Le 2 et 3 juillet, comme tout les ans, l'astroclub du Marsan vous a proposé de venir assiter aux rencontres astronomiques de Classun.
Le thème principale de cette année était les exoplanètes.
Plusieurs clubs sont venus de Bordeaux, Pau, Dax, Pays Basque
En particulier, la SAPCB (Société d'Astronomie Populaire de la Côte Basque) est venue en nombre, comme les années précédentes.
Classun, village étoilé à 4 étoiles:
voir un article du Sud-Ouest Cette petite commune des Landes a été une deuxième fois primée pour sa lutte contre la pollution lumineuse.
Francis DELAHAYE,
Membre et Lauréat de la Société Astronomique de France
Membre de la Société d’Astronomie des Pyrénées Occidentales.
Le phénomène foudre est sérieusement étudié depuis un peu plus d’un siècle.
Les coups de foudre, l’éclair internuageux ou l’éclair intranuageux reposent sur la rupture d’équilibre entre les champs électriques régnant dans les cumulo-nuimbus et le sol.
L’air ionisé produit une lumière intense: l’éclair. Sur son passage, l’air s’échauffe et se dilate brutalement: le tonnerre.
Résumé
Historique
Aux temps préhistoriques, la foudre allumait des branches sèches fournissant lumière et chaleur aux premiers hommes longtemps avant que ceux-ci n’aient appris à faire eux-mêmes du feu. Suivant de nombreuses mythologies, seuls les dieux possédaient ce feu.
Des peintures rupestres décrivent déjà la foudre. Ses effets destructeurs sont symbolisés par des pierres et des haches lancés depuis le ciel. En France, on peut observer sur le site archéologique de la Vallée des Merveilles dans le massif du Mercantour plusieurs milliers de motifs datés de 2500 ans av JC.
Les historiens considèrent que la première évocation de la foudre remonterait à 2000 ans avant notre ère. Elle représente une divinité féminine qui tient dans ses mains des éclairs, elle fut découverte lors des fouilles près d’Isin et datée de la première époque babylonienne.
Les dieux kérauniques étaient porteurs d’un trident qui était l’attribut de la foudre. Ce trident était censé servir à percer les nuages afin de jeter la foudre et libérer la pluie. Ces mythes sont nombreux : Jupiter chez les romains, Zeus chez les grecs, Seth chez les égyptiens, Thor chez les scandinaves, Taranis chez les celtes. . .
Au moyen âge, avec la domination idéologique de l’église, le fait d’être victime des effets de la foudre était considéré comme un châtiment. Afin de conjurer les effets dangereux de la foudre, le Moyen Age chrétien eut recours aux saints. Ainsi Barbara, née au début du troisième siècle s’était convertie au christianisme. Jetée en prison par son père, elle fut soumise au supplice. Refusant de renier sa foi, il la décapita. En redescendant de la montagne où il avait accompli ce forfait, le père fut envoyé en enfer par un violent éclair.
Barbara devenait Sainte Barbe que l’on associa au bruit et au feu. On la suppliait pour être épargné des effets de la foudre.
Plus tard, les guerriers craignaient ces petits filaments bleu violet s'échappant du bout de leurs lances dressées, tandis que les navigateurs redoutaient ces mêmes égarements lumineux s'élevant soudain à l'extrémité des vergues et des mats, pendant les tempêtes. Ces signes, les feux de Saint Elme, pouvaient être annonciateurs de coups de foudre. Aujourd'hui, on peut les observer au sommet d'autres tiges, les paratonnerres.
voir l'Institut National de l’EnviRonnement Industriel et des RisqueS (INERIS)
Taranis est le 1er satellite dédié à l'observation des éclairs qui explosent entre 20 et 100 km d'altitude. Prêt à être lancé en 2018, il est attendu avec impatience par des scientifiques du monde entier.
https://taranis.cnes.fr/
Chez les celtes, Taranis est le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre. Un nom prédestiné pour un satellite qui va étudier les gigantesques « flashs lumineux » de 30 à 90 km de haut qui explosent au-dessus des gros nuages d'orages tels ceux de la ceinture intertropicale.
Découverts il y une vingtaine d’années, ces phénomènes lumineux transitoires (surnommés TLE pour Transient Luminous Events) restent mystérieux et très divers avec des « elfes », des « sprites », des « blue jets »... Ils sont parfois accompagnés de rayonnements X et gamma de très forte intensité émis en direction de l’espace (appelés TGF pour Terrestrial Gamma-ray Flash). La corrélation entre ces TLE et TGF est l’une des questions scientifiques à laquelle la mission Taranis doit répondre.
Pendant 2 ans minimum, le micro-satellite Taranis survolera des milliers de TLE et TGF. Les instruments scientifiques à bord seront capables de détecter ces phénomènes et d’enregistrer à haute résolution leurs signatures lumineuses, radiatives ainsi que les perturbations électromagnétiques qu’ils provoquent dans la haute atmosphère terrestre.
Taranis apportera ainsi des données uniques pour comprendre les mécanismes à l’origine des transferts d’énergie s'effectuant à la suite d'éclairs entre l’atmosphère, l’ionosphère et la magnétosphère, ainsi que leurs possibles impacts sur l’environnement de la Terre. Initiateur de cette mission, le CNES assure la maîtrise d’œuvre, l’intégration de la charge utile sur la plateforme – issue de sa filière de micro-satellite Myriade – et les essais de Taranis.
Grand repas gastronomique
Observation du Ciel nocturne
Ce fut aussi l'occasion d'avoir des avis d'autres astronomes amateurs sur cette nouvelle, si l'on peut dire, façon d'observer avec l'aide d'une caméra.
Voici un petit tour de cette soirée avec l'infinity et sa compagne la Perl 115.
C19 ou IC 5146 la Nébuleuse du Cocon.
Une nébuleuse brillante associée à un amas ouvert dont les étoiles ont des âges de l'ordre de 240 millions d'années.
Magnitude : 7 à 8. Distance : 3200 années-lumière.
Un diamètre environ 15 années-lumière.
Elle se trouve près du bord Est de la constellation du Cygne, près de celle du Lézard, en plein dans la Voie lactée.
Objet un peu difficile mais avec une série de 40x30s nous avons réussi à l'observer.
M4
Pour suivre, deux amas globulaire avec M4 avec une série de 20x10s et M22 avec une série de 45x10s.
Distant de seulement 7195 années-lumière, M4 est l'amas globulaire le plus proche de la Terre. Situé à 1° d'Antarès il est repérable aux jumelles sous la forme d'une nébulosité blanchâtre. Contrairement à la plupart des amas globulaires, M4 n'a pas de concentration d'étoiles en son centre : celles-ci sont réparties de manière assez homogène.
M22
M22 est l'amas globulaire le plus lumineux de la constellation du Sagittaire.
Cet amas globulaire est l'un des plus proches de la Terre : il ne se situe qu'à 10 000 années-lumière, ce qui lui vaut de couvrir une région du ciel de même aire que celle couverte par la Lune (29 minutes d'arc).
L'amas contient environ 100 000 étoiles mais seulement une trentaine d'étoiles variables.
C'est aussi l'un des rares amas globulaires, avec M15, à abriter une nébuleuse planétaire, portant le nom de IRAS 18333-2357, découverte par le satellite IRAS.
Contrairement à M15, l'amas ne possède pas de concentration centrale marquée.
L'amas est visible à l'œil nu dans de bonnes conditions. Aucune de ses étoiles ne peut être résolues dans des jumelles.
J'ai Profité d'un sud assez dégagé sur l’horizon pour observer deux nébuleuses difficiles d'accès sur mon site habituel d'observation.
M8
M8 avec une série de 60x20s.
La nébuleuse de la Lagune est une nébuleuse diffuse située dans le Sagittaire visible à l'œil nu sous de bonnes conditions.
M8 est un immense nuage d'hydrogène et de poussières éclairé par une supergéante bleue, l'étoile 9 du Sagittaire. La taille de la nébuleuse est d'environ 110 années-lumière et sa distance tourne autour de 5 000 années lumière ce qui lui donne un diamètre apparent trois fois plus important que celui de la pleine Lune. La nébuleuse, comme de nombreuses nébuleuses diffuses, contient un bel amas ouvert, NGC 6530, issu de la nébuleuse, d'étoiles jeunes et très chaudes de type O et B âgées de seulement 2 millions d'années. La région du sablier, éclairée par l'étoile Herschel 36, est suspectée d'être le lieu de naissance d'étoiles.
M20
M20, Nébuleuse Trifide, est une nébuleuse diffuse située dans la constellation du Sagittaire au voisinage immédiat du bulbe central de la Galaxie. Assez connue comme une nébuleuse en émission traversée par une nébuleuse obscure digitée qui lui donne son aspect caractéristique, ses régions externes constituent en outre une nébuleuse par réflexion dont une étoile bleue relativement brillante, au nord, révèle la présence par un vaste halo diffus de même teinte centré sur cette étoile. Un système triple d'étoiles occupe le centre de la région émissive de la nébuleuse, à la manière du Trapèze de la nébuleuse d'Orion.
M101
Pour finir ce petit tour nous sommes allés observer une belle galaxie dans la grande Ours, M101 avec une série de 45x15s.
M101, également appelée NGC 5457 ou galaxie du Moulinet, est une galaxie spirale située dans la Grande Ourse et distante d'environ 22,8 millions d' a.l.
M101 est vue exactement du dessus mais ses bras spiraux ne sont visibles qu'avec de grands télescopes. Le diamètre de cette galaxie (170 000 années-lumière) est 70 % plus grand que celui de la Voie lactée (100 000 années-lumière) pour une masse stellaire de l'ordre de 1 000 milliards de masses solaires, environ dix fois la masse de notre galaxie.
Amicalement.
Petit déjeuner, avant l'obervation du Soleil
Observation du Soleil
Photos du Soleil: activité solaire de ce dimanche 3 juillet 2016 aux RAC
vendredi 14 mars 20h30: Réunion au Reptou - astromatos
Quelques images et vidéos
Commentaires de Boris:"Je commence à peine à dépouiller les images de la soirée de vendredi dernier. Soirée très réussie car je pense que nous n'avons jamais été si nombreux pour une soirée Astromatos.
Les videos lunaires prises avec Jean-Bertrand : pour les curieux le but est d'identifier les formations visibles sur les clichés (excellent exercice !).
Prises de vue avec lunette ''Léonard'' 110mm et DMK 41 (Jean-Bertrand en temps qu'assistant)."
Commentaires de Philippe: "Bon, certes on ne joue pas dans la cours des grands ;-) , mais avec la webcam de l'asso, montée au foyer de la lunette d'Alex donne cette première image + une vidéo (on voit bien les nuages).
Merci à Boris pour avoir permis cette première approche de prise de vue et de réglage, et à Alex pour son expérience.
Il va falloir un peu de temps pour la maîtrise, mais on a bon espoir d'arriver à un truc sympa."
Intervenant: Danielle Briot de l'Observatoire de Paris
Résumé :
"La lumière cendrée est cette vague lueur que l'on observe dans les premiers ou les derniers jours du cycle lunaire, sur la partie non-éclairée de la Lune, entre les cornes du croissant. On expliquera d'abord l'origine de cette lueur et on racontera l'histoire des différentes interprétations au cours des siècles. Surtout, on détaillera comment la lumière cendrée est étudiée dans la perspective de préparer la détection de la vie sur des planètes extrasolaires. "
vendredi 3 février: Marie Jeanne propose "2 problèmes à résoudre" :
1) A partir d'une photo, mesure de la hauteur des montagnes sur la Lune
Avant l'exploration spatiale, les astronomes ne connaissaient pas avec précision le relief de la Lune. Ils ont pourtant réussi à mesurer la hauteur de certaines montagnes par une méthode astucieuse que nous allons appliquer ici. Le principe consiste à estimer la hauteur d'une montagne par la mesure de la longueur de son ombre. Encore faut-il connaître l'angle sous lequel le Soleil éclaire la montagne. Comment faire ?
Voir l'article de Georges PATURELdans les cahiers Clairaut
2) Un naufrage pour un problème de longitude
Résumé: Voici encore un petit problème "clefs en main" pour la rentrée scolaire. De quoi rappeler aux élèves les dangers de l'ignorance quand on navigue. Ce texte avait été publié il y a sept ans dans les Cahiers Clairaut.
Voir l'article de Marie-Agnès LAHELLEC dans les cahiers Clairaut
janvier 2012
vendredi 6 janvier: La flèche du temps ou comment l'entropie peut nous faire appréhender la formation et l'évolution de l'Univers, par André.
voir quelques livres sur le temps
Stage Fernand Layan animée par Julien, Christian, Michelle; Compte Rendu du stage:
STAGE FERNAND LAYAN (Construction d'une sphère armillaire)
18 avril 2011 : dans le cadre prestigieux du château Antoine d'Abbadie à Hendaye, Céline Davadan, la conservatrice, accueille chaleureusement, la douzaine de participants à ce stage programmé sur une semaine. Heureux concours de circonstances, un soleil magnifique fait miroiter les eaux bleues du port d'Hendaye et de sa plage de sable blanc. Le manoir flamboyant, surplombe de sa silhouette élégante le panorama d'une côte montagneuse qui s'avance lentement pour venir se noyer dans l'immensité océanique. . . . .
Pour lire la suite du compte rendu (format pdf)
Des photos du stage sur l'album Stage Fernand Layan, et aussi sur l'album Stage Sphères Armillaires 2011
vendredi 26 mars 2010, Un univers réel ou un monde imaginé ?
Sur Descartes et Newton
Commentaire de la 14ème Lettre philosophique de Voltaire, par Cathy