Le corps du spectrographe est réalisé en contre-plaqué.

Placé entre le spectrographe et le télescope, un flip-mirror permet d'identifier avec précision le champ de l'objet étudié (étoile, comète, ...)


 

Une caméra video Watec 120 N permet le suivi et le guidage sur la fente.

Elle est reliée à un Grabster Terratec qui numérise le signal et le transmet à l'ordinateur.


 

L'oculaire (en bas à droite) a été installé sur le flip-mirror de telle sorte que, quand les étoiles apparaissent correctement focalisées, la focalisation est également réalisée sur la fente.

Sur la face visible du spectrographe, on peut voir au centre les différentes vis qui assurent la fixation des pièces qui supportent les deux optiques, deux objectifs Minolta ouverts à F/1,7.

Plus à droite, on peut voir les têtes, un peu décalées, des deux vis qui fixent la fente. Cette fente est la même que celle du spectrographe LHIRES III. On peut se la procurer auprès de la société Shelyak Instruments ( www.shelyak.com ), qui commercialise entre autre le spectrographe LHIRES III.


 

 


 

Vue de l'arrière du spectrographe:

(la caméra CCD Audine (capteur Kaf 401e) a été retirée)

On voit l'arrière de l'objectif photo Minolta servant à focaliser l'image du spectre sur le capteur. L'une des difficultés rencontrées dans la réalisation de cet instrument a été de maintenir fermenent en place ces deux objectifs.

Il faut insister sur le fait que toutes les éléments utilisés (tiges, pièces d'assemblage diverses) sont disponibles en grande surface. Aucune pièce n'a été fabriquée spécialement pour ce montage, ce qui diminue considérablement le devis final.

La caméra d'acquisition Audine est maintenue en place entre deux pièces de contre-plaqué (visibles en bas à gauche et à droite) entre lesquels elle peut coulisser jusqu'à son point de focalisation. Elle est ensuite bloquée par une vis au pas Kodak qui traverse la planchette visible au bas de l'image.

De la mousse a été collée (visible en haut, et à gauche et à droite). Une fois l'Audine en place, elle évite que de la lumière puisse rentrer par l'arrière du spectrographe.


 



 

Pour installer la caméra Audine, il est nécessaire de retirer une planchette.

On remarque à l'arrière de l'Audine une vis qui peut être bloquée par deux écrous. Cette vis, qui appuie sur l'une des ailettes de refroidissement de la caméra, permet de positionner très exactement la caméra au foyer.

On voit ici les deux objectifs photo (ouverts à F/1,7). Celui de gauche sert d'objectif de chambre et celui de droite de collimatrice. Le foyer de celui de gauche se trouve sur la fente (élément placé en oblique visible sur la gauche), et le foyer de celui de droite se trouve quant à lui sur le capteur de l'Audine.

Le réseau de diffraction est un StarAnaliser (également disponible auprès de la société Shelyak Instruments: www.shelyak.com). C'est un réseau par transmission blazé de 100 traits/mm. Il n'est pas visible sur l'image car il est bloqué entre les deux objectifs, maintenu centré par un disque en carton lui-même bloqué par de la mousse.

Les deux lames polies qui constituent la fente renvoient l'image du champ visé vers la caméra de guidage à travers un prisme et une lentille. Le prisme a été récupéré sur un renvoi coudé qui traînait dans mes tiroirs. La lentille provient pour sa part d'un chercheur de lunette Perl-Halley (en réalité, c'est plutôt la lunette elle-même, de 400 mm de focale, qui me sert habituellement de chercheur). Cette lentille n'est pas bien adaptée et provoque quelques aberrations optiques lorsqu'on s'éloigne du centre. Il faut donc s'arranger pour que l'image de la fente sur la caméra de guidage apparaisse bien au centre, là où les étoiles ne sont pas trop déformées. De toute façon, avec l'aide du flip-mirror, le champ autour de l'objet visé reste parfaitement identifiable.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 


 

L'installation du spectrographe derrière un télescope Maksutov INTES M 603 de 150 mm de diamètre ouvert à 10. Le tout est placé sur une monture Vixen GPDX pilotée par un système de pointage Skysensor.

On remarque que la monture est particulièrement chargée, avec des contre-poids en bout de tige. Il a même été nécessaire de rajouter un contrepoids de 2 Kg sous le tube pour compenser le poids du spectrographe. Malgré cette masse, on peut, à la raquette, maintenir correctement la cible dans la fente, à condition toutefois de bien faire le réglage du backlash.

Ce matériel a été installé dans une loggia, en centre ville, avec vue sur le sud-est et le sud, et sans accés à la Polaire. Bien sûr, le site est particulièrement pollué par les lumières du sud de Lyon, mais c'est un excellent test pour voir ce qu'il est possible de faire en spectrométrie dans de telles conditions.

                                                   

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