Recommandations particulières

 


1- Calibration de l'horloge du PC

Pour l'observation planétaire, une simple synchronisation de l'horloge du PC, à l'aide d'un chrono, préalablement vérifié au mieux sur le temps distribué par l'horloge parlante, suffit amplement.

L'heure à indiquer dans le nom du fichier image devra être le temps milieu de la saisie de la séquence images, arrondi à la minute la plus proche.

Il faudra, si le nombre de séquences de saisie le justifie, re-synchroniser, de temps à autre (par exemple toutes les heures, l'horloge PC pour pallier le défaut de glissement du temps horloge PC.

Ici, j'invite les observateurs qui ont "montés" des systèmes utiles et simples d'utilisation, de faire connaître les adresses site, pour que chacun puisse s'instruire sur la question.

 

2- Temps de saisie de la séquence images, à ne pas dépasser afin de rester en deça du pouvoir séparateur instrumental.

Par suite de la rotation de la planète sur elle même, un point de l'équateur de Jupiter, vu par l'instrument d'optique utilisé, parcourt un petit angle apparent qui ne doit pas dépasser l'angle dit pouvoir séparateur de cet instrument.

3- Calcul de ce temps pour Jupiter

Pour l'opposition 2004, le diamètre équatorial apparent de Jupiter varie de 30.9" (éphémérides SAF pour 2003 page 52), à 44.5" (éphémérides SAF pour 2004 page 52), ces diamètres correspondent respectivement, aux dates de conjonction et d'opposition. Soit le 22 août 2003 et le 4 mars 2004.

Le raisonnement suivant ne tient pas compte de l'effet de phase.

Un point situé sur l'équateur de la planète à l'Ouest (bord suivant) se retrouve à l'Est (bord précédent) après un temps qui est égal à la moitié du temps de rotation de cette zone, soit 9h 50m 30s

9x60m + 50.5m = 590.5 / 2 = 295.25m

Si thêta" est le pouvoir de séparation de l'optique (*)

les temps d'acquisition à ne pas dépasser pendant la présentation de Jupiter seront :

 

Pour une optique de 60 cm d'ouverture on aura :

en début et en fin de de campagne : t(minute) = (295.25 X thêta)/30.9" = 1.91 m

à l'opposition : t(minute) = 295.25 X thêta") /44.5" = 1.33 m

TABLEAU POUR DIAMETRE D'OUVERTURE DE 20 à 60 cm

Diamètre optique cm
20
30
40
60
Pouvoir séparateur en " (*)
0.6
0.4
0.3
0.2

temps de séquence limite

(en minute)

5.73 m à 3.98 m
3.82 m à 2.65 m
2.87 m à 1.99 m
1.91 m à 1.33 m

(*) formule utilisée 12/diamètre en cm

à jour le 16 novembre 2003

 

4- Mesure de la longueur focale résultante d'une combinaison optique.

L'imagerie planétaire demande l'utilisation de grandes longueurs focales résultantes pour effectuer un mariage heureux entre : le pouvoir de résolution de l'instrument mis en oeuvre et l'état momentané de la turbulence rencontrée au cours de la soirée.

Comment doit-on effectuer la mesure de la longueur focale résultante (Fr/D ) d'un système.

Mode opératoire de la mesure de la longueur focale résultante Fr :

Nota : Pour les planètes Jupiter et Saturne, le phénomène de phase n'est jamais important. Ici, il est négligé dans cette première approche.

Fr = 180 * 60' * 60 " / PI * taille du pixel *(D2-D1) / Diamètre de l'équateur de la planète (en arcsec)

Bien souvent ceci ne correspond pas au calcul que les observateurs font en multipliant le pouvoir de multiplication des "barlows" par la longueur focale primaire du miroir de leur télescope.

5- Echantillonnage.

La valeur de l'échantillonnage appliqué est une donnée plus utile que la valeur de Fr/D

L'échantillonnage d'un montage optique s'obtient, pour les données ci-dessus par :

 

E " = 206265 * 0.0056 / 9362

ici on a 0,12 "

L'optique utilisée est un 305 mm d'ouverture lequel a un pouvoir théorique de 12 / 30,5 = 0,39"

Il est recommander de travailler à la moitié du pouvoir séparateur (attention à cette expression) soit à 0,39 / 2 = 0,19"

On voit qu'ici ce télescope était suréchantillonné pour le plus grand bien de la qualité de l'image au plan des plus fins détails décelables.

Bien entendu l'état du ciel commande la plupart du temps la conduite que l'observateur doit avoir en fonction de ces grandissementsd'images.

Pour les planètes qui présentent une phase importante comme Vénus et Mars, les mesures ci-dessus sont plus délicates.

Il faut procéder en mesurant au mieux, le diamètre polaire.

Mise à jour du 1 février 2004.

 

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Appel aux observateurs intéressés par la réalisation d'images pouvant permettre une vision stéréoscopique de la surface de JUPITER.

 

Les personnes intéressées sont priées d'aller lire les informations disponibles en copiant-collant dans la zone de dialogue de leur navigateur favori la formule:

ftp://ftp.ias.u-psud.fr/pub/gartzner/SAF/stereo-rotationelle.htm, puis en validant l'opération.

Les images pourront être envoyées à guy.artzner@ias.u-psud.fr qui se chargera de les mettre en place dans le répertoire
ftp://ftp.ias.u-psud.fr/pub/gartzner/SAF/


Actualisation de 10 mars 2004.

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4- Comment envoyer vos images et standard de présentation. (Dans le cadre du travail normal avec le coordinateur)

- En format jpg et aux dimensions 350 px en hauteur. La longueur de l'image étant fonction de la présence ou non d'un ou de satellite (s). Ne pas inclure des satellites qui se trouveraient à plus de 3 rayons du bord de Jupiter.

- Présenter les images le Sud en haut de l'écran et bandes bien horizontales.

- Si possible une seule image par fichier pour l'instant. ( j'aurai l'occasion de décrire la présentation en planche comme le pratiquent certains observateurs. La présentation de Alain Vadet (AVa) est un excellent compromis entre efficacité, qualité de présentation et, facteur très important pour moi, minimum de temps d'exploitation.

(ici dès que possible : une planche -planisphère de Alain Vadet AVa)

Je compte ici faire figurer, dans les rubriques repérées par (*), les adresses des sites qui donnent, au mieux, les connaissances acquises par les amateurs.

 


A - Acquisition des images(*)


B - Réglages de l'instrument(*)

 

 

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Information : Logiciel "POP " d'exploitation des images de Jupiter

 

Le logiciel POP, du nom du créateur Pierre Olivier Pujat, est un logiciel spécifique Jupiter, qui permet d'effectuer des mesures de position en latitude et longitudes des détails de l'atmosphère de Jupiter, dont on veut connaître les vitesses d'évolutions.

C'est la suite logique des logiciels Jovimètre et Jovimage de Michel Jacquesson, lesquels fonctionnaient dans l'environnement DOS.

POP fonctionne dans l'environnement Windows et utilise des fiches excel pour les comptes rendus.

Ainsi les rapports terminaux de campagne seront simplifiés, en ce sens qu'ils seront construits à base de données et de fiches d'exploitation qui s'élaboreront au fil des jours, après chaque exploitation.

En quelque sorte, la fin du suivi par brouillon papier dont je rêvais depuis presque dix ans et qui ont perturbé quelque fois mon sommeil (j'exagère à peine !).

POP est actuellement en cours de mise au net après quelques modifications concernant les positions des zones qui figurent sur la planche Nomenclature du paragraphe Notions de base.

Le logiciel POP sera présenté en cours de réunion de travail dont la date sera diffusée dès qu'elle sera décidée.

 

Mise à jour le 26 janvier 2004.

 

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