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- Sa vie
- Son oeuvre
- Quelques photos de couverture de ses oeuvres
Le dernier portrait de Camille Flammarion |
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Sa Vie
Né à Montigny le Roi en 1842, Camille Flammarion est l'aîné de 4 enfants dont le
second, Ernest, fondera les éditions Flammarion.
Suite à des difficultés financières, sa famille quitte la Haute-Marne, tandis que
lui continue à suivre l'enseignement du petit séminaire de Langres. En 1856, il rejoint
ses parents et ne peut plus poursuivre ses études.
Il devient apprenti chez un graveur ciseleur, tout en suivant des cours gratuits le soir pour obtenir son baccalauréat.
En 1858, âgé de 16 ans, il rentre à l'Observatoire de Paris sous les ordres de Mr Urbain Le Verrier (découvreur de Neptune) en tant qu'élève astronome.
D'une activité débordante, il collabore à de nombreuses revues et quotidiens, il enseigne et entreprend une série de conférences à Paris, en province et Belgique.
Il s'efforce de populariser l'astronomie et de transmettre aux autres ses connaissances scientifiques et philosophiques ainsi que son enthousiasme.
En 1879, paraît "L'ASTRONOMIE POPULAIRE" qui s'adresse au grand public ; c'est l'oeuvre de FLAMMARION par excellence.
A la suite de la parution de "LA PLURALITÉ DES MONDES HABITÉS", et d'incompatibilité de caractère avec Le Verrier (celui-ci est réputé pour sa tyrannie), il quitte l'observatoire de Paris.
A la fin de la guerre de 1870, il s'installe rue Cassini (tout près de l'Observatoire!), se marie avec Sylvie Petiaux en 1874, tout en continuant la publication de livres.
Il a le projet de se construire un observatoire.
En 1882, le propriétaire des bâtiments de l’ancien relais de poste de Juvisy, Monsieur MERET, horticulteur et amateur d'astronomie, en fait don à Camille FLAMMARION dont il est un fervent admirateur.
Camille démarre alors la transformation de l'ancien relais de poste en observatoire.
En 1884, la grande coupole d'observation de 5 m de diamètre est installée, avec une grande lunette longue de 4,7 m de distance focale.
Il remplace une partie du toit et ajoute une tour crénelée, d'allure moyenâgeuse comme accès de service à la coupole .
Entouré de collaborateurs actifs, il entreprend de très nombreux travaux sur :
- l'étude physique des Planètes,
- l'application de la photographie à l'étude du ciel,
- la météorologie, la climatologie, la radio culture (étude de l'influence des rayons solaires
sur la forme, la dimension et la couleur des plantes...)
L'Observatoire de Juvisy devient alors aussi célèbre que son illustre propriétaire. Il y travaille jusqu'à sa mort en 1925.
Il est enterré dans sa propriété avec ses deux épouses, Sylvie morte en 1919 de la grippe espagnole et Gabrielle, sa fidèle continuatrice, décédée en 1962.
A la mort de cette dernière, l'Observatoire est légué à la Société Astronomique de France que Camille FLAMMARION avait créée en 1887.
Son oeuvre
Camille Flammarion n'est pas qu'un vulgarisateur de l'astronomie. Il fait aussi des
mesures de météorologie, des essais agronomiques (influence de la couleur de la lumière
sur la croissance des plantes) et spirite convaincu.
En 1919, peu après la mort de sa femme Sylvie, il épouse son assistante Gabrielle
Renaudot. Celle-ci s'illustre déjà par de nombreuses communications scientifiques. Elle
poursuivra l'action de son mari à l'observatoire et à la Société Astronomique de
France à la mort de Camille Flammarion.
A la fin de sa vie, Camille Flammarion ne voit pas l'importance de la révolution
scientifique qui va bouleverser notre vision de l'Univers : la théorie de la relativité
(relativité restreinte en 1905 puis relativité générale en 1916), plus préoccupé de diffuser
une science accessible à l'entendement plutôt qu'une physique théorique et difficile à
appréhender.
Sa volonté, jamais démentie, de diffuser la science au plus grand nombre s'est
concrétisée par la publication de nombreux écrits.
Parmi ceux-ci, des romans de science-fiction, mais aussi de vulgarisation.
Quelques photos de couvertures de ses oeuvres
Uranie |
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Stella |
L'Astronomie Populaire |
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Les phénomènes de la foudre |
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