Préparation
d'une soirée de prises de vue
Je prépare mes soirées de prise de vue ou
d'observation en utilisant le logiciel
Cartes
du Ciel.
Ce logiciel permet d'imprimer des cartes très
précises et
d'y ajouter les champs du chercheur, des occulaires, d'une
caméra CCD ou d'un APN.
Une fonction permet même d'afficher de remplacer les
affichage
blancs par du rouge, ce qui est pratique si l'on veut emporter son
ordinateur dehors.
Télescope et monture

Mon premier télescope était un Newton 150/750 de marque Skywatcher acheté en 2002.
Ces modèles ancienne génération avaient un porte occulaire au coulant 31,75mm.
Il suffisait de dévisser la jupe du porte occulaire, pour
découvrir un filetage M 42 sur lequel se vissait la bague
d'adaptation du canon EOS 350D (bague T2).
Une monture équatoriale allemande
motorisée EQ3-2 était associée à ce télescope.
Cette monture souffrait d'une erreur périodique très
importante qui
ne permettait pas de dépasser les poses de 30 secondes. Ce setup m'a
permis de m'initier à la photographie du ciel profond (voir un
exemple
ici)
Par la suite, je suis passée à une configuration plus adaptée à l'astrophotographie.
J'ai remplacé le tube par un autre télescope de Newton
150/750 (de marque Orion, optimisé pour la photo). Le
porte-oculaire au coulant de 40,5mm me permet désormais d'y
placer un correcteur de coma.
La monture est une Losmandy GM8 qui rend possible l'autoguidage.
Autoguidage
L'autoguidage est réalisé au moyen d'une caméra
QHYv que j'ai adaptée à un chercheur 9X50. Le logiciel
utilisé est
Guidemaster
Photographie au téléobjectif
Il m'arrive d'imager aussi à l'aide d'un
téléobjectif Canon 200mm f:2.8 que j'ai fixé sur
une planche en bois à l'aide d'un collier isophonique de
diamètre 75 mm acheté dans une quincaillerie. Là
aussi, l'autoguidage est assuré par le couple QHYv/chercheur
APN
Mon premier APN était un réflex numérique Canon EOS 350D avec son
filtre infra-rouge d'origine (voir un
exemple d'image).
Ce boitier a été remplacé par un 1100D dont le
filtre infrarouge a été remplacé par un filtre
astrodon par la société EOS for astro (voir un
exemple d'image)
Réglage de la
mise au point avec l'APN
L'APN est alors relié à l'ordinateur. Le
télescope
est pointé sur une étoile brillante (mais pas
trop
pour ne
pas saturer l'image)
Je lance ensuite une séquence de poses de quelques secondes
en
JPEG de qualité moyenne.
Le logiciel gratuit
APNfocus
me permet de
visualiser immédiatement les photos et j'affine la
mise au
point en regardant l'écran de l'ordinateur.
La mise au point
est
satisfaisante lorsque les aigrettes sont les plus fines possibles.
Déclenchement
des prises de vue

J'ai d'abord utilisé le
boîtier intervallomètre
conçu par Denis Joyce.
Ce boîtier permet de
programmer des
séries de poses allant de 10 secondes à plusieurs
heures.
Je pilote désormais mon APN grâce à guidemaster via un cable vendu par la société
Pierro astro.
Cette configuration permet de décaller le champ de quelques
pixels entre chaque pose de façon à éviter de
former un trame sur l'image finale.
J'utilise toujours le boitier intervallomètre pour faire les darks