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Matériel |
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1. Tubes
optiques : |
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ménisque |
barillet |
queue
d'aronde |
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chercheur et
support
photo au pas Kodak |
renvoi
coudé 2" et réducteur 2"/1,25" |
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* Mes motivations pour cet achat : |
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Instrument acheté en mai 2005
chez Optique
Unterlinden (O.U.)
à Colmar après bien des hésitations : => cette acquisition représente une somme très conséquente si on la considère d'une manière abrupte. En fait, les instruments Intès Micro sont fabriqués par des artisans russes en petite série : le soin apporté à la conception de l'optique et de la mécanique justifie en partie ce prix. Un autre élément à ne pas négliger lors de l'achat est le sérieux du revendeur : dans ce registre, l'équipe de passionnés du ciel nocturne rencontrée chez O.U cumule à peu près tous les avantages : qualité de l'accueil, fiabilité des conseils et la disponibilité sans faille et même convivialité :j'ai la chance d'habiter à proximité de Colmar, j'y effectue au moins une virée bimestrielle. => à l'époque, je souhaitais disposer d'un instrument très performant en planétaire et d'un diamètre suffisant pour me lancer dans l'imagerie du ciel profond, diamètre limite que j'avais estimé à 200 mm (en effet, en 2004 - 2005, les principales images astronomiques du ciel profond visibles sur le net étaient réalisées avec le C8, instrument doté d'un miroir de ce diamètre). Depuis, j'ai constaté qu'il était possible de faire des images intéressantes même avec un modeste Newton 115, à condition de savoir s'en servir : c'est le cas de mon talentueux collègue Vincent Jacques, dont je recommande le site. J'ai un moment été tenté par la solution de facilité : l'achat d'un télescope Celestron C9 (235 mm/2350 mm) , mais quelques visites chez O.U. et de les nombreuses lectures sur le net, et plus précisement sur le forum Astrosurf, m'ont petit à petit, dissuadé de cet achat, même si économiquement cette solution était intéressante. Une grande partie des astrams rencontrés depuis a largement confirmé cet avis initial :ce n'est pas par hasard si le parking du Champ du Feu, haut lieu de l'observation astronomique dans la région (1100 m), est surnommé le 2ème show-room (galerie d'exposition) d'Optique Unterlinden. Les instruments de marque américaine y sont largement minoritaires : ce n'est qu'un constat ... Le délai entre la commande et la livraison effective a été assez long (3 mois) car O.U. n'est livrée par Intès que 2 à 3 fois par an. J'ai mis a profit ce laps de temps pour me familiariser avec l'imagerie longue pose du ciel profond avec le Newton 115/900 et la caméra DSI-C, ce qui m'a permis ensuite d'exploiter très rapidement les possibilités du M809 dans ce domaine. |
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* Mes impressions d'utilisateur : | ||
J'ai
commencé évidemment par l'observation en visuel. L'oculaire Erflé est d'assez bonne qualité pour le planétaire mais, si on en a la possibilité, on lui préférera un Taka LE ou Pentax XW. C'est en effet avec ces oculaires haut de gamme qu'on exploitera la quintessence optique de ce tube. Le piqué d'image époustouflant en planétaire : le rendu des fins détails de la surface lunaire à 200x est tout simplement magique. La mise au point est sans shifting grâce à un système hélicoïdal (molette un peu dure). Pour l'imagerie CCD ou APN, une focalisation motorisée s'avèrera indispensable : en effet, à cette focale, la moindre manipulation fait trésauter les images. Le chercheur est assez lumineux mais la qualité optique se dégrade nettement en bord de champ. L'éclairage du réticule est optionnel et, de plus, la plupart des dispositifs du marché s'avèrent insuffisamment lumineux. C'est pourquoi, j'ai conçu un petit éclairage potentiométrique à base d'une LED haute luminosité. L'utilisation n'en est que plus confortable. La mise en température est longue, d'autant plus que la variation de température entre l'air intérieur et extérieur est plus grande : prévoir 3 bonnes heures en période hivernale. Après ça, le tube crache des flammes : les images sont alors d'une stabilité déconcertante quand la turbulence atmosphérique est clémente. Le ventilateur de refroidissement est un gadget inutile, voire même gênant : la différence de masse et de capacité thermique entre l'air et la métal du tube est telle que le ventilateur ne contribue que très peu au refroidissement de l'ensemble. En fait, il accélère simplement le dépôt de poussières sur le miroir primaire. Pour ma part, je ne m'en suis jamais servi et j'envisage même de le supprimer. Dès que la température extérieure tombe en - dessous du point de rosée, il y a condensation de vapeur d'eau sur le ménisque du tube. Ceci constitue un obstacle sérieux à l'observation. Une solution à ce problème est l'utilisation d'un pare - buée, qu'on pourra facilement fabriquer, à moindes frais, à partir d'un morceau de tapis de sol disponible chez les ditributeurs de matériel de camping. En cas de vent, il peut – être avantageusement remplacé (ou complété suivant le cas) par une résistance chauffante thermo - régulée. L'utilisation d'un sèche-cheveux est un pis-aller : il ne fait que retarder l'apparition de la buée qui est inéluctable. La tenue de la collimation est impressionnante : en 1 an, j'ai eu à la retoucher une seule fois. |
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doublet
fluorite |
chercheur |
crémaillere |
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tube allonge
long |
tube allonge
court |
FS60
et collier sur trépied photo |
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2. Montures : |
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tête
monture EQ6 |
raquette
Skycan |
monture EQ6
et contrepoids sur trépied |
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- viseur polaire éclairé : |
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Une mise en station par
ce moyen, si
elle est
bien faite, permet d'obtenir une précision de 5 à 10'
d'arc (écart angulaire par rapport à l'axe de rotation terrestre) : C'est plus qu'honorable et largement suffisant pour de nombreuses applications (visuel et astrophotographie avec autoguidage). |
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- alimentation : |
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Elle
nécessite une tension d'alimentation minimale de 13 V sous 2,5 A
pour que le pointage automatique et le suivi soient corrects, la notice
indiquant de 11 à 15 V sous 2 A. |
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- précision du pointage automatique : | ||||
Elle dépend du
mode d'alignement choisi : => alignement 1 étoile : c'est à mon avis le plus précis. |
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Pour pointer rapidement
un objet, j'aligne la monture sur l'étoile brillante la plus
proche de l'objet à observer et je lance le goto : à tous
les
coups, l'objet est dans le champ (25' d'arc) de l'oculaire Erflé
12 mm, sauf pour les planètes. |
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=> alignements 2 et 3 étoiles : moins précis et plutôt réservés à la visite d'une région ou de la totalité du ciel. | ||||
Le pointage automatique
des planètes s'avère à l'usage assez
défaillant. Les algorithmes de positionnement semblent mal conçus par SkyWatcher. La solution est de passer la raquette en mode RS232 pour utiliser les données de pointage d'un logiciel de cartographie du type "Cartes du Ciel". Avec ça, la précision devient diabolique : Mars pointée exactement au centre du champ de l'oculaire 12 mm derrière une Barlow 2x. L'exercice est en fait surtout intéressant pour Uranus, Neptune et Pluton, invisibles à l'œil nu. |
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- erreur périodique : | ||||
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* allure à peu
près
régulière.
=> voir la
courbe d'EP de l'EQ6 goto ici. * amplitude : de +/- 15" à +/-20" d'arc. * période : de 480 à 500 s. |
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- petits problèmes constatés : | ||||
=>
l'électronique de la raquette est sensible au froid (bugs
à l'allumage et quelques défauts de pointage
constatés) : le remède est de la stocker à l'intérieur. => pour utiliser le suivi lunaire, il est nécessaire de faire au préalable un alignement de la monture (1, 2 ou 3 étoiles). dans le cas contraire, la raquette indique "Scope stopped, flipping angle !" et la monture se remet automatiquement en position "Park scope" à vitesse maximale : impressionnant, quand on ne s'y attend pas. => ne pas trop serrer les vis de réglage de hauteur du trépied sous peine d'ovaliser les pieds tubulaires (métal trop fin) : un demi – tour suffit (on ne va tout de même pas s'asseoir sur la monture !). => la graisse (ou plutôt la colle) des 2 axes a tendance à se figer avec le froid : c'est assez gênant en hiver pour régler l'équilibrage de la monture (à moins de lui tricoter un cache- col pour l'hiver ou de la conserver au chaud sous la couette). |
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- améliorations possibles : => changement de la graisse, des moto – réducteurs pour améliorer l'EP, etc.. | ||||
Le démontage
n'est vraiment à conseiller qu'aux bricoleurs courageux et
expérimentés. Une maladresse est vite arrivée et le jeu n'en vaut vraiment pas la chandelle pour améliorer l'EP de qq " d'arc. Il était par contre très intéressant dans le cas des EQ6 première génération (sans goto) dont l'EP avoisinait +/- 60". |
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- conclusion : | ||||
Ce clône de
l'EM200 de chez Takahashi est très robuste, permet de monter des
instruments assez lourds. Dans cette gamme de prix, càd environ 1500 €, il n'y pas mieux. Elle est quand même près de quatre fois moins chère que l'EM200. Malgré tout, elle présente un certain nombre de défauts, mais qui sont loin d'être rhédibitoires pour le bricoleur averti. |
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3. Caméra |
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Toucam Pro
II Philips avec adaptateur |
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4. Accessoires
M809 |
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porte -
oculaire motorisé JMI - NGF-C |
flip -
mirror Meade 644 |
telrad
avec pare - buée |
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Barlow Televue 2x et
3x |
oculaire
réticulé éclairé Meade 12 mm |
Les photos et animations
publiées sur ce site restent la propriété de leur
auteur
et ne peuvent être utilisées sans autorisation préalable. © Jean - Jacques RAPP
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