Vous avez sans doute déjà remarqué en observant le ciel de fines traînées lumineuses qui apparaissaient soudainement pour disparaître presque aussitôt. A certaines périodes de l'année, il semble y en avoir encore plus. Ce phénomène porte le nom d'étoiles filantes et les périodes où elles sont abondantes portent le nom de "pluie d'étoiles filantes". Les étoiles filantes sont en fait de fines poussières laissées par le passage des comètes autour du Soleil que la Terre rencontre lors de sa rotation autour du Soleil.

Par exemple, à chaque été autour du 13 août,  nous voyons une recrudescence d'étoiles filantes qui semblent provenir de la constellation de Persée. Cette pluie d'étoiles filantes porte le nom de "Perséïdes" car elles semblent provenir de cette constellation. Elle est associée au passage de la comète Swift-Tuttle. A certaines années, le nombre de Perséïdes que l'on peut apercevoir dans 1 heure peut atteindre 60 à 70. Certaines étoiles filantes sont beaucoup plus brillantes que d'autres. Leur diamètre n'atteint que rarement la grosseur d'un grain de sable ou d'un petit pois. C'est leur vitesse très rapide (60km/s) à laquelle elles entrent dans les premières couches de l'atmosphère qui fait qu'elles se désintègrent en créant une traînée lumineuse. Le point où semble provenir les étoiles filantes porte le nom de "radiant". Les éphémérides donnent habituellement le nom de la pluie, les dates du maximum d'intensité, la position du point radiant, le nombre d'étoiles estimées dans 1 heure, la vitesse des particules et la durée en jours. Les Perséïdes sont très populaires car elles se produisent l'été au mois d'août. Par contre, à d'autres périodes de l'année, nous pouvons participer à d'autres pluies très intéressantes.

Par exemple:

L'observation des étoiles filantes est très intéressante et surtout la photographie. Il s'agit de fixer votre appareil photo muni d'un film sensible sur un trépied solide, d'ouvrir au maximum le diaphragme de votre objectif (F2.8 ou F1.4), placer la bague de mise au point sur INFINI et placer la bague des temps de pose sur "B" (exposition illimité). Il est important d'installer un déclencheur souple sur votre bouton des temps de poses pour éviter les vibrations. Pointez l'objectif de l'appareil photo dans la direction du radiant et faites plusieurs expositions de 30 à 50 secondes. L'idéal, c'est d'employer un objectif à grand champ.

Certains météores peuvent être plus gros et peuvent atteindre le sol. Ceux-là peuvent atteindre la grosseur d'un ballon ou plus gros On les appelle plutôt "météorites". Souvent, lorsqu'un tel météorite réussi à survivre au frottement de l'atmosphère et à descendre  les couches plus basses, il peut être visible dans le ciel même en plein jour et sur de très longues distances. On peut parfois entendre un bruit d'explosion lorsque le météore franchi le mur du son. Ce bruit de tonnerre peut s'entendre sur des centaines de kilomètres. Certains des plus gros météorites peuvent laisser des traces au sol comme des cratères.

Les météorites peuvent se fragmenter en plusieurs morceaux et se retrouver un peu distribué sur le sol dans un rayon de plusieurs kilomètres. Le plus récent événement concernant la chute d'une météorite au Québec est le cas de St-Robert. Cet événement s'est avéré un très bel exemple de bruit supersonique et de multiples impacts.

Les météorites sont très recherchées par les scientifiques car ce sont des matériaux qui viennent directement de l'espace et qui peuvent nous renseigner sur la composition des corps célestes. Certaines de ces météorites proviennent de planètes dont Mars. On aurait découvert des traces fossilisées de micro-organismes dans certaines météorites qui laisseraient penser que la vie pourrait exister ailleurs dans l'univers. Les recherches se poursuivent intensivement à ce niveau.

Pour les intéressés qui veulent en connaître plus sur les météorites et que faire pour les rechercher ou les faire identifier, je vous réfère aux sites suivants:

Comité consultatif sur les météorites et les impacts de l'Agence spatiale canadienne (MIAC)

Comission géologique du Canada

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