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Jean-Pierre Masviel Jean-Paul Roux Pierre Farissier Christophe Gillier Matthieu Gaudé Serge Golovanow |
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Le journal de la mission: |
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Télescope C 14 sur monture Losmandy Titan Spectrographe LHIRES III Acquisitions: Atik 314 L+ Guidage: Watec 120 N |
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Télescope C 14 sur monture Losmandy Titan Spectrographe LISA Atik 314 L+ et Atik Titan |
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La coupole Ash Dome de l'observatoire du Pic de Chateaurenard
Les spectres ont été traités avec les logiciels Audela, IRIS et Vspec
Remerciements à Olivier THIZY, de Shelyak Instruments ( http://www.shelyak.com/ ) pour le prêt du spectrographe LISA.
NUIT 1: 25-26 septembre 2011: LHIRES 150tr fente de 52 µm molette sur 3,65
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La comète Garradd par Jean-Paul Roux (1H30 de pose avec Canon 40 D à 800 iso sur lunette Astrophysics L120)
Acquisitions:
vega_ 5 poses de 0,5 sec
miraceti_ 30 poses de 1 sec de 2011.09.26 02h29'43'' à 2011.09.26 03h31'59''TL
flat_ 3 poses de 120 sec (écran polystyrène devant C 14 éclairé par lampe halogène)
offset- 13 poses
NUIT 2: 26-27 septembre 2011: LHIRES 150 tr fente de 52 µm molette sur 3,65
Acquisitions:
Garradd- 11 poses de 600 sec de 2011.09.26 22h19'09'' à 2011.09.27 00h04'34''TL
dark- 7 poses de 600 sec
offset- 13 poses
NUIT 3: 27-28 septembre 2011 LHIRES 150 tr fente de 52 µm
acquisitions:
ltt15317- 5 poses de 600 sec
2011.09.27 20h23'36''
2011.09.27 20h43'38''
2011.09.26 20h53'40''
2011.09.26 21h03'42''
2011.09.26 21h13'44''
Le spectre de la comète Garradd a été divisé par le spectre de l'étoile de type solaire (G2V) LTT 15317, cette étoile se situant sur le ciel à proximité de la comète.
Ci-dessous, le profil spectral avant division: on retrouve des raies solaires en absorption (H beta et le doublet du sodium). Ces raies sont dues à la lumière du Soleil diffusée par les particules de poussières se détachant de la comète. Le fond de ciel a aussi été enregistré en même temps: [OI] à 5577 angsröms.
Ci-dessous, le profil spectral de la comète Garradd après division par le spectre de l'étoile LTT 15317 et retrait (difficile) du fond de ciel.
Nuit 4 : 28-29 sept 2011 C 14+LISA
Acquisitions:
callisto- 19 poses de 30 sec
europe- 20 poses de 60 sec
ganimede- poses ganimede-10 à ganimede-20 : 10 poses de 30 sec
flat- 5 poses (flats faits en éclairant l'entrée de tube masquée apr l'écran en polystyrène par une lampe halogène)
flat_lampeInterne- 4 poses (lampe interne du LISA) de 10 sec → nuit 5
neon- 3 poses
alkaid- 5 poses → nuit 5
Nuit 5: 29-30 sept 2011 LISA + C 14 fente de 25 µm
Acquisitions:
alkaid- 5 poses de 60 sec
alkaid_fin- 2 poses de 60 sec (images d'Alkaid acquises après la SN, juste avant qu'Alkaid passe derrière la montagne)
dark- 8 poses de 600 sec
flat_lampInterne- 4 poses de 10 sec
garradd- 4 poses de 600 sec
neon- 3 poses de 7 sec
sn- 7 poses de 600 sec
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SN2011fe par Romain Montaigut (CALA) le 2 septembre 2011.
Voir
le suivi de l'évolution de la supernova en spectrométrie
:
http://astrosurf.com/aras/surveys/supernovae/sn2011fe/obs.html
Après les acquisitions sur la supernova, il n'a été possible de faire que 4 poses de 600 secondes sur la comète Garradd avec le spectrographe LISA.
Le spectre obtenu est donc assez bruité, dominé par le rayonnement de fond du ciel extrêmement difficile à retirer: le fond de ciel est facile à retirer sur une étoile avec la commande L_SKY2 de IRIS. Pour une comète, ie un objet étendu, il faudrait idéalement l'enregistrer simultanément et à la même hauteur dans le ciel que la comète, ce qui, en pratique, est impossible.
A noter que le LISA a enregistré les bandes en émission de la comète bien au-delà du pseudo-noyau (la partie centrale très lumineuse)
Nuit 6: 30sept-1er Oct 2011 LISA + C 14 fente de 25 µm
Acquisitions:
dark300s- 5 poses de 300 sec
G2- 15 poses de 600 sec
LTT15317- 5 poses de 300 sec
Au cours de cette dernière nuit, j'ai pu faire des acquisitions (15 poses de 600 sec) sur la comète C/2010 G2 (HILL), estimée vers magnitude 10.
Cette comète était donc nettement plus faible que Garradd (vers magnitude 8).
Si les bandes en émission sont parfaitement identifiables, on remarque que le spectre est malheureusement dominé par les raies du fond de ciel, impossibles à retirer.
Le spectre le plus bas est celui d'une étoile.
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