GUILLAUME

grossissement résolvant ?!

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bruno salque me parlait de grossissement résolvant en répondant a une de mes questions sur le choix des occulaires,avec ma kepler 120/600.
il me disait qu'avec un oculaire de 10mm j'obtenais le gossissement résolvant,mais c'est quoi?!
je devine qu'il correspond a 600/10=60x et que 60 c'est la moitié du diametre de mon objectif... est-ce en rapport ?
grossissement résolvant(f=2xf/d)...
f=600;d=120;f/d=5;donc 2xf/d=10!! alors qu'avec le 10mm j'obtiend 60x!j'comprends plus... merçi de bien vouloir m'éclairer sur cette egnime svp. bon ciel!

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Le grossissement résolvant est D/2. Donc pour ta lunette c'est 120mm/2= X60.
En pratique, pour moi, il faut avoir l'oeil particulièrement sensible/éduqué ou je ne sais quoi pour voir tous les détails à ce niveau là. Donc tu peux tabler sur le diametre de ton instrument en mm comme grossissement.

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Attention tout de meme car le grossissement résolvant dépend aussi des performances optiques de l'instrument et du sujet observé !

Ta 120/600 donnera son maximum vers 60 / 70 fois, tandis qu'une 120 APO, par exemple, pourra monter allégrement vers 200 ou 250 fois de grossissement sans altération notable de l'image !

De plus, si tu observes la Lune (luminosité et contrastes élevés), rien n'empeche de monter très loin en grossissement là où sur Jupiter par exemple, tu es souvent scotché vers 150 ou 180 fois...

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Jojo, on parle de grossissement résolvant pas de grossissement maximum, c'est encore autre chose.

En général, le grossissement résolvant est donné empiriquement pour 0.75 à 1 fois le diamètre de l'instrument en mm, soit 90x à 120x pour une lunette de 120 mm.

Pour ma part avec mon 150, à 120x (Soit 0.8 fois le diamètre), je commence à voir les taches de diffraction sur les étoiles en tout petit. Ca montre bien que le grossissement résolvant est atteint.

Mais ça dépend aussi de la qualité optique de l'instrument.

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ben merçi les p'tits gars!!
moi qui comprenais pas ce grossissement résolvant,me voilà éclairé!! mais pour une lunette 120 apo,on attendra un peu plus tard que le pere noel soit généreux...
bye!

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Utilisateur d'une lunette 102/500 de la même marque, je conseille vivement d'essayer avant d'acheter un oculaire donnant un grossissement égal à 1 fois le Ø.
Sous peine de déconvenue.

En effet, j'utilise très rarement l'oculaire de 5mm(qui me donne 100x sur la 102/500): uniquemment en cas de conditions impecables-ce qui est rare ( je me souviens de Saturne une fois et la double-double de la Lyre)

Pour l'instant, celui que j'utilise le + c'est le Plossl 10 mm d'origine pour le ciel profond.
Je pense taper dans les 7 mm + tard mais un oc. de très bonne qualité.

Je pense que ce raisonnement est applicable pour ta 120/600 Guillaume.
Ne cherche pas à grossir fortement, ces lunettes ne sont pas faits pour.

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Pas d'accord avec les valeurs précédemment citées. J'ai toujours lu que le grossissement résolvant se situait autour de 1,2 fois le diamètre. c'est le grossissment qui te permet de tirer le meilleur de l'instrument. Au-delà, tu amplifie, mais tu ne vois rien de plus. D/2 est beaucoup trop faible pour être résolvant.

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Petite définition tirée de " Astronomie Guide du matériel" J.LACROUX -C.LEGRAND

"Exprimée en mm (sa focale) est égale au rapport F/D de l'instrument".

Ce qui revient à dire Grossissement de l'oc. résolvant = Ø instrument (en mm)

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Bon ce ne sont que des définitions mais le grossissement résolvant correspond à D/2 et le grossissement utile correspond à D (D représentant le diamètre optique de l'instrument exprimé en mm).


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Cite tes sources STP.
Resolvant vient de résolution et ça m'étonnerait fort que la résolution maxi soit obtenue à D/2

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J'en reste moi aussi à 1xD (en mm) pour le grossissement résolvant, le grossissement qui permet donc d'exploiter à l'œil le pouvoir de résolution de l'instrument. Bien sur ca peut légèrement varier suivant l'acuité visuelle de chacun, car en dessous, c'est l'oeil et non l'instrument qui limite la résolution accessible.

Pour mon oeil, l'expérience sur le ciel correspond effectivement à 1*D environ.

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Il est généralement admis que la résolution de l'oeil est de 1' soit 60". Celà implique que pour résoudre un détail de 1", il faut un grossissement de 60X, ce qui équivaut au pouvoir séparateur d'un instrument de 120. Il est évident que dans ces conditions l'oeil est poussé dans ses derniers retranchements et que des détails trés contrastés seronts bien mieux perçus que des détails plus ténus. C'est pour cette raison que les observateurs chevronnés préfèrent substituer au G résolvant théorique de D/2 celui plus réaliste de D.

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La notion de grossissement résolvant est très bien expliquée par Danjon et Couder. En gros, à partir de D/2, l'oeil est capable théoriquement de distinguer des distances égales au pouvoir séparateur de l'instrument. Bien-sûr, c'est si on a une vue excellente - c'est la limite inférieure.

En dessous de ce grossissement, il est impossible à l'oeil de profiter entièrement du pouvoir de résolution de l'instrument (on ne grossit pas assez pour distinguer des choses aussi petites que le pouvoir séparateur.)

Au dessus du grossissement résolvant, on perd en clarté, même sur les étoiles (leur disque d'Airy grandit, donc la brillance de surface diminue.)

Personnellement j'ai remarqué que le grossissement le plus "performant" (en ciel profond) se situait vers D/1.5, donc un peu plus que le grossissement résolvant. Mais un grossissement de D/2 correspond certainement à un grossissement exploitable en ciel profond (en planétaire il faut bien-sûr grossir plus !)

Le grossissement résolvant correspond à une pupille de sortie de 2 mm, donc on obtient la focale de l'oculaire correspondant en faisant : f = 2 x F/D.

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 17-12-2002).]

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D'un autre cote, même si la clarté baisse en grossissant, le fait de voir les objets du ciel profond sous un angle apparent plus grand permet à l'oeil de travailler dans de meilleures conditions et de déceler ainsi plus de détails.

en gros, pour les objets les plus étendus comme M31, les dentelles, etc... j'utilise le grossissement minimum qui me donne une pupille de sortie de 6 mm

Pour des objets plus petits du ciel profond, comme M13, M27, là ou j'en vois le plus, c'est autour de 1*D

Pour des nébuleuses planétaires plus petites, comme M57, M76 etc... c'est plutôt entre 1*D et 2*D. pareil pour les planètes.

Les taches de diffractions, je ne les perçois pas avant 1*D (avec leur premier anneau détaché du pic central).
Donc, en pratique, 1*D en mm, c'est ce qui marche bien pour le grossissement résolvant, pour moi et la majorité des observateurs que je côtoie.

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Cite tes sources STP.
Resolvant vient de résolution et ça m'étonnerait fort que la résolution maxi soit obtenue à D/2
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Un rapide parcours sur internet montre que les avis divergent sur la définition du grossissement résolvant.

Le grossissement résolvant serait le grossissement à partir duquel l'individu distingue des distances égales au pouvoir séparateur de l'instrument. Quelque chose pouvant varier de D/2 à D suivant la nature de l'objet observé, la physiologie de l'individu, la zone de l'oeil sollicité (cones, batonnets) et l'age du capitaine.

A mon avis la notion de pouvoir séparateur est peut-être plus évidente pour une étoile double, une planète, une nébuleuse planétaire, un amas globulaire que pour une galaxie, un amas ouvert ou une nébuleuse diffuse.

[Ce message a été modifié par ms (Édité le 18-12-2002).]

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salut @ tous,

pour moi j'applique ça:
- gross° utile= 1xD
- gross° resolvant= 1,5xD (c'est dans la moyenne et ça va bien avec ma kepler 120/1000)
- gross° maxi= 2,4xD (rarement exploitable pour une lunette achro)

------------------
STEPHANE
Mon site web: http://www.astrosurf.com/wack-regards/

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Je m'en tiens à la définition donnée dans le livre de Danjon et Couder. Si chacun se fait sa propre définition, je ne vois pas l'intérêt de donner des noms aux choses.

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Ben ca commence à dater le Danjon et Couder...
Il y a des définitions, comme celle de la turbulence qui n'ont plus court aujourd'hui...
La physiologie de l'oeil à l'époque n'était pas aussi bien connu qu'aujourd'hui et il est fort probable que cette définition soit plutôt valable en vision diurne et bien entendu pour un oeil supposé parfait.
Il faut aussi savoir être critique et ne pas tout prendre au pied de la lettre même si ca reste un ouvrage de référence.

Ok sur le principe de l'oeil qui a une résolution théorique de 1' d'arc, donc grossissement résolvant théorique de 1/2*D.

Le problème c'est qu'en pratique, l'oeil en vision nocturne perd beaucoup en résolution, et les constats d'observateurs font état de 1*D pour avoir un grossissement résolvant effectif dans les conditions réelles d'observation nocturnes. La théorie, c'est bien et c'est une base utile, mais si elle ne se vérifie jamais dans la pratique, ca devient une indication qui n'a plus beaucoup de valeur pour l'observateur et qu'il est difficile de conseiller au débutant pour le choix de ses oculaires...

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Dire que le grossissement résolvant est de D/2 ne veut pas dire qu'on pourra tout résoudre à D/2, mais que l'on s'accorde (suivant une ancienne définition) à ce que "grossissement résolvant" signifie D/2. Donc si je dis à quelqu'un : « et si tu essayais un oculaire de donnant le grossissement résolvant ? », ça signifie "... donnant un grossissement de D/2". Si cette personne adopte une autre définition, il y aura malentendu !

Ce grossissement est défini dans des conditions théoriques : pas d'atmosphère, pouvoir séparateur de l'oeil de 1" (ou un chiffre de ce style) et contraste infini. N'empêche que pour l'observation du ciel profond, il montre qu'au-delà d'un certain grossissement (effectivement un peu supérieur) on perd en clarté. Personnellement j'ai constaté que le grossissement le plus utile était D/1.5, mais je sais que je suis adepte de plus gros grossissements que la moyenne (si j'en crois d'anciennes discussions) d'où mon idée qu'un grossissement de D/2 pouvait être un bon choix pour un conseil d'oculaire.

Bref : on n'est pas là pour jouer sur les mots, vous m'embrouillez, je ne sais plus trop ce que je dis (surtout qu'il est bientôt l'heure de ma sieste...)

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 18-12-2002).]

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En fait il y a déjà confusion puisqu'un certain nombre d'ouvrages d'astro pratique donnent le grossissement résolvant à 1*D...

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Effectivement pas vu la date non plus, j'ai cru que c'était hier !

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