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Affichage du contenu le plus aimé le 06/04/2024 dans toutes les zones

  1. 21 points
    Bonjour les amis, comme vous le savez, la team Omicron aime beaucoup les galaxies naines, surtout lorsque le T1000 permet de les résoudre en étoiles. Nous vous en avons déjà proposé plusieurs, satellites de la voie Lactée ou de M31. Pour cette fois, malgré une météo très défavorable (de merde donc que nous subissons tous ces derniers temps), nous avons réussi à terminer un objet très difficile, car il est proche de la très brillante étoile Regulus du lion. @Superfulgur l'avait commencé fin 2022 en luminance avec 1h30 au foyer du T1000 à f/3.2. Nous avons eu 6 nuits récemment pour la finir. La météo a fait qu'on a juste réussi à rentrer du RVB, tout juste, pour la présenter (environ 3x 45mn). Nous avons fait un choix d'interprétation assumé : Effacer complètement la présence de Regulus, qui accompagne toutes les images de cette galaxie, pour la remettre dans la profondeur du vide. Quand on a eu cette idée, j'aurais dû la fermer en fait... Le traitement a été d'une rare complexité. Je n'en dirai pas plus, les brutes LRVB stretchées sont en dessous . On est super contents de vous présenter cette voisine. Elle a des airs d'amas globulaire, mais c'est tout un autre monde là, beaucoup plus loin avec des étoiles entre Mag 21 et 24. J'espère qu'elle vous plaira et que pour la prochaine dispo du T1000 on aura du ciel. Bon ciel à tous : Juste pour le fun, quand on a accès à un T1000 c'est pas toujours reposant . Les LRVB (non mais halos quoi...) : Et enfin le lien Astrobin :
  2. 13 points
    Bonsoir, Pons brook faite in extremis à 10 degrés au dessus de l horizon en profitant d'une éclaircie et depuis la cuisine de mon appartement .. 60 poses de 15" à 3200 Iso (+dof) Sony a7s Vixen 130 720 Vixen gp suivi astrokit Bonne soirée et bon we Stef
  3. 12 points
    Bonjour à tous, Comme la météo ne me laisse pas de fenêtre sur le ciel exploitable, je fais comme Tromat2, je revisite mes anciennes images et je suis tombé sur cette belle visiteuse de 2015 qui nous avait émerveillé . Mon ancienne version avec 4 brutes à l'époque quand j'avais beaucoup moins d'expérience en traitement: Ma nouvelle version 2024 avec 11 brutes de 120s :
  4. 10 points
    Bonjour voici M63 prise dans ses composantes LRVB En tout j'ai 14h d'intégration mais je crois qu'il me manque encore la même chose pour avoir un résultat qui me convienne Les couleurs sont "naturelles" je n'ai rien traficoté juste la saturation relevée. pour la luminance j'ai un peu plus de 4h et je pense que j'ai besoin de 2 ou 3 séances supplémentaires pour lui donner plus de détails. Mais je suis satisfait du rendu colorimétrique car j'ai l'impression que ce n'est pas si évident que ça à capter lorsque je vois les résultats sur internet. Je vous laisse en juger. Le fond de ciel est peut-être un peu trop relevé. PS : sur les étoiles très lumineuses j'ai comme une sorte de chromatisme. Savez-vous comment traiter cela ?
  5. 10 points
    Bonjour à tous, Pour s'occuper un peu ... et préparer le terrain dans le cas ou l'exercice me tenterait pour la prochaine lunaison ! Voici donc un GIF présentant l'évolution des ombres dans la région d'Archimède, fait uniquement à partir de deux images prises à 40 min d'intervalle : 18h54 et 19h34 TU, le 18 mars dernier. Le set-up : - C11 sur EQ6 - Barlow 2X, - IR-cut et Player One Mars-C - Empilement sous AS!3 - Traitement (Sharpen, masque flou) sous Astrosurface de la couche verte Je sais que certains d'entre vous (notamment @ValereL ) ont fait cet exercice sur de nombreuses images afin de créer de véritables animations, sur des formations un peu plus proches du terminateur. Sur la base de mon essai, j'envisage de faire les prises à 10 min d'intervalle max, afin d'avoir une évolution fluide des ombres. Désolé de vous envoyer vers le lien ci-dessous mais je n'ai pas réussi à faire fonctionner le GIF en pleine résolution en le postant directement ici. Fabrice https://ibb.co/VYwqqsm
  6. 7 points
    Ouh là, je ne vais pas monopoliser ton post Fabrice , j'en ai un p'tit paquet mine de rien ! Ce sont uniquement des gifs, ils ne sont pas sur Youtube. Je te poste les deux meilleurs gifs je pense : - Stöfler du 01 juin 2017 ( Cassegrain 250mm + barlow Antares 1,6x + ASI120MC, 10 images de 22H08 à 23H06 local, intervalle moyen de 6 minutes environ ) : - Théophile et Cyrille du 21 septembre 2016 ( même config, 4H10-5H40 local, 29 images, intervalle moyen de 3 minutes environ ) :
  7. 6 points
    Bonjour à tous, Voici un champ large autour de M106 pris sous les cieux espagnols chez Pixelskies. Un portrait de famille avec l'imposante galaxie M106 mais aussi de nombreuses autres dans le champ, qu'elles soient vues par la tranche comme NGC4217, en interaction comme NGC 4231 et 4232 ou encore en grappe comme certains amas galactiques vus dans le fond de ciel. Assez déçu de l'intégration du Halpha; je pensais faire ressortir un peu plus les éjections de la galaxie..(mais une fois le continuum enlevé, il ne reste pas grand chose..) Le matos et exifs: askar107PHQ/ Asi 2600MM/ EQ6-R version LRVB/H 22h30 de L/ 4h par filtre R, V, B/ 14h45 de H Cette image est extraite d'un champ plus large visible ici: https://www.astrobin.com/z25mc2/?fbclid=IwAR2MC08GuEPdWB1cwk6l6flkBUvJw1WdO8U3YynBRse3SYlNQGKF_3WdKv8_aem_AfADe1WkU5XRYu_BfjnygrAx7IEdrR2ZTLkQ5yuw152_3cBJw6g6x9Uv3hQqwfAz5RK5NEt0gBme-d6JK6l62kxE Faut vraiment prendre le temps de se balader sur la full; il y a une tonne de pétouilles qui apparaissent dans le fond de ciel du fait du temps de pose conséquent. Bon ciel à tous, Julien et Mickael Team NFR
  8. 6 points
    Ben, faire ce type de gif, c'est pas de la tarte ! Premier essai, perfectible bien sûr, mais j'ai compris plein de choses et j'essaierais de faire mieux la prochaine fois. Juste deux images de Schickard, 20h35 / 22h56. Merci @ValereL et @FabriceM pour la motivation.
  9. 6 points
    Deux nouveaux déplacements : environ 25 mètres le 2 avril et 10 mètres le 5 avril . Curiosity s’est éloigné du canal et a rejoint le tracé du trajet théorique sur un terrain toujours aussi encombré de gros blocs rocheux clairs, ce qui nécessite des précautions et limite la distance parcourue à chaque étape. POSITION AU 5 AVRIL 2024 (SOL 4146) : CONTEXTE AU 5 AVRIL 2024 (SOL 4146) : POSITION relative au trajet prévisionnel : Si le rover suit le trajet théorique, il lui reste encore environ 300 mètres à parcourir vers le Sud avant de se tourner vers l’Ouest et tenter de traverser le canal pour rejoindre tout d’abord la zone de crête tant convoitée nommée "Fascination Turret". HAZCAM AVANT - 2 AVRIL 2024 (SOL 4144) : C'est encore pas l'autoroute NAVCAM - 2 AVRIL 2024 (SOL 4144) : Vue arrière vers le Nord et du petit monticule nommé "Col Hinman" examiné précédemment Je cite Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire : "Notre espace de travail disposait d'un grand nombre de blocs stables - ce qui n'est pas toujours évident ! - ce qui a rendu le processus de planification relativement facile pour le groupe thématique géologie et minéralogie (GEO). Le substratum rocheux est principalement constitué de roches pâles, massives (non linéaires), mais il y a de rares fragments de couches plus foncées par endroits, qui ressemblent davantage aux roches à couches foncées du "Mineral King", notre dernier site de forage. Nous allons brosser la lithologie dominante à "Ruby Creek" et utiliser APXS et MAHLI sur cette cible. Nous obtiendrons également une LIBS ChemCam et une image Mastcam d'une petite partie de la couche plus sombre à "Tuttle Obelisk", ce qui nous permettra de comparer la composition chimique de la roche dominante plus pâle et des fragments plus rares de matériaux sombres. Dans le plan de lundi, nous nous sommes éloignés du " désordre intriguant " du " col Hinman ", un amas de gravats et de roches mal triés, comme l'a décrit Melissa sur le sol 4143. Pour ce plan, le col Hinman se trouve à environ 20 mètres derrière le rover (voir image Navcam ci-dessus) ce qui nous permet d'obtenir une image de l'arrière du col. Cela nous permettra d'obtenir plus d'informations sur la stratigraphie et la structure de cet élément" /../ "Nous retournons sur la route MSAR (Mount Sharp Ascent Route - Itinéraire d'ascension du Mont Sharp) le chemin que notre équipe scientifique et les ingénieurs du rover ont choisi comme étant le meilleur moyen d'avancer), avec plus d'images et d'analyses de la crête supérieure de Gediz Vallis. Le trajet est court, car le terrain est un peu difficile, mais il devrait nous permettre d'atteindre des cibles intéressantes pour le week-end". HAZCAM AVANT - 5 AVRIL 2024 (SOL 4146) : NAVCAM - 5 AVRIL 2024 (SOL 4146) : Vue arrière - on s'éloigne du "col Hinman" Vers la crête à l'Ouest Extrémité Sud de la vallée de Gediz dominée par les Yardangs (reliefs clairs au centre, sculptés par l'érosion éolienne) PANO NAVCAM - 5 AVRIL 2024 (SOL 4146) – Jan van Driel : MOSAÎQUE MASTCAM – 31 MARS 2024 (SOL 4142) – Neville Thompson : Virage vers l’Ouest du canal avant qu'il se prolonge plus loin encore ver le Sud PANO MASTCAM – 29 MARS 2024 (SOL 4139) - Neville Thompson : Vers l’Ouest et la crête au Niveau de "Fascination Turret" l’objectif prioritaire de l'équipe scientifique de Curiosity
  10. 6 points
    Bien sur Kap'.. Et tu noteras que s'agissant de l'esprit de rationalité, je conclue qu'on a atteint un point culminant "mais sans doute aussi la limite haute". Ceci je pense quel que soit le niveau futur d'empreinte sur nos sociétés de la science et de ses découvertes à venir.
  11. 6 points
    C'est aussi ce que je pensais avant l'épidémie de Covid… Et d'une façon générale ce n'est pas vraiment ce que je remarque aujourd'hui dans la société.
  12. 6 points
    Depuis le début de l'humanité, les hommes ont été les créateurs de mythes. Confrontés à la hantise de la mort ou à la peur de l'inconnu, ils se racontent des histoires pour tenter de comprendre l'univers qui les entoure ou faire face à la souffrance. Dans le cadre de ce besoin de spirituel, il me semble que la foi, la croyance en un Dieu ou/et l'adhésion à une religion peuvent être avantageusement remplacées par une recherche spirituelle personnelle et un ralliement à des valeurs universelles, des éléments qui peuvent parfaitement se passer des contraintes, des dogmes et rites des pesantes institutions religieuses et de leurs théologies. Non seulement la science n’a pas aboli la pensée mythique, mais l’approche objective du savoir ne peut pas la chasser pour plusieurs raisons. D’abord, comme souligné souvent dans ce fil, parce que le savoir scientifique est par nature limité, fragmentaire et provisoire. Il ne peut délivrer des réponses aux questions portant sur le Sens de la vie. La force du mythe au contraire, c’est de présenter d’emblée une vision du monde riche, unifiée qui donne des réponses aux interrogations de l’esprit humain. C’est d’ailleurs ce qu’un scientifique comme François Jacob concède : "C'est probablement une exigence de l'esprit humain d'avoir une représentation du monde qui soit unifiée et cohérente. Faute de quoi apparaissent anxiété et schizophrénie. Et il faut bien reconnaître qu'en matière d'unité et de cohérence, l'explication mythique l'emporte de loin sur la scientifique. Car la science ne vise pas d'emblée à une explication complète et définitive de l'univers. Elle n'opère que localement. Elle procède par une expérimentation détaillée sur des phénomènes qu'elle parvient à circonscrire et définir. Elle se contente de réponses partielles et provisoires". Il y aura donc toujours place pour la représentation mythique de l’univers à côté de l’explication scientifique. L’une et l’autre ne se situent pas sur le même plan. Et l'homme ne peut se passer de ce besoin de croire et surtout de transcendance. Il est primordial pour l’homme d'estimer que sa compréhension, subjective et objective, du réel est la plus juste possible sans quoi il ne saurait s’orienter dans l’existence. Il construit donc une vision du réel, cette construction étant plus ou moins largement déterminée par les exigences de la vie en général et par les circonstances particulières dans lesquelles il se trouve, ces circonstances étant de nature matérielle, sociale, culturelle et spirituelle. Il est effet à noter que si aujourd'hui l’homme moderne a plus grande facilité à saisir le réel sous son aspect objectif et à s'imprégner beaucoup plus spontanément de réalités physiques, cela était beaucoup moins vrai des sociétés anciennes, archaïques, où le pouvoir religieux occupait tout l'espace de la pensée transcendante, de la réflexion philosophique et politique, des principes moraux. Il est donc très difficile de juger aujourd'hui les choix d'adhésion au religieux et au spirituel de nos anciens, fussent ils des sommités dans leurs domaines, tant leurs âmes ont été "disciplinées" par ce contexte social. En fait l’histoire en général démontre une progression vers une rationalité de plus en plus marquée. Les scolastiques du Moyen Âge ont d’ailleurs poussé très loin l’usage de la raison, faisant appel à toutes les ressources qu’ils pouvaient mobiliser pour le développement de la philosophie et de la théologie. La Renaissance a poursuivi ce mouvement en renforçant l’autonomie de la raison face à la foi religieuse et à la théologie, accompagnée d’une croissance de la conscience d’individualité. Les siècles suivants, grâce à l’essor des sciences naturelles et humaines, ont accentué cette autonomie et cette conscience, si bien que l’homme contemporain des sociétés modernes constitue à cet égard le point culminant, mais sans doute aussi la limite haute.
  13. 6 points
    (Mais visiblement, c'est à la tête du client...) Non. Votre réaction me rappelle celle récurrente d'étudiants ou d'élèves, qui viennent se plaindre de leur note d'examen en se comparant aux camarades qui ont eu une meilleure note : Dans ce genre d'échange, on fini par voir l'exaspération des autres étudiant(e)s face à leur camarade mauvais joueur, lequel fini souvent par vous accuser que vous ne l'aimez pas, ou que vous notez à la tête du client ! Donc, encore une fois, vous ne comprenez pas ce qu'est la pratique de la recherche, et même la pratique de l'exercice scientifique. Il ne s'agit pas juste de venir avec une idée, mais bien de construire autour de cette idée, un édifice physico-mathématique cohérent. Cohérent du simple point de vue mathématique, mais aussi du point de vue de la physique connue. Le pompeusement nommé "modèle Janus" ne mérite même pas ce qualificatif. Il ne s'agit pas forcément d'une remise en question de l'idée d'univers jumeau ou de matière à masse négative présente dans cet univers jumeau (en l'occurrence, la littérature scientifique regorge d'idées similaires) mais bien d'une remise en question du formalisme utilisé. Le travail de JPP ne colle pas avec les standards de qualité du milieu scientifique. C'est un peu comme si deux chocolatiers (disons Alice et Bob) venaient avec une recette de chocolat au bleu de Bresse et au piment. Ils participent à un concours de chocolatiers. Le jury est unanime, en dépit de sa recette surprenante, le chocolat d'Alice est un délice ! En revanche, le chocolat de Bob manque de les faire vomir. Non seulement Alice est gagnante, mais Bob n'obtient même pas le second prix. Dans votre monde à vous, Bob s'offusque est crie au scandale en prétendant avoir la même recette que Alice : lui aussi utilisait du bleu de Bresse et du piment, il estime qu'il mérite au moins le second prix. Il prétend qu'il a été discriminé à la tête du client. Bob ne veut pas entendre que venir avec l'idée de marier bleu de Bresse, piment et chocolat ne suffit pas à faire un grand chocolat. Si on n'a pas les bonnes quantités de chaque ingrédient et si on ne maîtrise pas les techniques de préparation, on ne fera rien de bon. Ce que récompense le prix, c'est la qualité du résultat final, pas réellement l'idée.
  14. 6 points
    Presque un an après le début de la 4ème campagne de détection, quoi de neuf ? D'abord il faut signaler un changement radical dans la façon de communiquer : alors que lors des précédentes campagnes, la moindre détection faisait l'objet d'un message sur les réseaux sociaux, rien de tel désormais, il semble qu'il faille attendre un papier mûrement réfléchi comme dans le cas présent. Il faut relater aussi les déboires de VIRGO : après une modification pour augmenter ses capacités de détection, l'équipe n'a toujours pas réussi à rendre l'observatoire opérationnel au début de cette année (j'ignore si la situation a changé depuis) En ce qui concerne KAGRA, il semble que les japonais connaissent des difficultés pour la mise au point... C'est donc uniquement sur les américains de LIGO ( qui disent détecter 3 évènements par semaine ) que repose cette première annonce de la campagne en cours : https://www.ligo.org/science/Publication-GW230529/ GW230529 est un évènement détecté le 29 mai 2023, il est interprété comme la fusion d'une étoile à neutron de 1,4 masse solaire et d'un TN de 3,6 masse solaire La distance est estimée à 650 millions d'a.l
  15. 5 points
    Certainement pas, je veux simplement dire qu'on a pas le droit de "conjecturer" une explication "probable" en vendant que c'est une quasi certitude, c'est tout. Dieu est une hypothèse totalement ad hoc, simpliste et désespérante de banalité... La seule attitude convenable me semble-t-il est l'agnosticisme, les athées ayant la même prétention que les croyants en affirmant des choses dont ils n'ont aucune preuve.
  16. 5 points
    Merci aux derniers amis passants Alors pour moi ce qu'on voit sur les RVB c'est le reflet secondaire de Régulus qui prend naissance dans le filtre. Une réflexion indirecte entre les 2 surfaces internes du filtre je pense qui se situe du coup à l'opposé de l'étoile par rapport au centre image. Sur la L (en haut à gauche), on a aucun filtre, et le phénomène n'apparait pas, ça montre bien que ça vient des filtres. L'image est défocalisée car le chemin optique est plus long avec les reflets. C'est comme si tu pontais une grosse étoile en defocalisant, tu obtiens ça. Ce qui est compliqué au traitement, outre de retirer ces reflets sur chaque couche, c'est que d'un filtre à l'autre les poussières bougent et ça met le bazard dans la balance colorimétrique. J'en ai rarement vu d'aussi balèzes. Régulus crache fort et le T1000 est un entonnoir... JF
  17. 4 points
    bonjour à tous , sous un ciel toujours aussi moche quelques heures à travers ce ciel (8h39 à 13h48 TU) Paul
  18. 4 points
    Bonjour, La comète 12P est de plus en plus brillante (4,5 / 4 ?), mais dans un ciel du couchant de plus en plus clair la tête seule apparait. Le 4 avril comme les jours précédents le guet pour les trouées entre les nuages est fructueux, mais la queue cométaire est noyée. Il sera peut-être bien d'empiler les vues des jours successifs. Bon ciel f. Entre Hamal et Jupiter, une brute à f80 mm.
  19. 4 points
    Totalement hors-sujet .... mais je ne résiste pas à partager et ne me lasse pas de leurs acrobaties ! Fabrice
  20. 4 points
    Salut Fabrice ! Excellent ! La progression des ombres est un exercice ingrat à faire, faut rester une plombe pour obtenir un gif pas trop court. 10 minutes c'est bien comme intervalle, si tu te lances pour en faire un, 5 minutes c'est cool pour une fluidité parfaite.
  21. 4 points
    C'est vrai quoi, stop à ces âneries ! Disons qu'au bout de 2000 ans la bible est bien faite quand même..
  22. 4 points
    Je ne comprends pas trop où vous voulez en venir... je n'ai jamais dit le contraire. J'ai justement voulu faire passer l'idée qu'en débit de la "folle idée de la masse du photon", cela n'empêchait pas des physiciens de s'y intéresser et d'expérimenter dessus, allant donc à l'encontre de l'idée de certains ici d'une science dogmatique. Le fait d'avoir une masse pour le photon implique l'existence de trois degrés de liberté pour le photon en terme de polarisation. Il est assez facile de voir (je le donne en exercice aux étudiants) que la seule existence de cette masse, aussi arbitrairement petite qu'elle soit, implique un état de polarisation longitudinal non observé qui ne peut être escamoté qu'à la condition d'ajouter des champs supplémentaires avec des couplages spécifiques. Je ne dis pas que c'est impossible, je dis juste qu'il faut intégrer que cela conduit à un monde bien plus compliqué en retour.
  23. 4 points
    Reprenant des paroles d'une personne que j'apprécie. Les dieux sont petits et mortels. Leur durée de vie est grosso modo de 2 à 3000 ans. Deux portes d'entrée à sa pensée qui est à considérer. La verticalité du regard du croyant vers l'incroyant n'est pas recevable de mon point de vue. https://www.youtube.com/watch?v=6dQZYX4tPWQ&ab_channel=ThéâtreduRond-Point https://www.youtube.com/watch?v=EMXye79JV4M&ab_channel=AkademTV
  24. 4 points
    Vous osez parler de magnitudes 20-21 ? On ne voit même pas Regulus !! Team Seestar
  25. 3 points
    Merci Alain et Jeff Je suis content que ma reprise vous plaise bien . Je t'explique tout en MP car il y en a certain à qui ça ne plait pas et que ça a l'air de gonfler quand je parle de mon Maître, donc je vais arrêter dorénavant. Je me demande même si je vais poster encore autant d'images que je faisais avant. Une dernière version car il restait des traces de trames. Je l'avais faite avec mon apn Nikon D610 sur la TSA 120.
  26. 3 points
    C'est tout l'intérêt de cette éclipse, celui d'avoir une couronne toute fole et imprévisible. Faudra surveiller la chromosphere où il pourra se passer des trucs stupéfiants. Pi voir cette couleur rose électrique est autre chose que ce qu'on observe en filtrant h alpha. Ici au Mexique, météo très capricieuse pour le jour J, ça sent la virée nocturne pour se placer là où ce sera le mieux.... On y croit
  27. 3 points
    Non. Descartes démontre l'existence de Dieu Dans la construction de sa philosophie René Descartes a commencé par des méditations métaphysiques du genre et si les gens que je croise n'existaient pas et que je sois en train de rêver qu'ils existent, et d'ailleurs mon corps à moi existe t il ? Et comment pourrais-je en être certain ? Tout ce que j'ai appris est-il vrai ou bien crois-je que c'est vrai ? Pour tacher de répondre à ces questions, il va s'occuper de faire table rase de tout ce qu'il avait appris pour repartir de zéro avec son fameux "Je pense donc je suis". Il postulait qu'au moins il existait en vertu qu'il était capable de penser. Cependant rien ne lui assurait qu'il pensait dans le vrai ou bien dans le faux. S'il pensait toujours dans le faux le monde et les hommes baignaient dans la confusion, le triangle ne serait pas constitué de trois droites ni le carré de quatre, et partant il y a nécessité qu'il existât des vérités pour que le monde soit. Il se met donc en quête d'apprendre à connaître ce qui est le vrai plutôt que de douter, d'ignorer ou d'être dans la confusion. Reconnaissant que sa pensée peut avoir du défaut, il fait appel à sa raison pour penser de façon plus parfaite, au moyen de raisonnements déductifs soumis à l'épreuve de l'expérience. Il parvenait ainsi à décortiquer la vérité en étudiant l'optique, le corps humain, l'arc-en-ciel et autres curiosités inexpliquées (pas forcément bien vues à son époque par les religieux cf Galilée) justifiant que le monde a des lois auxquelles il est possible d'accéder sans toutefois prétendre en détenir toutes les perfections. Au moyen de sa méthode scientifique, il justifiait pareillement l'existence de Dieu, le seul possesseur de la vérité absolue à laquelle les hommes s'appliquent à la recherche du vrai sans jamais pouvoir l'atteindre. Car la nature de Dieu, puissance absolue, seule peut garantir une vérité au monde sans laquelle il ne serait qu'absence de vérité donc chaos ou néant. Étant donné que rien ne peut exister à partie de rien, si le triangle, le carré, moi-même et le monde existent, alors Dieu existe, CQFD René dixit ! Il est surprenant d'observer que son raisonnement philosophique et il faut bien le dire ses constatations scientifiques sont sortis de la métaphysique pour aboutir à la physique expérimentale ! Descartes était un précurseur d'un autre temps me direz vous, aujourd'hui la science n'a plus besoin de la métaphysique ni de Dieu d'ailleurs ! Certes, la rationalité explique très bien le monde dans lequel nous vivons, c'est le monde du quotidien, du ressenti, et comme dis @vaufrègesI3 elle a atteint son point culminant. En revanche la rationalité est impuissante à expliquer nos individualités, nos comportements, nos pensées, nos affects. A l'échelle des sociétés, de même, on retrouve toujours le mythe tel un canevas qui les a fait prendre forme et les soutiennent. Certes nous sommes disciplinés par une éducation et un contexte social, mais à y regarder de près toutes les sociétés se sont échafaudées sur des croyances. Pour faire plaisir à Descartes, reconnaissons que sans la puissance de Dieu l'homme ferait figure de naufragé de l'univers. Et pour faire plaisir à Freud, disons que face à la puissance de la science la spiritualité c'est le juste retour du refoulé. Le mythe, la croyance, la métaphysique seraient de cette façon tout à fait consubstantielle à la science. Tout comme la matière noire retient les galaxies (Miracle, j'en suis revenu au sujet du fil !).
  28. 3 points
    Bonjour, Utilisation de l'expérience Ingenuity comme banc d'essai martien pour les futurs giravions Écrit par Martin Cacan, pilote en chef d'Ingenuity Mars Helicopter au Jet Propulsion Laboratory, et Shannah Withrow-Maser, responsable de l'aéromécanique des giravions au Ames Research Center https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/status/518/unlocking-the-martian-skies-using-ingenuity-as-a-martian-testbed-for-future-rotorcraft/ Les emplacements respectifs de l'hélicoptères et du rover au Sol 1007. Ingenuity a effectué les vols 68 et 69 dans la partie plate inférieure de Neretva Vallis tandis que le rover menait des opérations scientifiques dans la baie de Gnaraloo et commençait sa traversée vers l'ouest jusqu'au bord du cratère. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Nulle part sur Terre nous ne pouvons reproduire parfaitement les conditions physiques martiennes. Des installations spéciales peuvent recréer certains paramètres avec suffisamment de fidélité pour tester des scénarios spécifiques, mais chacun est limité, ce qui conduit à une pléthore d'équipements et de scénarios nécessaires pour couvrir toutes les conditions sur Mars. Dans notre article précédent, « The Right Stuff », l’accent était mis sur l’utilisation d’Ingenuity sur Mars pour tester nos capacités à voler plus haut et plus vite, atterrir à différentes vitesses et, de manière générale, à élargir le domaine de vol pour éliminer les risques pouvant être rencontrés par les futurs giravions martiens. Le Saint Graal, cependant, est de comprendre l’échelle le plus fidèlement possible ces risques, non seulement en démontrant qu’Ingenuity peut voler plus vite et plus haut, mais aussi de savoir comment il le fait (les contraintes qu'il subit alors). Pour répondre à la question, l'équipe NASA JPL d'Ingenuity a travaillé avec nos partenaires d'aérodynamiques de la NASA Ames pour concevoir, valider et exécuter une campagne de tests Sys-ID. « Sys-ID » fait référence à un processus appelé identification du système, une méthode basée sur les données pour comprendre le comportement complexe d'un système en étudiant l'impact d'entrées spécifiques sur le mouvement du véhicule. Dans ce cas, un balayage de fréquence (onde sinusoïdale de fréquence variable) a été introduit dans l'entrée de commande pour provoquer une variation d'inclination microscopique du véhicule en vol vers l'avant. L'industrie aérospatiale s'appuie depuis longtemps sur ces méthodes pour caractériser la dynamique complexe des véhicules et valider les modèles de simulation. Les mêmes méthodes ont été utilisées lors des tests au sol d’Ingenuity sur Terre, mais comme indiqué précédemment, il n’existait pas d’environnement artificiels ou naturels sur Terre pour effectuer des tests complets du système comme on peut les réaliser sur notre planète. Au cours des premières phases de la mission d'Ingénuity, les manœuvres dynamiques requises étaient considérées comme trop risquées pour être effectuées en vol sur Mars. Alors notre appareil entrait dans sa troisième année d’exploitation et approchait de la fin de sa capacité à étendre son domaine de vol, les risques du Sys-ID sont devenus moindres et plus faciles à justifier. Fin 2023, une période de trois mois a été consacré au développement, au test et à la liaison montante d'une nouvelle version du logiciel qui connectait des parties du logiciel utilisées pour les tests Sys-ID basés sur Terre avec le code qui contrôle le véhicule lors d'un vol horizontal. https://mars.nasa.gov/multimedia/videos/movies/PIA26240/PIA26240-640.mp4 Cette animation montre une simulation de la réponse de l'hélicoptère Ingenuity Mars de la NASA au processus d'identification du système, ou « Sys-ID ». Crédits : NASA/Ames. Elle représente une entrée de commande qui entraîne un « hochement de tête » microscopique du véhicule en vol vers l'avant. L'opportunité d'effectuer un vol Sys-ID a été trouvé en décembre 2023. Les conditions étaient idéales dans la partie inférieure de la Neretva Vallis (considérée comme une ancienne vallée fluviale) en raison du terrain presque aussi plat qu'au fond du cratère. De plus, le calendrier de la mission permettait une pause dans les vols réguliers nécessaires pour garder une longueur d'avance sur le rover alors qu'il effectuait un périple scientifique à travers la baie de Gnaraloo. Deux vols dédiés (vols 68 et 69) ont été exécutés, démontrant avec succès la méthode Sys-ID en vol et, pour la première fois sur une autre planète, caractérisant la dynamique de vol du véhicule. Ces vols ont donné la priorité à la collecte de données dans des conditions de vol à grande vitesse, à la fois dans le cadre et au-delà des tests sur Terre, afin de corréler et d'étendre nos connaissances. L'importance de ceci est soulignée par Allen Ruan, Dynamiciste de vol d'Ames Aeromechanics : « L'obtention des données de ces deux vols, en particulier aux vitesses de vol élevées, conclut des années précédentes de simulation et d'essais au sol et nous renseignent sur les améliorations de la dynamique pour la modélisation du futur giravion martien. La raison pour laquelle ces vols sont si importants est qu’ils fournissent une validation fondamentale de modèles de giravions qui autrement nécessiteraient des conditions impossibles à reproduire sur Terre. Comme l'explique Tove Aagren, simulateur principal chez Ames et concepteur de la campagne Sys-ID : « L'un des défis inhérents au travail avec les giravions martiens est celui de la validation du modèle. Le vol extraterrestre nécessite une grande confiance dans nos modèles de prédiction, mais reproduire les conditions de vol réelles pour obtenir cette confiance sur l’ensemble d’un domaine de vol lors d’essais sur Terre n’est pas du tout trivial. À ce jour, certains aspects de la dynamique de vol vers l’avant d’Ingenuity restaient indéterminés. C'est ce qui rend capital l'opportunité de caractériser la dynamique des véhicules dans des conditions de fonctionnement réelles, c'est-à-dire sur Mars. Cela non seulement pour la nouveauté de l’approche, mais aussi pour les connaissances fondamentales que nous ne pouvons vraiment pas obtenir autrement que par le biais de vols d’identification de systèmes désignés. Afin d'exécuter ce type de manœuvre, Ingenuity a dû parcourir une distance record à la vitesse au sol maximale précédemment testée de 10 m/s. Un vol aller-retour avec des segments Sys-ID dans chaque étape garantissait que pour une direction de vent attendue d'est en ouest, au moins une étape était face au vent, permettant des tests à une vitesse supérieure à 10 m/s. L'obtention de données sur deux vols à ces vitesses élevées constitue un capital qui permet à l'équipe d'accroître la confiance dans le comportement des futurs giravions. De plus, maintenant que ces méthodes Sys-ID ont été démontrées avec succès, un processus a été établi qui peut être reproduit pour caractériser les futurs engins volants plus tôt dans leur mission. Cela contribuerait à mieux définir les performances du véhicule, permettant à l'équipe opérationnelle de planifier avec moins d'inconnus et pourrait servir aux futurs giravions d'être testés sur Terre pour répondre uniquement à la capacité minimale nécessaire à mener à bien leurs missions, puis les valider à des niveaux de performances plus élevés après atterrissage.
  29. 3 points
    Pardon mais tu te méprends complètement : ce n'est pas notre Dieu qui est unique et universel. Nous considérons avec beaucoup d'autres religions ainsi qu'avec tous les déistes que Dieu est le même pour tous. Donc désolé je pense qu'Il est bien plus grand que tous nos héros et nous mettons une Majuscule à son Nom . Relis correctement avant d'interpréter... tu cites ici un paragraphe dans lequel je ne parle que d'orthographe à propos de la règle grammaticale des majuscules... pas de religion je résume, dieu (nom commun) pas de majuscule point barre. Dieu (nom propre) majuscule... et en ce qui me concerne je transgresse cette règle volontairement par irrévérence envers une institution à mon avis délétère, mais je ne donne que mon avis personnel qui ne concerne que moi... libre à chacun de faire à son goût, je précise la règle grammaticale point barre... Mais je précise toutefois que si ce "Dieu" prétendu universel avait un nom comme Tartempion, Allah, Vishnou ou comme n'importe lequel de la liste interminable des divinités répertoriées, je n'aurais aucune raison de lui refuser la majuscule. je ne rejette pas le droit à la croyance, mais la prétention à l'hégémonie... si donc je refuse à celui-ci la majuscule usurpée, c'est uniquement en raison de l'outrecuidance de ses représentants qui se sont accaparé un nom commun pour en faire un nom propre, car considérant que seul ce dieu avait préséance sur tous les autres et qu'il n'avait aucun besoin d'un nom spécifique... rien de plus. J'ai demandé ça ? Ici il ne faut peut être pas tomber dans la paranoïa, que je sache ne n'ai accusé personne en particulier de m'enjoindre à courber l'échine, je n'ai fait qu'énoncer les conditions sine qua non qui me feraient consentir à appeler dieu la spiritualité qui induit la forme de transcendance que je pressens dans une origine de l'Univers, mais là je suis davantage dans la poésie que dans la science ou la religion... et encore une fois c'est un point de vue personnel, donc en l’occurrence, il ne s'agit pas de toi mais de quiconque voudrait me faire accroire à l'existence d'un vieillard chenu à la sagesse infinie qui nous aurait créé à son image et que je devrais implorer par la prière... rien de plus. Alors là se référer à Agostino Borromeo pour faire le décompte des exactions de l'inquisition, c'est comme mandater BHL pour inventorier les victimes dans la bande de GAZA... ainsi que le suggère Tobie Nathan en appelant à la création d'un "parlement des dieux", (voir le lien proposé par @Pascal C03 ), et pour paraphraser une maxime qui a fait ses preuves, "la religion est affaire bien trop sérieuse pour que sa gestion ne soit confiée qu'aux représentants de ses congrégations, car il est bien évident qu'il y a conflit d'intérêt et que chacun d'entre eux ne prêchera que pour sa paroisse... L'inquisition a débuté au milieu du XIIIè siècle pour ne s'achever qu'au XIXè siècle... et naturellement, la dilution du pourcentage de ses victimes et de ses assassinats sur quelques 600 années d'existence fait ressortit un bilan presque ridicule, cependant rapporté à sa période la plus sombre des 40 années de l'inquisition espagnole, c'est autre chose... un minimum d’honnêteté s'impose donc... D'autant plus que ces exactions n'ont été désapprouvées que très récemment et de manière très limitée, du bout des lèvres et partiellement, tel le cas précisément de Giordano Bruno dont la sentence n'a jamais été désavouée... Alors on a coutume de dire que comparaison n'est pas raison, et mettre en parallèle une quarantaine d'années d'assassinats légalisés par jugements froids et cyniques avec une période exaltée de 15 mois d'une révolution est à mon avis très discutable... d'autant que les principaux exaltés organisateurs de la terreur sont au final eux même passés dans la machine qu'ils ont mise en place, ce qui n'est pas le cas des inquisiteurs que l'église peine encore à désavouer... et je n'excuse en rien les exactions révolutionnaires, mais à la différence de celles crapuleuses d'une institution officielle, elles ont été commises souvent par des gens de peu, parfois sans instruction digne de ce nom, voire à peine lettrés et mis en place, voire instrumentalisés dans l'urgence d'un état instable, tandis que le cynisme posé des magistrats parfaitement lettrés de l'inquisition n'était lui aveuglé que par des considérations d'ordre politico-religieux malsain.
  30. 3 points
    Hello, il pleut, pour changer, et je sens que la lune sera de retour avant la prochaine éclaircie. En attendant j'ai fait un peu d'archéologie sur mes disques durs et je suis retombé sur cette prise de vue de janvier 2015 de la jolie comète C/2014 Q2 Lovejoy. J'ai shooté ça avec mon ancien setup, GSO 200/1000 et D700. Je n'ai pas trouvé de darks correspondant et j'ai un master flat de la même période mais qui ne corrige pas tout. J'ai bien galéré au prétraitement sur la partie calibration justement. A l'époque je n'ai même pas fini le traitement, je n'ai retrouvé que des ébauches avec un affreux gradient de fond de ciel. Depuis il existe de nouveaux outils qui simplifient la vie. Je me suis basé en grande partie sur le dernier tuto d'Adam Block. Il y a 61 brutes avec un fond de ciel très inégal. C'est loin d'être parfait mais ça se laisse regarder et c'est donc la première fois que je diffuse cette image : Une V2, moins propre techniquement mais avec moins d'image intégrées sur la comète et donc un peu plus de détails sur la queue : Et voici l'animation dont on a parlé un peu plus bas. J'y passé un temps incroyable ce soir, pour une séquence courte et où l'on devine la grande inégalité des brutes. Je peux faire une vidéo en grand format si ça vous intéresse. En tout cas sur le gif on devine déjà le mouvement dans la queue. Pour que l'image soit plus lisible chaque frame est la moyenne de 5 images. Je me rend compte qu'il faudrait que je refasse l'image principal en intégrant moins de brutes pour justement figer le mouvement. C'est vraiment un délire à part les comètes ! Sur ce, je vais me coucher, j'en peux plus... Ah oui, la neige qui vole autour du noyau sont les étoiles qui ont échappées au starless grace au masque créé pour protéger la zone lumineuse autour, avec un nombre suffisant de brutes elles partent ensuite avec les paramètre de réjection. Là je les ai laissé car pas trop le choix et ça permet de visualiser en parallèle le mouvement de la comète sur le fond de ciel. Ah oui aussi, les brutes font 60s et il y 57 frames donc c'est le mouvement de la comète sur 57mn. Je me rend compte qu'avec un capteur monochrome il doit être compliqué d'avoir une image nette et colorée à la fois.
  31. 3 points
    Sinon dernière solution. Une construction Puis un bon vieux filet de camouflage 👍
  32. 3 points
  33. 3 points
    Je m'baladais sur l'aveLune, le cœur ouvert à l'inconnu. J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui. N'importe qui et ce fut toi, je t'ai dit n'importe quoi, il suffisait de te parler pour t'apprivoiser... Complètement excentré, mais pris au cours de balades nocturnes au Mak 180 et 662 mc... Ma petite contribution au sujet. Il est dans le bon sens je crois (facile avec l'ombre et la lumière) sachant que je n'aime pas me lever tôt mais plutôt me coucher tard Franck
  34. 3 points
    Le boulot de traitement de @jeffbax est démentiel, sur cette cible... L'image a une saveur particulière pour moi parce que Leo I attendait depuis plus d'un an, on avait la luminance, et on attendait qu'elle revienne pour la terminer. La dernière nuit, c'était la semaine dernière, après un temps de m...e, j'étais au bord de l'apoplexie, ne sachant pas si on pourrait la terminer ou pas, ce qui nous renvoyait à la fin du printemps ou à l'année prochaine. Vous imaginez pas l'impression de "plénitude" qu'on ressent à voir, un, le ciel bleu, deux, les images s'accumuler tout au long de la soirée, en se disant "ayai, on a réussi"... Le ciel profond, c'est vraiment un monde à part... On vous dit pas la prochaine, on vient de la commencer, elle est déjà proprement hallucinante. Hâte de retourner au foyer de ce télescope prodigieux. S
  35. 3 points
    Bonsoir, Grand récapitulatif couvrant les trois derniers mois : GIF du rocher sur lequel le rover était resté en équilibre instable pendant environ 10 Sols (S1076 et S1081) par PDP8E (UMSF) Tous les Gigapans sont de Neville Thompson (UMSF) : Sol 1063 https://viewer.gigamacro.com/view/Swg7W3colrLamvZu?x1=13705.02&y1=-8292.46&res1=15.99&rot1=0.00 Sol 1064 https://viewer.gigamacro.com/view/b0sqRnvDOjHEptPQ?x1=14771.50&y1=-6028.00&res1=15.39&rot1=0.00 Sol 1068 https://www.gigapan.com/gigapans/234267 Anaglyphe paysagé pour les Sols 1041 et 1045 d'Olivier de Goursac (UMSF) Une équipe évalue un dysfonctionnement sur l'instrument SHERLOC sur le rover Perseverance https://mars.nasa.gov/news/9549/team-assessing-sherloc-instrument-on-nasas-perseverance-rover/ Publiée le 13 février 2024 Les ingénieurs travaillent à réparer un cache anti-poussière sur l'une des caméras de l'instrument scientifique . Les données et les images du rover Perseverance indiquent que l'un des deux couvercles qui empêchent la poussière de s'accumuler sur les optiques de l'instrument SHERLOC reste partiellement ouvert. Dans cette position, la couverture interfère avec les opérations de collecte de données scientifiques. Monté sur le bras robotique du rover, SHERLOC (Scanning Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics and Chemicals) utilise des caméras, un spectromètre et un laser pour rechercher des composés organiques et des minéraux qui ont été altérés dans des environnements aqueux et qui pourraient être des signes passés d'une éventuelle vie microbienne. La mission a déterminé le 6 janvier que la couverture était orientée dans une position telle que certains de ses modes de fonctionnement ne pouvaient pas travailler correctement. Une équipe d’ingénieurs a mené une enquête pour en déterminer la cause et les solutions possibles à apporter. Récemment, le couvercle s'est partiellement ouvert. Pour mieux comprendre le comportement du moteur du couvercle, l'équipe a envoyé des commandes à l'instrument qui modifient la quantité d'énergie qui lui est fournie. Avec le couvercle dans sa position actuelle, l'instrument ne peut pas utiliser son laser sur des cibles rocheuses et ne peut pas collecter de données spectroscopiques. Cependant, la microscopie d'imagerie peut toujours être acquise avec WATSON, une caméra couleur sur SHERLOC utilisée pour prendre des images rapprochées des grains de roche et des textures de surface. WATSON (Capteur topographique grand angle pour les opérations et l'ingénierie) fonctionne à travers une ouverture différente. SHERLOC fait partie d'une suite de sept instruments sur Perseverance. Au cours du développement de la mission, l'équipe a conçu la suite d'instruments de telle sorte que le rover puisse toujours atteindre ses objectifs scientifiques en cas de défaillance d'un seul instrument, car il existe un certain chevauchement entre les capacités des instruments. Outre SHERLOC, PIXL (Planetary Instrument for X-ray Lithochemistry) et SuperCam effectuent également des spectroscopies. Actuellement en route pour explorer une zone surnommée « Beehive Geyser », le rover a atteint son 1 000e jour martien sur la planète rouge, le 12 décembre 2023, soit plus de 300 sols au-delà de sa mission principale. Depuis l'atterrissage du rover le 18 février 2021, SHERLOC a scanné et fourni de riches données sur 34 cibles rocheuses, créant un total de 261 images hyperspectrales de ces cibles. Doté d'un système d'alimentation radio-isotopique, la conception de Perseverance est basée sur celle du rover Curiosity de l'agence, qui fonctionne toujours aussi bien après plus de 11 ans (4 000 sols). Mise à jour du 5 mars 2024 Les ingénieurs du rover Perseverance ont progressé dans la résolution du problème affectant l'imageur de contexte autofocus (ACI) de l'instrument SHERLOC, mais à l'heure actuelle, la capacité spectroscopique Raman de l'instrument reste hors service. Pour mieux comprendre le problème du mécanisme et déplacer le capot de l'ACI en position complètement ouverte, l'équipe d'ingénieurs a essayé différentes actions pour déplacer le cache, notamment le chauffage, l'augmentation du couple d'entraînement, la commande d'un mouvement de bascule et même une commande à la perceuse du rover d' effectuer une opération de percussion "à vide" (et non contre un rocher). Les effets cumulatifs de ces actions ont fait que le couvercle s'est déplacé considérablement vers sa position complètement ouverte. Bien que l'équipe ait conclu que le couvercle et le mécanisme de mise au point automatique ne redeviendront pas pleinement opérationnels, ils continuent de travailler sur une ouverture encore plus grande et sur la mise au point de l'optique dans une position fixe. Le même mécanisme qui déplace le couvercle contrôle également la mise au point de l'ACI. L'équipe travaille également à identifier les modes de fonctionnement du laser de SHERLOC et à tenter de collecter des données de spectroscopie Raman avec le couvercle en position ouverte en permanence. Le 29 février 2024 Bunsen Peak suscite l'intérêt Écrit par Eleanor Moreland, Ph.D. Étudiant à l'Université Rice https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/515/bunsen-peak-piques-interest/ Mars Perseverance Sol 1071 – Caméra d'évitement des risques avant gauche : Image de la science en cours sur l'espace de travail de Bunsen Peak devant le rover. Cette image a été acquise le 24 février 2024 (Sol 1071) à l'heure solaire moyenne locale de 14:48:14. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Perseverance a poursuivi sa traversée vers l’ouest à travers l’unité de marge. Pendant que le rover roule, des images et des données sont obtenues à l'aide d'instruments tels que Mastcam-Z, Navcam et SuperCam pour suivre tout changement dans la chimie ou l'apparence des roches. En cours de route, l’équipe scientifique a utilisé ces images pour repérer un rocher spécial baptisé Bunsen Peak. Ce rocher était intrigant car il se dresse haut parmi le terrain environnant et présente une texture de surface intéressante sur sa face gauche, comme le montre l'image ci-dessus. Une autre caractéristique du rocher qui ressortait sur l’image était sa face presque verticale directement face au rover. Une face verticale suscite l'intérêt de l'équipe scientifique pour plusieurs raisons : premièrement, celle-ci pourrait donner une vue en coupe transversale de toute stratification chimique ou physique qui pourrait se produire dans la roche. Deuxièmement, elle est généralement moins couverte de poussière, ce qui est une facilité pour l'étude faite par nos instruments scientifiques ! Les couches de poussière sur une surface rocheuse peuvent gêner l'étude de la chimie réelle de la roche en dessous. Il est donc important de rechercher des surfaces moins poussiéreuses pour obtenir des données et de bonnes images. Par exemple, pour le rocher du pic Bunsen, vous pouvez voir les endroits où se trouvent les surfaces courbes ou inclinées de la roche qui sont de couleur plus claire en raison de l'accumulation de poussière. Cependant, d'autres surfaces, telles que le bord saillant de la roche étudiée par le bras du rover, sont plus verticales et semblent plus sombres, ce qui indique une moindre couverture de poussière et un meilleur endroit à étudier pour le rover. Nous avons donc choisi cet endroit pour sonder la chimie du pic Bunsen. La caméra WATSON (Wide Angle Topographic Sensor for Operations and eNgineering), qui prend des photos en gros plan et haute résolution de la surface , est vu en action. L'instrument SuperCam LIBS (Laser-Induced Breakdown Spectroscopy) a également effectué des analyses chimiques sur Bunsen Peak qui peuvent être corrélées aux images haute résolution de WATSON pour fournir une vision complette de la texture et de la chimie. Le rover poursuivra son voyage vers l'ouest, en utilisant ses instruments pour surveiller d'autres cibles qui compléteront l'histoire de la campagne de l'unité Margin. Le 8 mars 2024 Persévérance démontre ses capacités lors de l'étude de l'atmosphère martienne https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/ Écrit par Claire Newman, scientifique atmosphérique chez Aeolis Research Mars Perseverance Sol 965 - Caméra de navigation gauche : Un halo imagé pendant le sol 965, dans l'image finale prise par les caméras de navigation de Perseverance avant la conjonction et la fin de la saison nuageuse. Crédits : NASA/JPL-Caltech Étudier l’atmosphère avec Perseverance peut être un défi ! Imaginez repérer un nuage intéressant sur une photo prise hier ; contrairement à quelque chose d'intéressant en surface, faire de nouvelles observations ne sont tout simplement plus possibles, car il sera disparu depuis longtemps. Ou imaginez que vous essayiez de filmer un diable de poussière traversant le cratère Jezero, alors que les activités quotidiennes du rover sont toutes planifiées avant même que le rover ne s'active au réveille. Le fait que de nombreux phénomènes atmosphériques soient de courte durée et/ou difficiles à prévoir, et ne se produisent souvent qu’à certaines périodes, signifie que les scientifiques étudiant l'atmosphère martienne doivent utiliser différentes stratégies pour les observer. Premièrement, les capteurs qui composent le principal instrument atmosphérique (le Mars Environmental Dynamics Analyser, MEDA) effectuent des observations météorologiques et connexes en continu au moins toutes les deux heures pour chaque sol. Cela nous donne de très bonnes chances de capturer des phénomènes transitoires et difficiles à prévoir. Deuxièmement, pour les capteurs qui ne peuvent pas mesurer aussi souvent - comme les caméras et le microphone - nous prenons des mesures sur plusieurs sols à différents moments et (pour l'imagerie) dans des directions différents, afin d'établir des statistiques sur le moment et le lieu où des phénomènes intéressants ont plus de probabilité de se produire. Troisièmement, lorsque nous nous attendons à voir quelque chose d’inhabituel en fonction de la période de l’année ou du lieu, nous augmentons la cadence des mesures pour nous assurer de capturer cet événement. Au cours de la première année de Perseverance sur Mars, nous avons observé un halo diffusant vers la fin de la saison nuageuse de Mars. Cet anneau brillant autour du Soleil est causé par de gros cristaux de glace hexagonaux qui se forment uniquement en présence d’une grande quantité de vapeur d’eau. Malgré des dizaines de tentatives pour en imager une autre au cours de la deuxième année de la mission, ce n'est qu'à notre dernière tentative, juste avant la fin de la saison nuageuse, que nous en avons observé une! Et enfin, lorsqu’un événement rare de plus longue durée se produit, nous réagissons en enregistrant davantage de mesures. Il y a actuellement de nombreuses tempêtes de poussière sur Mars, et avec certaines passant juste au-dessus de Jezero, nous avons récemment mesuré les plus grandes opacités de poussière de toute la mission à ce jour ! Nous avons donc effectué des observations supplémentaires pour nous renseigner sur la façon dont l'état atmosphérique, la poussière et son soulèvement local ont changé en raison de cette activité tempêtueuse. Pour bon nombre de ces observations, nous ne savons même pas si nous « capterons » les phénomènes atmosphériques que nous essayons d'étudier jusqu'à ce que nous obtenions les résultats de transmission des données sur Terre. Mais même savoir quand, où et dans quelles conditions quelque chose ne se produit pas est très utile. Et en persévérant, nous avons pu obtenir des observations fantastiques sur tous ces phénomènes, depuis les nuages et les halos jusqu'aux tourbillons de poussière et à l'apparition des tempêtes de poussière. Sol 1085 https://www.gigapan.com/gigapans/234355 Sol 1106 https://www.gigapan.com/gigapans/234482 Le 3 avril 2024 La roche échantillonnée par Perseverance est exactement la raison pour laquelle le rover est venu sur Mars https://mars.nasa.gov/news/9572/rock-sampled-by-nasas-perseverance-embodies-why-rover-came-to-mars/ La 21ème carotte rocheuse prélevée par Perseverance a une composition qui la rendrait idéale pour piéger et préserver les signes de vie microbienne, le cas échéant. L'échantillon – présenté ici – a été prélevé au « pic Bunsen » le 11 mars, le 1 088 ème sol de la mission. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Le 24 ème échantillon prélevé par Percy offre de nouveaux indices sur l'histoire du cratère Jezero et le lac qu'il a pu contenir autrefois. L'analyse des instruments à bord du rover Perseverance indique que la dernière carotte rocheuse prélevée par le rover était dans l'eau pendant une période prolongée dans un passé lointain, peut-être sur une ancienne plage martienne. Recueilli le 11 mars, l'échantillon est le 24 ème du rover – un total qui comprend 21 tubes d'échantillons de roche, deux remplis de régolithe (roche brisée et poussière) et un d'atmosphère de Mars. "Pour faire simple, c'est le genre de roche que nous espérions trouver lorsque nous avons décidé d'étudier le cratère Jezero", a déclaré Ken Farley, scientifique du projet Perseverance à Caltech à Pasadena, en Californie. "Presque tous les minéraux contenus dans la roche que nous venons d'échantillonner ont été fabriqués dans l'eau ; sur Terre, les minéraux déposés dans l'eau sont souvent efficaces pour piéger et préserver les anciennes matières organiques et les biosignatures. La roche peut même nous renseigner sur les conditions climatiques de Mars qui étaient présentes lorsque elle a été formé. La présence de ces minéraux spécifiques est considérée comme prometteuse pour la préservation d’un riche patrimoine dans l'ancien environnement habitable martien. De telles collections de minéraux sont importantes pour guider les scientifiques vers les échantillons les plus précieux en vue d’un éventuel retour sur Terre avec la campagne Mars Sample Return. le 24 ème échantillon martien collecté par le rover Perseverance, Comet Geyser », un échantillon prélevé dans une région du cratère Jezero particulièrement riche en carbonate, un minéral précieux lié à l'habitabilité de la planète. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Au bord du cratère Surnommé "Bunsen Peak" en rapport du monument du parc national de Yellowstone, le rocher d'environ 1,7 mètre sur 1 mètre, a intrigué les scientifiques de Perseverance car l'affleurement se dresse haut au milieu du terrain environnant et présente une texture intéressante sur l'une de ses faces. Ils étaient également intéressés par la paroi rocheuse verticale du "pic Bunsen", qui offre une belle coupe transversale de la roche moins poussiéreuse et donc plus facile à étudier pour les instruments scientifiques. Avant de prélever l'échantillon, Perseverance a scanné la roche à l'aide des spectromètres SuperCam du rover et du spectromètrePIXL à rayons X , abréviation de Planetary Instrument for X-ray Lithochemistry. Ensuite, le rover a utilisé un outil situé à l’extrémité de son bras robotique pour meuler (ou abraser) une partie de la surface et a de nouveau scanné la roche. Les résultats : Bunsen Peak semble être composé d’environ 75 % de grains de carbonate cimentés ensemble par de la silice presque pure. Cette mosaïque montre une roche appelée « pic Bunsen » où le rover Perseverance a extrait sa 21 ème carotte de roche et a abrasé une zone circulaire pour étudier la composition de la roche. Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS "La silice et certaines parties du carbonate semblent microcristallines, ce qui les rend extrêmement efficaces pour piéger et préserver les signes de vie microbienne qui auraient pu exister autrefois dans cet environnement", a déclaré Sandra Siljeström, scientifique de Perseverance des instituts de recherche de Suède (RISE). "Cela rend cet échantillon idéal pour les études de biosignature s'il est renvoyé sur Terre. De plus, l'échantillon pourrait être l'un des noyaux rocheux les plus anciens collectés jusqu'à présent par Perseverance, et c'est important car Mars était à son niveau le plus habitable au début de son histoire." Une biosignature potentielle est une substance ou une structure qui pourrait être la preuve d’une vie passée. Échantillon « Bunsen Peak » de Perseverance : La CacheCam de Perseverance a capturé cette image du dernier échantillon carotté du rover – prélevé sur une roche intrigante appelée « Bunsen Peak » – le 11 mars. Crédits : NASA/JPL-Caltech. L'échantillon de Bunsen Peak est le troisième que Perseverance a collecté lors de l'exploration de la « Margin Unit », une zone géologique sur le bord intérieur de la caldeira de Jezero. "Nous explorons toujours la marge et collectons des données, mais les résultats obtenus jusqu'à présent peuvent soutenir notre hypothèse selon laquelle les roches se sont formées ici le long des rives d'un ancien lac", a déclaré Briony Horgan, scientifique de Perseverance à l'Université Purdue, à West Lafayette, Indiana. "L'équipe scientifique étudie également d'autres idées sur l'origine de l'unité de marge, car il existe d'autres moyens de former du carbonate et de la silice. Mais quelle que soit la façon dont cette roche s'est formée, il est vraiment excitant d'en obtenir un échantillon." Le rover se dirige vers la partie la plus occidentale de l’unité de marge. À la base du bord du cratère Jezero, un endroit surnommé « Bright Angel » qui intéresse l'équipe scientifique car il pourrait offrir la première rencontre avec les roches encore beaucoup plus anciennes qui composent le bord du cratère. Une fois l'exploration de Bright Angel terminée, Perseverance entamera une ascension de plusieurs mois jusqu'au sommet de la caldeira.
  36. 2 points
    Bonsoir, Dans ma quête d'imager l'intégralité du catalogue Messier, je me suis dirigé ces deux dernières lunaisons sur le duo M89-M90, pour lequel je misais plus l'intérêt sur la spirale M90, les galaxies elliptiques n'étant généralement guère spectaculaires, mais comme j'ai une mémoire de poisson rouge (), j'ai finalement eu une belle surprise lors du compositage en voyant apparaître une belle plume dans la galaxie ellliptique M89 Pourtant, @FranckiM06 notamment l'avait signalé il y a deux ans : et l'année précédente c'est @Patrick Lécureuil qui avait publié une bien belle image de cette galaxie atypique : La présence de cette plume est donc bien connue, mais il faut reconnaître que c'est en travaillant ses propres images que l'on fouille vraiment un champ et ce travail imprime alors mieux l'esprit C'est en fait le mythique David MALIN qui mis en évidence dès 1979, en poses longues (et argentiques !) au télescope de Schmidt l'enveloppe ténue entourant M89 ainsi que ce jet de plus de 100 000 AL de long qui pourrait être une galaxie plus petite en cours de désintégration sous l'effet des forces gravitationnelles résultant de sa rencontre avec M89 ( source : http://messier.obspm.fr/f/m089.html ). Entrons donc dans le vif su sujet : On trouve donc : à gauche, l'image numérique de votre serviteur au petit T200mm, au centre l'image argentique historique de David MALIN, et à droite une image somptueuse dénichée sur le Web, ici : https://www.hansonastronomy.com/m89-eliptical-galaxy Et voici donc le champ complet : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour 1 pose sur 2 Sur 3 nuits les : * 03/04 février 2024 * 05/06 et 06/07 mars 2024 300 poses 60s, Temps d'intégration de 05 h 00 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 1,5"/pixel Le seeing n'a été que moyennement coopératif ici ces derniers mois, et malgré des poses individuelles assez courtes, je n'ai pas pu conserver l'échantillonnage natif (à mon grand regret). Il n'a pas fait suffisamment beau , non plus, pour aller au-delà des 5h d'exposition. Il y a du monde dans ce champ, voici de quoi identifier les tâchouilles (en N&B pour réduire la taille du fichier) : J'étais donc parti pour cocher deux cases dans le suivi du catalogue Messier, mais au final j'aurais pris un grand plaisir à imager et à traiter ce champ et je regarde différemment, à présent, cette 89ème entrée si particulière Bon week-end et très bon ciel à toutes et tous
  37. 2 points
    Alors, je n'ai pas de réponse à cette question. Par contre à celle " D'où vient le Grand Architecte ? " , j'ai : De la Poule. Enfin, si elle était là en premier.
  38. 2 points
    Singulière question ! Il a peut être été toujours là l'univers ? Encore une fois je n'ai aucunes compétence en la matière mais autant on ne peut pas nier l'expansion actuel de "notre" Univers, mais le big bang est il aussi clairement identifié, définît ? Et une question comme ça Alain, Comment Dieu sait qu'il est Dieu ? Comme sait il qu'il y a rien d'autre au dessus de lui pour diriger sa grande écriture ? Quel commencement bordel ?????
  39. 2 points
    Lire "Le gène égoïste" de Richard Dawkins (avec les notes) peut aider.
  40. 2 points
    Bon, je vois pas l'exploit d'avoir résolu M13.... Trêve de plaisanterie, c'est vraiment chouette de faire profiter à la communauté de ce type d'images hors normes. Un grand bravo à l'équipe. Une question concernant les reflets. Ils sont corrigés avec des flats ou tu fais autre chose au traitement?
  41. 2 points
    Il s’agit de l’étalon d’une Lunt 40, et pas le double stack d’une 40. L’adaptateur n’est pas le même. Je vais donc essayer en le positionnant en dernier juste avant la caméra et ensuite je ferai un autre essai entre le TZ et l’étalon du Sundancer. Je pense qu’il va falloir retirer un tube d’extension pour arriver à la mise au point.
  42. 2 points
    Superbe image ! Elle se prend pour un amas globulaire cette petite galaxie.. Vous êtes vous amusé à regarder si les RR Lyr clignotent dans vos images individuelles ? Leo I en est truffée !
  43. 2 points
    Superbe ce tournesol. Pour le chromatisme, essaye effectivement un alignement des couches lors du montage RVB comme dit @COM423. JF
  44. 2 points
    Merci bien J'ai ajouté une V2, avec moins de brutes empilées donc un moins bon RSB mais un peu plus de détails dans la queue pour "figer" le mouvement.
  45. 2 points
  46. 2 points
    J'ai fait un petit edit les yeux reposés ce matin. Une légère gaussienne 0,5 avec masque d'étoiles . J'ai remplacé la tête de gondole. Bon weekend.
  47. 2 points
    C'est absolument hallucinant d'avoir résolu de cette manière cette galaxie qui ressemble à un amas. Un résolution de dingue et une définition incroyable. Cette image est tout simplement fabuleuse ou même sublime. Bravo à vous deux J'adore
  48. 2 points
    Evolution de AR 3628 , au plus près a se " bruler " ! Refracteur 185 mm apo Askar - Fabry Perot PST Prototypte optimisé , Barlow 5x , camera player one
  49. 2 points
    Merci ! Donc hier 4ème nuit du suite, la fatigue commence à se faire sentir. Les couleurs de Hickson 44, faites proprement. 1h sur chaque en poses de 2 minutes en bin2. Bon après c'est pas hyper probant non plus, à part sur celle de droite et celle du haut. https://astro52.com/photo/images/Hickson44.jpg Puis j'ai commencé NGC 4747... ou devrais-je dire, je me suis engagé dans NGC 4747... engagez-vous qui disaient, engagez vous ! Vous connaissez la chanson. Alors déjà, la néant en matière d'étoiles guide, et pourtant avec l'AZ-EQ6 on peut monter le temps de pose. Donc cadrage galère pour trouver une étoile guide, tout en laissant dans le champ les extensions, qu'évidemment on ne voit pas. Après, il y a l'objet lui-même Je crois que j'ai jamais vu une galaxie aussi difficile. Avec 20 poses de 7 minutes, soit assez d'habitude pour voir se dessiner quelque chose de correct, il faut un traitement de haute volée pour voir apparaître un simple aperçu : https://astro52.com/photo/stock/NGC4747_prov.jpg Et l'extension de gauche doit même pas être complète, sinon elle irait jusqu'à assez proche du bord du champ. Je sais pas combien de temps il faudra pour finir proprement cette galaxie. De mémoire j'ai jamais vu ça depuis que je fais des photos de galaxie, et j'en ai fait quelques-unes, même si NGC 2805 devait pas être mal non plus dans le genre... Les hongrois sont arrivés avec pas mal de retard. Ils ont suivi leur GPS, mais la rencontre de la technologie moderne et du monde berbère, où il est d'usage de donner le même nom à plein de lieux différents, pose quelques problèmes aux bases de données. C'est comme quand ils me demandent un point météo à un endroit donné. Je tape le nom sur meteoblue, et je vois apparaître 10 fois le même nom à des altitudes différentes. Et parfois même la page 2 des réponses est identique à la page 1. Cela étant, une fois arrivés, ça n'a pas trainé. Ils ont un magasin à Budapest où ils vendent des tapis de l'Atlas. On est allés chez Zara et Habiba, où ils ont acheté des tapis pour eux et passé commande de tapis à fabriquer pour le magasin. Je faisais l'interprète, Khalid (le frère d'Habiba) n'étant pas rentré du Siroua, j'étais le seul aux alentours à parler anglais. Puis on a marché jusqu'au barrage au coucher du Soleil, péniblement au début car le cadet des enfants n'était pas en forme, mais là où le terrain a commencé à être dangereux ça l'a réveillé un peu. On a mangé ensemble, le groupe attendu de retour du Siroua est en retard, ils dorment à Ait Tigga ce soir. Les nuages sont là pour cette nuit et la suivante. Reprise normalement le 8, mais petit espoir le 7 tard dans la nuit. Je vais pouvoir me reposer. Demain je pense que les hongrois vont vouloir voir plus de tisseuses et plus de tapis avant de reprendre la route vers Agadir. Donc je devrais continuer à faire l'interprète. Berbère, français, anglais, hongrois... c'est la tour de Babel par moments !
  50. 2 points
    un petit zoom sur la tache AR 3628 ce 4 Avril 2024 Réfracteur 185 mm apo Askar , Fabry Perot PST prototype optimisé et barlow 2,5 x , camera player one