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Le ciel
d'été |
La Voie Lactée
Albireo
M27
Le cintre
Anneau de la Lyre
M13
H et Khi de Persée
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Le temps est venu,
voici le ciel estival,
Surprenant, il prend l’allure d’un festival,
Etonnant il apparaît sous un nouvel angle,
Avec, en toile de fond, le fameux triangle.
Le
Cygne et Hercule sont les constellations
Dont nous attendons, chaque été,
l’apparition
Mais aussi à admirer, nous sommes conviés
L’Aigle, la Lyre, le Scorpion et le Bouvier.
Notre
galaxie se dévoile dans
l’été,
Donnant l’aspect laiteux d’un magnifique voile,
Totalisant deux cents billions, plus une Étoile,
Elle porte le joli nom de Voie Lactée.
Facilement
repérable au sud, le Scorpion,
Apprécié de Messier pour ses amas ouverts,
Admirez la belle Antarès, tel un lampion,
Rouge et double, dans ce surprenant univers.
Levez
les yeux et regardez là, tel un signe
Dans un célèbre tableau signé
Delacroix,
Cette gigantesque constellation du Cygne,
Qui dessine sur la voûte sa grande croix.
Deneb,
certes, détone par sa magnitude,
Dans ce milieu du règne de l’infinitude,
La webcam, pour en garder une vidéo,
Se tourne vers l’orange et double Albireo.
Dans
le Cygne, sans aucun doute la plus belle,
Messier vingt sept la nébuleuse de Dumbbell
En voisin, Messier vingt neuf un amas ouvert,
Un nouveau monde sous nos yeux est entrouvert.
Dans
le Petit Renard l'image nous envoûte
Près de huit degrés d'Albireo sur la
voûte
Repérable aux jumelles, un drôle de peintre
A osé reproduire l'esquisse d'un cintre
Sa
petite silhouette est facile à lire,
Reconnaissable par la brillante Vega,
Admirez la constellation de la Lyre,
Dont les couleurs rappellent celles de Degas.
Dans
la Lyre recherchez Epsilon la double
Dont chaque composante étoilée se
dédouble
Mais le plus merveilleux est dans ce lanterneau
La volute de cigare appelée l’Anneau.
Rapidement
quand s’estompe le crépuscule,
Entre la Lyre et la Couronne Boréale,
Apparaît le héros romain : le grand Hercule,
Souverain incontesté du ciel boréal.
Avec
Hercule, deux beaux amas globulair’s
Messier treize quasiment visible à l’œil
nu
Une petite lunette un bon oculaire
Quatre-vingt douze ne sera plus inconnu.
Positionné
entre la Flèche et le Dauphin,
L’aigle déploie dans la nuit ses jeux de
lumière,
Altaïr, éloignée de seize
années-lumière,
Du Système Solaire est en fait aux confins.
Le
Bouvier, une constellation fascinante,
D’étoiles doubles et géantes est si
riche,
Arcturus la géante est la plus surprenante,
A trente-cinq années-lumière elle
s’affiche.
Par
nuit claire sans Lune un mystère à percer,
A mi chemin entre Cassiopée et Persée,
Se cachent deux amas très proches H et Khi,
Par un si beau spectacle vous serez conquis.
Dans
la Grande Ourse offrez-vous un test d’acuité
En distinguant à l’œil nu Mizar et Alkor
Quatre avec un deux cents, six en réalité,
A quatre-vingts années-lumière ce
décor.
Un
repère fixe sur la voûte céleste,
Dans la Petite Ourse, vit l’Étoile Polaire,
Référencée par
Ptolémée dans l’Almageste,
Par les astronomes sur la sphère armillaire.
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Photos
: Benoit R., Stéphane D. et
Ludovik H. |
Texte
: Hubert F. |
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