On distingue souvent trois étapes dans le processus global qui conduit de l'image brute chargée de la caméra CCD sur l'ordinateur, à l'image finale imprimée ou exposée sur un site : le prétraitement, le traitement et le post traitement.
Le prétraitement recouvre principalement le calibrage des images de base : soustraction de l'offset et du signal thermique, division par la PLU (plage de lumière uniforme ou flat).
Le traitement comporte la registration des images de base puis leur combinaison par addition, pile médiane, compositage ou autre méthode.
Bien que la limite avec le deuxième étape soit un peu floue, on peut considérer que le post traitement comprend la déconvolution et le traitement éventuel par masque flou, ainsi que les différentes méthode d'amélioration du rendu de l'image que sont le DDP, la trichromie LRGB ou LLRGB, et le renforcement des couleurs.
Ce sont les termes relatifs à ces méthodes qui figurent ci-dessous.
La courbe de réponse d'une image numérique est parfaitement linéaire, c'est-à-dire que lorsque la luminosité d'un objet double (par exemple en passant des zones périphériques aux zones centrales d'une galaxie), l'intensité des pixels correspondants double également. Cette linéarité, qui permet une analyse scientifique quantitative des images obtenues (photométrie) a cependant pour inconvénient de donner un rendu peu agréable à l'oeil pour les images à vocation simplement esthétique : les zones claires sont saturées, on n'y voit aucun détail, tandis que les zones sombres sont indistinctement noires. La photographie argentique ne présente pas cet inconvénient, car la pellicule se sature et "tasse" les lumières les plus fortes.
Le procédé DDP a pour objet de restituer à l'image numérique un rendu comparable à celui d'une image argentique (d'où le terme de développement numérique). La courbe de réponse est linéaire pour les basses lumières, puis asymptotique pour les fortes lumières. On obtient ce résultat en divisant l'image de départ par la même image brouillée par un flou gaussien et à laquelle est ajoutée une constante. Cette technique est expliquée sur le site de Kunihiko Okano, ainsi que sur celui de Christian Buil qui a intégré cette fonction à son logiciel Iris.