M 1 : la nébuleuse du Crabe 

   

Prise de vue en lumière blanche :

Prise de vue : Télescope Celestron 355mm à F/7. Canon EOS 350D avec filtre IR Hutech type I. 30 poses de 2 minutes à 800ISO. 80km Nord-est de Marseille, altitude 600 mètres. Transparence correcte, turbulence assez forte.

 

Prise de vue dans la raie de l'hydrogène Halpha :


Prise de vue : A gauche : Télescope Celestron 355mm à F/8, filtre Ha Baader 7 nm. 97 poses de 2 minutes en binning 3x3 avec caméra ST8300M. Palaiseau, altitude 100 mètres. Transparence mauvaise, turbulence forte. A droite : image LRGB combinant l'image noir et blanc avec l'image couleur ci-dessous.

Expansion des filaments en plus de 60 ans :


Prise de vue : gif animé à partir de l'image couleur ci-dessus, réalisée en janvier 2017, et d'une image réalisée dans les années 1950 par le célèbre télescope de 5 mètres du Mont Palomar, longtemps le plus puissant du monde. L'extension des filaments en un peu plus d'un demi siècle est très impressionnante... (c) Caltech/Pasachoff/Malin pour l'image du Mont Palomar.

 

Tout savoir sur cette nébuleuse à la page 196 du livre "101 merveilles du ciel qu'il faut avoir vues dans sa vie".    

Toutes les infos pour localiser et observer cet astre à la page 163 du livre "A la découverte du ciel".

Tous les conseils sur la photographie de cet astre dans la fiche n°69 du livre « Photographier les astres en toutes saisons ».

   

Notes visuelles : La nébuleuse du Crabe peut dérouter les astronomes débutants à cause de son faible contraste. Très bien visible dans les petits instruments sous un bon ciel, elle s'évanouit assez rapidement si ce dernier n'est pas assez noir. Elle apparaît brillante et très bien définie dans un T 150, où quelques nodosités laissent penser que l'on a affaire à des traces de filaments... Pourtant, un instrument d'ouverture supérieure à 300mm et une atmosphère bien stable sont les ingrédients nécessaire pour les reconnaître sans équivoque.

Notes photographiques : De taille et de brillance moyenne, M 1 n'est pas une nébuleuse des plus facile à photographier. Toutefois, un filtre Ha permet de bien capter les filaments, même depuis un site soumis à la pollution lumineuse.  Avis aux amateurs !

 

Retour au ciel d'hiver