des vidéos de planètes et c'est en compositant les meilleures images sélectionnées qu'une image finale sortait du traitement incroyablement résolue!

   Je me suis donc essayé à cette technique puisque le C14 semblait pouvoir le faire. La Lune, Mars, Jupiter et Saturne ont été mes cibles préférées. Mais cette discipline est difficile quant les conditions de turbulence ne sont pas bonnes. Beaucoup d'attente et d'espérance pour un maigre résultat souvent...

Avril 2004, en explorant les possibilités d'un nouveau site à la montagne de Lure, j'ai rencontré Stéphane Dumont, alors animateur à la SAML (Société Astronomique de la Montagne de Lure - www.astrosurf.com/saml ) qui m'a fait visiter l'observatoire tout proche de mon spot d'observation. Malgré les conditions climatiques souvent rudes à 1600m, le coin m'a bien plu et j'ai décidé d'adhérer à la SAML lors de l'assemblèe générale annuelle courant 2004.

    Le temps était venu désormais de photographier le ciel profond! C'est alors que j'ai changé mon vieux reflex argentique pour un tout nouveau reflex numérique, le Canon EOS 1D Mark II. Le problème avec cet appareil est qu'il n'était pas assez sensible à la raie Halpha qui donne de si belles couleurs rouges aux nébuleuses d'hydrogène. j'ai gardé cet APN dix huit mois jusqu'à ce que CANON mette sur le marché un reflex numérique spécial astrophotographie, l'EOS 20 Da. A l'heure actuelle, j'utilise toujours ce trés bon boitier mais j'ai commandé une caméra CCD refroidie, la Sbig STL 11000 monochrome pour améliorer encore un peu plus la qualité des images...

   Entre temps en juillet 2006, j'ai opté pour une meilleure monture, l'Astrophysics 1200 GTO, plus stable, capable de porter aisément le C14 et ma petite lunetteTélévue NP-101, afin de pouvoir photographier notamment les objets du ciel profond au C 14 et à F/D11.

    Télescope C 14 + lunette NP-101 sur monture AP 1200 GTO équipé de l'APN  Canon EOS 20 Da en configuration acquisition photo.

 

 

 

 

 

 

 
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