La prise de vue
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1° étalon STF 1927 
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STF 1864 
......
STF 1879 
......
STF 1884 
......
etc ... Ces images sont obtenues avec le 20cm à 6m25 de focale. |
Tout d'abord capturons une étoile étalon (liste d'étalons publiée par la commission des étoiles doubles ou étalons
du WDS) Puis capturons les étoiles au programme de la soirée La séance se termine enfin par une nouvelle étoile étalon. Le deuxième étalon permet entre autres choses de confirmer qu'il n'y a pas eu de changement accidentel de la position de la caméra lors de la séance. Nouvel avantage de la webcam par rapport aux autres systèmes : sa vitesse. On capture très rapidement autant d'images qu'on le souhaite. En général 100 à 150 images nous suffisent pour obtenir une grande quantité d'images mesurables. Une séance bien menée permet de capturer ainsi de 6 à 10 couples/heure ... plus besoin de passer une nuit entière dehors pour acquérir quelques mesures seulement ! |
La réduction
Bien, voilà nous avons nos images, il faut maintenant transformer tout ça en bonnes vieilles valeurs astrométriques !A partir des étalons nous déduisons les constantes d'étalonnage,
c'est à dire l'orientation exacte de l'image par rapport au ciel
ainsi que son échelle (l'échantillonnage)
Etalons
353°3 - 16 ''06
Décalage de l'image en angle = +0°92
Echantillonnage = 0''18498/pixel
Il suffit maintenant de mesurer les images acquises au cours de
la soirée
Voici les valeurs mesurées pour notre petite séance de prise de vue
STF 1864 110°57 - 5''55
STF 1879 085°88 - 1''55
STF 1884 055°59 - 2''11
etc ...
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Les logiciels de traitement d'images astronomiques possèdent
des fonctions de calcul des photocentres des étoiles.
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La plupart du temps les images ne sont pas compositées mais mesurées une
à une et la mesure finale est la moyenne de chaque mesure individuelle.Ca donne quoi ?
Un mème couple sera ainsi observé deux ou trois fois à dates rapprochées.La moyenne de ces observations fournira la mesure proprement dite.
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STF1785 est une étoile double orbitale. C'est
à dire que les deux compagnons gravitent autour du même
centre de masse. Cette étoile est suivie régulièrement
depuis sa découverte. On l'a déjà vue parcourir
une orbite complète.
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Quelques autres résultats obtenus avec la mème
instrumentation. |
Le micromètre aux orties ?
Pas question !!!
Il y a des tas de choses que l'on peut pas faire avec la webcam,
tout d'abord il faut un ordinateur pour assurer les captures.
Ensuite elle reste limitée aux couples avec une différence de magnitude réduite.
Après plusieurs centaines d'étoiles doubles visitées,
toutes les webcams utilisées montrent leurs limites dès que
la différence de magnitude passe au-delà de 2,5 à 3 mag.
Il ne faut pas non plus compter rivaliser avec un micromètre à
double image lorsqu'il s'agit de mesurer des étoiles serrées,
par contre dès que la séparation atteint environ le double du
pouvoir de résolution, je suis prêt à gager que les mesures
sont systématiquement au moins aussi bonnes qu'au micromètre
(sur un même instrument bien sûr !)
Alors quelles options ?
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Les webcams en version commerciale,
c'est à dire sans modification électronique peuvent
prétendre atteindre la 9ème mag à F15. |
Mais que les non bricoleurs se
rassurent, il y en a beaucoup aussi à mesurer avec les caméras non modifiées
!!!
Sous nos latitudes, il existe environ 1500 couples dont la différence de magnitude
est inférieure à 2 et la séparation à la portée d'un 200mm.
A 100 étoiles mesurées par an, ça fait un programme de
quinze ans !!!
Largement de quoi amortir les 50 euros de la caméra.
En conclusion,
malgré quelques limitations la webcam se révèle
très agréable à utiliser.
Ses atouts majeurs sont :
-la simplicité d'utilisation
- instrument impersonnel
- la rapidité de prise de vue qui autorise de nombreuses
visites en un temps court
- des réductions aisées à l'aide de logiciels informatiques
- instrument de mesure précis à un rapport qualité/prix
imbattable
On n'attend plus que vous !!!