Dobson 600 de Jacques Civetta

Jacques Civetta



                                                             
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Je m'étais bien promis d'arrêter de construire après le Bino 460 mais je n'ai pas pu y tenir, je suis reparti sur un 600.
Mêmes contraintes que pour les autres : pouvoir charger/décharger et monter/démonter le scope moi-même . Compte tenu du poids du primaire, 32kg, j'ai du jongler un peu avec mes habitudes et concevoir un ensemble dans lequel le miroir reste à poste fixe et auquel j'ai rajouté la partie porte oculaire/araignée/miroir secondaire.
Je n'ai donc que deux "colis" à manipuler pour le transport.

 

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L'ensemble est en composite mousse/carbone/époxy et j'ai prévu des sections très renforcées pour "l'aile" qui assure la jonction entre les parties basses et hautes du scope.

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Les techniques de construction ont fait l'objet de plusieurs posts sur les forums spécialisés, je n'y reviendrai pas. Toutefois je précise que je n'utilise ni le chauffage ni le vide pour la polymérisation ce qui simplifie énormément la mise en œuvre et conserve des caractéristiques mécaniques largement suffisantes pour ce genre de construction. J'ai abandonné, pour ce scope, le tissu de verre au profit du carbone, plus cher mais beaucoup plus résistant car le 600 est quand même un gros "truc" et "il le mérite bien" !

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Le miroir, pièce maîtresse de l'ensemble, est l'œuvre de notre opticien préféré et émérite Frank Griere. Bel objet de 32kg de suprax amoureusement travaillé à lambda/12 et au magnifique état de surface. Le voici "pendant" avec Frank et "dedans" avec le scope.

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Il repose sur un barillet 18 points sans contrepoids. La collimation s'effectue par trois classiques vis sous la boite à miroir et j'ai abandonné en cours de construction l'usage de moteurs/engrenages que j'avais sur le Bino pour satisfaire au précepte "plus c'est simple, mieux ça marche".

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La fourche supporte la boite à miroir par l'intermédiaire de deux roulements à aiguilles et le patin inférieur frotte sur un frein téflon réglable pour assurer la souplesse des déplacements en ALT.

La Tête, c'est l'ensemble araignée deux branches, support secondaire et support porte oculaire.
Elle se fixe au sommet de "l'aile" par trois boulons noyés et supporte également un ensemble de pare reflets minimaliste mais très efficace. 

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Le miroir secondaire, OrionOptic, de 150mm est fixé par quatre pattes métalliques, difficile et hasardeux de coller cette pièce de prés d'un kilo. Le support est réglable par deux vis et butées à bille qui permettent la collimation dans les meilleures conditions.

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On voit ici une vue d'ensemble "par le haut" avec le viseur point rouge pour dégrossir, associé à un ArgoNavis pour les visées ainsi que le bafflage minimaliste.

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Astuce : j'ai fixé sur le couvercle du "colis" principal un niveau à bulle deux axes et un support laser réglé à 45°. Lorsque je me mets en place, la mise en station est très rapide, il suffit de viser la polaire au laser et …c'est tout bon !

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Transport :  pas facile à résoudre quand on veut s'affranchir du "chariot" et des rampes trop encombrantes. J'ai cogité une fourche à roulettes démontable qui prend appui sur le bord de la malle de la voiture et, après quelques essais hésitants, j'arrive à rentrer et sortir le total sans le faire tomber.
 
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Voilà, c'est un 600 à 3.3… comme beaucoup d'autres (ça permettra de belles comparaisons ) ça pèse 55kg et c'est plus difficile à mettre au point que mes précédents scopes car on change nettement d'échelle en poids, inertie, mise en température, collimation, etc…mais c'est ce qui en fait l'intérêt !
 
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