A propos de l'auteur de ce site...
  

Né en 1955, je suis marié et j'ai deux (grands) fils, nés en 1979 et 1983 et trois petits-enfants.

De formation scientifique (maîtrise de chimie), les lois du hasard et de la nécessité m'ont amené à occuper maintenant un emploi de cadre administratif. Mais je me considère toujours comme un "scientifique amateur" (l'astronomie est sans doute, soit dit en passant, le seul domaine de la science dans lequel les amateurs peuvent encore apporter une réelle contribution).

Tombé tardivement dans la passion de l'astronomie (à 40 ans dépassés), j'ai trouvé dans ce loisir toutes les activités que j'aime : un peu de science, la photographie, le traitement d'images sur ordinateur, la réalisation d'un site internet... Bref, un loisir complet et multiforme !

J'y trouve maintenant, à travers la spectrographie, un véritable intérêt scientifique. C'est cette activité qui est désormais mon domaine de prédilection.

Que ça ne vous empêche pas d'aller jeter un coup d'oeil sur les images de ce site, qu'il s'agisse de celles, déjà anciennes, des planètes ou celles, plus récentes, obtenues par imagerie CCD des objets du ciel profond (amas d'étoiles, nébuleuses, galaxies)...



Petit historique...

Dès le départ, j'ai abordé l'astronomie à travers l’astrophotographie, puisque avant même d’avoir mon premier télescope, j’avais commencé à faire des photos de constellations en fixant mon appareil photo sur un petit équatorial de type « barn door » dont je tournais la vis à la main.

Peu de temps après, j’achetais mon premier télescope, et je commençais à construire ce site pour y placer mes premières photos argentiques.

Depuis lors, l’astrophotographie amateur a considérablement évolué. Il y a d’abord eu la révolution webcam : avec ces petites caméras, on peut filmer les planètes à une cadence rapide pour figer la turbulence, sélectionner les meilleures parmi les dizaines ou les centaines d’images de ces films, puis les compositer pour créer une image de haute définition. Finies, les photos argentiques de planètes posées une fraction de seconde et dont la plupart, brouillées par la turbulence, finissaient à la poubelle ; adieu, les films 24 x 36 de 36 poses intégralement gâchés…

Les vraies caméras CCD astronomiques, aux capteurs refroidis pour limiter le signal et le bruit thermiques se sont ensuite démocratisées et répandues. (On ne rappellera jamais assez l'importance du rôle qu'a joué un amateur français, Christian Buil, dans l'introduction de ces caméras en astronomie amateur).

Ensuite sont apparus les appareils photos réflex numériques, dont certains spécifiquement adaptés à l’astronomie. Avec leurs énormes capteurs, ils permettent de faire des images à grand champ, même s’ils souffrent toujours des défauts inhérents aux capteurs non refroidis.

Dans tout ce foisonnement d’évolutions technologiques, on ne peut pas suivre toutes les pistes...

J’ai abandonné l’imagerie planétaire, qui exige un excellent site d’observation, aussi peu turbulent que possible. En effet, j’ai choisi d’implanter mon télescope à poste fixe, sous une fenêtre de toit, ce qui a pour inconvénient non seulement de limiter sérieusement la « fenêtre de tir » en ascension droite et en déclinaison, mais aussi de causer une assez forte turbulence.

Je n’ai pas suivi non plus la piste webcam modifiée longue pose, qui s’amorçait lorsque j’ai décidé d’acheter ma première caméra CCD et de me lancer dans l’imagerie du ciel profond, moins exigeante sur le plan de la turbulence (mais plus exigeante sur la qualité de la mise en station et du suivi, paramètres que je pouvais mieux maîtriser à mon poste fixe).

Hélas, quand je compare mes images CCD du ciel profond avec celles des grands maîtres de la spécialité, je les trouve bien moyennes. Car c'est là qu’il faut faire intervenir le « facteur dollar ». M’amusant un jour à chiffrer le coût de l’équipement d’un de ces virtuoses de la CCD, je me suis aperçu que son télescope valait le prix d’une belle voiture. Je parle du tube optique seulement, car la monture, elle, valait le prix d’une deuxième belle voiture ! sans parler de la caméra d’imagerie, qui valait le prix d’une troisième… Je ne parle même pas des équipements accessoires, ordinateurs, observatoire construit sur un terrain des hauts plateaux arides de l’Arizona…

C'est alors que j'ai décidé de délaisser l'imagerie, sachant que je ne pourrais, avec les moyens qui sont les miens, que refaire encore et encore les mêmes images, faites - nettement mieux - par d'autres que moi.

Je me suis alors tourné vers des applications plus scientifiques : quelques essais dans le domaine de la photométrie, avec par exemple un essai d'établissement de diagrammes HR de quelques amas ouverts, mais surtout, je me suis lancé dans la spectrographie.

Paradoxalement et bien qu'on en attende des résultats quantitatifs, c'est une discipline moins exigeante du point de vue par exemple de la qualité du suivi de la monture, de la transparence, de la pollution et de la stabilité du ciel. De plus, on peut l'aborder avec un matériel relativement simple et obtenir très rapidement des résultats qui ont une vraie signification astrophysique.

Je vous invite à découvrir tout cela sur ce site...

Bonne visite !


Mon site d'observation