La comète Neowise
La comète Neowise dans la nuit du 15 au 16 juillet 2020 :
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Prise de vue : Différentes vues, du crépuscule à l'aurore. Neowise était juste circumpolaire. Canon 6D, télé 90mm Tamron à f/2.8. 4 poses de 15s (crépuscule) et 30s à 1600 ISO. Col du Bel Homme, altitude 1000m. Transparence moyenne, s'améliorant en cours de nuit (avec airglow le matin).
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Prise de vue : Neowise, Vénus, la Lune et les Pléiades. Canon 6D, 1.4/35mm Sigma à f/2.8. 4 poses de 10s (crépuscule) à 800 ISO, mosaïque de 4 champ avec Photomerge. Col du Bel Homme, altitude 1000m. Transparence bonne.
La comète Neowise le soir du 20 juillet 2020, sous la Casserole :
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Prise de vue : A gauche : Canon 6D, 1.4/35mm Sigma à f/2.8. 4 poses de 30s à 1600 ISO. A droite : Canon 6D, télé 90mm Tamron à f/2.8. 60 poses de 30s à 1600 ISO. Col du Bel Homme, altitude 1000m. Transparence bonne. Les étoiles de la Casserole donnent une idée de la taille de la comète, qui avait commencé à faiblir par rapport.
Cette comète surprise a été tout simplement la plus belle pour les observateurs de l'hémisphère nord depuis Hale-Bopp, il y a déjà 23 ans. Neowise a atteint voire dépassé les dimensions de son illustre prédécesseur et lui a ressemblé dans une certaine mesure, sans toutefois rivaliser de brillance, loin s'en faut. On ne lui en veut pas puisque son noyau ne mesure que de 5km, contre 40km pour Hale-Bopp. Neowise s'est approchée à 1 unité astronomique de la Terre fin juillet 2020, tout en s'éloignant du Soleil, et c'est vers la mi-juillet qu'elle a offert le plus beau spectacle. Un ciel sans pollution lumineuse était indispensable pour saisir toute son étendue. Dans un tel ciel, on pouvait suivre sa queue de poussière sur une dizaine de degrés, à l'oeil nu. Sa queue de gaz n'était que perceptible sur quelques degrés à l'oeil nu, mais s'étirait sur plus de 10° dans des jumelles 15x70.
Tout savoir sur les comètes aux pages 22-23 du livre "101 merveilles du ciel qu'il faut avoir vues dans sa vie".
Tous les détails pour bien observer les comètes aux pages 116-117 du livre "A la découverte du ciel" chez Dunod.
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