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Affichage du contenu le plus aimé le 04/07/2024 dans toutes les zones

  1. 10 points
    Bonsoir les astrams , J'ouvre ce post pour tous les possesseurs de C8 vintage ( orange , donc d'avant 1986 ) . Ils pourront y poster les photos de leur joujou , celui qui nous a tous faire rêver lors de nos jeunes années...( là je vous parle d'un temps que les moins de...) Ils pourront également poster les photos faites avec , échanger des astuces etc... J'ai également créé une page FB : https://www.facebook.com/share/FQXH7Xi5J8gYXiZk/ Ph
  2. 9 points
    Merci pour l'ouverture de ce billet. M. Durand, un astronome amateur de 81 ans désormais, a décidé de me léguer son matériel. Il voulait qu'au moins un de ses télescopes regarde de nouveau le ciel. Une bonne partie était démontée et rangée soigneusement depuis des années. Une fois restauré et remonté tout ça (plusieurs mois de travail), j'ai tout donné à notre club (sauf ce C8 qui a l'âge de mes débuts en astro) afin que cela puisse servir au plus grand nombre. Voici donc un C8 de 1977 : Il était accompagné de son petit frère, un C5, son frère jumeau, un autre C8 et surtout de son grand frère, le C14 : Et, cerise sur le gâteau, un Cave Astrola Newton de 200mm avec ses charlottes d'époque : Tout est parfaitement opérationnel et c'est un vrai bonheur que d'observer avec ses instruments "vintages". Il y avait aussi une caméra CCD Sbig. Cette caméra est dorénavant complètement dépassée contrairement aux instruments optiques qui sont encore très performants. Ce qui m'emmène à penser que les nouveaux types d'instruments (Seestars, Stellina etc.) auront une durée de vue beaucoup plus limitée. Frank
  3. 9 points
    Bonjour à toutes et tous, Trois compétiteurs de l'époque...., photographiés il y a quelques années. Une petite collection bien sympathique que je possède. C8, racheté au CE de Motorola Toulouse où je travaillais, venu direct des Us par "la valise diplomatique" interne, équipé en 115VAC et 60Hz. Venant avec lui un trépied Golden Pyramid et variateur de vitesse en 115VAC tous deux d'origine Critérion. A présent, monté dans une adaptation "bras C8 d'origine et base C11". LX200, en origine LX50 avec raquette Magellan (l'ancêtre du futur goto LX). A présent monté dans une monture LX90, bien plus pratique. C'est lui que j'amène lors de sortie publiques astro. Dynamax8, base bleu repeinte en noir par l'ancien proprio (alors en RDA...). Ce type de SC a été le premier que j'ai pu utiliser à la SAP Toulouse au début des années 80, je l'empruntai lors d'occultation d'étoiles par astéroïde; fallait être un peu "félé" pour tenter ce genre de manipe à l'époque... Rassurez vous, j'ai peu changé ;0) Franck Vaissière
  4. 9 points
    Le rover est toujours stationné à l’emplacement atteint le 30 mai 2024 (sol 4200), donc depuis plus d’un mois, et je ne me souviens pas que ses instruments aient pu être autant sollicités ailleurs que sur la zone explorée actuellement ! Au cours du week-end des 22 et 23 juin, l'échantillon de forage "Mammoth Lakes 2" a été déposé au labo CheMin (instrument de chimie et de minéralogie par diffraction des rayons X) pour l’analyse minéralogique. La dernière semaine de juin était importante pour l’analyse chimique du dernier échantillon de forage. L'objectif principal de Curiosity du 24 juin était donc le "pré conditionnement" du labo SAM (Sample Analysis at Mars) en vue de l'ensemble d'analyses moléculaire, de chimie élémentaire et isotopique. Du fait de la consommation énergivore des labos d’analyse, tout ça prend beaucoup de temps car l’équipe jongle aussi avec les contraintes d'énergie. Le 27 juin était programmé un transfert d’échantillon vers le labo SAM et donc une EVA (analyse des gaz évolués) de l'échantillon foré. SAM permet de chauffer les échantillons prélevés par le rover jusqu’à plus de 850 °C et d’analyser finement la nature chimique des gaz produits avec les trois instruments complémentaires qu’il contient. Cela permet de fournir des informations sur la nature des minéraux et composés organiques présents dans les échantillons analysés. Cette activité nécessitant une puissance importante, l'équipe a dû faire preuve de discernement en planifiant d'autres observations scientifiques et en équilibrant les besoins en énergie des différentes activités. Les scientifiques attendent bien sûr avec impatience les résultats des analyses SAM et CheMin de "Mammoth Lakes 2", mais continuent aussi à acquérir d'autres observations dans cette région fascinante, observations qui aideront à interpréter les données minéralogiques. ChemCam tirera son laser sur la cible "Loch Leven" (voir image ci-dessous) afin d'obtenir davantage de données chimiques sur une cible précédemment analysée par APXS (le spectromètre à rayons X et particules alpha). "Loch Leven" est un exemple de matériau gris qui borde le bloc rocheux de "Mammoth Lakes". Image prise à environ 25 centimètres de la cible "Loch Leven" - caméra MAHLI (Mars Hand Lens Imager), située sur la tourelle à l'extrémité du bras robotique, à la lumière du jour le 16 juin 2024 (sol 4216) : Les capacités d'imagerie à distance de l'instrument ChemCam seront également utilisées pour acquérir une mosaïque d'une zone voisine présentant des taches intéressantes de tons plus clairs et plus foncés dans les roches exposées. La Mastcam (caméra du mât, pour les photos couleur et la vidéo) documentera la cible ChemCam "Loch Leven" et prendra des images du trou de forage "Mammoth Lakes 2" et des résidus de forage et du sable environnants afin de surveiller tout changement dû au vent. Après avoir examiné les résultats de l'expérience EGA (Evolved Gas Analysis) qui ont été transmis hier après-midi 31 juin , l'équipe SAM a décidé de procéder à une deuxième expérience pour analyser l'échantillon foré à "Mammoth Lakes 2". Cette expérience est connue sous le nom d'expérience GCMS (Gas Chromatograph/Mass Spectrometer). Le labo SAM est en fait une suite de trois instruments analytiques différents qui sont utilisés pour mesurer la composition des gaz qui se dégagent des échantillons forés lorsqu'ils sont chauffés. Les trois instruments analytiques sont un chromatographe en phase gazeuse, un spectromètre de masse quadripolaire et un spectromètre à laser accordable. Chacun d'entre eux est particulièrement adapté à la mesure de types spécifiques de composés dans les gaz, notamment l'eau, le méthane, le carbone ou les molécules organiques (contenant du carbone). Lors de l'expérience EGA réalisée dernièrement, l'échantillon de "Mammoth Lakes 2" chauffé a permis de mesurer la composition des gaz à l'aide du spectromètre à laser accordable et du spectromètre de masse quadripolaire. L'équipe a donc prévu d'introduire une nouvelle pincée d'échantillon dans le four SAM et de mesurer la composition des gaz libérés à l'aide du chromatographe en phase gazeuse et du spectromètre de masse quadripolaire. En réalisant ces deux expériences, elle aura une meilleure compréhension des matériaux présents dans cette roche. Le 2 juillet l’équipe scientifique n'avait pas encore reçu les données de SAM. Une bonne partie de l'échantillon demeure encore stockée dans la foreuse, et si les données de la première analyse du labo SAM impliquent une nouvelle analyse avec un nouvel échantillon il y a ici une combinaison assez chanceuse qui éviterait d'avoir à percer un deuxième trou pour obtenir la deuxième portion. La quantité d’échantillon nécessaire ne devient claire qu'au fur et à mesure que les données arrivent. Je cite Susanne Schwenzer, géologue planétaire (2 juillet) - c'est moi qui surligne : "C'est une zone très intéressante, il y a des roches presque blanches, d'autres plus foncées, des sables très intéressants avec de belles ondulations [voir ci-dessous], il y a tellement de choses à voir ! Mars a beaucoup à offrir ici, l'équipe s'est donc mise au travail rapidement et le plan d’activités s'est rempli avec une grande série d'observations. ChemCam a utilisé la LIBS (laser) sur la cible "Tower Peak", qui est l'un de ces rochers blancs, et sur "Quarry Peak". La Mastcam fournit toutes les images correspondant à ces deux activités et réalise également ses propres travaux scientifiques. Il s'agit principalement d'images dites de "détection de changement", où la même zone est photographiée à plusieurs reprises pour voir quelles particules peuvent se déplacer entre les deux images Le plan prévoit également de nombreuses activités scientifiques dans le domaine de l'atmosphère, notamment la recherche de tourbillons de poussière et l'étude de l'opacité de l'atmosphère. REMS et DAN sont également actifs tout au long de la mission, afin d'évaluer respectivement le vent et l'eau souterraine. Et comme si cela ne suffisait pas, CheMin effectue également une autre nuit d'analyse. Nous allons transmettre un plan complet et nous verrons ce que les données révèlent et quelles décisions nous prendrons pour mercredi prochain". Cette image montre certaines des ondulations de sable tout autour du rover entre les rochers. Elle a été prise par la caméra MastCam située en partie haute du mât le 25 juin 2024 (sol 4225) : Je cite Abigail Fraeman, géologue planétaire (3 juillet) - c'est toujours moi qui surligne : "Nous avons reçu les données de notre analyse SAM de l'échantillon de Mammoth Lakes lundi en fin d'après-midi. Après avoir examiné les résultats, l'équipe a déclaré qu'elle était très satisfaite de toutes les analyses effectuées sur cet échantillon et qu'elle était prête à passer à des pâturages plus verts... euh, à des roches plus rouges ! Cette décision signifie que nous allons aller de l'avant et dégager l'assemblage de forage dans le plan d'aujourd'hui, et ensuite utiliser le bras pour collecter des observations MAHLI et APXS de la pile de résidus de forage autour du trou de forage. Nous aurons également un peu de temps pour des activités de télédétection utilisant nos instruments montés sur le mât. Bien que nous soyons stationnés à cet endroit depuis plusieurs semaines, nous trouvons encore beaucoup de choses à observer ! ChemCam recueillera des observations LIBS sur une cible rocheuse aux tons clairs nommée "Finger Peaks", ainsi que sur une roche bosselée nommée "Glen Aulin". Nous recueillerons également d'autres images Mastcam de caractéristiques intéressantes dans la région, ainsi qu'une mosaïque RMI à longue distance d'une cible nommée "Rock Island Pass". Plusieurs types d'activités de surveillance de l'environnement viendront compléter le plan. La campagne d'échantillonnage par forage a été très productive ici à Mammoth Lakes, et je suis impatiente de commencer à me préparer à passer à autre chose. Qu'est-ce qui nous attend dans cette région fascinante du mont Sharp ?" PANOS MASTCAM - Neville Thompson : 20 JUIN 2024 (SOL 4220) : À l'extrême droite au loin on distingue la butte "Wilkerson" près de la grande butte "Texoli" (prochaines destinations du rover) À gauche un peu plus proche, l'énorme butte "Kukenan" https://www.gigapan.com/gigapans/235188 22 JUIN 2024 (SOL 4222) : La plaine que devra traverser le rover, parsemée notamment de ces curieuses roches blanches vésiculaires (voir message du 19 juin) https://www.gigapan.com/gigapans/235194
  5. 8 points
    Je reviens sur une des photos de la Lune, afin de mettre en valeur l'échelle, avec également une proportion comparative à la France. Cela a, je trouve un intérêt pédagogique, même si la qualité en pâti par la compression jpg. On se rend compte par exemple de la taille de Mare Imbrium et sur la même carte, un détail de 1 Km² est également perceptible, je trouve ça assez bluffant. Je ne regarderai plus Mare Imbrium de la même manière (même à l'oeil nu). Ce qui me plait également c'est d'aller chercher les centres d'intérêts cachés dans une photo, susciter le questionnement, trouver l'anecdote, l'étonnement bref butiner l'image et apprendre à mieux tirer parti de celle-ci. Imaginez un peu la puissance de l'impacte à l'origine d'un cratère de 80Km de diamètre comme Archimède.😱
  6. 7 points
    Et ce matin, super condition de seeing, c'est dorénavent une belle arche et très détaillée ! et une photo d'ambiance, avec le parc de trie des brebis et le T300 f4 de fabrication perso... ce soir il fait enfin beau !
  7. 7 points
    j'ai acheté chez Devaux Chevet mon C8 orange (que j'ai encore) en 1979 ci dessous clichés argentiques sur diapositive fujichrome 400; développement personnel E6 (j'ai fait après du numérique à l'APN) Mars lors de l'opposition de 2003 le 21 septembre Pluton déplacement à un jour d'intervalle en juillet 1994 4 phases de Vénus en 1988 la binaire Rigel le 4 décembre 2000
  8. 6 points
    Quelques captures entre les nuages en rentrant du travail pour cette protu-surprise très brillante et rapide ! Toujours le Coronado 90DS sur FSQ, AM-5 et ASI183MM
  9. 6 points
    Bonjour, voici une photo de cette galaxie prise en 2 nuits. J'ai toujours des problèmes sur le traitement correct d'une image RGB même si je m'améliore avec le temps. J'ai des étoiles un peu roses mais je ne sais pas encore corriger cela. 7h de luminance 7h combinées sur le RGB Je ferai le Ha quand il y a aura de la lune. Le matériel : C8 EDGE HD @ f7 AM5 ASI533MM PRO Je vous ai mis une version starless pour que vous puissez apprécier la taille importante de cette galaxie.
  10. 6 points
    Sur mon stand le WE dernier à un festival Astro auquel j'ai participé...
  11. 5 points
    Bonjour à tous, voici une image sauvée entre deux nuages et beaucoup de vent....j'ai eu beaucoup de chance car le phénomène a été extrêmement rapide à 11H06 TU. Lunette 228mm F/11.25 h-alpha modifiée PST + BF-15 + barlow 1.8x / Basler 1920-155 Phil : photoastro.com Un peu plus loin sur le limbe...
  12. 5 points
    Je ne suis pas si pessimiste que cela mais il y a une réelle exagération commerciale. J'ai réalisé par mal de rétro-engineering d'après les publications des constructeurs. Seul Takahashi, et je fais un apparté, a été le plus honnête. Takahashi a été attaqué dans les années 80-90 par quelques autres constructeurs° pour ses réglages un peu "bas" sur la correction photographique°° digitale sur les séries antérieures FS et FC à f/8, ce qui était exact car conçu avant l'apparition du numérique. Il y en a même eu un peu plus tard une remise de couvert sur les triplets FCT alors que c'était faux. La comparaison était malhonnête, très empreinte de chauvinisme américain. (et Astro-Physics n'a pas bronché là-dessus). ° : Thomas Back, Astro-Physics ... °° : Les FS et FC étaient conçues pour l'argentique et le visuel pas pour la photo numérique. Takahashi donc, a toujours publié des informations sur ses conceptions dans les guides Tenmon et a été largement copié. Dernièrement, ils restent plus vague pour garder une tête d'avance. Les autres constructeurs ont vite restreint la publication des conceptions suite à la concurrence sauvage provenant de Chine et Taïwan. Fin de l'apparté. Sur la réalité de l'utilisation "apo", il y a eu un "split" avec l'appellation ED puis plus tard SD. C'est devenu une justification de moyens plus que de résultats. Il faudrait refaire une présentation historique mais c'est trop long, je vais raccourcir. La première société a vulgariser les verres ED fut Meade, c'était un raccourcissement modeste des achromats en prenant pour base les astro-spezial de Zeiss, que l'on prend pour référence comme semi-apo. Pentax pris la suite avec du FPL53 en sortant ses SD plutôt professionnelles, le modèle de référence était la 105 SD utilisant officiellement une conception explorée par ordinateur sur les verres optiques disponibles. Pentax marque une rupture en optimisant l'aberration sphérique comme préconisé par la norme "apochromat moderne" de Thomas Back, et la couleur est également corrigée correctement : en 105/1000 vers 1993 en FPL53 + KF3 soit f/D 9.5...et pas plus court. Les constructeurs ont ensuite sorti d'autres modèles mais à part les petits diamètres des séries, on ne peut pas affirmer que ce qui dépasse 80mm en doublet soit effectivement apochromatique au sens moderne. Selon moi, la hiérarchie perdure et Vixen/Nikon/Ricoh-Pentax font toujours un effort pour rester devant, en association avec les fondeurs de verre optique pour garder l'exclusivité. Il y a des échanges techniques significatifs entre les marques, en particulier entre Pentax et Vixen qui bénéficie de leur outil d'optimisation optique POLARIS. Mais bon la mondialisation étant ce qu'elle est, la Chine a maintenant un leadership à la base par un accès aux ressources des terres rares et un progrès de leur fondeur CGDM. Ils ont appris à bonne école grâce à l'imbrication technique avec Zeiss. C'est dans la lignée des dés-industrialisations européennes : je pense qu'on peut parler de fuite technologique impardonnable pour faire de l'argent. On en paye le prix aujourd'hui. Par contre, même si ils mettent au point très maladroitement les derniers verres performants comme les substituts aux verres au thorium qu'Eastman-Kodak avait mis au point pour la guerre froide (surveillance photo), il reste et j'en suis convaincue une réelle désinformation et tromperie technique dans les publications des spécifications associées à leurs réfracteurs optiques. Je suis de près, depuis plusieurs années maintenant, les conceptions optiques astronomiques au point d'être sollicitée sur ces sujets. Je reprends les babillages techniques associés aux sites de vente en ligne et ça me fait lever les yeux au ciel quand je fais les re-calculs des graphes LSA par exemple. Il y a même une volonté de brouiller les cartes en sortant des courbes faussement annotées en collant sur un graphe qui correspond à un modèle de taille plus petite, le modèle de base de la série ( indeed me répondit à mon questionnement un concepteur américain à ce sujet ) des informations de celui de plus grande taille. L'esbrouffe est grossière mais les mathématiques ne mentent pas : les paramètres de dispersions des verres ne sont pas étirables à souhait pour faire dire ce que l'on veut. Donc, oui, le modèle de base d'une série peu être apochomatique au sens moderne, mais pas les suivants et tout le monde fait ça pour rester dans la comparaison. Il y a ceux qui le disent et ceux qui le cache. Qu'est-ce qui se produit donc ? Takahashi est en train de mourir étouffé pour ses réfracteurs. Vixen a du mal avec ses distributeurs étrangers et fait des erreurs de communication ou plutôt un manque de valorisation. La revente des fins de série à moitié prix est assez significative de la marge prise au passage par les revendeurs. Je veux bien qu'on prenne marge pour assurer la garantie et son bénéfice mais à ce point c'est indécent. Associé au dumping export par les fabricants chinois (ça s’estompe avec les règles et taxes et les frais de transport), la concurrence a la vie belle. Il faut savoir ce que l'on veut comme produit ceci dit. En optique, c'est assez facile, et SkyWatcher l'a démontré pour sa ligne Evostar ED, on peut faire de la très bonne a excellente qualité, suffisante pour l'observation visuelle sans être un apochromat. Le prix actuel est bien tempéré par la concurrence pour les 80/100/120ED qui ont de la bouteille maintenant. Le succès de la semi-apo 150ED est le marqueur du besoin du moment car il y a de la simplicité mais aussi du soin dans la qualité produite. Les autres marques sont en train de faire leur trou de façon agressive, comme dira le maître Zen : "On verra" Je regrette le manque de tests indépendants. Le soucis c'est qu'il faut le budget pour et les moyens pour.
  13. 4 points
    Découverte en 2004 par les astronomes Mark J. Pierce, David J. Frew et Quentin A. Parker, PFP 1 (alias PN G222.1+03.9) est une nébuleuse planétaire remarquablement annulaire située à Monoceros, mesurant 19 minutes d’arc de diamètre, ce qui en fait l’une des plus grandes de son type. PFP 1 a un rayon estimé de 1,5 parsec et a une symétrie presque parfaite, brisée uniquement sur le bord nord-ouest, ce qui est couplé à une augmentation significative de l’intensité des atomes d’hydrogène. Cet arc de nébulosité intense a déjà été détecté dans les plaques rouges POSS I et II et celles du relevé SERC ER sous la forme d’une traînée allongée de nébulosité. L’anneau de grand diamètre est presque indétectable en raison de sa luminosité de surface extrêmement faible. On estime que PFP 1 se trouve à 1 800 années-lumière. Il s’agit d’une nébuleuse planétaire jusqu’alors inconnue, très évoluée, à faible excitation, qui en est aux premiers stades d’une interaction avec le milieu interstellaire (ISM). Il a été découvert par hasard à partir d’images du relevé Hα AAO/UKST dans le cadre d’un projet d’exploitation des données du relevé et a échappé à la détection des relevés précédents en raison de sa très faible luminosité de surface. Il s’agit d’une remarquable nébuleuse planétaire à sphère creuse, d’environ 19 pouces de diamètre, ce qui en fait l’un des plus grands exemples de ce type. Nous estimons un rayon de 1,5 pc et une distance de 550 pc dérivées d’une nouvelle relation brillance de surface Hα-rayon. PFP 1 a une symétrie circulaire presque parfaite, brisée uniquement sur le bord nord-ouest, ce qui est couplé à une intensité significativement accrue (Hα + [Nii]), ce qui fournit des preuves d’une interaction avec l’ISM. Nous trouvons une composition proche du soleil pour cet objet avec des abondances peut-être améliorées de He et N. La distance, couplée à l’estimation de ǫ = 0,3 basée sur la géométrie PN, donne une masse nébulaire de 0,6 M ⊙ ce qui est cohérent avec d’autres PNe très évolués. Un bon CS candidat a été identifié à partir des plaques UKST B, J et R. Une spectroscopie de suivi est prévue pour confirmer s’il s’agit de la véritable étoile centrale. L’absence d’émission de poussières de CO et d’IRAS adjacentes explique pourquoi PFP 1 a pu s’étendre sans encombre jusqu’à sa taille actuelle de ∼3,0 pc. Nous trouvons deux causes possibles à l’interaction évidente sur le bord nord-ouest : le mouvement du PN par rapport à son environnement, selon Borkowski et al. (1990), ou une rencontre avec une région de densité accrue à mesure qu’elle s’étend. Sur la base des données disponibles, nous ne sommes pas en mesure d’affirmer de manière concluante qui est responsable. Une détermination précise du mouvement approprié du candidat CS serait utile pour établir lequel de ces scénarios est le plus probable. L’analyse des spectres à résolution modérée a montré qu’il s’agit d’un PN de faible excitation, ce qui est cohérent avec d’autres exemples séniles de grand diamètre. Bien que les spectres aient un faible rapport signal/bruit, la composition chimique de ce PN est probablement proche de celle du soleil, et bien qu’il présente un rapport [Nii]/Hα élevé, il est douteux qu’il s’agisse d’un PN de type I de bonne foi tel que défini par Kingsburgh et Barlow (1994). La même technique qui a conduit à la découverte de PFP 1 nous a fourni ∼30 autres PNe candidats de taille >4'. Un programme de suivi est en cours pour obtenir des spectres et une imagerie à bande étroite de cet échantillon. (extrait de PFP 1 : Une grande nébuleuse planétaire prise dans les premières étapes de l’interaction ISM : Mark J. Pierce, David J. Frew, Quentin A. Parker et Joachim Köppen) Full & details sur astrobin : https://astrob.in/full/ktc0ly/0/
  14. 4 points
    Hello, Voici un autre classique revisité avec le gros bleu IC 5146 est composé d'une nébuleuse en émission et un amas ouvert situés à environ 4 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. Il a un diamètre d'environ 15 années-lumière. Elle se trouve près du bord Est de la constellation, près de celle du Lézard, en plein dans la Voie lactée, à une heure en AD de la Nébuleuse de l'Amérique du Nord. Elle est située à l'extrémité de la nébuleuse obscure Barnard 168 . Elle est également une zone de formation d'étoiles. Les infos: SCT Meade 10" (254/2500) + correcteur de coma @ 1845mm Player One Artemis-c imx294 + filtre Optolong L-quad Enhance Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 64 x 120s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 120s:
  15. 4 points
    En fouillant sur les photos j'ai découvert un McDonald sur la Lune. Pour ceux qui croiraient encore que les ricains n'y sont jamais allés. 7km de diamètre quand même. C'est passionnant l'astronomie. Entre Astronomie et Gastronomie il n'y a qu'un "G". Peut on vraiment parler de gastronomie chez McDo....? Disons plutôt: Entre Astro et Gastro il n'y a qu'un "G"...
  16. 4 points
    J'ai eu ma période étude des verres/conceptions optiques, prise de renseignement au près des constructeurs (Vixen), sites web reconnus ou d'astrams expérimentés... aujourd'hui j'ai pris du recul avec tout ça (l'âge sûrement) et je me contente de ce que j'ai et cela me convient très bien, APO, semi-APO et Achromat peu importe du moment que l'image finale soit de qualité et que je prenne plaisir à observer.
  17. 3 points
    Bonjour Voici le panorama finalisé effectué dans la nuit de vendredi à samedi 10-11 mai 2024 à Etretat. Les détails suivent sous la photo : Le Soleil suit un cycle d'activité, également appelé Cycle de Schwabe, d'environ 11 ans. Nous sommes actuellement au pic d'activité, qui devrait se maintenir jusqu'en 2025. C'est pourquoi il est intéressant de s'abonner à des sites et applications d'alertes aurores (comme Spaceweather et My Aurora Forecast) et de rejoindre des groupes spécialisés sur les réseaux sociaux, tels que le groupe 'Aurores Boréales en France' sur Facebook. Depuis le 8 mai, SpaceWeather rapportait une activité solaire intense et soudaine. Mes sens étaient en alerte, et j'avais préparé mon matériel pour une sortie dès que possible. Par chance, nous étions en période de nouvelle Lune, avec un ciel magnifique, presque sans nuages, qui plus est pendant les jours fériés. Le vendredi 10 mai, vers 18 heures, tous les sites ont lancé une alerte aurore. La prévision indiquait un indice Kp supérieur à 8 pour la nuit du 10 au 11, entre 3 heures et 6 heures du matin. J'ai donc prévenu mon épouse que je partirais vers 2 heures du matin pour Étretat, l'un de mes endroits préférés à moins de 30 minutes de route de chez moi. Il était 22h30, et je m'apprêtais à me coucher. Par précaution, j'ai pris une photo du ciel nordique avec mon téléphone. À ma grande surprise, on distinguait clairement un halo rougeâtre dans le ciel encore teinté des lueurs crépusculaires, ce qui m'a décidé à partir aussitôt. Une fois à Étretat, impossible, comme d'habitude, de trouver une place pour me garer. En plus une fête foraine était installée sur le plus grand parking ! J'ai quand même touvé une place sur un trottoir large. En chemin vers la Manneporte, je rattrape deux jeunes, sac à dos, marchant d'un pas décidé. Ce sont deux campeurs qui ont décidé de passer quelques jours sur le chemin des douaniers entre Etretat et Antifer. Ils ignorent complétement que des aurores sont visibles dans le ciel. Ils avaient décidé de camper sur la falaise d'Aval, mais craignant d'être géné par leurs éclairages, je les ai convaincu de s'installer plus loin à la Manneporte. Il n'y a que 10 minutes de marche donc ça ne changeait pas grand chose pour eux. Bien m'en a pris car leur tente apportera beaucoup à l'image ! Arrivé sur place un peu avant 23h20, on pouvait déjà voir à l'œil nu une large bande claire, un arc auroral, qui barrait l'horizon d'est en ouest. Sur l'écran de mon téléphone, cette bande apparaissait verdâtre et était surmontée de halos rouges et roses. Quatre photographes hollandais étaient déjà présents. L'un d'entre eux, peu discret, décrivait le phénomène en hurlant, si bien qu'on devait l'entendre jusque dans la ville ! L'activité aurorale augmentait lentement, puis soudain, un peu avant 00h10, le hollandais a lancé un "What the f*ck !" tonitruant, suivi d'un concert d'autres "WTF" de ses compatriotes. J'avais l'impression d'être au milieu d'une partie de jeux vidéo entre préadolescents... Le ciel s'est illuminé et des piliers d'aurore sont montés de bleu au rouge sombre, évoluant rapidement d'est en ouest, tels des doigts balayant le ciel. Ces deux photos prises à 11 minutes d'intervale avec mon téléphone montrent l'évolution radicale de l'activité aurorale : J'ai réveillé les deux campeurs installés à proximité, qui n'avaient pas réalisé ce qui se passait et se demandaient pourquoi il y avait autant de bruit. Je leur ai demandé de laisser leur tente faiblement éclairée de l'intérieur, ses couleurs bien accordées avec celles de l'aurore offraient un superbe plan pour immortaliser ce spectacle. L'aurore a illuminé le ciel jusqu'à environ 1h30-2h00 du matin, atteignant son paroxysme vers 1h. Même le ciel du sud était éclairé par ce magnifique phénomène. Ensuite l'activité a progressivement baissé. C'est vers 1h30-2h00 du matin que d'autres photographes sont arrivés, certains d'Abbeville, d'Arras, d'Yvetôt, de Rouen... Ils n'ont pour certains, pas pu profiter du pic d'activité arrivé 3 heures plus tôt que prévu. J'ai quitté le site vers 3h15. J'ai commencé une liste des photographes présents cette nuit, n'hésitez pas à visiter leurs pages : - Matthieu Soudet, - Maxime Berger-Deschamps, - Julien Looten, - la Dutch Team, championne du WTF à la minute : Gijs de Reijke. Calvin Musch, Rick Bekker, accompagnés de Daphne Oudman, - Blas Garcia qui est venu le lendemain et a réussi un cliché moins impressionnant certes, mais qui illustre bien l’exceptionnelle durée du phénomène. Voici quelques photos que j'ai prises lors de cette soirée mémorable. L'une d'elles a fait la couv du journal local "Paris-Normandie". Matériel : Trépied Sirui et tête pano Nodal Ninja, Canon R6 mk II, objectif Sigma 14 mm f/1.8 Art (images 2, 3, la 4 est un pano de 7 tuiles) et Sigma 50 mm f/1.4 Art (images 1 et 5, en panorama de plusieurs tuiles) Poses de 5 à 8 s, f/2.0, sensibilité de 100 à 800 ISO. C'était le moment où les aurores prennaient leur envol jusqu'au zénit et recouvraient le ciel sur 360°. Ma préférée ! Celle-ci a fait la Une de Paris-Normandie le dimanche 12 mai (c’est le même pano mais réalisé rapidement pour la publication) : À droite Julien Looten, je vous laisse découvrir ses superbes photos sur sa page FB. A+ Fred
  18. 3 points
    Hello, Meeting aérien du Touquet, dimanche 30/06/2024.... Joli transit devant le soleil de la Patrouille de France, en mode Alpha Jet bien sûr. Beaucoup de monde, magnifique spectacle avec les 2 Rafales Marine entre autres... (Je n'ai pas fait de flats, pas eu le temps ) Canon Eos 650D + Canon 70/300 IS USM. en bonux un Rafale Marine façon barbe à papa (énervé le papa, bien énervé...)
  19. 3 points
    Les discussions autour du beau et du vrai existent depuis longtemps en photographie surtout depuis l'avènement des logiciels de traitement comme PhotoShop ou Gimp. La beauté a souvent été au centre d'un sujet de philosophie du bac. Maintenant il me semble que la seule précaution à prendre est de ne pas créer des objets qui n'existent pas par surtraitement (artefact) ou bien par suppression complète des étoiles par exemple (sauf pour démontrer un phénomène particulier). Le rendu des couleurs est très personnel et doit être respecté en tant que tel dès lors que le choix n'est pas complètement hors sujet. Sur ce forum nous avons la chance de trouver des photos de diverses qualités. Les débutants y trouvent toujours de bons conseils pour améliorer leur production et les plus aguerris leur définissent des objectifs d'amélioration. L'émulation est toujours positive si c'est dans la bienveillance. Enfin il y a la technique pure et dure pour obtenir l'image de ses rêves et puis il y a au final l'interprétation artistique qi elle est personnelle. Bon ciel Patrick
  20. 3 points
    Je me suis bien amusé il y a une vingtaine d'années avec l'orange et la toucam Philips Et aussi J'ai toujours cet engin et même la toucam !
  21. 3 points
    Salut les ami(e)s, je continue mes p'tits essais sur des objets du ciel profond mais traités comme un planéteux ! J'ai été retardé par une retouche de collimation pas prévue . Je n'ai donc fait qu'un seul ser. C9 + ASI662MC au foyer et UV/IR cut Baader. 1 ser de 1200 images ( obtu 1s, gain à fond ) + 1 ser dark. ça pourrait intéresser les planéteux : - Traitement avec le mode surface de AS3 : 1000 images retenues ( noise robust 8 ), Aps de 40. Traitement déconvolution et ondelettes Astrosurface. Ce n'est pas trop adapté je trouve, certaines étoiles sont registrées bizarrement : - Traitement avec le mode planétaire de AS3 : 1000 images retenues ( noise robust 8 ), APs de 40. Même traitement que ci dessus avec Astrosurface : C'est mieux pour la nébuleuse je trouve, mais j'ai des gros pâtés curieux pour certaines étoiles : - Traitement mode CP intégralement dans Astrosurface : ouverture du ser, registration, stack de 1000 images et même traitement que précédemment : là la registration d'ensemble est correcte, c'est plutôt Astrosurface qu'il faut que j'approfondisse pour ce type de récréation ( FDC trop clair ) : Dans les 3 cas, j'ai choppé 3 étoiles dont la centrale en 1000 poses de 1 seconde, c'est cool je trouve !
  22. 3 points
    Pas mieux que @ndesprez. De mon jardin, je n'ai pas accès à la Polaire. Donc même procédure, mise à niveau et boussole. Je fais en plus, contrairement à lui qui ne fait pratiquement que du visuel ( mais il me corrigera si je me trompe ) un peu d'astrophoto lunaire et planétaire. Et ça marche très bien comme ça. Il faut bien sûr rattraper un peu les déviations mais aussi parfois, avec un peu de chance, c'est nickel ! Pour la photo de ciel profond, c'est une autre histoire en effet.
  23. 3 points
    A mon tour de causer de l'utilité de la mise en station. Je vois deux positions possibles : - je souhaite maîtriser la chose au mieux (par curiosité). Nombre de tuto décrivent mille et façons d'y parvenir. C'est indispensable en photo. - je souhaite seulement observer sans trop de soucis : existe alors le "jeté de monture". Pour se faire, il convient d'orienter la monture vers le Nord à l'aide d'une simple boussole en prenant soin de rester à un petit mètre de la monture. Ensuite, et après s'être assuré de l'horizontalité de la base de la monture grâce à la nivelle ou un simple petit niveau à bulle, afficher la latitude du lieu. Et voilà, c'est fini ! Avec la pratique, c'est une affaire de 3 minutes environs. Pour ma part, tant que j'observe dans l'hexagone, je ne change jamais la latitude. Certes, il convient de recentrer parfois l'objet mais c'est tout à fait supportable.
  24. 3 points
    idem pour moi j'ai un C8 orange de 1979 et un C8 noir de 1990 tous deux ont la même malle aux trésors
  25. 3 points
  26. 3 points
    Il en a fait rêver plus d'un sur les chouettes catalogues de l'époque...
  27. 3 points
    William Johnson McDonald (21 décembre 1844 - 8 février 1926, bien que certaines sources donnent sa date de décès au 6 février) était un banquier de Paris, au Texas, qui a laissé 850 000 $ (la majeure partie de sa fortune) au système de l'Université du Texas pour le doter. un observatoire astronomique. Photo de McDonald par Apollo15.
  28. 2 points
    Bonjour, Comme promis avec la publication de l'OSC dès le 13 juin, voici donc cette fois l'image traitée qui montre bien plus de détails (heureusement !) : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Nuit du 12 au 13 juin 2024 entre 23h32 et 02h32 utc 68 poses de 02min à -10°C, Temps d'intégration de 02 h 16 min Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0 Échantillonnage natif de 1.25"/pixel J'ai perdu une dizaine de poses à cause des passages nuageux, mais je ne vais pas m'en plaindre puisqu'à l'origine les prévisions météorologiques donnaient la nuit totalement couverte... C'est en fait grâce au fait de m'être lancé dans un traitement d'images ,au lieu d'aller tôt au lit, que j'ai vu arriver la trouée sur l'animation satellite (checkée juste avant d'aller dormir) : exit le repos du coup, j'ai sorti le matos et me suis lancé dans l'aventure Je n'ai pas fait de crop, les protagonistes sont suffisamment visibles sur l'image telle qu'elle apparaît sur le forum, mais je vous invite bien sûr à la parcourir à pleine échelle C/2021 S3 (PANSTARRS) montre : une chevelure fait 2.2' de diamètre et une queue de poussières, très évasée, de près de 4.6' de longueur, vers PA=240° Voici les mesures photométriques : magnitude totale, m1 = 11.9 (rayon d'ouverture de 1.5') magnitude nucléaire : m2 = 14.1 (rayon d'ouverture de 6") On ne présente plus NGC6946, il y a quelques autres tâchouilles dans le champ, dont la longue et diffuse UGC 11583 en bas de l'image : Cette séquence a été acquise une fois la Lune couchée. La Lune grossissant chaque jour un peu plus, le beau temps s'est installé ensute (un peu trop classique) et j'ai donc pu refaire le champ dans la nuit du 15 au 16 juin, au clair de Lune mais avec NGC 6939 en bonus cette fois. Traitement de cette seconde séquence à venir... Bon week-end et très bon ciel à toutes et tous
  29. 2 points
    Salut à tous De retour cette fois ci avec une image en collaboration avec Max Alain Rives et sa très belle config (Newton Skyvision N300 sur une 10microns GM3000 HPS) La cible est l'amas Abell 2218 dans le Dragon et ses fameux arcs gravitationnels accessibles avec nos petits diamètres à condition de poser assez longtemps et de bénéficier d'un ciel assez calme pour une bonne résolution. Mon collègue Max Alain a pu bénéficié d'un ciel assez stable et sortir une résolution proche des 2", quant à moi je n'ai pas mieux fait avec une résolution moyenne de 2.5". Les données techniques : CTA 320 f/d 4 (correcteur Wynne Keller) Caméra ZWO ASI2600MC 90 poses de 300 secondes à -10°C (1x1) Collaboration avec Max alain Rives (https://www.astrobin.com/users/max/) Newton Skyvision de 300mm ouvert à 3.6 avec correcteur de champ 3’ TS Riccardi Caméra ZWO ASI2600MC 100 poses de 120 secondes à -20°C (1x1) L'image, cliquez dessus pour la voir en plein trame : Cet amas possède plusieurs arcs et sont numérotés selon une note disponible ici :https://www.researchgate.net/publication/234202249_The_system_of_arcs_in_the_cluster_of_galaxies_Abell_2218_-_Photometry_spectroscopy_and_geometry/link/02e7e526695358b5b2000000/download en zoomant sur cette image on peut en identifier quelques uns (entre la magnitude 21 et 22) Les galaxies environnantes de cet amas sont Ngc 6214 (en bas à gauche) entre autres avec quelques PGC qui parsèment également ce champ. La météo et les nuits de plus en plus courtes, ne nous ont pas permis de sonder un peu plus de champ , mais on y repassera très certainement la saison prochaine
  30. 2 points
    Alors quelque spetits essaye de dessin solaire sur fond noir... J'ai du canson lisse, et je n'ai que trouvé les pastel gras à l'huile (je n'ai que des gros... du coup dessin grossier) Sur la petite lunette lunt35 BF400 avec oculaire zoom lunt. Sur la belle protubérance qu'on voit depuis hier. J'aime bien l'aspect granuleux de la surface avec ces pastels, mais pas du tout précis :-) voilà les trois dessins avec les heures. Boris
  31. 2 points
    Bonsoir à tous, vous les reconnaitrez sans trop de problème... Imagerie simple (si on peut dire... ) Newton "maison" optique et méca 205mm F/4 (zérodur) + correcteur SW / Sony A7S astrodon + filtre duo narrow band Ha/OIII 120 poses de 30 sec à 3200 iso sous une forte pollution lumineuse / monture Losmandy G-11 Traitement Siril et CS6 Phil : photoastro.com
  32. 2 points
    Salut la Compagnie En ce début de matinée, quoi de mieux pour commencer que de savourer un bon café, ou un thé, accompagné d'un....Croissant ? ça vous dit? allez dans ce cas direction le Cygne, pour aller voir la nébuleuse du même nom. NGC 6888 (Caldwell 27 ou Sharpless 105) est une nébuleuse en émission située dans la constellation du Cygne1,3. NGC 6888 a été découverte en 1792 par l'astronome germano-britannique William Herschel. Cette nébuleuse est née des rapides vents stellaires de l'étoile HD 192163 (WR 136). Cette étoile massive explosera probablement en supernova dans environ 100 000 ans. La nébuleuse et son étoile ont fait l'objet de nombreuses publications. Les infos: SCT Meade 10" (254/2500) + correcteur de coma @ 1845mm Player One Artemis-c imx294 + filtre Optolong L-quad Enhance Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 82 x 90s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 90s: Bonne dégustation
  33. 2 points
    Un morceau des dentelles du cygne NGC 6992 ( dommage j'ai mal cadrer ) 116 photos de 30s gain 131 ccdZwo 385 mc , lunette 72ed + reducteur 0.8 sur heq5 goto + filtre uhc , compilés sous siril et traité + photodirector 365 et photoshop prise le 24 06 2024 . Deux version de traitement avec des couleurs différente .
  34. 2 points
    Salut la compagnie, Petite nébuleuse dans la constellation de Céphée. Elle a un petit air de M45 / Pléiades non? NGC 7129 est un amas ouvert associé à une nébuleuse par réflexion situé dans la constellation de Céphée. Il a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1794. Les infos: SCT Meade 10" (254/2500) + correcteur de coma @ 1845mm Player One Artemis-c imx294 + filtre Optolong L-quad Enhance Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 161 x 60s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 60s:
  35. 2 points
    Bonjour à tous, Une petite image toute fraiche de Vendredi soir où malgré quelques nuages d'altitude et une météo incertaine pour la nuit j'ai réussi à tirer le portrait d'une joli nébuleuse couplé à un amas ouvert.Un peu déçu car j''ai un résidu d'ampglow mais bon elle est dans la boite. Setup: Skywatcher 200/1000,Eq6,Zwo 294mc pro+filtre Optolong L Ultimate.Traitement Pixinsight. Ngc6820 et Ngc6823 60x240": La version Ab: https://www.astrobin.com/e1cvus/ Bon ciel!
  36. 2 points
    Bonjour à tous; Voici une image faite cet après midi avec le Sol-Ex et un téléobjectif de 400 mm de focale; Très belle protubérance en mode éclipse virtuelle en Doppler; Alain.
  37. 2 points
    bonsoir , un grand champ supplémentaire dans mon escarcelle , centré sur l'amas ouvert NGC 7510 , pas mal de nébuleuses du catalogue Sharpless connues SH2-157 (la pince de Homard ) , la nébuleuse de la bulle (SH2-162) , la nébuleuse de la grotte (SH2-155) et bien d'autres ... ce grand champ permet de rassembler plusieurs nébuleuses connues et de comparer leur taille direct facilement... image prise le 1er juillet , avec la FS60 et le réducteur F/256mm) + filtre LExtrème + APN Sigma FP 64 poses /57 retenues de 180s à 1250iso prétraitement Siril/ traitement PI j'ose mettre une full croppée qui permet de voir la bubulle bonne soirée Olivier
  38. 2 points
    Bonjour, J'ai vu une alerte suite au message d'Etienne. En hiver en Europe, il ne faut pas trop rêver quant à la météo, même dans le sud ça n'est pas formidable. Pour avoir un vraiment bon climat en hiver il faut basculer de l'autre côté du haut Atlas, et en planétaire, niveau turbulence ça peut être très bon comme très mauvais. A défaut, pour la haute résolution, le meilleur site européen que je connaisse est une presqu'île dans le lac d'Alqueva nommée Monte do Carneiro, près de Luz au Portugal. Pour un séjour court et en hiver, il peut être intéressant de profiter de la solution d'hébergement touristique qui existe sur place. https://montedocaneiro.com/index.php De mémoire ils parlent français. Au niveau turbulence, c'est un site juste incroyable. Au niveau pollution lumineuse, on est en classe 3 sur l'échelle de Bortle. Des sites de classe 2 sont accessibles en faisant de la route, mais ils sont désastreux en turbulence. L'autre avantage est le micro-climat apporté par le lac, qui va souvent trouer localement les nuages. L'exploitation des prévisions est souvent difficile car les modèles prennent mal en compte l'aspect microclimat qui est très favorable aux éclaircies en hiver. A savoir aussi que l'Espagne est plus venteuse que le Portugal, et qu'à la Monte do Carneiro si on s'abrite du vent, il n'apporte pas forcément beaucoup plus de turbulence. Et le guide astro que j'ai écrit. https://astro52.com/photo/astronomie-alentejo.pdf
  39. 2 points
    Et on peut lire a la fin dudit article : « Jusqu’où irons-nous, Européens, dans notre naïveté ? » s’inquiète le président du CNES à l’annonce de ce contrat, et d’en appeler à la Commission européenne enfin de prendre des mesures protectionnistes « pour que tous les satellites institutionnels européens soient lancés sur des petits et grands lanceurs européens. » Ça interroge quand même sur l'aspect "politique" de cette decision
  40. 2 points
    j'ai énormément obervé avec mon C8 orange que j'ai balladé partout en France (qq milliers de galaxies, surtout dans Coma et Virgo) un de mes très bons souvenirs visuels (la monture à fourche est bien sympa pour cela) une binaire dans Orion (?) séparée à 400 fois (avec oculaire ortho celestron de 5mm ) 0,59 seconde d'arc si mon C8 noir (un peu moins bon en résolution) est sur une monture allemande et sert à la photo au foyer avec et sans réducteur, le C8 orange est toujours sur sa monture à fourche et l'entraînement sur secteur marche toujours, j'utilise de temps en temps un variateur de fréquence de construction perso quand le C8 orange est équipé du spectro stellaire à prisme (ce qui permet de ralentir le mouvement diurne pour que l'étoile donne à la place d'un point un trait lumineux (sens est-ouest) que le prisme va disperser perpendiculairement, ainsi une étoile faible est pilotée à 51 Hz au lieu de 50, ce qui donne un trait de lumière 50 fois plus brillant que celui de l'étoile qui défilerait si on coupait l'entraînement; si on pilote à 48 ou 52 Hz, le trait lumineux est 25 fois plus brillant); (pas très évident d'expliquer sans schéma) ci dessous deux spectres obtenus en 2004 et 2007 Altair étoile blanche de type A7 une sous géante de classe IV Betelgeuse supergéante rouge de type M2
  41. 2 points
    Pour les maires frileux d'éteindre la lumière, voilà un modèle d'arrêté tout préparé: https://www.trameverteetbleue.fr/documentation/references-bibliographiques/modele-arrete J'étais hier à une journée orgagnisée par le Centre de ressources trame verte et bleue (incluant la trame noire des zones protégées de la pollution lumineuse) organisée avec le ministère de l'environnement et l'OFB et regroupant beaucoup d'acteurs de terrain (locaux, régionaux, PNR, ...). Les choses sont en marche et il existe même des aides financières pour pratiquer les réductions d'éclairage nocturne,... Nicolas
  42. 2 points
    c'est quoi comme monture? Si tu as un viseur polaire c'est plus pratique.... Sinon tu installe ta monture vers la polaire le plus precisement possible ,tu met ton telescope vers la polaire et tu affine pour centrer la polaire dans l'oculaire en effet C'est suffisant pour du visuel . Tu peux regarder le lien de Michelelectron , c'est plus precis sur la MES. Mais si tu fais que du visuel "un jeté" de monture vers le nord est suffisant dans 99% des cas
  43. 2 points
    Coucou, Je n'ai pas le C8 orange, mais j'ai la même malle pour mon C8 (bleu noir) qui date tout de même de 1992 GreG.
  44. 2 points
    6000 pour les passages en dessous de 80 ° et 9000 pour les passages à plus de 80° , fait avec un meade 300mm. Asi 174mm et filtre 610nm . Je suis dans les testes et recherche continuellement pour améliorer
  45. 2 points
    Marianne Laloy Borgna, chargée d'études à "La Fabrique de la Cité" cellule de réflexion du groupe Vinci, vient de rendre publique une étude : L’éclairage public : Nouvel enjeu démocratique de la transition écologique ?. Bien que procédant d'une entreprise privée dont on pourrait présager les tendances, donc à lire avec l'esprit en éveil, cette étude reste néanmoins un recueil de données et d'expériences qui fait le point sur la question et mérite d'être lue. Elle propose tout d'abord une mise en perspective historique de l’éclairage public dans la construction des villes et de l’espace public. Elle s'intéresse également au lien entre pression budgétaire et regain d'intérêt des acteurs publics pour l'éclairage et la sobriété lumineuse et s'interroge sur sa dimension sociétale et sécuritaire. Enfin, elle s’appuie sur quatre exemples de collectivités ayant exploré des leviers distincts de transformation des conditions d’éclairage. A la lecture, on comprend bien qu'une révolution de l'éclairage des espaces urbains aussi bien publics que privés est à aujourd'hui à l'œuvre, qui produira des issues différentes voire opposées, avec le déploiement des nouvelles technologies qui se propose de renouveler les parcs ces prochaines années tout en permettant de concilier économie de budget avec utilisation plus ou moins raisonnée voire utilisation accrue et permanente... Cependant on constate aussi que ces mutations s'accompagnent d'une prise de conscience de la pollution et des nuisances qu'elles engendrent, et un changement de paradigme s'opère lentement mais sûrement dans le rapport à la nuit. Éclairer la nuit est devenu une problématique politique, sociale, environnementale et culturelle qui a des effets directs sur les fonctions de la cité et sur la qualité de vie de ses habitants. La ville nocturne n’est pas la même que la ville diurne et l’éclairage urbain n’est pas qu’une question de consommation d’énergie et de production de lumière… A lire donc ! Liens pour télécharger l'étude : https://www.lafabriquedelacite.com/publications/leclairage-public-nouvel-enjeu-democratique-de-la-transition-ecologique/ https://www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2024/06/Note-Eclairage-Public-VF-Version-Web-1.pdf
  46. 2 points
    Salut, T CrB le 26 juin, Starex en BR...depuis c'est bouché !
  47. 1 point
    Il n'y a rien à ajouter aux commentaires précédents. Une image fabuleuse pour un moment d'exception. La mise en scène sur les falaises d'Etretat est géniale. Un très grand bravo Fred Bon ciel Patrick
  48. 1 point
  49. 1 point
  50. 1 point
    C'est surtout l'impact qui a créé Mare Imbrium qui est impressionnant !