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Journal de bord
juin 2002

ANAMORPHOSES


Mon chat s'endort sur le muret du puit. La nuit couronne le paysage d'améthyste. Le vent est chaud, et s'insinue devers les arbres sur l'horizon de mes pensées... une planète, des milliards d'individus, et l'héritage des anciens qui s'évapore le long d'une vague impression de vécu....

C'est une tendence éphémère à la vie, une focalisation générale sur une lumière sans surprise : le monde tourne autour d'un consenssus. Cela rassure de penser que nous sommes nombreux à voir plus loin que les quatres murs de nos maisons... mais quel vide ! quel vide stellaire !

Les individus s'entretuent alors que d'autres scannent les étoiles, la guerre comme suprématie alors que la communication est en passe de reveller l'humanité à elle-même.... nous avons jamais été aussi férus d'extrèmes : changement d'un monde et passage à une ère dominée par la séparation des rêves ; ou peut-être bien l'orientation de ceux-ci vers une rentabilité mondialement organique.

Seti@home fait ronronner l'ordinateur en permanence... permanence... c'est suremment là la clé universelle pour laquelle toute action qu'elle qu'elle soit est affaire de pensées refléchies...

Mon univers est celui des autres, mon action celle que je partage avec les autres , le spleen rencontré est celui partagé ; et le sourire qui me vient aux lèvres est un ''je suis au lieu de n'être pas''. Nous irons un jour ensemble, nous amateurs seti, en ce sourire qui dira....mission accomplie. Nos enfants auront pour héritage l'héritage des anciens : le même sourire qui s'evapore le long d'une vague impression, un soir, alors que le vent se glisse entre ciel et horizon...

Karim Saadi.