17 août 2011 - Les cratères Atlas et Hercule (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Cette paire de cratères aux noms mythologiques présentent des apparences très différentes. L’arène d’Atlas est recouverte de fines  rainures, alors que celle d’Hercule, inondée par la lave, apparaît plus sombre et lisse. Hercule est également plus profond: lorsque le  soleil se lève sur cette région, l’arène d’Hercule peut apparaître totalement plongée dans l’ombre, alors que celle d’Atlas est déjà  largement illuminée. 17 août 2011 - Le cratère Taruntius (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Taruntius est un bel exemple de cratère pourvu d'un anneau interne complet avec un fond comblé et une structure particulièrement  tourmentée.  Il a un diamètre de 60 km et un massif montagneux central.  Le fond semble avoir été découpé circulairement à un tiers de  son rayon et déboîté. On trouve de nombreux monticules et rides dans l'arène de Taruntius. Sa muraille étroite s'élève jusqu'à une hauteur  de 1000 m et est couverte de plusieurs craterlets.  17 août 2011 - Le cratère Janssen (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Janssen est l’un des plus anciens cratères connus. Il est dû à la chute d’un astéroïde de 10 km de diamètre environ, survenu il y a environ  4 milliards d’années. La surface de l’arène a été bouleversée par de nombreuses collisions ultérieures. A l’intérieur de celui-ci, dans la  partie nord, on trouve le cratère Fabricius, d’un diamètre de 78 km. Une autre particularité de Janssen est la présence d’un système de  rainures (Rima Janssen), dont la plus grande a la forme d’une parenthèse ouverte qui part du bord inférieur de Fabricius vers le bord  inférieur de Janssen. 15 mars 2011 - Le Golfe des Iris (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Le Golfe des Iris est situé au nord de la Mer des Pluies. Il s’agit des restes d’un énorme cratère de 400 km de diamètre dont la partie  sud a été ensevelie lors de la formation de la Mer des Pluies.  La vedette de cette région est sans contexte la corne ouest du golfe, qui porte le nom de Promontoire d’Héraclide. À l’aide d’un  télescope – et avec un peu d’imagination ! –, celui-ci prend la forme d’une tête de femme dont les cheveux ondulent.  12 février 2011 - Le cratère Clavius (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Localisé dans la région du pole sud lunaire, Clavius, l'une des plus célèbre plaine murée lunaire, a un diamètre de 225 km. Tout comme  les cratères Porter et Rutherfurd, Clavius a probablement été créé il y a 4 milliards d'années. Son arène est partiellement remplie de lave  comme c'est le cas avec d'autres formations créées à cette même période. Ses 225 km de diamètre font de Clavius le second plus grand cratère de la face visible de la lune. Un astronaute placé au centre de  Clavius ne verrait pas à l'horizon, du fait de la courbure de la surface lunaire, les sommets de l'enceinte qui atteignent pourtant jusqu'a  4600 m d'altitude par endroits.       12 février 2011 - Le cratère Copernic (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Copernic est pour beaucoup le cratère le plus majestueux de la lune ! Né de l’impact dans la Mer des Îles d’un astéroïde qui devait mesurer 5 km de diamètre, Copernic mesure 93 km. Il est profond de 3800 m. Le versant interne de son enceinte présente de nombreux glissements de couches (terrasses). Le massif montagneux au centre s’élève à 1200 m. 12 février 2011 - Le cratère Tycho (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Tycho, c'est le cratère que tout le monde remarque lors de la Pleine Lune. Il est brillant, avec des remparts sombres, et les longs rayons  clairs qui en émanent lui donnent un aspect unique (voir page suivante).   C'est en dehors de la Pleine Lune que l'on pourra apprécier au mieux sa morphologie. Tycho est le prototype même des grands cratères  d'impact. Il fait 85 km de diamètre, 4.8 km de profondeur et possède un pic central remarquable de 2.25 km de hauteur. Notez sur cette  image ses magnifiques remparts en terrasses. 20 août 2011 - La région de Rima Hyginus et Rimae Triesnecker (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Visualisez ici un diaporama regroupant la plupart des images lunaires 17 janvier 2011 - La vallée de Schröter (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Aristarque est le cratère le plus brillant de la surface lunaire, et ressort tel un phare au milieu de l’Océan des Tempêtes. Il s’agit en effet  d’un cratère très jeune (450 millions d’années), et de ce fait la matière qui recouvre le fond du cratère est encore « fraîche » et n’a pas eu  le temps de s’assombrir suite à l’impact des micrométéorites ou au vent solaire. Le catalogue des phénomènes lunaires transitoires  enregistrés par la NASA montre qu’Aristarque est l'un des cratères les plus mentionnés pour des observations «anormales». Il faut donc  continuer à surveiller cette région apparemment encore géologiquement active, d'autant plus qu'elle présente toutes les caractéristiques  d'une région volcanique.  La Vallée de Schröter est également connue sous un autre nom: la tête de cobra. Il s’agit d’un bel exemple de rainure issue du volcanisme  lunaire. La lave provenant d’un volcan en éruption s’est écoulée pour former un tube. Une fois le volcan éteint, ce tube s’est effondré sous  son propre poids pour donner naissance à cette vallée longue de 130 km et large de 11 km. Le cratère, situé au bout de la tête du cobra, est le cratère Hérodote (35 km). Il s’agit d’un cratère beaucoup plus ancien qu'Aristarque. Du  fait de ses parois peu élevées (1440 m) car fortement érodées et du fond de son arène remplie de lave foncée, il contraste fortement avec  son jeune compagnon. 17 janvier 2011 - La rainure de Sirsalis (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Longue de 400 km et large en moyenne de 5 km, la rainure de Sirsalis (rima Sirsalis) présente de très nombreux détails dans un  télescope relativement puissant (200 mm et plus). Son extrémité Nord (en bas de l’image) semble se jeter dans l’Océan des Tempêtes. Au niveau du cratère Crüger A, la rainure donne naissance à une branche moins profonde, qui s’étend sur une centaine de km avant de  s’arrêter brutalement.  Le cratère Darwin, en grande partie plongé dans l’ombre sur cette image, offre une intéressante observation. Notez  dans cette région le système complexe de rainures (rimae Darwin) croisant  perpendiculairement la rainure de Sirsalis. Un cratère avec un fond particulièrement sombre attire l’œil sur cette image: il s’agit de Crüger, dont l’albédo est le plus faible de la région.   Un craterlet est localisé, par une curieuse coïncidence, en plein centre de son arène.    Sirsalis est un cratère de 32 km. Il empiète sur son voisin Bertaud, également nommé « Sirsalis A ». Ils forment à eux deux un couple  remarquable. Sirsalis est un peu plus profond et possède des parois en terrasses, ainsi qu’un massif montagneux central.