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Affichage du contenu le plus aimé le 09/09/2024 dans toutes les zones

  1. 23 points
    Bonjour. Comme expliqué dans un précédent post, cette opposition de Saturne d'hier m'avait fait sortir le matos la nuit de samedi, seule nuit avec possibilité de trouées nuageuses aux environs de Liège. J'ai pu constater que son visage avait bien changé en quelques jours, notamment la disparition du contraste des anneaux face au globe du fait de l'éclairage de face. Cela m'a donné l'idée de ce petit montage. Il nous montre la mise en perspective due principalement au déplacement de la Terre vers le point d'opposition. On remarque donc bien l'évolution de l'angle des anneaux, de l'ombre des anneaux sur la globe et l'ombre portée du globe sur ceux-ci. J'ai fait un resize des 3 premières images pour coller exactement avec l'échantillonnage de la 4ème (0.1"/photosite). On peut donc également voir l'évolution de la taille apparente. Edit : Comme le faisait justement remarquer @Jean-Paul OGER, la dernière image montre bien, sur les anneaux, l'effet d'opposition (appelé aussi effet Seeliger). Du fait que plus aucune ombre n'est visible, par l'observateur, l'albedo de corps irréguliers augmente très fort. J'ai essayé de faire un GIF le moins compressé possible pour faire une animation, mais ça laisse à désirer . Bonne journée. Xavier
  2. 21 points
    bonjour à tous, La semaine dernière, les conditions météo ont permis de faire de l'imagerie raisonnable de Jupiter en fin de nuit du 1/09 pendant près de 1h30. Ce n'est qu'à partir de 4h30 que les turbulences se sont calmées de manière significatives. Je n'avais pas pu traiter les images avant aujourd'hui pour cause de travail. Le matériel est le Mewlon 250, avec une Barlow x2 , un ADC et une camera couleur Player One Mars CII. Les deux images de Jupiter sont obtenues à partir d'une 'derotation' de 5 videos de 90 sec chacune. Le temps intégré ne dépasse pas 5mn et les mouvements des satellites Io, Europe et leurs ombres ont bien été traités par Winjupos. Je propose aussi une animation 'brute' obtenue avec 58 images provenant chacune d'un film de 90sec. Les prises ont été faites entre 4h36 et 6h20 du matin. Au début Io arrive sur le globe et à la fin l'ombre d'Europe arrive à son tour. Pour compléter j'ai poursuivi quelques observations dans la nuit du 6 au 7/09, dernière chance avant une semaine qui s'annonce pourrie. Je voulais tenter de prendre Saturne près de l'opposition avec en plus le passage de Thetys devant. Mais ce ne fut pas un grand succès tant la turbulence était forte. J'ose quand même montré 2 images où on peut distinguer un point clair correspondant à Thetys sur le globe sous l'anneau et une image 20 mn plus tard ou le satellite est à droite de Saturne. C'est vraiment pour souligner la proximité de l'opposition 1 jour plus tard mais c'est plutôt décevant. Pour ce rendre compte de la présence de Thetys voici un GIF fait avec 3 images prises entre 00h39 et 01h15. Pour finir, j'ajoute à mon tableau de la dernière fois mes 2 dernières captures rapides de Mars faites le 1/09 et le 7/09. Sur la dernière du 7/09 ont peut distinguer un petit point en haut à droite du globe martien correspondant au volcan Olympus Mons bonne soirée, Dominique
  3. 18 points
    Hello hello J'ai bienfait de sortir le "KH" d'hibernation le 2708. Il était démonté depuis fin 2023 A+ David
  4. 18 points
    Hello Ce sont presque mes premières images de l'année, en tout cas au Mewlon 300. Quelle année de disette, ... Le seeing était praticable, mais les conditions étaient vraiment sans plus. Jupiter a été observée en mode automatique, je dormais pendant cette prise de vue. Sur Saturne je suis surpris par le nombre de détails que l'on voit dans l'atmosphère. Malheureusement il n'y a qu'une vidéo donc ça reste subtile à distinguer. Ce n'était pas assez constant pour faire de la dérotation. On voit tout de même bien Dioné et son ombre, ça c'est chouette. On n'ose même plus espérer un été indien à Paris. J'espère que l'on aura une bonne surprise. Et pour lkes nordistes, bon courage avec la pluie, ...
  5. 14 points
    Bonjour à tous Fin août @danielo avait présenté une image prise dans la constellation du lézard. Cette image m'ayant bien plu, je n'ai pu m'empêcher de l'ajouter à ma liste de cibles à photographier. La semaine dernière, le newton a pu être orienté vers NGC7223 qui est la principale galaxie du catalogue à être présente dans cette zone. C'est une zone dans laquelle il y a également une belle trainée de poussières et quelques galaxies du catalogue PGC. A noter que ces quelques PGC sont plutôt de "gros" modèles dans ce catalogue. D'ordinaire, ce sont plutôt ce qu'on labellise habituellement de "tachouilles". Coté setup, c'est le newton de 300 en f/d 4, le correcteur TS Wynne 3", l'Integra85 en focuser/rotateur, un filtre Antlia Luminance et la caméra ASI2400MC. Le tout sur la GM2000HPS, sans autoguidage. Les acquisitions ont été effectuées avec NINA. Le pré-traitement/empilement avec APP en drizzle 2 et le traitement avec Pixinsight. 146 brutes de 120s ont été empilées, ce qui nous fait une durée d'intégration de pratiquement 5h. Comme d’habitude, les images éliminées l'ont été uniquement à cause du fond de ciel qui remonte au petit matin. Voici le champ complet à la résolution de 3200 x 2000 pixels. Par analogie au nom de cette constellation nommée "Lézard" par Johannes Hevelius en 1687 (merci internet ), on pourrait presque dire que cette grande trainée de poussière représente un lézard dont la queue courbée revient sur le coté de son corps. Johannes Hevelius n'imaginait pas à quel point le nom qu'il donnait à cette constellation pouvait s'avérer représentative : La même vue, annotée : Une vue du champ restreint aux 3 principales galaxies, NGC7223 (en interaction avec PGC214803) à gauche, PGC68169 au centre et PGC68610 à droite : Et une vue plus réduite de NGC7223 et PGC68169, mais à plus grande échelle que l'image précédente. Il faut quand même reconnaitre qu'on taquine du petit gibier .... visuellement parlant ! NGC7223 est une galaxie spirale barrée située à environ 211 millions d'années-lumière et qui présente un diamètre d'environ 140 000 années-lumière. Ses dimensions apparentes sont de 1,4' x 1,1', soit 84 pixels x 66 pixels sur le capteur de l'ASI2400MC. Le traitement en drizzle 2 permet d'augmenter la résolution de l'image. PGC68169 se situerait à environ 205 millions d'années-lumière. Elle est visuellement du même ordre de dimensions apparentes que NGC7223, voire même un peu plus grande Merci encore à @danielo de nous avoir fait découvrir ce champ galactique. Bonne journée à tous Jean-Pierre
  6. 13 points
    Salut les amis, Bon je m'espique, c'est pas mon image qui est exceptionnelle . . . loin de là En fait, ce qui est exceptionnel c'est que j'ai pu faire quelques films cette nuit pour l'opposition de Saturne. Je n'avais pas ouvert l'observatoire depuis octobre de l'année dernière avec cette météo de chiotte ! Vilain temps depuis 15 jours, une éclaircie incroyable d'environ 1h cette nuit et c'est reparti aujourd'hui pour les nuages et la flotte ! J'ai donc fait un peu de ménage, passé le plumeau mais à priori tout a l'air correct et pas trop de squatters Et tout a bien redémarré sans le moindre pépin Donc, télescope MAK Intes de 200mm, barlow 2x, ADC 1ère génération et caméra ZWO ASI224MC avec filtre IrCut. Un goto Saturne et paf dans le mille, direct sur mon capteur Quand même chouettes ces montures 10micron Bon, ça danse quand même pas mal avec une impression de flou ! Un peu après minuit, j'ai tenté quelques films mais bien emm . . bêté par plusieurs passages nuageux. J'ai quand même pu faire 5 films dans les meilleurs moments les moins pires avec une mise au point vraiment difficile. Et à 1h du mat, fin de la récré, le ciel est couvert en totalité ! C'est mon tout dernier film à 0h58 TL qui sort un peu du lot et le seul que j'ai traité. Pour les infos, Firecapture, expo à 25ms, gain à 410 et des films de 300 secondes pour avoir quand même un max d'images. Traitement AS3, addition de 3000 images, puis Astrosurface wiener avec une vieille psf et finitions nivaux balance etc sous PSP. Trêve de bla bla, voilà ce que j'ai pu sortir de mieux avec toute ma bonne volonté : C'est pas l'image du siècle mais c'est celle de l'opposition et c'est pas demain que je vais avoir une autre occasion. Alors voilà les amis, ce sera tout pour aujourd'hui Sur ce je vous souhaite un excellent dimanche, AG EDIT : comme vous ne l'ignorez pas les V2 . . . Voici donc une V2 qui est un mix entre une image wienner avec psf et une image wavelets sous Astrosurface.
  7. 12 points
    Oui, mais c'est encore très spéculatif... Il y a quelques mois, au Museum d'Histoire Naturelle de Paris, j'en ai discuté avec une paléontologue qui cherchait un plan qui venait de la Guinée. Plus généralement, un truc me fascine, me sidère, et je suis surpris que ça vous marque pas aussi, c'est que la disparition des dinosaures ait eu lieu exactement à la limite entre l'ère secondaire et l'ère tertiaire, et ça c'est vraiment dingue. S
  8. 11 points
    Hello hello Voili voilou mes shoots pour 2024 Je n'ai pas eu pour le moment une seule fois un super seeing J'ai réussi à passer une fois mon filtre AC 396 mais, c'était bof bof. Et j’attends toujours le Altair 393nm mais il ne sort pooooooo. Je n'ai pas pu non plus shooter en HA avec le non aluminé J'ai vu un super méga seeing le jour des aurores boréales de Mai mais ont était au RAP et je n'avais que du visuel HA avec moi Et surtout, j'avoue que j'attends avec impatience le primaire du "SKH" 412/1800 non aluminé pour débuter mes recherches de réglagesssssssssssss Par ici pour le post d'origine http://www.astrosurf.com/topic/161771-filigrees-et-bright-spots-quark-eo430nm-ac396nm/ Par ici pour le post suite : 1 http://www.astrosurf.com/topic/162042-filigrees-et-bright-spots-suite-1-ac396nm/ Par ici pour le post suite : 2 http://www.astrosurf.com/topic/163085-filigrees-et-bright-spots-suite-2-a430nm/ Par ici pour le post suite : 3 http://www.astrosurf.com/topic/164279-filigrees-et-bright-spots-suite-3-a430nm/ A+ David Edit 20240910 Edit 20240915 Edit 20240923 Edit 20240926 Bon, j'abandonne Astrosurface U1 pour la V3. Le bruit de traitement de la U1 est presque inexistant par rapport à la V3 Je suis remonté à 20 images. Je perds quelques détails mais la résolution globale est bien meilleure
  9. 11 points
    Non non... ça c'est réglé... l'info circule encore "sous le manteau".. discrétoss ... mais la véritude va bientôt éclater !!
  10. 10 points
    Bonjour Il y a quelques jours, je suis revenu d'un séjour aux Lofoten. Le but de ce voyage n'était pas les aurores (vu la météo des Lofoten et surtout le fait que le Soleil ne descend qu'à 13° sous l'horizon), mais la rando. C'est d'ailleurs un endroit magnifique, avec de sublimes randos. Mais, j'ai eu deux soirs dégagés et de très belles aurores entre 23h et 1h30. Le ciel n'est pas noir, il y a toujours des lueurs crépusculaires sur l'horizon nord, mais il fait suffisamment sombre pour deviner la Voie lactée et M31 à l'oeil nu. C'était très sympa d'observer les aurores dans un ciel un peu clair et ça donne un joli florilège de couleurs que je n'avais pas encore vu. Toutes photos sont prises avec un Canon 6D et un Sigma 14 mm à f/1.8 ou un TTartisan 11 mm à f/2.8. Toujours pour moi le spectacle naturel le plus féérique et magique ! Patrick
  11. 10 points
    Histoire de donner quelques éléments je crois factuels, il y a un consensus pour dire qu'il existait une tension avant la crise K-T, en raison de phénomènes purement climatiques. Un refroidissement progressif (entamé 2 à 3 millions d'années avant la crise) a provoqué l'extension des calotte polaires et donc une baisse du niveau des océans (régression marine). La partie immergée des plateaux continentaux était moindre, et la surface disponible pour la biosphère aussi. C'est le premier problème. Second problème, le refroidissement diminue l'évaporation, donc les précipitations. Indépendamment du fait que la température baisse, les continents sont plus arides, ce qui n'est jamais bon pour la biosphère. À noter que la fin d'un refroidissement n'est pas moins délétère. L'augmentation des précipitations et la présence d'eaux de fontes plus chaudes en surface qu'avant diminue le brassage de l'oxygène dans les eaux profondes et provoque la mort des organismes marins par asphyxie. Cela n'importe pas ici, cependant. Ensuite, les trapps du Deccan se forment, et commencent à le faire avant la crise. Personne ne le conteste, je crois. L'influence des trapps sur les grandes extinctions est complexe. Certains trapps ne sont corrélés à aucune extinction notable (Éthipie, Parana, par exemple), et la corrélation entre le volume d'épanchement et leur impact en matière d'extinction est faible : Ontong-Java, le plus grand épisode de ce type, est contemporain d'un très faible épisode d'extinction. La composition du sol à faible profondeur et le fait que les trapps soient terrestres ou sous-marins joue semble-t-il un rôle important. Là où il y a discussion concernant le Deccan, c'est si son activité a ou non connu un pic au moment ou des suites de l'impact et à quel point il a causé des problèmes supplémentaires. L'influence climatique des trapps est non négligeable, mais très lente. Pour les hivers d'impact, c'est le contraire : incroyablement intense, mais très bref. Les conséquences des hivers d'impact, sont, pense-t-on, qualitativement bien modélisées : échauffement intense de l'atmosphère sur le site d'impact, mais aussi un peu partout quand les éjectas retombent (s'ils sont éjectés à plusieurs km/s, ils retomberont un peu partout sur Terre à la même vitesse). D'où mort possible des organismes végétaux du fait du coup de chaud, puis du fait des incendies provoqués. Ensuite les poussières, les aérosols et les suies de l'impact obscurcissent l'atmosphère et fond baisser la transparence atmosphérique de plus de 90% (voire 99% dans certains modèles) dans les mois qui ont suivi. 2 ou 3 ans plus tard, la baisse est encore supérieure à 75% dans tous les modèles. Inutile de dire que la température baisse beaucoup : plus de quinze (15) degrés de perdus sur deux ans, dont découle une sècheresse sévère pour les mêmes raisons qu'évoqué plus haut : 75% de baisse des précipitations à l'échelle globale semble un chiffre consensuel. Ce n'est qu'après 6 ans que l'on récupère la moitié du taux de précipitations initial. Un autre phénomène moins souvent mentionnée mais potentiellement aussi meurtrier intervient. L'injection d'aérosols dans la stratosphère réchauffe celle-ci et provoque une destruction massive de la couche d'ozone. Le phénomène est toujours bref (quelques mois/années), mais suffisant pour tuer pas mal de monde. Bref, chaud puis froid, manque de photosynthèse, sècheresse ou irradiation tuent une grande partie des végétaux. Ces espères survivront car des graines pourront germer au bout de plusieurs années, mais les animaux qui s'en nourrissent, eux, ne survivront pas, notamment les plus gros : chaque individu a besoin de ressources importantes, et il y a peu d'individus en tout, contrairement aux espères plus petites avec une population plus grande. Les gros organismes sont toujours défavorisés en pareilles circonstances, quelle que soit leur place dans la chaîne alimentaire. Il me semble (je cite de mémoire) que pour au moins une des 5 grandes extinction on a aucune preuve que le moindre organisme animal terrestre de plus de 40 kg ait survécu. Je ne suis pas certain que cela concerne la crise K-T, mais quelque chose du même type (éventuellement avec une amplitude moindre) s'y est produit également de façon certaine. A noter que l'analyse du cratère du Chicxulub permet d'estimer l'angle d'inclinaison de l'impacteur (dans les 60°). Les modélisations d'impact indiquent que c'est là le pire angle en matière de quantités d'éjectas (je ne me souviens plus du détail). L'impact de l'impact (sans jeu de mot) a donc été maximal à cause de ce hasard géométrique. C'est quand même pas de bol.
  12. 9 points
    hello, On voit très peu cette SH2-82, aussi appelée Petit Cocon, dans la Flèche. Il a quand même fallu y mettre 13 heures et de la focale pour la révéler, et encore j'aurais aimé un bleu plus vaillant, mais en ciel pollué c'est toujours un problème. C'est un complexe émission + réflexion, comme le Cocon effectivement, ou la Trifide.
  13. 9 points
    Bonsoir, en faisant un peu de ménage sur mon DD, j'ai retrouvé une image de la tête de cheval IC434 prise en 2023. Je n'avais alors pas encore de caméra refroidie et je m'essayais sur quelques cibles avec une ASI585MC. L'image présentée a été prise derrière une 80ED et un filtre H-Alpha 12 nm, à 15 km de Paris. Elle se compose de 77 poses de 120s auxquelles il a fallu retirer les darks, le bruit thermique étant important sur une caméra non-refroidie. J'avais travaillé en MonBin pour améliorer la sensibilité. J'ai repris le traitement avec PIX acquis depuis et le résultat n'est pas si mal pour cette petite caméra. Cela sera une cible cet hiver mais cette fois-ci en couleur et avec la POA ARES-C Pro dont le champ est doublé dans le sens de la hauteur (capteur IMX533-C). En attendant un ciel plus clément. Olivier
  14. 9 points
    Leur carapace était ignifugée ? Leurs oeufs incompressibles ? Ils regardaient ailleurs ? (une fois partis en fumée les yeux sont moins efficaces pour trouver à bouffer dans un champ de ruines fumantes ! ) Pfff Jean-Luc, blague à part : t'as une difficulté récurrente à considérer des points de vue différents du tien, même quand parfaitement raisonnables, mesurés et posément argumentés. Il est donc si difficile d'admettre que : 1) tu ne peux être sérieusement compétent en tout, 2) les dinos étaient déjà factuellement sur le déclin et qu'ainsi fragilisés cette sévère perturbation ait pu leur porter l'estocade ? Il est assez co(s)mique de lire "c'est probablement plus compliqué que ça" sous la plume de quelqu'un dont le parti-pris manifeste ignore et réfute précisément cette même complexité ! Tes compétences indiscutables en quelques domaines où tu excelles ne sauraient te qualifier que très modestement pour arguer d'autorité sur tel ou tel sujet, à l'heure d'arbitrer entre moult spécialistes de nombreuses disciplines ayant planché depuis bien des années (avec des conclusions contradictoires) sur un sujet aussi controversé. Reconnaître humblement de temps à autre n'avoir pas assez approfondi la question pour émettre dessus un avis éclairé (et surtout éclairant) n'a jamais tué personne - à la différence du bolide exterminateur, excavateur du cratère pré-cité dans le titre, dont la profondeur reste indéniable bien que les conséquences réelles continuent de nous laisser perplexes... J'ai tué une poule hier - présumée sinon probable rescapée de Chicxulub - or j'ai lu dans ses entrailles que juste avant sa fin elle eût la brève mais funeste intuition qu'elle allait finir en cari à la marmite ! Ça vaut ce que ça vaut, bien sûr : ce n'est qu'un sentiment personnel que je peinerai à argumenter sans une certaine dose de subjectivité parfaitement assumée - mais foi d'assassin prédateur ou de fragile mammifère revanchard, je ne sais - qu'est-ce que ça sentait bon et qu'est-ce qu'on s'est pété le ventre !
  15. 8 points
    Bonjour, Les conjonctions cométaires restent assez rares et ça faisait quelque temps que je n’en avais plus à vous proposer… Mais dans la nuit du 12 au 13 juillet dernier, une nouvelle opportunité s’est dessinée et, à ma grande joie, le challenge est réussi Bon, je dois vous prévenir qu'il n'y a aucune vedette en action dans cette conjonction; à vrai dire l’une des protagonistes est même si faible pour le T200mm que je n’étais pas du tout certain du résultat final. La présence de la seconde comète a même été une émulation pour imager le champ, grâce à elle je savais que dans tous les cas je ne serais pas bredouille, j’en aurais au moins une ! Pour aller à l'droit au but, voici déjà le crop de la conjonction : Mais commençons par une petite présentation des deux comètes : 1. P/2024 L4 (Rankin) Découverte le 15 juin 2024, à la magnitude 20.9 avec le télescope de 1.50m du mont Lemmon, sous la forme d'une petite boule diffuse de 8" de diamètre, sans queue apparente. Bref, une banale faiblarde sans grand intérêt, sauf quand on regarde de près ses éléments orbitaux : elle s’avère périodique avec une distance périhélique q=0,67 ua mais surtout une période d’à peine 3,33 ans. Ce serait donc la comète de plus courte période connue, à égalité ou battant de peu que la célèbre 2P/Encke détentrice de ce record depuis plus de 200 ans ! Étonnant dans ces conditions qu’elle ne soit découverte qu’en 2024, d’autant que si on extrapole sa courbe photométrique, elle aurait été très facile au printemps : ( http://aerith.net/comet/catalog/2024L4/2024L4.html ) Mais les recherches sur les images d’archives (ZTF notamment) se sont avérées infructueuses. Il est donc clair que P/2024 L4 a été découverte à la faveur d’un sursaut. On voit bien son aspect diffus, avec une petite chevelure de 12" de diamètre sans aucune queue apparente. Voici les mesures photométriques : magnitude totale, m1 = 20.3 (rayon d'ouverture de 12") magnitude nucléaire : m2 = 21.0 (rayon d'ouverture de 6") Elle est passée au périhélie le 14 avril 2024. C’est un astre très petit (magnitude absolue mo=21), qui a donc rapidement faibli, il fallait absolument la tenter dans la foulée de sa découverte. Pour autant, une comète de magnitude 21 reste tout de même un challenge pour un petit télescope de 200 mm… D’ailleurs, il semblerait qu’elle soit redevenue d’aspect totalement stellaire un mois après à peine. Au final, cet astre est probablement un simple astéroïde. Il avait été envisagé qu’il soit en rotation rapide et que l’aspect cométaire révélerait sa désintégration par effet Yorp. Le fait qu’il soit toujours visible fin juillet, à la magnitude 21, indiquerait plutôt l’occurrence d’un impact non catastrophique juste avant sa découverte, comme celui provoqué par la NASA sur Dimorphos (?). 2. 125P/Spacewatch C’est une vieille copine imagée régulièrement depuis mes débuts en CCD en 1995. 125P a été découverte en septembre 1991 par Tom Gehrels avec le télescope de 91 cm de Spacewatch. Elle revient au périhélie tous les 5 ans et demi, culminant vers la magnitude 16. C’est le 07 mars dernier qu’elle est passée au périhélie, elle avait donc entamé son déclin au mois de juillet : ( http://aerith.net/comet/catalog/0125P/2024.html ) Pour autant, c’est une comète photogénique avec une belle queue de poussières, intéressante à imager du coup dès lors qu’on y consacre un bon temps d’exposition. Comme il fallait que je pose le plus longtemps possible pour P/2024 L4 (Rankin), même si elle s‘avérait trop faible pour le Quattro, ce long temps d’intégration serait donc profitable pour 125P/Spacewatch. Voici les mesures photométriques : magnitude totale, m1 = 17.0 (rayon d'ouverture de 19") magnitude nucléaire : m2 = 17.4 (rayon d'ouverture de 6") La chevelure fait 21" de diamètre et la queue de poussières est visible sur 5 à 6' de longueur, vers PA=257°. Il y a quelques pétouilles dans le fond de ciel, si vous voulez vous balader pour les voir, voici l'image du champ complet : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour 1 pose sur 2 Nuit du 12 au 13 juillet 2024 entre 22h17 et 02h46 utc 160 poses de 90s à -10°C, Temps d'intégration de 04 h 00 min pour les étoiles et 125P/Spacewatch 132 poses de 90s à -10°C, Temps d'intégration de 03 h 18 min pour P/2024 L4 (Rankin) Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0 Échantillonnage natif de 1.25"/pixel Voilà, j'espère que cette petite conjonction vous plaira, merci de m'avoir lu jusqu'ici et très bon ciel à toutes et tous ---------------------------------------------------------------- Appendum (pour les plus courageux ) ---------------------------------------------------------------- Quelques détails sur la détection positive de P/2024 L4 (Rankin) Sur le montage présenté ci-dessus, j’ai un peu boosté la visibilité de la comète et elle semble facile, mais c’est le résultat d’un long cheminement que je vais partager ici avec les plus courageux ( s'il y en a ? ), je confesse que la joie de cette détection me rend vraiment bavard, l'envie de partager Une comète aussi faible n’est bien sûr absolument pas visible sur les poses de base. Je l’ai imagée avec une séquence de pose de 90s : ce choix prend en compte le déplacement apparent de la comète (1,86"/min) et le FWHM du setup (vers 3"). Même si elle avait été plus lente et qu'il avait été possible de poser plusieurs minutes, elle aurait toujours été totalement indétectable sur les images de base. ==> Il faut donc passer par un compositage cométaire calculé. Autrefois, en argentique, il fallait savoir se montrer patient : on ne voyait le résultat qu’après avoir développé le négatif. Même suspens du coup en numérique, pour ce genre d’observations : la réponse ne tombe qu’à l’issue du traitement des images, on peut donc dire que celui-ci prolonge les observations nocturnes Je retrouve d’ailleurs la même émotion quand Siril achève l’empilement, en découvrant l’image finale sur l’écran de l’ordinateur, que celle que je ressentais quand j’étais plus jeune à la lueur du néon de la salle de bain quand je pouvais enfin sortir le bout de 2415 hyper de son bain de fixateur pour découvrir le résultat de la nuit passée ! Dans un premier temps, voulant optimiser les chances de détection j’ai bêtement empilé l’intégralité des poses (160 images) et le résultat fut décevant : la comète n’était pas visible, rien d’autres à se mettre sous la dent que les traînées d’étoiles générées par le compositage cométaire Grosse déception le poisson était donc trop gros pour le petit Quattro ? Quand une comète suffisamment brillante vient à se superposer devant une étoile du champ : l’empilement somme la montrera simplement transpercée par la traînée de cette étoile et souvent l’empilement moyenné sera exploitable (la traînée de l’étoile étant alors atténuée par le calcul de la moyenne avec rejet). Mais, pour une comète faible, toute proximité avec une étoile du champ s’avère fatale en la faisant totalment disparaître… Or, ici P/2024 L4 (Rankin) a frôlé une étoile de magnitude 15,2 vers 02h00 UTC : et voici la conséquence sur l’empilement des 160 poses : Le bout de carré bleu montre l’étoile effaceuse de comète, le cercle rouge la position théorique de la comète. A gauche, c’est le compositage stellaire A droite, le compositage cométaire somme La déception passée, après avoir pris conscience de ce problème, j’ai donc relancé le compositage mais avec seulement les 132 premières poses (images prises avant 02h00 utc) et le miracle s’est produit : P/2024 L4 (Rankin) apparaissait cette fois en direct sur l’écran C'est couillon de dire çà pour une comète faiblarde de mag 21, mais j’ai alors béni Siril et sauté de joie sur mon fauteuil Voilà, cette fois vous savez vraiment tout
  16. 8 points
    Bonsoir à toutes et tous Bon. C'est mieux, et presque à l'opposition (nuit du 6 au 7 septembre). Il y a encore de la marge de progression, mais j'suis content. C'est bien là l'essentiel. Je trouve que Saturne est bien plus difficile que Jupiter. Je suis encore loin des résultats de certains ici, mais ça commence à être présentable. A vos critiques et conseils, donc ! De gauche à droite : Dioné et Saturne G = 450, e = 50 ms (20 fps), ROI = 1200x750 Dérotation de 12 images de 520 photos empilées, issues de vidéos de 3000 images prises sur une période de 32 min entre 22h12 UT et 22h44 UT Config : Mewlon 210, ADC, caméra P1 Saturn-C, Filtre IR block, monture EQ6R Pro, Barlow 2x Televue, platine X-Y. Tirage optique pour f = 5451 mm (f/26) et E = 0.142 (+25% de sur-échantillonnage sur le bleu; un peu fort peut-être ?) Acquisition : FireCapture 2.7.10 Traitement : AS!4, AstroSurface U5-Urania, Winjupos, Photoshop Cordialement, Stef.
  17. 7 points
    bonjour à tous et à toutes ! je reviens avec plan lunaire imagé le 27 juillet 2024 à hauteur de saturne 32° et contenant beaucoup de zones intéressantes , j'ai fait une version annotée avec le Gründ , il me manque beaucoup de failles et de zones ........pas évident de mettre un nom à tout ...... CFF 300 f/d de 20 player one 533MM filtre rouge AS4 + astrosurface double vancittert à 3h21tu : version annotée : si pouvez mettre un nom sur une faille , d'avance merci ! polo
  18. 7 points
    pas simple de chopper l extension cachée derrière les poussières ....surtout en petit diamètre sur la première on ne voit que la partie bien visible sur la deuxième en poussant un peut les curseurs on aperçois la suite enfin legé legé.... un petit challenge pour les grosses ouvertures Vixen 103 imx533 siril darktable
  19. 6 points
    Salut à tous, Quand on a trop de choix dans la configuration possible, c'est toujours un casse tête de décider en début de session sur quelle configuration on part. Ce jour-là, le seeing n'était pas bien terrible en début de session, j'étais donc parti sur le filtre Altair 393-3 nm. Mais finalement, le double-stack 0.14 nm aurait été un meilleur choix, vu que le seeing s'est bien amélioré par la suite Bon ...ça a quand même permis de faire des images intéressantes de la photosphère On commence avec ce très beau champ qui est presque un résumé des différents types de taches possibles, avec des ponts de lumière variés (remarquez la fine "rainure" noire qui partage en deux les ponts de lumière dans le sens de la longueur), le nombreux points ombraux (en particulier dans la tache de droite), des points brillants sur certains filaments, et bien sûr des points brillant intergranulaires. Le champ imagé étant trop petit pour couvrir la totalité du groupe, voici une autre image décalée vers la droite montrant une grosse tache monopolaire avec pas mal de choses visibles dans l'ombre, avec en particulier des filaments qui "remontent" jusqu'à l'intérieur de l'ombre en se terminant par un point brillant : Un autre groupe sympa avec une myriade de points ombraux dans la tache de gauche, et une structure en spirale dans la pénombre de la tache de droite, et aussi vers le milieu de l'image un granule énorme (2 à 3x plus gros que les granules "habituels"). Une profusion de points brillants intergranulaires sur tout ce champ, et pas mal de choses également dans l'ombre de la tache de droite : Une tache monopolaire solitaire : Ici, on se rapproche du limbe solaire. Les points brillants que l'on voit ne sont plus les "points brillants intergranulaires), mais bien les facules : Un peu plus près du limbe solaire. Avec un peu d'imagination, on commence à deviner la structure 3 D des granules au niveau des facules. La suite au prochain épisode ....
  20. 6 points
    Nous avons pas mal d’images en retard, nous commençons par très joli champ dans la Couronne Australe NGC 6726-6727-6729 IC 4812 & l’amas globulaire NGC 6723 C’est un champ très riche avec un amas globulaire, trois nébuleuses en émission et par réflexion, trois nébuleuses diffuses trois étoiles doubles et des objets de Herbig-Haro. NGC 6729 est une nébuleuse par émission et réflexion située 424 années lumière de la terre et l’une des plus proche région de formation d’étoiles. Elle est alimentée par une étoile variable R corona Australis. NGC 6726 et 6727 et IC 4812 sont deux nébuleuses par réflexion bleues, où les étoiles sont entourées de larges nuages de poussières qui réfléchissent la lumière bleue des étoiles. Be 157 original est également une petite et faible nébuleuse par réflexion. Il y a de multiples objets de Herbig Haro dans cette image (tous ne sont pas distinguables) ils sont vus comme de petits arcs de gaz brillants qui contiennent des étoiles en formation. Des nébuleuses sombres sont également présentes avec en particulier Bernes 157 et 158 qui est si dense que la lumière des étoiles à l’intérieur et derrière ne peut briller à travers. Dans le coin en haut à droite l’amas globulaire NGC 6723 brille avec une magnitude de 6 à 6,8 de class VII consistant en étoiles de magnutude 14 et moins. Full Details astrobin : https://astrob.in/bvyirn/0/
  21. 6 points
    Bonsoir, Suite à mon dernier sujet du 1er Septembre, j'ai effectué les modifications de traitement comme me l'avais suggérer @Fabrice M @savoyard et @polo0258 J'ai donc repris le traitement ,diminuer le % d'image de 150 à 50/500 et revu les ondelettes Voici donc le résultat sur une des photos. Très bon ciel, Bruno
  22. 6 points
    Moi je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire... bon, je suis toujours dubitatif avec ce genre d'étude, mais ce qui en découle c'est que les grosses bébettes étaient rares à vivre à la même époque, donc plus vulnérables face à une catastrophe naturelle. Par contre leur taille a permis de nous léguer pas mal de fossiles...
  23. 6 points
    Un grand merci pour vos messages ! Non C'est vrai que je ne l'ai pas précisé, désolé. Ce sont des iles magnifiques, avec une très faible densité de population, une nature assez sauvage et des paysages magnifiques. Quelques photos prises là-bas, pour vous en convaincre C'est compliqué l'Islande, mais les paysages sont magnifiques. Le mois d'août n'est pas la meilleure période pour voir des aurores à cette latitude. Le Soleil ne descend pas suffisamment bas sous l'horizon pour avoir une nuit bien noire. J'ai eu un Kp de 2 et 3. Mais j'étais aussi plus haut en latitude que toi, en Islande et mine de rien ça compte ! L'Islande est sous le cercle polaire et un Kp 2 donnera des aurores moins hautes dans ciel qu'un même Kp aux Lofoten ou plus au nord. Je dois avoir de la chance , car je suis allé pas mal de fois en Norvège, à la fin de l'été, en automne et en hiver et j'ai toujours vu des aurores. Après, il faut surveiller le ciel et passer beaucoup de temps dehors. Car parfois il ne fait beau que pendant quelques dizaines de minutes ou les aurores ne sont visibles que pendant des temps assez courts. Patrick
  24. 6 points
    New Horizons devant la voie lactée ... Nickel !! Il est trop fort le gars qui a réussi cette image !! PS > Thierry Legault doit être dégouté
  25. 6 points
    La photo utilisée par la Nasa pour son communiqué de presse est pas mal, je trouve.
  26. 6 points
    L'astronome amateur le plus chanceux du monde se trouve sur l'ISS et s'appelle Matthew Dominick ! Vénus, la lumière zodiacale....
  27. 5 points
    Bonjour à tous, Les 21 & 23 août derniers, alors que la lune était encore presque pleine j'ai tenté des acquisitions sur IC 5070 Nébuleuse du Pélican et voici ce que j'ai pu en tirer : IC 5070 (Cygne) Mercredi 21 & vendredi 23 août 2024 Pradelles (Haute-Loire) Lune gibbeuse décroissante (90% à 77% de luminosité) ciel dégagé vent (avec rafales) Seestar S50 1h30mn40sec de poses cumulées après rejets ( 544 x 10sec) Pour les deux sessions, début de capture avec l'objet à 72° au dessus de l'horizon (descendant) Traitement Siril : Retrait du Gradient méthode polynomiale & empilement méthode de Student ---> cadre 9:16 (recadrage infime, le Seestar tronque déjà l'objet!!!) ---> Gradient2 ---> asinh 1 & 2 ---> étirement histogramme (1 étape) ---> saturation : +0.22 Traitement Astrosurface: Débruitage set6 ---> Déconvolution ---> Gradient ---> Débruitage set2 ---> niveau contraste (2 versions, voir la suite) Je vous livre deux versions bien différentes suivant le niveau de contraste sous Astrosurface : une "normale" et l'autre "lumineuse" Et comme d'habitude ... j'attends vos observations : à vos martinets !!! Eric "appiantiqua"
  28. 5 points
    les pyramides... encore une belle erreur des scientifiques qui se croient plus malins que les gens ordinaires... et seulement due au fait que la chose n'a jamais été envisagée sous l'angle du pragmatisme... car plutôt que se perdre en conjectures fumeuses, la simple logique nous livre la réponse... songez qu'il a simplement suffit à ces lointains et valeureux ancêtres de creuser dans le sol un immense trou de forme pyramidale, ce qui en soi ne pose aucun problème insoluble, suite à quoi il leur a suffit de déposer dans ce trou toutes les pierres nécessaires à le remplir... il est en effet bien plus facile de descendre une grosse pierre dans une fosse que la hisser sur un sommet... Et lorsque le trou a été comblé, la pyramide était faite... il a simplement suffit alors de la retourner... CQFD
  29. 5 points
    Hello, HELP Recherche seeing. Quelqu'un serait chaud pour aller à l’observatoire Sirene ? J'irais bien poser mon cassegrain un weekend ou en semaine. Quelqu'un connaît les conditions de vent qu'il faut pour un bon seeing là-bas ? Je suppose vent sud aussi. Ou alors au sommet du Ventoux, soyons fous. Bon, après les photos d'aurores françaises, voilà une première image avec sous un flux plus ou moins sud dans le Gard, ce qui a UN PEU stabilisé notre atmosphère turbulente. Mais les nuages sont arrivés trop vite. J'ai finalement eu que 20 mn. Deux pauvres SER de 3 mn chacun avec la 290 mono (40% des images) et un seul en RGB de 5 mn.
  30. 5 points
    Belle image peut être réalisée pendant que ton chien Japet ???
  31. 4 points
    Bonjour, Je me suis essayé au dessin des zones H-alpha de la Voie Lactée. Pour cela j'ai remplacé l'objetif d'un OVNI par un objectif Nikkor 105mmF2.5. J'ai bloqué un filtre H-alpha 31,75 dans la bague d'adaptation entre l'OVNI et l'objectif. Et en avant avec un crayon d'une couleur plus ou moins verte, sur du papier un peu lourd, un peu jaune et pré-étoilé. Le champ du montage optique, est vers 10-11°. Donc c'est pas mal, mais on a vite envie de grossir. Sur les messiers c'est même vite frustrant. Sur la région qui va du Sagitaire à l'Écu de Sobieski: M8 M20 M17 et M16 Sur la région du Cygne: IC1318 IC5070 et NGC7000 La zone des voiles est toute petite. Je n'ai donc pas poussé par là. Et la zone de Céphée était très pâles... j'ai eu la flemme. Enfin, je n'ai pas eu d'idée pour ajouter la Voie Lactée dans le visible. Nuce point été mieux? Pierre
  32. 4 points
    Le 8 septembre Curiosity a fait mouvement vers le Sud-Ouest, un petit déplacement d'une vingtaine de mètres, mais ainsi il se situe dans le lit sableux de l'ancien canal, et dans la montée abrupte de la rive Ouest , une rive ornée de roches assez extraordinaires. POSITION AU 8 SEPTEMBRE 2024 (SOL 4298) : POSITION REATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL : Pour accéder au "plateau" sous la butte "Texoli", ça ne semble pas être le chemin idéal. D'autant qu'il reste à vérifier si ce mouvement n'est pas justifié uniquement par l'examen de roches stratifiées. HAZCAM AVANT - 8 SEPTEMBRE 2024 (SOL 4298) : En montée sur la rive Ouest du canal Deux roches stratifiées très curieuses présentes sur la crête devant le rover, l'une très sombre, l'autre très claire !! NAVCAM - 8 SEPTEMBRE 2024 (SOL 4298) : Les roches fascinantes qui bordent la rive Ouest du canal Derrière la rive Ouest, le plateau vers l'objectif : le passage entre les buttes "Texoli à gauche et "Wilkerson" à droite Vers le Nord : le lit du canal et ses ondulations de sable PANO NAVCAM - 08 SEPTEMBRE 2024 (SOL 4298) -Jan van Driel : Magnifique !
  33. 4 points
    halte au feu, inutile de réveiller les vieilles querelles !
  34. 4 points
    Quel bide avec ta grosse tortue !
  35. 4 points
    Merci Polo je trouve aussi la seconde trop "plein phares" Merci Olivier le mode mosaïque du Seestar arrive ... je suis impatient et tout comme toi opposé à la maltraitance sur les animaux ! Merci Stéphane Il y a en effet un filtre anti pollution lumineuse mais je n'ai pas plus d'éléments techniques précis... J'ai fait une tentative ci-dessous Merci pour ta visite et ton soutien ... et oui, je guette les mises à jour de l'appli! Merci Alain pour ton soutien fidèle cf ci dessous ... Pour régler le problème des objets tronqués, outre le mode mosaïque à venir pour le Seestar, je pense toujours à l'acquisition d'un setup orienté CP grand champ ... à suivre ... Voici donc une troisième version ... et revoir le traitement n'a pas été si simple : je note pourtant avec le plus de détails possible les opérations effectuées avec les niveaux de curseurs. Malgré cela, il est possible que cette nouvelle mouture sensée être un intermédiaire soit au final une "troisième voie" qui ne sera pas forcément convaincante enfin, la voilà
  36. 4 points
    Depuis que je sais que les oiseaux descendent des dinosaures, je fais gaffe à mon bras quand je leurs donne des graines.
  37. 4 points
    Si la comète est dans la fourchette haute des estimations de magnitude, les 12, 13 et 14 Octobre peuvent produire un joli spectacle, visible à l’œil nuit brièvement après le coucher du soleil. Prévoir un site avec horizon Ouest bien dégagé, et gros avantage aux sites de montagne avec une plus faible extinction atmosphérique sur l'horizon. Par contre, si la comète est plus faible qu'espéré, elle pourrait être noyée dans les lueurs du couchant, et très difficile à voir, même avec du gros matos. En attendant le ~19 Octobre, la comète devient visible dans un ciel bien sombre et assez haut sur l'horizon. Moins spectaculaire, mais à peu près garantie d'être visible dans un télescope. Voilà comment je vois les choses. Si tu es joueur, va pour Octobre 12-14, sinon attend Octobre 19 et plus. JF
  38. 4 points
    Pour celles et ceux d'entre-vous qui n'ont peut participer pour une raison ou une autre au dernier stage OHP, voici une session de rattrapage ! L'association AIP organise du 4 au 6 octobre prochain autour de Sol'Ex et de Star'Ex à Vaison la Romaine (comme l'an dernier), animé par moi-même, Valérie Desnoux et des membres éminents de AIP. Si vous avez des problèmes pour régler Sol'Ex, si vous souhaitez optimiser son usage, si vous voulez entrevoir comment on peut observer le spectre des étoiles avec Star'Ex... ce stage est pour vous. L'endroit est très chouette et l'organisation au top ! Pour plus d'informations et pour vous inscrire, voir ici : https://www.astro-images-processing.fr/page/2934298-2eme-stage-solex-2024 Christian Buil
  39. 4 points
    Quelques spécimens de Mégafaunes poilus ont subsisté :
  40. 4 points
    Non... Elle était "vue" ces derniers jour par son halo de H (SWAN) et OH (Radio-Nançay) mais dans des conditions difficiles... (Nançay arrêté depuis le 2 septembre ) A priori par de dégazage anormal. Sinon attendre la fin du mois pour qu'elle soit optiquement observable, comme j'ai dit.
  41. 4 points
    Me revoilou Merci Thierry c'est vrai que cette météo nous complique bien les choses ! Oui, cette nuit dodo et pour plusieurs jours ! Enfin nuits Merci Fab oui, ce fût ma première surprise que tout roule sans problème après quasiment 1 an Merci Florian mais j'ai mieux que je vais montrer dans quelques minutes Moi, j'ai juste à refermer mon abri que je n'avais pas ouvert depuis l'année dernière Bon, et c'est pas tout Comme cette image est quand même assez . . . quelconque, j'ai tenté ben . . . une V2 J'ai joué un peu avec les fonctions d'Astrosurface ( merci mon ami Lucien ) et en fait j'ai mixé l'image wiener avec psf et une image avec les wavelets et le résultat me parait bien meilleur Voilà ce que ça donne : Je la remet en tête de gondole. En tous cas, tous vos messages m'ont fait un réel plaisir et je vous en remercie à nouveau Je vous souhaite une excellente soirée, AG Sans oublier un grand merci à tous les visiteurs de passage qui m'ont laissé une marque amicale de leur visite
  42. 3 points
    Télescope Celestron 14 Edge Fastar en excellent état comme neuf dans carton de transport , optique remarquable , excellent piqué tout équipé Mais trop lourd pour le monter et démonter a chaque observation et mon ciel de banlieue avec pollution lumineuse ne me permet pas une utilisation optimale en stellaire d'où changement de configuration plus adapté a mon environnement ! Vendu en l'état avec anneau chauffant pour Celestron anti buée 12 volt installée sur la lame de fermeture Crayford rotatif avec microfocuser 50.8 mm pour l'astrophotographie de précision . Chercheur 8x50 Celestron Queue d'aronde Losmandy Pare buée flexible celestron 14 possibilité d'acquérir la monture celestron CGX L en parfait état avec le télescope dans ce cas le prix total tube optique et monture est de 9000 euros A prendre sur place ! Contact Andre Cassese 0674325988
  43. 3 points
  44. 3 points
  45. 3 points
    Pffffffff ! Serge n'a que l'APO sur l'ESO !
  46. 3 points
    Merci beaucoup Merci Stéphane Merci Valère. Je te pardonne pour le hors-sujet car j'ai fait pareil Merci, mais mon chien n'aboie pas trop Merci beaucoup, Ô mec sympa ! Merci beaucoup. J'ai encore un peu de mal avec les couleurs, mais je pense que je me rapproche de "la vérité" avec mon matériel. Merci Paul. Oui, les anneaux s'ouvrent, mais la division de Cassini reste faible. Vu le peu de contraste de la planète, la mise au point en est d'autant plus difficile... Cordialement, Stef.
  47. 3 points
    Ah, et elle avait des faux cils?? Désolé je peux pas rivaliser, je vais aller la placer dans "la fam du" dans le bric à brac!
  48. 3 points
    Hello les amis, Voici la dernière fournée de l'OFXB: Sh2-101 avec l'onde de choc du trou noir Cygnus X1. On a mis 647 x 90s dessus (c'est-à-dire un peu plus de 16h10min) avec une ASI2600MC-DUO et le filtre dual band IDAS NBZ. L'imageur est un astrographe SkyVision de 500mm à f/3.3. Je pense qu'on y gagnerait à y mettre mon L-Ultimate, ou à poser 15-20h de plus, j'en ai quand même un peu chié pour faire ressortir l'arc. Traitement full Pixinsight Le lien astrobin qui va bien: https://astrob.in/hagsod/0/ Astronomicalement, José
  49. 3 points
    Si c’est pas du « foutage de gueule » le mec il pionce et sort une photo de malade pendant que nous humble mortel on se caille les miches a essayer de sortir une photo potable (j’ai toujours pas réussi de mon coté) 🤣🤣🤣🤣 ils annoncent du beau temps à partir de samedi prochain tu devrais te régaler et nous régaler au passage, en attendant ça reste bluffant !!! GreG
  50. 3 points
    NH produit toujours de la science Traduction automatique : https://hubblesite.org/contents/news-releases/2024/news-2024-029.html Les mesures de New Horizons jettent un nouvel éclairage sur l’obscurité de l’univers La sonde mesure toute la lumière de fond de l’univers. À quel point l’obscurité est-elle sombre ? Il ne s’agit pas d’une énigme du Dr Seuss, mais d’une question sérieuse que les astronomes se posent depuis des années. Leur grande opportunité s’est présentée avec le vaisseau spatial New Horizons qui se trouve maintenant bien au-delà des planètes à plus de 5,4 milliards de kilomètres de la Terre. C’est assez loin pour être à l’abri de la contamination lumineuse de la lueur de la poussière de fond de notre système solaire. Cela signifie que le vaisseau spatial a pu mesurer l’obscurité de l’espace lointain apparemment noir. Les astronomes ont trouvé une lueur résiduelle provenant d’une myriade de galaxies d’arrière-plan remplissant l’univers. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas d’autre source de lumière de fond pour embrouiller les astronomes. New Horizons a réalisé un inventaire complet de la lumière visible. À quel point l’espace lointain est-il sombre ? Les astronomes ont peut-être finalement répondu à cette question de longue date en exploitant les capacités et la position éloignée de la sonde spatiale New Horizons de la NASA, en effectuant les mesures les plus précises et les plus directes jamais réalisées de la quantité totale de lumière générée par l’univers. Plus de 18 ans après son lancement et neuf ans après son exploration historique de Pluton, New Horizons se trouve à plus de 7,3 milliards de kilomètres de la Terre, dans une région du système solaire suffisamment éloignée du Soleil pour offrir le ciel le plus sombre disponible à un télescope existant – et pour fournir un point de vue unique à partir duquel mesurer la luminosité globale de l’univers lointain. « Si vous levez la main dans l’espace lointain, quelle quantité de lumière l’univers y brille-t-il ? » a demandé Marc Postman, astronome au Space Telescope Science Institute de Baltimore et auteur principal d’un Nouveau document détaillant la recherche, qui a été publiée aujourd’hui dans Le Journal d’Astrophysique. « Nous avons maintenant une bonne idée de l’obscurité réelle de l’espace. Les résultats montrent que la grande majorité de la lumière visible que nous recevons de l’univers a été générée dans les galaxies. Il est important de noter que nous avons également constaté qu’il n’y a aucune preuve de niveaux significatifs de lumière produits par des sources inconnues des astronomes à l’heure actuelle. (...) À la fin de l’été dernier, à une distance 57 fois plus éloignée du Soleil que la Terre, New Horizons a balayé l’univers avec son imageur de reconnaissance à longue portée (LORRI), collectant deux douzaines de champs d’imagerie distincts. LORRI lui-même a été intentionnellement protégé du Soleil par le corps principal du vaisseau spatial – empêchant même la lumière du soleil la plus faible de pénétrer directement dans la caméra sensible – et les champs cibles ont été positionnés à l’écart du disque brillant et du noyau de la Voie lactée et des étoiles brillantes à proximité. Les observateurs de New Horizons ont utilisé d’autres données, prises dans l’infrarouge lointain par la mission Planck de l’Agence spatiale européenne, de champs ayant une gamme de densité de poussière pour calibrer le niveau de ces émissions infrarouges lointaines au niveau de la lumière visible ordinaire. Cela leur a permis de prédire et de corriger avec précision la présence de lumière de la Voie lactée dispersée par la poussière dans les images COB – une technique qui n’était pas à leur disposition lors d’une Essai d’observation COB 2021 avec New Horizons dans lequel ils ont sous-estimé la quantité de lumière diffusée par la poussière et surestimé l’excès de lumière de l’univers lui-même. Mais cette fois-ci, après avoir pris en compte toutes les sources de lumière connues, telles que les étoiles d’arrière-plan et la lumière dispersée par de minces nuages de poussière dans la galaxie de la Voie lactée, les chercheurs ont constaté que le niveau restant de lumière visible était tout à fait cohérent avec l’intensité de la lumière générée par toutes les galaxies au cours des 12,6 milliards d’années écoulées. « L’interprétation la plus simple est que le COB est entièrement dû aux galaxies », a déclaré Lauer. « En regardant à l’extérieur des galaxies, nous y trouvons de l’obscurité et rien de plus. » « Ce travail récemment publié est une contribution importante à la cosmologie fondamentale, et vraiment quelque chose qui ne pouvait être fait qu’avec un vaisseau spatial lointain comme New Horizons », a déclaré Alan Stern, chercheur principal de New Horizons, du Southwest Research Institute à Boulder, Colorado. « Et cela montre que notre mission prolongée actuelle apporte d’importantes contributions scientifiques bien au-delà de l’intention initiale de cette mission planétaire conçue pour effectuer les premières explorations spatiales rapprochées des objets de Pluton et de la ceinture de Kuiper. » COB = cosmic optical background, c'est-à-dire l' arrière-plan de la lumière « ordinaire » (ou visible)