Mot | Définition |
Pénombre | De façon générale, la pénombre est la zone de semi-obscurité qui s'observe lorsque la source lumineuse est étendue et non ponctuelle. Lors d'une éclipse, il s'agit de la partie de l'ombre de la Terre ou de la Lune où le disque solaire est visible respectivement depuis la Lune ou depuis la Terre. Dans les éclipses solaires, la pénombre est déterminée par le cône renfermé par les tangentes internes aux deux corps et, dans les zones concernées, l'éclipse est partielle ou annulaire. Dans les éclipses de Lune, c'est la zone d'ombre engendrée par la Terre et dans laquelle pénètre la Lune au moment de son éclipse. Il s'agit également de la zone externe, moins sombre des taches solaires. |
Périastre | Point de l'orbite d'un astre gravitant autour d'un autre lorsque la distance entre les deux corps est minimale. L'opposé est l'apoastre. |
Périgée | Point de l'orbite de la Lune ou d'un satellite artificiel où cet objet est le plus près de la Terre. Il s'agit du périastre d'une orbite décrite autour de la Terre. L'inverse est l'apogée. |
Périhélie | (de Hélios = Soleil) Point d'une orbite le plus poche du Soleil. Il s'agit du périastre d'une orbite décrite autour du Soleil. L'inverse est l'aphélie. |
Période | On appelle période le temps mis par un astre (une planète, une étoile, un satellite) à faire une rotation entière autour de son propre axe (période de rotation), ou une entière révolution autour d'un autre astre (période de révolution). Pour plus d'information : |
Parallaxe | Déplacement de la position apparente d'une étoile dû au mouvement annuel de la Terre autour du Soleil. La parallaxe d'un astre est l'angle d'où est vue, à partir de cet astre, une longueur de référence. Dans le système solaire. Cette longueur est le rayon de l'orbite terrestre (1 UA). |
Parallaxe annuelle | Du fait de la révolution de la Terre autour du Soleil, une étoile paraît effectuer sur la sphère céleste une ellipse dont la dimension est inversement proportionnelle à la distance de l'étoile. Cette parallaxe permet d'évaluer la distance des étoiles selon l'équation sin a = 1/D (valable jusqu'à 100 al environ). |
Parallèle céleste | Dans les systèmes de coordonnées astronomiques, c'est l'endroit où les points ont la même déclinaison. Cet endroit est parallèle à l'équateur céleste. |
Parallèle d'altitude | (Voir almicantarat). |
Parallèle de déclinaison | (Voir parallèle céleste). |
Parasélènes | Images fictives de la Lune. Le phénomène, qui se vérifie plus fréquemment sous des latitudes élevées, consiste en l'apparition d'images de la Lune à côté de la Lune. Il est dû à la réfraction et à la réflexion de la lumière sur des cristaux de glace se trouvant dans la haute atmosphère. |
Parhélie | Image ficive du Soleil. Le phénomène, analogue à celui qui donne lieu aux parasélènes, consiste en l'apparition d'images du Soleil à côté du Soleil lui-même. De même nature est le phénomène du halo lumineux qui, parfois, s'observe autour du Soleil ou de la Lune, même sous nos latitudes. |
Parsec | Distance à laquelle le rayon moyen de l'orbite terrestre (1 U.A.) paraît sous un angle de 1 seconde d'arc (parallaxe); 1 parsec (pc) vaut 3,086.1013 km ou 3,261633... années lumière. Ses multiples sont le kiloparsec (kpc) et le mégaparsec (Mpc). D = R / tan(1") = 149 598 770 / tan(1/3 600) D = 3,086 1013 km D = 3,086 1013 / (3 600 x 24 x 365,25 x 299 776) D = 3,261 a.l. = 1 parsec |
Particule | Constituant élémentaire de la matière. Pour plus d'information : |
Particule relativiste | Particule qui se déplace à une vitesse si grande qu'il faut utiliser la relativité pour décrire son mouvement. |
Pascal | Unité de mesure de pression dont le symbole est Pa. Equivaut à un newton au mètre carré (1 Pa = 1 N/m²). Pour plus d'information : |
Passage | Quand un corps céleste de petite taille passe devant un autre beaucoup plus gros, le phénomène est appelé passage plutôt qu'éclipse. |
Perturbation | Influences gravitationnelles subies par des corps célestes qui sont alors déviés de la trajectoire qu'ils suivraient s'ils se mouvaient sous l'action d'une seule force. Les perturbations dans le mouvement des planètes du système solaire peuvent être séculaires ou périodiques :
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Pesanteur | Force résultante de la gravité et de la force centrifuge engendrée par la rotation de la Terre. Si la Terre tournait plus vite, la force de gravité serait inchangée mais la force centrifuge augmentant, la pesanteur varierait. Elle détermine le poids d'un corps en fonction de sa masse. La pesanteur à la surface de la Terre est voisine de 9,8 m/s². |
Petite planète | Planète dont les dimensions ne dépassent pas quelques centaines de kilomètres. Souvent appelée astéroïdes. Elles forment entre les orbites de Mars et de Jupiter une ceinture dite "ceinture d'astéroïdes". |
Phénomène | (du grec phainomena, les choses qui apparaissent). C'est d'abord tout ce qui se voit dans le ciel. Par la suite, on l'utilise pour désigner ce qui est anormal, merveilleux ou monstrueux. |
Phase astronomique | Tout stade d'un phénomène astronomique. On peut parler, par exemple, de phases d'une éclipse. Le phénomène de phase le plus connu est celui des phases lunaires, dans lequel le pourcentage de surface lunaire illuminée varie selon la position de cet astre sur son orbite par rapport au Soleil et à la Terre. |
Photoélectrique (effet) | Emission d'électrons par un corps exposé à une radiation lumineuse. |
Photométrie astronomique | Branche de l'astronomie qui comprend la révélation de la mesure des radiations émises par des corps célestes. |
Photon | Particule élémentaire sans masse ni charge électrique associée à un rayonnement électromagnétique (lumière visible, rayonnement infrarouge, gamma, X suivant son énergie). |
Photosphère | Surface visible du Soleil ou d'une autre étoile. L'examen spectroscopique de la photosphère (la "sphère de lumière", au sens littéral du mot), nous montre qu'elle est formée de gaz incandescents dont la température atteint environ 6000 degrés. L'hydrogène est l'élément le plus abondant: il représente 75% de la matière solaire; vient ensuite l'hélium avec 23%; les 2% restant sont formés d'un mélange de toutes les autres substances chimiques qui se trouvent également sur la Terre. Couche de l'atmosphère solaire qui constitue la surface apparente du Soleil et d'où provient le rayonnement visible. A noter qu'il y a, au-dessus de la photosphère, d'autres strates gazeuses qui forment la chromosphère et la couronne. La photosphère a une épaisseur de quelques centaines de kilomètres. Elle sépare les régions inférieures, avec son opacité élevée aux radiations, des régions supérieures pratiquement transparentes. Elle est le siège de structures ou phénomènes du type granules, facules ou taches solaires. Pour plus d'information : |
Pion | Le pion est une particule de la famille des mésons. Les nucléons (protons ou neutrons) échangent des pions, ce qui permet la cohésion du noyau atomique. Pour plus d'information : |
Plan équatorial | Plan contenant l'équateur céleste servant de plan d'origine aux coordonnées équatoriales (déclinaison, ascension droite) et aux coordonnées horaires (déclinaison, angle horaire). |
Plan de l'écliptique | Plan contenant l'écliptique servant de plan origine aux coordonnées écliptiques (latitude céleste, longitude céleste). |
Plan méridien | Plan contenant le méridien d'un lieu, le vertical du lieu et l'axe du monde. |
Planétaire | Montage réalisant un modèle du système solaire et de ses mouvements. |
Planétologie | Branche de l'astronomie qui étudie les planètes et leur formation. |
Planétoïde |
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Planète | (du grec planein, errer) corps céleste errant de forme sphérique qui ne brille que par la lumière stellaire qu'il reçoit et réfléchit. Créée en même temps que létoile autour de laquelle elle tourne, sa masse est beaucoup plus faible que celle de létoile (la masse du Soleil est 3 000 000 fois celle de la Terre). Les planètes les plus connues sont celles du Système Solaire. Nous pouvons en compter neuf avant le jeudi 24 Août 2006 et huit après (L'assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) a décidé jeudi 24 Août 2006 à Prague [République Tchèque] de déchoir Pluton de son statut de planète.) : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton (avant le jeudi 24 Août 2006). Les planètes du Système Solaire se divisent en corps solides et corps gazeux. Les premiers, plus proches du Soleil, sont appelés planètes telluriques parce que la plus grande d'entre elles est la Terre. Les seconds sont appelés planètes joviennes parce que Jupiter est leur prototype.Une étoile morte devenue planète de diamantUne naine blanche peut maigrir au point de se transformer en planète. C'est l'étrange découverte qu'a faite une équipe internationale d'astronomes. Mais encore faut-il que cette petite étoile soit dans un environnement très particulier. En l'occurence, un tel astre a été repéré pour la première fois autour du pulsar PSR J1719-1438, à 4 000 années-lumière de la Terre. L'ex-naine blanche tourne si près du pulsar que ce dernier lui arrache régulièrement de la matière. A la longue, la cure d'amaigrissement a été si efficace que la naine blanche a perdu 99,9 % de sa masse initiale ! Aujourd'hui, elle n'est pas plus lourde que la planète Jupiter. Et comme est est composée essentiellement de carbone et d'oxygène sous forme cristalisée, elle a les attributs d'un... diamant.La planète de diamant qui accompagne le pulsar binaire PSR J1719-1438 peut faire rêver... Mais seulement rêver. Car outre son éloignement, le milieu dans lequel elle se trouve est extrêmement nocif. En effet, le pulsar émet de grandes quantités de rayonnements X et gamma parfaitement hostiles susceptible d'irradier mortellement tout être vivant. Enfin, la surface de la planète est très vraisemblablement surchauffée (comme l'est une naine blanche), ce qui rend impossible tout atterrissage... Pour plus d'information : |
Planètes géantes | Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont dites planètes géantes par référence à l'importante atmosphère gazeuse qui entoure un noyau de relative petite dimension. |
Planètes gazeuses | (Voir planètes géantes). |
Planètes inférieures | Planètes dont l'orbite se trouve à l'intérieur de l'orbite de la Terre. Il s'agit de Mercure et de Vénus. |
Planètes supérieures | Planètes dont l'orbite se trouve à l'extérieur de l'orbite de la Terre. Il s'agit de Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton (avant le jeudi 24 Août 2006). |
Planètes telluriques | (du latin tellus uris : Terre) Nom donné aux planètes dont la structure rappelle celle de la Terre, c'est-à-dire un noyau entouré de couches minérales et métaliques solides. Il s'agit des planètes Mercure, Vénus, Terre et Mars. A noter que Pluton, qui présente les mêmes caractéristiques n'entre pas dans cette classification. De plus, Pluton n'est plus une planète depuis le jeudi 24 Août 2006... |
Planètes troyennes | Petites planètes orbitant autour de la planète Jupiter la suivant ou la précédent d'environ 60°. Elles sont réparties en deux groupes autour de deux points appelés "points de Lagrange". Ces deux points forment avec le Soleil et Jupiter deux triangles équilatéraux. Le premier troyen Achille (588) a été découvert en 1906 par Max Wolf; depuis des centaines d’autres troyens ont été découverts, le plus grand étant Hector (624). Pour plus d'information : |
Plasma | Gaz composé exclusivement (ou presque) de particules électriquement chargées. Les plasmas ont à la fois les caractéristiques d'un fluide et d'un conducteur électrique. Bien rares à l'état naturel sur Terre (foudre, étincelles, certaines flammes), c'est un des états de la matière les plus courants dans l'univers. En effet, le vent solaire, les magnétosphères des planétes, les couronnes d'étoiles, sont constituées de plasma. |
Pleine Lune | Phase lunaire pendant laquelle le disque est complètement illuminé par les rayons du Soleil. |
Pluie d'étoiles filantes | Synonyme d'essaim de météores. |
Plume solaire | Phénomène lumineux de la couronne du Soleil visible lors des éclipses et se situant au voisinage des pôles solaires. |
Pluton | Le couple Pluton-Charon est considéré comme la neuvième planète du système solaire. Pluton a été découverte en 1930 par Clyde W. Tombaugh. Comme Pluton est la plus petite planète du système solaire et que son orbite est très excentrique, sa désignation en tant que « planète » à proprement parler fait débat. L'assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) a décidé jeudi 24 Août 2006 à Prague (République Tchèque) de déchoir Pluton de son statut de planète, ramenant à huit le nombre de planètes du système solaire. Pour plus d'information : |
Poids | Force exercée sur un corps, proportionnelle à sa masse et à l'intensité de la pesanteur du lieu où se trouve ce corps. |
Point gamma | (Voir point vernal ou équinoxe de printemps). |
Point vernal ou équinoxe de printemps | Intersection de l'écliptique et de l'équateur céleste. Point de la sphère céleste à l'intersection du plan équatorial et du plan de l'écliptique où le Soleil passe le 21 mars dans sa phase ascendante. Sert d'origine aux ascensions droites et aux longitudes célestes. Sert de repère horaire à la détermination du temps sidéral. |
Points de Lagrange | Un point de Lagrange (noté Li), ou point de libration, est une position de l'espace où les champs de gravité de deux corps en orbite l'un autour de l'autre, et de masses substantielles, se combinent de manière à fournir un point d'équilibre à un troisième corps de masse négligeable, tel que les positions relatives des trois corps soient fixes (Voir planète troyenne). Pour plus d'information : |
Polaire (la) | Appellation commune de l'étoile polaire. |
Polarisation | La polarisation est une propriété des ondes vectorielles telles que la lumière. Le fait que ces ondes soient caractérisées par des vecteurs les différentient des autres types d'ondes comme les ondes sonores, et implique ce phénomène de polarisation. Pour plus d'information : |
Population stellaire | Il existe deux catégories de populations stellaires qui rassemblent des étoiles ayant des propriétés intrinsèques et cinématiques semblables.
Pour plus d'information : |
Position | Configuration d'un astre par rapport à un système de référence. Une fois posé un système arbitraire de référence, la position d'un astre s'obtient en déterminant ses coordonnées. Les déterminations de positions des astres relèvent de l'astrométrie. |
Positron | En physique des particules, le positron ou positon est l'anti-particule associée à l'électron. Il possède une charge électrique opposée à celle de l'électron, le même spin et la même masse. Pour plus d'information : |
Poussière interstellaire | Grains solides principalement constitués de silicates, de graphite et de glace dont la dimension est inférieure au micron et qui constituent environ 1/100e de la masse du milieu interstellaire. Du fait de l'absorption, de la diffusion et de la polarisation de la lumière qu'ils occasionnent, ils sont responsables du rougissement des images des objets observés. |
Pouvoir de résolution | Il représente l'inverse de la distance minimale à laquelle deux points peuvent se trouver pour que leurs images, obtenues par un instrument optique, soit distinctes. |
Précession | Il s'agit du mouvement de l'axe de rotation de la Terre semblable à celui d'une toupie. L'axe de rotation de la Terre change lentement de direction, en gardant une inclinaison constante par rapport à l'écliptique et en faisant un tour complet en 26000 ans. La conséquence est que le point vernal dérive vers l'Ouest de 50" par an. Mouvement conique de l'axe de rotation de la Terre autour de la direction perpendiculaire au plan de l'écliptique. Le mouvement est causé par les attractions gravitationnelles conjointes du Soleil et de la Lune sur la Terre qui est ainsi sollicitée par une force tendant à amener l'axe de rotation en position perpendiculaire à l'écliptique. La Terre se comporte alors comme un gyroscope ou comme une toupie, c'est-à-dire qu'elle décrit un cône en maintenant l'inclinaison de son axe dans un angle constant, égal à 23° 27' environ, par rapport à l'axe de l'écliptique. |
Précession des équinoxes | Du fait de la précession, le point vernal est affecté d'un mouvement rétrograde sur l'écliptique. Ce mouvement vers l'ouest est de 50,26 secondes d'arc par an. C'est pour cette raison qu'il existe une différence entre l'année tropique (intervalle entre deux passages du Soleil au point vernal) qui est de 365,242 jours et l'année sidérale (intervalle entre deux passages du Soleil à un même point par rapport aux étoiles), de 365,263 jours. On doit tenir compte de la précession pour localiser précisément un objet sur la sphère céleste. Les coordonnées (ascensions droites et déclinaisons) sont actuellement données pour l'équinoxe 2000 mais on trouve encore des ouvrages en coordonnées 1950. Des formules permettent de rectifier ces coordonnées. Pour plus d'information : |
Précession luni-solaire | Précession due à l'action combinée de la Lune et du Soleil. |
Premier vertical | Grand cercle de la sphère céleste allant de l'est à l'ouest en passant par le zénith et perpendiculaire au méridien. |
Pression | Rapport entre la force agissant perpendiculairement sur une surface et l'aire de cette même surface. Elle se mesure en pascals (Pa). Pour plus d'information : |
Principe cosmologique | Principe selon lequel en tous les points de l'Univers, les lois de la physique sont les mêmes. Est parfois appelé "principe d'homogenéité" auquel on ajoute le principe d'isotropie selon lequel aucune direction de l'espace n'est privilégiée. |
Printemps | Saison de l'année qui, dans l'hémisphère boréal, commence le 21 mars et se termine le 22 juin. Dans l'hémisphère austral, il commence le 23 septembre et se termine le 21 décembre. L'introduction d'une année bissextile, tous les quatre ans, sert à maintenir fixe le début du printemps au 21 mars. |
Protoétoile | Etoile en formation, encore au stade d'embryon stellaire. Nuage de gaz en contraction et en phase finale pour donner naissance à une étoile. |
Protogalaxie | Galaxie en cours de formation. |
Proton | Particule élémentaire de charge positive. Sa masse est 1836,152 fois celle de l'électron. C'est un baryon appartenant à la famille des hadrons. |
Proton-proton (cycle) | Séquence de réactions thermonucléaires qui ont lieu à l'intérieur du Soleil, ou d'autres étoiles, favorisées par de très hautes températures. La série débute quand deux protons s'unissent en formant un noyau de deutérium (en libérant un électron et un neutron) qui, à son tour, interagit avec un proton en produisant, par fusion, un noyau d'hélium. Avec le cycle de Bethe (ou du carbone), le cycle proton-proton est la principale source d'énergie stellaire. |
Protoplanète | Agrégat de matière important qui va donner naissance à une planète après plusieurs millions d'années d'évolution. |
Protubérance | Jets de gaz s'élevant au-dessus de la surface du Soleil; visibles sur le limbe. Enorme jet de gaz incandescent expulsé de la chromosphère solaire jusqu'à de grandes distances du Soleil. Les protubérances sont uniquement visibles durant les éclipses du Soleil, ou bien à travers un filtre biréfringent, avec une bande passante centrée sur la raie Ha de l'hydrogène. Les gaz qui les composent sont principalement l'hydrogène, le calcium et d'autres métaux. Pour plus d'information : |
Protubérance active | Type de protubérance se présentant sous forme d'éjections de matière recourbées sous l'effet du champ magnétique solaire et dont la durée de vie va de quelques minutes à quelques jours. |
Protubérance quiescente | Type de protubérance qui se présente sous la forme de lames de gaz dont la durée de vie peut aller jusqu'à une dizaine de mois. |
Protubérance solaire | Augmentation soudaine et circonscrite de luminosité qui se manifeste au voisinage des facules et des taches solaires. Le phénomène dure quelques minutes à une heure (au maximum) et est accompagné de jets de matière à des vitesses de l'ordre de 1000 km/s et pouvant atteindre 150000 km de hauteur. La température de l'hydrogène ainsi éjecté est de 15000 à 20000°C. On en distingue 3 types, les protubérances quiescentes, les protubérances actives et les surges. |
Pulsar | Etoile à neutrons en rotation émettant des ondes radio ayant une période de l'ordre de 0.001 à 4 secondes. Il tourne donc très rapidement sur lui-même. Stade ultime de l'effondrement d'une étoile sur elle-même. Constitué d'une étoile à neutrons tournant rapidement sur elle-même, avec des périodes de quelques secondes à quelques millisecondes, il émet un rayonnement sous forme de pulsations dans le domaine des ondes radio. Le mécanisme d'émission périodique pulsée, d'une extrême régularité, est réglé par le fait que l'axe de rotation de l'étoile et l'axe du champ magnétique ne sont pas parallèles : ainsi, l'émission de synchrotrons par les particules accélérées du champ magnétique en rotation avec l'étoile survient selon une direction privilégiée; l'étoile, qui tourne, se comporte alors tout comme un phare marin. L'énergie nécessaire pour maintenir l'émission provient de l'énergie cinétique de rotation mais, du fait de l'énergie émise, la période de rotation des pulsars diminue régulièrement. Les pulsars plus "jeunes" tournent plus rapidement que les plus "vieux". A l'origine, les pulsars ont été découverts par cette émission radio mais depuis on a pu observer que leur émission couvre tout le spectre électromagnétique. Pour plus d'information : |
Pupille | Diaphragme de lumière d'un objet ou d'une image. On distingue la pupille d'entrée en général confondue avec le diamètre de l'instrument et la pupille de sortie (image) que l'on appelle parfois cercle oculaire. |
Pôle | Chacun des deux points par lesquels l'axe de rotation d'une étoile, d'une planète, etc., en rencontre la surface.
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Pôles célestes | Points dans le ciel où l'axe de la Terre, s'il était prolongé, rencontrerait la sphère céleste. |