|
Depuis quelques années, David
observait notamment avec un dobson de 600 mm. La hauteur de l'instrument au
zénith était de 2,8m, soit aussi haut que le 800 présent
sur ce site. En passant de 2,8 m à 2 m, la compacité de l’instrument est bien
meilleure. Il est maintenant possible d’observer avec un simple marche pied
lorsque l’instrument pointe au zénith. Ayant partagé ensemble des nuits
d'observations au 800 mm et 560 mm David s'est intéressé
à ces instruments car leur compacité est relativement bonne. Toujours
passionné par le dessin et la fabrication de dobson, j'ai été tenté par
l'aventure d'une nouvelle réalisation et nous nous sommes entendus sur la
fabrication d'un télescope de 600 mm utilisant des techniques similaires à
celles employées sur le 560 et 800. David s'est chargé de l'optique et moi de
la structure, miroir primaire en Pyrex de 53 mm d'épais à F/3.3 remplissant
les critères de Francon et Couder avec un état de surface très doux.
La cage a un seul anneau afin de diminuer la prise au vent. Les structures classiques ont tendance à devenir relativement instables lorsque la nuit est venteuse. Cet anneau est en contreplaqué de bouleau de 9 mm d'épaisseur. Il est renforcé de fibre de carbone à l'intérieur afin de bien supporter la tension nécessaire à l'araignée. L'araignée en entièrement en inox poli afin de minimiser les effets thermique. Le secondaire fait 160 mm de petit axe et 22 mm d'épaisseur.
|
|
Le serrurier est en fibre de
carbone pultrudée de 40 mm de diamètre et de 1,5 mm d’épaisseur. Les tubes
sont extrêmement rigides. Des inserts en aluminium sont collés à la colle
époxy à prise lente Araldite aux deux extrémités. Les fixations hautes et
basses sont permises grâce à l’emploi de vis à larges têtes moletées
permettant de ne pas utiliser d’outil lors des montages/démontages.
La boite à miroir est en composite contreplaqué de 9 mm et polystyrène de 20 mm. La structure est très rigide. Afin de gagner en hauteur durant les transports, les tourillons sont détachables. Des barres en inox sont placées sur la fourche afin de faciliter la mise en place des tourillons en surélevant la boite à miroir et en la maintenant à la bonne hauteur. L’opération prend une minute et ne demande pas d’effort particulier.
Le barillet est astatique. Il comprend 3 points fixes et 3 triangles posés sur leviers classiques. Toujours dans le but d’expérimenter, les butées latérales sont des roulettes en plastique très dur. Le miroir de 53 mm d’épaisseur est suffisamment épais pour se contenter d’un système de ce type.
La fourche est elle aussi en composite. Seule la face avant et les angles arrières sont réalisés en chêne. L’ensemble est posé sur une table équatoriale dont l’autonomie est d’environ 1 heure. La partie mécanique a été réalisée par Thierry Prévost.
|
|
|
