Nom Sa vie...
Baade (Walter)Astronome américain d'origine allemande (Schröttinghausen, Westphalie, 1893 - Göttingen 1960).
Sa carrière débuta à l'observatoire de Hambourg (1920-1931), où il s'intéressa aux comètes, aux astéroïdes est aux étoiles variables. En 1931, il accepta un poste à l'observatoire du mont Wilson, aux Etats-Unis. Ses recherches s'orientèrent alors vers la spectroscopie et il travailla avec Hubble sur les galaxies et avec Zwicky sur les supernovae. Pendant la seconde guerre mondiale, consigné à Pasadena, il se livra, à l'aide de grands instruments auxquels il avait accès, à une étude observationnelle approfondie de la galaxie M31 la grande galaxie d'AndromèdeM31 d'Andromède et de ses satellites. Il parvint ainsi à résoudre en étoiles le noyau de M31 (1944) et put établir l'existence, au sein des galaxies, de deux populations stellaires distinctes. Ses travaux ultérieurs sur les céphéides amenèrent les astronomes, en 1952, à réviser l'échelle de détermination des distances extragalactiques et à doubler toutes celles mesurées jusque-là, donc à assigner à l'Univers observé des dimensions doubles de celles qu'on lui attribuait auparavant.
Babcock (Harold Delos)Astronome américain (Edgerton, Wisconsin, 1882 - Pasadena, Californie, 1968).
Il a fourni d'importantes contributions à la spectroscopie solaire et à l'étude du magétisme solaire. Avec son fils Horace Welcom Babcock (Pasadena 1912), il inventa en 1948 le magnétographe solaire, grâce auquel tous deux procédèrent aux premières mesures du champ magnétique du Soleil, en exploitant l'effet Zeeman.
Baillaud (Benjamin)Astronome français (Chalon-sur-Saône 1848 - Toulouse 1934).
En 1919, il fut à l'origine de la création des Unions scientifiques internationales et fut le premier président de l'Union astronomique internationale.
Bailly (Jean Sylvain)Savant et homme politique français (Paris 1736 - 1793).
On lui doit une Histoire de l'astronomie ancienne (1775), une Histoire de l'astronomie moderne (1778-1783) et une Histoire de l'astronomie indienne et orientale (1787). Il fut le premier maire élu de Paris (1789) et périt sur l'échafaud (1793).
Baily (Francis)Astronome et mathématicien anglais (Newbury, Berkshire, 1774 - Londres 1844).
L'un des fondateurs de la Société astronomique de Londres, il s'illustra notamment par la réorganisation du Nautical Almanach, la fixation du yard, une détermination de la densité de la Terre, la révision de catalogues d'étoiles et la découverte des grains qui portent son nom, en 1836.
Barbier (Daniel)Astrophysicien et géophysicien français (Lyon 1907 - Manosque, Alpes-de-Haute-Provence, 1965).
En astronomie, il est connu pour ses travaux de spectrophotométrie stellaire et, en particulier, pour la classification spectrale quantitative des étoiles qu'il mit au point avec D. Chalonge. En géophysique, il organisa un réseau international d'observation de la luminescence atmosphérique et découvrit l'existence de certains phénomènes auroraux non polaires.
Barnard (Edward Emerson)Astronome américain (Nashville 1857 - Williams Bay, Wisconsin, 1923).
D'abord amateur, il se fit connaître à partir de 1881 par la découverte de comètes : au cours de sa carrière, il en découvrit une vingtaine et, en 1892, il fut le premier à en trouver une à l'aide de la photographie. Devenu professionnel, il travailla d'abord à l'observatoire Lick (1888), puis à l'observatoire Yerkes, dont il devint le directeur en 1895. On lui doit, notamment, la découverte du cinquième satellite de Jupiter, Amalthée (1892), et des milliers de photographie de la Voie lactée.
Battani (al-)Astronome arabe (Harran, Turquie, v. 858 - Qasr al-Djiss, près de Samarra, 929).
Il a laissé un grand traité d'astronomie, le Zidj, dont une édition imprimée a été publiée en 1537 sous le titre De motu stellarum. Ses observations lui permirent d'améliorer la valeur de la durée de l'année tropique, de la précession annuelle des équinoxes et de l'obliquité de l'écliptique. Il démontra que la position du Soleil à l'apogée (dans le mouvement apparent de cet astre autour de la Terre) varie, ce qui autorise les éclipses annulaires du Soleil. Enfin, il améliora les calculs astronomiques de Ptolémée en substituant aux méthodes géométriques de l'astronomie grec des méthodes trigonométriques. Il fut l'astronome arabe le plus connu en Europe au Moyen Âge. On le désigne parfois par son nom latinisé, Albategnius.
Bayer (Johann)Astronome allemand (Rain, 1572 - Augsbourg 1625).
Son Uranometria (1603) constitue le premier atlas céleste qui ait été imprimé. On y trouve 12 constellations nouvelles (s'ajoutant au 48 citées par Ptolémée) et, pour la première fois, les étoiles de chaque constellation désignées, d'après leur éclat apparent, par des lettres grecques.
Beer (Wilhelm)Astronome allemand (Berlin 1797 - 1850).
Banquier à Berlin et membre de la Chambre prussienne, il s'occupa d'astronomie et établit un observatoire près de Berlin. En collaboration avec Mädler, il effectua les première observations qui permirent d'établir une carte de la planète Mars. Il était le frère aîné du compositeur Meyerbeer.
Bessel (Friedrich Wilhelm)Astronome allemand (Minden 1784 - Königsberg 1846).
La publication, à 19 ans, d'un calcul d'orbite cométaire le fit remarquer par Olbers; celui-ci le mit en contact avec Gauss, qui lui demanda de l'aide à calculer les orbites de plusieurs astéroïdes récemment découverts. En 1806, il devint l'assistant de J.H. Schröter à son observatoire de Lilienthal, près de Brême, et commença à établir un catalogue d'étoiles. Puis, en 1809, il obtint la chaire d'astronomie à l'université de Königsberg et fut chargé de diriger la construction d'un nouvel observatoire en cette ville. C'est là que se déroula toute sa carrière, consacrée à l'astrométrie. De 1821 à 1833, il détermina les positions d'environ 75 000 étoiles plus brillantes que la magnitude 9, sur une région du ciel s'étendant entre -15° et +45° de déclinaison. En 1838, il publia la première mesure de la Parallaxeparallaxe d'une étoile (61 Cygni), déterminant ainsi pour la première fois une distance stellaire. En étudiant les mouvements propres de Sirius et de Procyon, il prédit l'existence, autour de ces étoiles, d'un compagnon obscur, formant avec la composante brillante un système double : ces compagnons furent effectivement découverts à partir de 1862. Enfin, en 1835, lors du retour près du Soleil de la comète de Halley, il effectua des observations très détaillées qui l'amenèrent à élaborer une théorie de la structure des queues cométaires.
Biermann (Ludwig F.)Astronome allemand (Hamm, Westphalie, 1907).
Auteur de recherches concernant l'évolution et la structure des étoiles, la physique des plasmas et ses relations avec l'astrophysique, l'atmosphère solaire et la physique cométaire, il a, le premier, en 1951, suggéré l'existence du vent solaire pour expliquer la formation des queues de plasma des comètes.
Bigourdan (Guillaume)Astronome français (Sistels, Tarn-et-Garonne, 1851 - Paris 1932).
Ses travaux portent sur les procédés d'observation et la mesure des positions des astres. Il contribua à l'organisation de la transmission des signaux horaires par TSF. On lui doit une méthode efficace pour la mise en station des instruments d'observation astronomiques à monture équatoriale : on vise d'abord une étoile au méridien pour caler l'axe horaire dans le sens Est-Ouest; on vise ensuite une étoile située à plus ou moins six heures du méridien, pour régler l'inclinaison de l'axe horaire dans le plan du méridien.
Biot (Jean-Baptiste)Astronome et physicien français (Paris 1774 - 1862).
En géodésie, il poursuivit avec Arago, aux Baléares, la mesure d'un arc du méridien de Paris (1806). En géophysique, il étudia les aurores polaires (1828), la constitution de l'atmosphère (1841), et détermina les valeurs du champ de la pesanteur sous diverses latitudes. En astronomie, il fut le premier à démontrer l'origine céleste des météorites après examen d'échantillons bien authentifiés recueillis à la suite de la chute de météorites survenue près de Laigle (aujourd'hui L'Aigle), dans l'Orne, le 26 avril 1803.
Biruni (al-)Savant de l'Islam médiéval (Kath 973 - Rhazni ? apr. 1050).
Essentiellement mathématicien et astronome, il écrivit de nombeux ouvrages, notamment le Kitab al-Qanun al-Mas'udi, traité d'astronomie en onze volumes, dédié au sultan Mas'ud. En compilant les travaux de ses prédécesseurs, il corrigea un grand nombre d'erreurs théoriques ou expérimentales. Bien qu'il ne se soit pas formellement écarté de la cosmologie géocentrique universellement admise au Moyen Âge, il n'ignorait pas l'hypothèse de l'héliocentrisme (formulée par certains astronomes grecs comme Aristarque de Samos) et soutint toujours qu'elle n'était nullement en contradiction avec les lois astronomiques. Il mesura la circonférence de la Terre, étudia les éclipses de Soleil, décrivit les diverses phases de l'aurore et du crépuscule, et dressa un catalogue donnant les positions de 1 029 étoiles.
Blaauw (Adriaan)Astronome néerlandais (Amsterdam 1914).
Ses principales recherches ont porté sur les associations stellaires O-B (formation, structure, contenu stellaire, évolution). Il fut directeur général de l'ESO (1970-1975) et président de l'Union astronomique internationale (1976-1979).
Boattini (Andrea)Astronome italien (1969).
Il est un prolifique découvreur d'astéroïdes.
L'astéroïde (8925) Boattini porte son nom.

Pour plus d'information :
Andrea Boattini : http://fr.wikipedia.org/wiki/Andrea_Boattini

Bode (Johann Elert)Astronome allemand (Hambourg 1747 - Berlin 1826).
Autodidacte, il acquit la célébrité en publiant à l'âge de 19 ans une Introduction à l'astronomie qui connut un grand succès populaire et bénéficia de nombreuses rééditions pendant près d'un siècle. Le système solaireEn 1772, il fit connaître une relation empirique donnant approximativement les distances relatives au Soleil des planètes principales du système solaire (Titus-Bode [loi de]). En 1786, il devint directeur de l'observatoire de Berlin. On lui doit des tables astronomiques et deux atlas célestes (l'un de 17 000 étoiles).
Bok (Bart Jan)Astronome néerlandais naturalisé américain en 1938 (Hoorn 1906 - Tucson, Arizona, 1983).
Il a particulièrement étudié la structure spirale de la Galaxie, en s'efforçant de concilier les résultats obtenus par les observations optiques et ceux fournis par les observation radio. En 1947, il découvrit les globules qui portent à présent son nom et, le premier, il suggéra que ceux-ci pouvaient être des étoiles en formation.
Bond (George Philipps)Astronome américain fils de W. C. Bond (Dorchester, Massachusetts, 1825 - Cambridge, Massachusetts, 1865).
Il a introduit la notion d'albédo et découvert l'un des satellites de Saturne, Hypérion (1848), ainsi que le troisième anneau de la planète, dit "anneau de crêpe" (1850).
Bond (William Cranch)Astronome américain (Portland, Maine, 1789 - Cambridge, Massachusetts, 1859).
Il fut directeur de l'observatoire de Harvard et l'un des premiers à appliquer la photographie à l'astronomie.
Bondi (Hermann)Mathématicien et cosmologiste anglais (1919).
Il est surtout connu pour avoir proposé en 1948, en compagnie de Fred Hoyle et de Thomas Gold, la théorie de l’état stationnaire, dans laquelle l’univers n’a pas connu de big bang, et où de la matière se forme au fur et à mesure de l’histoire cosmique.
Borrelly (Alphonse Louis Nicolas)Astronome français (8 décembre 1842 - 28 février 1926).
Il a travaillé à l'observatoire de Marseille, où il découvrit un certain nombre d'astéroïdes et de comètes, dont la comète périodique 19P/Borrelly. L'astéroïde Borrelly (1539) porte son nom pour lui rendre hommage.
Il a découvert 18 astéroïdes :

Pour plus d'information :
Alphonse Louis Nicolas Borrelly : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Louis_Nicolas_Borrelly

Bouvard (Alexis)Astronome français (Les Contamines - Monjoie aujourd'hui Haute-Savoie, 1767 - Paris 1843).
Autodidacte, placé comme domestique à Paris à l'âge de 18 ans, il acheva sa carrière comme directeur de l'observatoire de Paris, de 1822 à 1843. Il découvrit 8 comètes et calcula les éléments de leurs orbites. En mécanique céleste, il établit de Nouvelles Tables des planètes Jupiter et Saturne (1808) et des tables d'Uranus (1821). Ayant constaté un désaccord entre le mouvement réel d'Uranus et celui que lui assignaient les lois de la mécanique, en tenant compte des perturbations dues aux autres planètes connues, il émit l'idée de l'existence d'une autre planète perturbatrice restant à découvrir, qui fut ensuite reprise avec succès par Le Verrier.
Bradley (James)Astronome anglais (Sherborne, Gloucestershire, 1693 - Chalford, Gloucestershire, 1762).
On lui doit la découverte de l'aberration de la lumière (1727) et celle de la nutation de l'axe terrestre (1748), aisi qu'une formule empirique de la réfraction atmosphérique et des tables des mouvements des satellites de Jupiter. Il succéda à Halley comme Astronome Royal, directeur de l'observatoire de Greenwich (1742-1762).
Brahe (Tycho)Tycho BraheAstronome danois (Knudstrup 1546 - Prague 1601).
Issu d'une famille de l'aristocratie danoise, il fut attiré dès son jeune âge par l'astronomie et se consacra définitivement aux observations célestes à la suite de l'apparition, en 1572, d'une brillante étoile temporaire, en fait une supernova. Celle-ci le remplit de stupeur, car elle venait contredire la théorie admise depuis Aristote de l'immuabilité des cieux. Il parvint cependant à montrer, par des mesures précises, que l'objet était bien une étoile, très lointaine puisque dépourvue de parallaxe sensible, et non un simple météore. Ce phénomène spectaculaire lui donna l'idée, comme Hipparque dix-huit siècles auparavant, d'établir un catalogue précis d'étoiles. Il put réaliser cette ambition grâce à la libéralité du roi du Danemark, Frédéric II, qui lui fit don, en 1576, de l'île de Hveen, dans le Sund, près de Copenhague, et lui accorda une pension. Tycho Brahe s'empressa alors de faire édifier au centre de l'île un grand observatoire, Uraniborg (le "palais d'Uranie"), qu'il équipa des instruments les plus grands et les plus précis de l'époque. Puis, en 1584, il aménagea, à proximité du précédent, un second observatoire, Stellaeborg (le "palais des étoiles"), où les instruments, protégés par des coupoles amovibles, étaient installés en sous-sol pour être à l'abri des vents violents qui balaient souvent l'île. En plus de ses deux observatoires, qui préfigurent les grands établissements modernes, Tycho Brahe disposait d'un atelier pour ses instruments, d'une papeterie et d'une imprimerie pour la publication des résultats de ses recherches et de celles de ses nombreux élèves. Pendant plus de vingt ans, jusqu'en 1597, Tycho Brahe accumula ainsi des milliers d'observations. Grâce à lui, les observations astronomiques atteignirent leur plus haut degré de précision avant l'invention de la lunette : pour la première fois, les mesures d'angle atteignirent une précision de l'ordre de 0,3' et furent corrigées de la réfraction atmosphérique. Parmi ses découvertes figurent : la variation de l'obliquité de l'écliptique; deux inégalités du mouvement de la Lune, la variation et l'équation annuelle; la variation de l'inclinaison de l'orbite lunaire sur l'écliptique, etc. En 1577, ses observations d'une comète brillante lui permirent d'établir que celle-ci n'était pas un phénomène atmosphérique, contrairement à l'opinion admise depuis Aristote, mais un astre situé au-delà de la Lune. Enfin, il a laissé un catalogue de 777 étoiles. Ses observations précises du mouvement de la planète Mars permirent, après sa mort, à son disciple Kepler d'énoncer les lois du mouvement des planètes. Brillant observateur, Tycho Brahe fut beaucoup moins inspiré comme théoricien. Récusant l'héliocentrisme, pour des raisons à la fois physiques et métaphysiques, il rejeta le système de Copernic, sans pour autant admettre celui de Ptolémée, dont il connaissait les insuffisances : il proposa un système hybride, dans lequel les planètes tournent autour du Soleil, celui-ci tournant lui même autour de la Terre avec son cortège planétaire.
A la mort de son protecteur, Frédéric II (1588), sa pension fut supprimée et il tomba en disgrâce. En 1597, il dut quitter le Danemark et, en 1599, il se réfugia à Prague, comme astronome de l'empereur d'Autriche, Rodolphe II.
Adolescent, il se battit en duel; d'un coup d'épée, son adversaire lui trancha le nez : Tycho Brahe se fit alors confectionner une prothèse en or et en argent qu'il porta toute sa vie.

Ile de Hveen

L'île de Hveen fut le paradis de Tycho Brahe. L'astronome danois y construisit de 1576 à 1580 son observatoire, Uraniborg (le "palais d'Uranie"), qu'il utilisa jusqu'en 1597. L'île de Hveen lui avait été offerte par le roi du Danemark, Frédéric II. Il s'y fit tellement détester que, moins d'un siècle après son départ, plus rien ne restait d'Uraniborg, ni de son annexe Stellaeborg (le "palais des étoiles"). Celle-ci a été restaurée dans les années 1950 et abrite aujourd'hui un musée.
Notre-Dame de Tyn à Prague en République tchèque

Tombe de Tycho Brahe

Tycho Brahe a été enterré en 1601 dans l'église Notre-Dame de Tyn, qui domine la place de Vieille-Ville, à Prague. Le grand astronome a-t-il été assassiné ? Depuis la mesure dans les années 1990 d'une concentration élevée de mercure dans un poil de sa barbe, prélevé en 1901, l'hypothèse est sérieusement envisagée. Exhumés en novembre 2010 (puis inhumés à nouveau), les restes de Tycho Brahe n'ont pas encore parlé.

Pour plus d'information :
Tycho Brahé, 1546 - 1601 : http://www.astropolis.fr/articles/Biographies-des-grands-savants-et-astronomes/Tycho-Brahe/astronomie-Tycho-Brahe.html
TYCHOBRAHE.COM A UNIVERSAL WEB SITE : http://www.tychobrahe.com

Brooks (William Robert)Astronome américain d'origine anglaise (Maidstone, Kent, 1844 - Geneva, New York, 1921).
Observateur assidu du ciel, il découvrit 27 comètes, à partir de 1881.
Brown (Ernest William)Astronome anglais (Hull, Yorkshire, 1866 - New Haven, Connecticut, Etats-Unis, 1938).
Il s'est surtout occupé de mécanique céleste. On lui doit une nouvelle théorie du mouvement de la Lune. En l'établissant, il découvrit l'irrégularité du mouvement de rotation de la Terre (1926).