Le matériel utilisé (historique 1998-2007)
 

2007


L'informatique
Pas d'astronomie, et encore moins d'imagerie astronomique, sans informatique !
Sur ce plan, mon équipement est constitué de quatre (très) vieux ordinateurs travaillant en réseau.

  • Le premier, de type Pentium 120, équipé du logiciel "Cartes du ciel" est relié à l'Autostar par le port série. Après synchronisation, le PC gère le pointage du télescope sur l'objet recherché, se substituant en cela (avantageusement) à l'Autostar. Il est ensuite chargé d'acquérir les images de l'étoile guide à travers la caméra MX5 et d'assurer l'autoguidage, toujours via le port série.
  • Le deuxième, à peine plus moderne (un AMD K6 330), est chargé exclusivement de l'acquisition des images via la caméra principale SBIG ST402ME.
  • Le troisième, un vieux portable, se charge éventuellement des acquisitions webcam.
  • Le quatrième, aussi vétuste que le premier est exclusivement chargé de l'ambiance musicale !
Les quatre micros constituent un réseau local interconnectable avec le résau principal de mon bureau où se trouve un appareil plus récent (Athlon 64 à 1800 MHz) sur lequel les images brutes sont transférées pour prétraitement et traitement.
Pourquoi quatre vieux ordinateurs plutôt qu'un seul récent ?
  • Parce que c'est moins cher, s'agissant de matériels de récupération.
  • Parce que tout conflit de port USB est ainsi évité !
  • Parce que c'est bien plus amusant par le côté "usine à gaz" !!!

Voici mon équipement tel qu'il se présente en 2007 :

  • J'ai remplacé le trépied d'origine par une colonne en contreplaqué de 16 mm. La colonne est lestée de sacs de gravier (70 kg au total). Selon le même principe que j'avais utilisé pour les socles sur lesquels reposait le trépied, la colonne repose, par l'intermédiaire de tiges filetées, suur la dalle de béton. Voir ici quelques détails de la construction.
  • La barrette de filtres, encombrante, a été remplacée par une roue, toujours de fabrication maison, qui permet de loger 6 filtres (L, R, G, B, Halpha et OIII). Voir quelques détails sur sa fabrication ici et ici.
  • Une nouvelle caméra a été mise en place ; il s'agit du modèle d'entrée de gamme de SBIG, la ST402ME. Placée derrière le réducteur de focale, elle opère ici à la focale de 676mm.

  • J'ai rendu au chercheur du LX90 sa fonction d'origine. Par contre, mon ancienne caméra Starlight Xpress MX5 a été associée à une petite lunette Vivitar et à un doubleur de focale, l'ensemble étant utilisé comme dispositif d'autoguidage au moyen du logiciel Astroart.
  • En théorie, les quatre vis situées sur le fourreau arrière de la caméra permettent de désaxer l'ensemble de guidage de plus de 1° afin de trouver une étoile guide suffisamment forte (mag 6) pour permettre des poses de guidage de l'ordre de 1 sec, quand il n'en existe pas dans le champ de l'objet imagé (voir les articles sur l'autoguidage et le réglage fin de la correction d'erreur périodique).. En pratique, ce désaxement est difficile à réaliser...

2005

Voici mon équipement tel qu'il était en juillet 2005 :

  • la caméra est ici montée sur un objectif Nikon ED 180mm/2,8 monté en parallèle sur le télescope.
  • Une barrette de filtre est interposée et permet de passer facilement d'un filtre à l'autre (L, R, G, B et H alpha).
  • Le chercheur d'origine du LX90, à gauche, a été modifié par l'ajout d'un doubleur de focale et la webcam y est montée en permanence. La qualité optique du dispositif est médiocre, mais suffit pour servir de lunette guide (guidage et entraînement de la PEC).
  • Le petit chercheur, à droite, a été récupéré sur mon vieux 114/910.
  • A l'arrière du foyer du télescope, le réducteur de focale x0,3 est prêt à accueillir la CCD pour imager à la focale de 624mm.
  • Enfin, le bouton de mise au point a été surdimensionné pour un réglage plus précis.

2003
 


Et voilà la CCD, montée ici au foyer, sans réducteur de focale, derrière une barette de filtre LRGB de fabrication maison.

Il y a toujours des choix à faire : un télescope à poste fixe sous une fenêtre de toit, ce n'est pas bon pour la turbulence et ça interdit quasiment tout espoir en imagerie planétaire.
De surcroît, compte-tenu de la taille de l'ouverture, impossible de viser au-delà de 51° de déclinaison (pour l'ascension droite, pas de problème, il suffit d'attendre que ça défile !...)
Mais cette installation a de nombreux avantages : mise en station soignée et permanente, installation confortable avec deux (vieux) ordinateurs, l'un qui pilote la CCD et ses logiciels, l'autre qui affiche cartes du ciel et bases de données.
Le tout est en ordre de marche en 45 secondes chrono !
Ca vaut mieux que d'avoir à sortir et à installer 60kg de matériel sur la terrasse et à refaire tous les réglages juste à temps pour l'arrivée des nuages...
On le fait une fois, deux fois, et puis on change de loisir !

Les pieds du télescope ne reposent pas sur le plancher composé de panneaux de particules, mais sur des socles assemblées autour de tiges filetées qui traversent le plancher et reposent, sous celui-ci, sur la dalle de béton.

2002

Mon nouvel instrument, le Meade LX90. De type Schmidt Cassegrain, il possède un miroir de 203 mm pour une focale de 2032 mm (F/D = 10). Entré dans l'équipe en janvier 2002, il est apprécié entre autres pour son système de pointage automatique (GoTo), autrement plus confortable que le système pifométrique de son prédécesseur.
Livré d'origine avec une monture alt-azimutale (c'est-à-dire, comme sur l'illustration, en rotation autour d'un axe vertical et d'un axe horizontal), il est indispensable de le monter sur une table équatoriale pour permettre des poses photographiques ou numériques de plus de quelques secondes…


Eh bien justement, la voilà, la table équatoriale !...
Mais plus de 300 euros, vous ne trouvez pas ça un peu cher pour un accessoire qu'on peut fabriquer avec trois planches de contreplaqué pour une vingtaine d'euros ?
En ce qui me concerne, j'ai donc préféré la réaliser moi-même. Bien sûr, sa plage de réglage en latitude est plus restreinte que sur celle fabriquée par Meade, mais je n'ai nullement l'intention d'aller observer sous les tropiques et les 2 ou 3° de battement nécessaires à une bonne mise en station constituent une marge de réglage suffisante.
Pour ceux que ça intéresse, voici quelques détails complémentaires.

2001

La CCD Starlight Xpress MX5.
Modèle d'entrée de gamme, certes, mais très efficace.
Les plus récentes photos de ce site sont réalisées avec elle, installée derrière un objectif de 300 mm.
En 2001, j'ai commencé à placer cette caméra au foyer du télescope, fonctionnant en mode équatorial, en intercalant un réducteur permettant de ramener la focale du télescope à 725mm et son rapport F/D à 3,3 (voir l'image de M51 dans la page nouveautés / galaxies de printemps). Ce réducteur n'était en fait qu'un objectif de jumelles (bricolage trouvé sur le site de Frédéric Féra)... Plus tard, je me suis acheté un vrai réducteur...

2000

La webcam Philips Vesta Pro.
Utilisées pour la première fois en astronomie dès 1998 par quelques précurseurs qu'on retrouve sur le site et la liste Astrocam, les webcams sont devenues incontournables pour l'imagerie lunaire et planétaire. Les même bricoleurs géniaux qui les ont introduites en astro réussissent maintenant à leur faire effectuer des poses longues en ciel profond moyennant quelques transformations chirurgicales… Pour ma part, n'étant pas un virtuose du fer à souder, j'ai préféré passer au niveau de confort supérieur, la caméra CCD.

1998 :
le début

Mon premier télescope, le Meade 4500.
Modèle d'initiation, de type Newton, équipé d'un miroir de 114 mm pour une focale de 910 mm( F/D=8).
Acquis en décembre 1998, équipé d'une
motorisation améliorée "maison", je crois l'avoir mené au bout de ses possibilité : guidage d'un réflex en piggyback, images webcam au foyer… la plupart des images présentées sur ce site ont été faites grâce à lui (pour le moment).
Il ne m'était plus possible de progresser sans trouver un successeur à ce brave vieux compagnon !

Le boitier photo Nikon F801 et ses différents objectifs de 20, 50, 100 et 300 mm.
Ces derniers sont utilisés aussi bien sur le boitier en photo argentique, en piggyback sur le 114/910, que devant la caméra CCD en imagerie numérique.