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Deux
poèmes vous sont proposés :
- le premier sur
l'imagination si vous faîtes preuve un peu d'audace
- le deuxième
sur la description de la Voie Lactée
Auteur des textes : Hubert F.
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Un
zeste étoilé d'audace |
Mystérieuse
Voie Lactée
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Les yeux vers le ciel levés à minuit
Respirons la couleur profonde de la nuit
Fixant de la sphère un point d'un geste
Imaginons y franchir l'enveloppe céleste
Séduits par une lumière de ce nouveau monde
Suivons les infimes cailloux de son onde
Libérés des attractions sublunaires
Ouvrons-nous à la vie étoilée de
l'imaginaire
Enveloppés par le vide galactique inépuisable
Emporter laissons-nous par une rêverie intarissable
Tels des astronautes ayant perdu leur voilure
D'une comète accrochons-nous à la chevelure
N'écoutant que les sirènes de l'univers
Les amas nous transperçons ouverts
Du cosmos empruntant les voies rapides
Les nébuleuses nous apparaissent limpides
Nul besoin d'un magicien lançant son abracadabra
Nous ouvrent les galaxies leurs immenses bras
Plus intrépide et plus fort que l'hercule de foire
Dans l'inconnu nous plongeons des trous noirs
Avec comme talismans les innombrables pentacles
Acteurs nous devenons de cet infini spectacle
Le big-bang évitant et les lois fuyant de la
relativité
Ainsi à jamais le microcosme nous quittons de la
réalité
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Le moment propice pour son observation
Dans l'année reste la période de
l'été
Mais ô combien elle demeure énigmatique
Découvrons ensemble les caractéristiques
Ainsi que les impressionnantes dimensions
De cette bande étoilée qu'est la Voie
Lactée
A l'œil nu trois mille petits points lumineux
Pouvons-nous compter dans ce ruban cotonneux
Toutes ces étoiles sont nos proches voisines
Et de même famille du Soleil sont cousines
Avec cent mille années-lumière pour largeur
Ou à vrai dire comme diamètre du disque
Cent années-lumière en son épaisseur
maxi
Un bulbe central occupe la galaxie
De telles mensurations nous laissent songeurs
Et pourtant à rêver combien prennent le risque
Non représentée sur les sphères
armillaires
L'Almageste admet son origine stellaire
Son centre fut repéré dans la direction
Du Sagittaire blanchâtre constellation
Adulte elle possède quatre bras majeurs
Notre Soleil dans l'un d'eux en périphérie
Y vit sa vingt-et-unième révolution
Porté par cette étrange force d'attraction
Il se faufile parmi tous les voyageurs
De ce curieux milieu rempli de féeries
Sa masse totale est jugée spectaculaire
Des centaines de milliards de masse solaire
Le nombre d'objets pris dans cette immense toile
S'évalue autour de deux cent milliards d'étoiles
Barrée ou non la galaxie reste spirale
Son plan est incliné de soixante degrés
Par rapport au plan de notre écliptique
A celle d'Andromède est de forme identique
Même densité de vide intersidéral
Au Groupe Local de galaxies est intégrée
Ignoré du lent processus de nettoyage
Un halo l'accompagne dans son long voyage
Avec quatre fois le disque pour étendue
Un plancton de particules pour résidu
Le Groupe Local est un très vaste domaine
Difficile de s'en dessiner une image
Telle Andromède elle ressort comme un géant
Dans ce profond intergalactique océan
Ont été recensées vingt-cinq galaxies
naines
Disséminées au hasard en petits nuages
Tel le poème dans Alcool d'Apollinaire
La Voie Lactée nous invite à l'imaginaire
L'entendement humain par la réalité
Est dépassé ô mystérieuse
Voie Lactée
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Deux autres poésies
vous sont offertes pour laisser votre esprit vagabonder dans le ciel estival ou le ciel hivernal |
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