> Comment a été établie cette sélection : Le but de cette sélection est de répertorier tous les objets relativement faciles dans un télescope de diamètre moyen, typiquement un 200 mm. J'ai décidé de prendre comme critère de magnitude : 1,5 magnitude de plus que le catalogue Messier. (Ajouter 1,5 magnitude correspond à multiplier le diamètre par 2.) 1) Les amas ouverts. La magnitude globale n'est pas un critère pertinent. Sur ma page Web, j'avais établi une liste d'amas ouverts en indiquant (dans la colonne des notes) leur visibilité à l'aide du code suivant : - une lettre (A à E) indiquant leur appréciation ; - la magnitude (à 1/2 près) qui permet de résoudre l'amas, obtenue par une inspection de tous les amas ouverts à l'aide du logiciel 'Guide'. Tous les amas ouverts Messier ont une appréciation A à C (à l'exception de M18 et M29), et même presque toujours A à B, et ils sont tous résolus à partir de la magnitude 12,0. J'ai ici retenu tous les amas ouverts notés A à D résolus à partir de la magnitude 13,5 ou moins. Les amas ouverts faisant partie des Nuages de Magellan ont été listés jusqu'à la magnitude 10,0. Sources : Sky Catalogue pour la sélection, Dias 2002 pour les distances et quelques corrections ou complétions (coordonnées). Puis je-recorrige avec Dias 2015. 2) Les amas globulaires. Messier semble avoir tout catalogué sous la magnitude 8,0, et est allé parfois au-dessus, jusqu'à la magnitude 9 ou presque. Je me suis donc limité à la magnitude 10,5, y compris pour les objets appartenant aux Nuages de Magellan. Exception : NGC 7006 qui est de magnitude 10,56 mais très condensé (classe I) : il est facile dans un 200 mm. Les données proviennent du catalogue de Harris (1997). Je leur ai ajouté la magnitude moyenne des 25 plus brillantes étoiles du catalogue d'Arp (1965). Ce catalogue donne la magnitude moyenne B, mais il fournit aussi le B-V de l'amas, que j'ai retranché pour obtenir une magnitude moyenne V. Remarques : - après le degré de condensation de l'amas, j'indique par 'c' le fait que l'amas est de type "core collapsed" (comme M15) ; - je donne deux diamètres : celui indiqué par le "Sky Catalogue", ainsi que le diamètre du coeur de l'amas (Harris donne le rayon) ; - la magnitude V* indiquée dans le catalogue est la magnitude V moyenne des 25 étoiles les plus brillantes lorsqu'elle a été mesurée par le catalogue d'Arp (1965), sinon (en général dans l'hémisphère sud) celle de la branche horizontale (Harris 1997), et alors elle est entre parenthèses (il y a souvent 1,5 à 2,0 magnitudes d'écart entre ces deux données) ; - le catalogue donne la magnitude surfacique du coeur par seconde d'arc carrée, je l'ai recalulée par minute d'arc carrée (en retranchant 5xlog60 = 8,89). J'ai corrigé les distances : elles viennent du "Properties of Galactic Globular Clusters" (Francis, Anderson, 2014). 3) Les nébuleuses diffuses. Les nébuleuses ont été listées au cas par cas en fonction de comptes-rendus d'observation trouvés sur Internet. Celles marquées 'vB', 'B' et 'pB' dans le catalogue NGC ont été retenues (sauf exception), ainsi que d'autres. Certaines nébuleuses retenues réclament l'utilisation d'un filtre inter- férentiel pour être bien visible à moyen diamètre. Les distances ne sont pas données par les catalogues qui m'ont servi pour la sélection. Je les ajoutées en consultant Wikipédia. Un ':' indique une valeur peu précise. J'ai ajouté dans la colonne "SV" les performances des filtres UHC, OIII et HBêta indiquées sur le site "https://www.prairieastronomyclub.org/filter-performance-comparisons-for- some-common-nebulae/". Il y a trois nombres entre 0 et 5, 5 signifiant le plus grand gain et 1 le plus faible (ou aucun), pour les filtres UHC, OIII et HBêta dans cet ordre. 4) Les nébuleuses planétaires. Leur magnitude et leur magnitude de surface sont les deux critères à prendre en compte. Un télescope de 200 mm équipé de filtres interférentiels doit pouvoir viser la magnitude 12 sur ces objets. Le critère de magnitude est donc : magnitude globale plus brillante que 12,0. Mais, parmi ces objets, seuls ceux dont la magnitude de surface est plus brillante que 14,0 ont été sélectionnés. De plus j'ai exclus les objets minuscules, c'est-à-dire dont le diamètre apparent est inférieur à 10". J'ai complété les distances manquantes par diverses consultations sur Internet. Comme pour les nébuleuses diffuses, il y a les indications pour les filtres. Lorsqu'elles ne sont pas données dans le site "filter performance", j'ai utilisé les indications provenant du "http://celestialregina.x10.mx/haggisizing/astro/wallace-pn.htm". Dans ce cas les indications sont : 5 = very strong response 4 = strong response 3 = good response 2 = fair response 1 = poor response 0 = no response Lorsque ces indications existent dans les deux sites, elles sont identiques ou presque (ex : NGC 6905, notée 4-4-1 sur "filter performance", et 4-4-0 sur "wallace-pn"). 5) Les galaxies. Le catalogue Messier comprend presque toutes les galaxies plus brillantes que la magnitude 10,0. Ici, la magnitude limite est donc 11,5 (ou 12,0 s'il s'agit d'une magnitude B et qu'on ne connaît pas la magnitude V). Mais j'ai éliminé certaines galaxies ayant une très faible magnitude de surface (comme IC 342 dont la magnitude de surface n'est que de 15,0 par minute d'arc carrée). En général je n'ai pas listé les galaxies dont la brillance de surface est plus faible que 15,0 (NGC 4236, NGC 4395 ou IC 1613). Les distances sont données avec deux chiffres significatifs, ce qui est amplement suffisant. Elles proviennent de la "Nasa Extragalactic database". J'ai sélectionné les distances provenant des céphéides s'il y en a, sinon celles basées sur d'autres critères (autres que le décalage vers le rouge). S'il y a plusieurs distances, j'ai calculé la moyenne des distances récente. Le signe '=' devant la distance signifie que la mesure est basée sur des céphéides (ou des RR Lyrae). On peut s'attendre à ce qu'elle soit précise. Un ':' indique que les diverses estimations de distance varient fortement ou bien qu'on ne disposait que d'une ou deux mesures. La distance est alors donnée avec un chiffre significatif (ou bien 10-15-20-25). Lorsqu'aucune distance n'a été calculée indépendamment du décalage vers le rouge, ou bien lorsque les diverses estimations varient vraiment beaucoup (plus que du simple au double) c'est le décalage vers le rouge qui est donné (avec trois chiffres significatifs). Il s'agit de la valeur galacto-centrique. On peut en déduire une distance approximative en Mpc en la divisant par 73. 6) Les quasars Bien que ponctuels, ce sont des objets qui méritent un petit coup d'oeil. J'ai sélectionné tous les quasars plus brillants que la magnitude 13,0, donc 3C273.