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Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 20/10/2017 dans toutes les zones

  1. 8 points
    Lunette 230mm à F/D 11,2 avec Barlow 1,6x Modif PST 1A Caméra Basler ACA1920-155
  2. 6 points
    Petit gif du lever de la Lune et de Vénus le 18 octobre 2017 au téléobjectif de 200mm. L'étoile lumineuse sous Vénus est Zaniah de la Vierge (mag. 3.85). 24 poses de 2 secondes pour ce gif ...
  3. 5 points
    Merci les copains, c'est bien sympa... C'est l'astronomie comme j'aime... Seul dans la nuit, rien n'y personne autour, aucun bruit à part les animaux nocturnes, la silhouette obscure du télescope, l'infime vibration de la monture, le ciel là-haut, le "clic.............................clac !" régulier du boîtier, la nébuleuse qui s'affiche à l'écran, promesse d'une possible belle image à venir, les poses qui s'accumulent sans que ni les nuages, ni le vent, ni la buée ne viennent nous décevoir, l'énorme coup de barre qui fait que l'on se couche dans la voiture et que l'on s'endort 20 minutes, comme un navigateur au long cours, et là-haut, le ciel qui tourne, tourne, témoignant quand on se réveille, ébloui par le Soleil levant, que oui, on a bien passé la nuit avec les étoiles. C'est crevant, on se gèle, on s'explose le dos, on a faim, on sent le phoque, mais on se projette dans l'image rêvée à venir, le bonheur... En l’occurrence, là, c'est juste la fin de la nuit, la nuit je l'ai passé dans un autre coin de ciel, je vous montrerai plus tard. S
  4. 4 points
    Bonjour à tous ! Après une bonne trachéite persistante d'une dizaine de jours, me voilà remis sur pied pour reprendre les activités astro Ma cible privilégiée, Uranus, je m'y suis cassé le nez plusieurs fois mais dans le lot finalement, une vidéo s'est laissée apprivoiser ! Le traitement d'Uranus s'apparente à celui de Vénus, utilisations d'ondelettes de derniers niveaux sinon le bruit monte immédiatement avec très peu de détails. J'ai également quelques bonnes et très images de la lune mais... Il ne faut pas tout mélanger et comme le dit Gérard, il faut prendre son temps pour le traitement Pas de dérotation pour cette image ! J'ai utilisé directement la 224C, il n'y a pas de composition avec un filtre rouge ou infrarouge, je suis surpris par le résultat, certains plus expérimentés que moi pourront confirmer ou non la véracité des détails. J'avais une série avec la 178 et filtre RG610 mais la collimation n'a pas tenue et je me retrouve avec un gros flou sur l'un des pôles de la planète, dommage, les détails étaient beaucoup plus marqués. Pour ce qui est des satellites, je n'ai pas fait une pose à part, donc c'était assez difficile de les faire ressortir du fond de ciel mais ils sont surtout ici pour connaître l'orientation d'Uranus, Miranda est à peine perceptible sur l'image. On voit également les pixels chauds se balader sur le fond de ciel (vert) :D, il faudra que je m'y intéresse pour avoir quelque chose de plus propre la prochaine fois. Bon ciel à tous ! Version 130 % :
  5. 3 points
    ic434 en halpha au 520 f/.5.8 de l'association Copernic. 1h8min de pose en binnig 2x2 à la stl11000. je n'arrive pas à éliminer les colonnes mortes avec prism! si quelqu'un sait comment faire? merci jérôme
  6. 3 points
    1h56 en poses de 2min au 520 f/5.8 et STL11000 en binning 2x2. jérôme
  7. 3 points
    Toujours le 520 f/5.8 de l'association Copernic et miroir Tosi avec la STL11000 parracor STL binning 2x2 NGC 891 1h16 (pose de 2min) en luminance. M1 64*4min soit 4h16 en halpha 4.5nm. Jérôme
  8. 3 points
    Il s'agit d'une image de la petite NP NGC 6905 que j'ai retravaillé récemment : 2700 x 1sec avec l'ASI 224MC au T350 f/4,7. Le cliché original est bien détaillé, mais les grosses étoiles étaient saturées et ne montraient pas leurs couleurs. Alain (Papilain sur WA) m'a proposé un mélange avec l'une de ses images en poses classiques : 47 x 5mn avec son RC 10". Le cliché est moins résolu, mais la dynamique est nettement meilleure sur les étoiles. J'ai mélangé les 2 pour profiter du meilleur des 2 mondes.
  9. 3 points
    Lever de la Lune et de Vénus le 18 octobre 2017 au téléobjectif de 200mm. L'étoile lumineuse sous Vénus est Zaniah de la Vierge (mag. 3.85). Canon 600D à 1600iso, téléobjectif de 200mm, pose de 3,2 secondes ...
  10. 2 points
    Bonjour, Une image de 11x600s en Ha sur une petite nébuleuse bien sympa dans Cassiopée. Les couleurs sont en cours. Pas une super résolution sur l'image avec vent et bin 2 en vallée du Rhône, je l'ai extirpé avant le mauvais temps. T200 F/D5.2 + Atik460EX+Baader Ha 7.5nm La full direct A+
  11. 2 points
    Lundi matin, en fin de nuit, au col de Saint-Jurs, au dessus de Valensole, dans les Alpes de Haute-Provence. Ce site à 1315 m d'altitude m'a été suggéré par Fredogoto, il est superbe, merci... M 42, télescope Maksutov de 150 mm de diamètre et 1800 mm de focale : F/D : 12. Nikon D4, 12 800 ISO, pas de darks, pas de flats, poses de 10 à 30 secondes unitaires. Temps de pose : 15 minutes. Fusion avec DSS, traitement par Fredogoto, encore merci, l'ami :-) S
  12. 2 points
    Merci Gérard, Daniel, Frank Jeff : je pense acquérir l 'asi 294 avant noel , donc affaire à suivre Voici le setup de voyage que je teste en ce moment Mai 2018, je pars pour une grande boucle autour du monde, et lors de ce périple, je désire faire des images dans des lieux improbables (je l'espère !!!) ou le ciel est vraiment noir. Il me faut donc un système très compact et performant avec des petites focales (jusqu'à 400mm) Le choix sera donc sur une caméra couleur (pas le temps de gérer une RAF !!!) Une image prise avec un Super-Takumar de 50mm F1.4 fermé à 2.8 et filtre Baader Ha large bande Ha 35nm Une image prise avec un Super-Takumar de 135mm F2.5 fermé à 4 toujours avec filtre Baader Ha large bande Voila, voila A+, Philippe
  13. 2 points
    SH2 187 EN L-RGB
  14. 2 points
    Salut, Encore une très belle nuit bien remplie , avec toujours un bon moment avec la 80ED, toujours équipé de son collier chauffant, tout se passait bien jusqu'à vers 1h du matin, où lors d'un pointage d'un nouvel objet, une soudure sur le collier chauffant du chercheur à lâché, j'ai voulu tout arrêter, mais le ciel était trop beau , j'ai donc sorti le fer à souder, pour refaire la liaison et hop ,c'est reparti pour quelques heures de chauffe ! place aux images, 80ED + réducteur X0.85, Canon 1000D défiltré, 800iso, CLS clip, guidage au chercheur + PH2 j'ai commencé par M52 et son compagnon la bulle, NGC 7635, 24 x 5mn ( 2 h ) Puis, un petit amas ouvert bien français, NGC 1664 5 x 5mn Puis, un coup d'oeil sur la comète Asassn C/2017 O1, 7 x 5mn Le déplacement de la comète sur 30mn Puis une petite nébuleuse très discrète, NGC 1491; 7 x 5mn Puis, l'amas ouvert IC 405 et la nébuleuse IC 410, 25 x 5mn ( 2h05 ) enfin, en vers 4h30, Orion était bien haute, juste un compositage de 5 poses (5mn, 2mn, 30sec, 10sec et 10 sec ) soit 7mn 50s Mais pour Orion, on a encore un peu de temps ...
  15. 2 points
    Bonsoir et merci Daniel et Christian ... Un petit gif que je viens de réaliser ...
  16. 2 points
    Bonjour , les résultats de ce matin, bon ciel aussi, pour vous
  17. 2 points
    Lumière cendrée de Lune prise avec la TSA102 et l'EOS 6D - 2s à 1600 iso
  18. 2 points
    Lunette 127/635 avec filtre Quark Chromosphère et filtre IR/UV-Cut Caméra ASI 174MM Animation de 102 images résultant chacune d'une acquisition de 20s à 50i/s

    © Jean-Philippe Cazard

  19. 1 point
    J'ai commencé une série vidéo sur Pixinsight qui aura pour but de traiter globalement d'un process à chaque vidéo, bon je suis pas encore très à l'aise devant la caméra mais ça devrait venir, n'hésitez pas à faire des remarques pour des améliorations sur la prochaine. Entre temps j'ai fait l'acquisition d'un peu de matos vidéo. Je l'ai aussi ajoutée sur mon site dans la section tutoriels : https://www.max-astrophotographie.fr/tutoriels
  20. 1 point
    Salut à tous ! En parralèle de la série Pixinsight les process, première vidéo de la série Astron'Homme, série qui vise à faire le portrait d'un astronome amateur actif ou professionnel. Ce premier épisode présente Fabien Rosso le vice-président de l'association Connaissance & Partage à Castelnau-Le-Lez. Pour les prochaines le plan sur l'invité est mieux, plus rapproché. Niveau micro petit soucis de vent à moment donné, et je n'avais pas mis la bonnette anti-vent. La vidéo est aussi ici : https://www.max-astrophotographie.fr/videos N'hésitez pas à donner vos avis. ++
  21. 1 point
    bonjour à tous, 4 jours sans nuages, les instruments ont tourné toutes les nuits et voici le résultat: l'instrument au centre caméra ASI1600m en Halpha avec le 24mm ou le 135mm ouvert à 2.8 de Samyang. Les poses unitaires sont de 5 minutes pour une durée totale de 3h environ. L'autoguidage est effectué en parallèle 1im/s. et les images au 135mm réduites à 50% Patrick
  22. 1 point
    Bonjour à tous Après une trop longue absence dans cette rubrique astrophoto, voici mes premiers tests d'une optique que je viens d'acquérir (merci Alain ) : un Rubinar de 300mm à F4,5 :). J'ai testé cette optique sur 2 sujets hyper classique avec une ZWO 1600MM cooled prêtée par un ami. Prise en 45x180", traitement PI + CS3 Je suis vraiment surpris par la qualité de cette optique J'envisage d'offrir à cette optique une cam couleur : la dernière sortie de chez ZWO asi 294 M31 M33 A+, Philippe
  23. 1 point
    merci Marc et baroche reprise avec la couche rouge
  24. 1 point
    C'est superbe! vraiment une bonne chose la cooperation!
  25. 1 point
    Bonsoir tout le monde, SuperF, je rapprocherai cette image de celle de la page 68 de Nébuleuses et Galaxies, édition de 1981 " 02/1980, Balcon, Paris, 15 éme étage, 103Af, filtre W92, 1h15 de pose, 2 hivers et de nombreux essais..." "10/2017, Saint Jurs, 1315m ( la vache ça en fait des étages...), boitier numérique, 15mn et la couleur"... Cool l'astro de nos jours Pour le descriptif de l'astronomie, c'est exactement ça, surtout " on se pète le dos" Olivier
  26. 1 point
    Salut les astro surfeurs ! 1ere tentative sur Uranus au dobson 400 Alt/Az, la 1ere session s’étant transformé au bout de 10 minutes avec de la buée sur le secondaire... Cette fois, fabrication d'une résistance chauffante, pas envie de plomber une session supplémentairement, vu la météo du moment :b: 10000 images enregistrées sur 1445s, la rotation de champ a due faire énormément de dégâts;mais j'arrive quand même a faire ressortir le pôle et ses satellites, Miranda,proche d'Uranus, s'est perdue dans le traitement finale dans une bouillie de pixels. Assemblage de ma couche L issue de la 178 mono & Rg610 , puis ajout de la couleur avec la 178mc Setup : Dobson Skywatcher Flextube 400 GoTo Barlow celestron x2 Filtre Baader RG610 Asi 178mm & Asi 178mc pour la RGB A retenter avec un bon seeing; le 400 étant capricieux avec pas mal de vent hier,m'encourage a retenter. Resize sous Registax a 150% : Manu
  27. 1 point
    Une belle réussite, les couleurs sont très chouettes. Christophe
  28. 1 point
    un très beau résultat , bravo le Luky Luke de la pose Olivier
  29. 1 point
  30. 1 point
    Belle coopération pour cette magnifique nébuleuse Bonne soirée, AG
  31. 1 point
    Bonsoir à tous, je vous présente un objet céleste rarement photographié... Pas facile à cadrer avec 1550 mm de focale malgré le format 24x36 moyennement couvert par le correcteur.... Télescope newton 360 mm F/3.7 "maison" optique et mécanique / 10 poses de 2 min à 800 iso sur Eos 5DMII astrodon + correcteur Paracorr 2. PNR Ariégeois à 1300 m Traitement sous Iris, Pixinsight et CS6. Phil
  32. 1 point
    Excusez du peu, malgré tout ces lunettes ne sont pas des machins de débutant car les doublets restent améliorables en réglage et montage avec une précision optique suffisante sans excès. Faut pas se leurrer même la vixen 102 peut aussi s'améliorer pour l'avoir eu. On pouvait aussi acheter les verres simplement et construire autour. Ce n'est pas le prix qui fait le tube débutant c'est la qualité optique qui ici est propre sans plus.
  33. 1 point
    Un poil moins "terne". jérôme
  34. 1 point
    Elle est superbe ton image mon ami, bravo !!!
  35. 1 point
    je reste chez Fujinon, c'est du costaud, c'est un peu lourd, mais il faut déjà que je me muscle donc avec des énormes jumelles, imaginez le GG ...
  36. 1 point
    La granulation solaire est possible dans une 75mm F16 avec le filtre vert simple. L'unitron avait une excellente qualité optique rarement atteinte chez les achromats supérieur à vixen. Images violacées aussi mais sans aucune gêne sur le résultat final. La 90mm F11 meade tout autant, sur le soleil et les planètes. Sans doute un bon numéro sur la masse produite. Avec Bresser (la 102mm F10 et la 152mm F8), la qualité optique sur le surfaçage est plus relative pour faire autour du L/4 seulement. Ce n'est pas mauvais juste bon pour le soleil et les planètes quand le tube est réaligné soigneusement. La granulation solaire avec la 102 est possible les bons jours. J'ai observé vénus et mars avec cette 102 qui montre beaucoup de détails sur le disque à partir de 11-12", 8" sur mars. Ce n'est pas mauvais mais il y a mieux comme cette vixen 102F10 ou l'istar 100F12. Une 100ED-53 se plaçait entre ces 2 types. La conclusion c'est que la qualité optique n'est pas que le spectre secondaire du doublet mais aussi la précision optique. Question montage mécanique, les bresser d'origine font un peu trop légo cad que l'alignement se garde difficilement. Il faut retoucher pour obtenir une image de diffraction d'une étoile à fort grossissement bien centrée puis coller le crayford sur le tube pour stabiliser un alignement pérenne. Côté barillet, il y a trop de jeu, reprendre le callage des verres pour tirer le maximum des verres donnés. Quand tout cela est fait, ce n'est pas mauvais au final avec un potentiel réel, pour des modèles avec hexafoc. Explore scientific sur les achromats résoud tous ces points perfectibles des bresser avec un tube stabilisé et une optique plus fine (j'ai eu la 152-990 un bout de temps pour observer vénus et mars avec 330x). Cette 102 F1350 devrait montrer quelque chose de probant, sans chromatisme sur jupiter, comme sur la 90mmF11 meade. Déjà la F10 bresser pouvait se passer du microfocuser, cette F13 surement, mais faudra aussi penser à stabiliser mécaniquement ce type de tube. La comparaison F10 F13 en termes de résultats doit montrer une équivalence de data obtenables, la différence est peanuts sauf intellectuellement. En mettant 50€ de plus pour améliorer la stabilté du tube ce serait un must qui ferait un bon tube globalement. Si Bresser lit ici...
  37. 1 point
  38. 1 point
    J'ai mitraillé façon comet catcher un peu au pif entre les deux étoiles du carré de la Lyre, ça me rappelle ma première émotion sur une photo inattendue. Aussi comme le tirage d'un billet de loterie. Quand j'ai vu les couleurs sortir dans AutoStakkert. Ca m'a rappellé quand je l'ai vue sur le dob203 en haut du Semnoz il y a un an : pfiou. Pas grandiose mais faut vraiment pas grand chose pour se faire plaisir. ------------------------------------ Je profite de TIM pour monter le contraste : je suis ravie, ce sont les couleurs de la palette que j'avais apréciée, je crois que j'ai enfin le bon réglage de la cam et la matrice de transformation couleur qui est fidèle pour sortir les jaunes et oranges.
  39. 1 point
    Franchement chapeau pour avoir réussi à sortir cette image superbe avec une focal pareil ,ça forge le caractère Bravo
  40. 1 point
    Bjr Captain, j'ai une Bresser 152/760 S qui est une lulu Quadruplet Petzval avec Hexafoc. avec un tel diamètre de 152 et un f/d de 5 bien équipée, cela déchire en CP ET en planétaire : https://www.astrobin.com/gear/8388/bresser-messier-ar-152s-152760/ Pour ce qui est du soleil, je dois me relancer dans les prochaines semaines ! Bref, j'en suis très content même si elle est plus encombrante et plus lourde que mon Mak ! Mais ce n'est pas la même utilisation, elle est plus pour le CP avec un flattener car très sensible à la courbure et un peu de vignetage en bordure parfois ! Bien à toi & Bon CIEL, Frank
  41. 1 point
    J'ai refait des mesures en changeant fortement le protocole, à savoir en ne me servant plus d'une étoile comme source de lumière, mais d'un montage sur table comme indiqué dans un précédent message, en éclairant le système réducteur de focale + fibre via un écran diffuseur éclairé par une lampe halogène à 4700 K. Voici la transmission mesurée du réducteur Celestron : C'est bien différents des mesures sur étoiles. En fait, sans trop rentrer dans les détails, on est ici face à un vieux piège typiquement rencontré en spectro : lorsque le réducteur est en place, une aberration chromatique apparait (on a affaire à un dispositif à lentilles) et dans ces conditions, la taille de la tache image stellaire au bout du télescope dépend de la longueur d'onde. Typiquement, elle s'élargie dans le bleu, et comme la fibre optique elle ne change pas de taille, cette dernière collecte moins de signal dans le bleu que dans le vert ou le rouge, d'où la forte perte de rendement constatée précédemment. En fait, le réducteur continu a être le responsable d'une perte de signal dans le bleu, mais pas à cause d'un problème de transmission optique (ou disons que marginalement), mais à cause du chromatisme qu'il génère (ce que l'on ne voit pas avec un télescope tout miroir, sauf une part liée au chromatisme de l'atmosphère elle-même si on n'observe pas au zénith). J'avais zappé cet effet que j'avais pourtant bien étudié à une époque, qui cause des dégâts lorsqu'on veux faire de la spectrophotométrie de précision. Zut. Les astrophotographes sont bien moins concernés par cela. Olivier G. a aussi utilisé une source uniforme pour faire ça mesure du réducteur Astro-Physics (après une tentative pas obligatoirement concluante sur étoile, peut être pour la raison citée précédemment). Je possède moi-même le réducteur Astro-Physics. Voici mon résultat : Je ne retrouve pas exactement le résultat de Olivier, ce qui montre au passage que la mesure est délicate (l'usage de fibre optique n'est pas idéal). Je pense que Olvier est plus dans le vrai. Bref, en mettant de coté le problème de chromatisme, assez spécifique à la spectro, l'effet de transmission des correcteurs testés s'avère finalement faible. Affaire close. Christian
  42. 1 point
    Contrairement à ce que j'écrivais dans mon dernier message, le 15 octobre (sol 1846) Curiosity a finalement "décollé" de l'emplacement atteint le 6 octobre pour se diriger au Sud-Est, continuant ainsi à longer le bord d'une crête sur environ 20 mètres . Et nouvelle (petite) étape de 10 mètres, plein Sud, le 17 octobre (sol 1848). Ce parcours était pourtant annoncé de 15 – 20 mètres pour – je cite : " .. étudier un affleurement tacheté que nous avons d'abord remarqué de l'orbite"». Avant l'étape du 17 octobre, Curiosity devait effectuer des observations ChemCam et MastCam d'un substrat rocheux nodulaire de couleur pourpre et d'une veine d'un blanc-gris unique. Il avait été également planifié une imagerie Mastcam de structures sédimentaires exposées en coupe transversale. POSITION AU 17 OCTOBRE 2017 (sol 1848) : Le JPL n'a plus actualisé la position du rover depuis le 29 septembre (sol 1830) ! Merci à Phil Stooke auquel je me réfère pour tracer la trajectoire sur l'image HiRise de MRO. Ses estimations (basées sur l'imagerie du rover) sont fiables mais peuvent donner lieu à quelques corrections mineures lors de la mise à jour du trajet par le JPL. HAZCAM AVANT - 17 OCTOBRE 2017 (sol 1848) : Devant le rover les affleurements rocheux ont laissé place à un sol granuleux HAZCAM ARRIÈRE - 17 OCTOBRE 2017 (sol 1848) : NAVCAM - 17 OCTOBRE 2017 (sol 1848) : La caméra MAHLI au plus près de la roche
  43. 1 point
    Et voici la courbe pour le réducteur de focale Astro-Physics CCDT67, ben finalement bien meilleurs que le classique Celestron x0,63. Ma mesure ne vas guère en dessous de 410nm, (limitation actuelle de mon spectro eshel) mais prometteur pour la transmission vers 400nm voir moins.
  44. 1 point
    Sujet : Lumière cendrée de la Lune Date : 18 octobre 2017 Appareil : SBIG STL11000M Instrument : Pollux T250 ASA, f/3,6 Lieu : Observatoire Sirene Vitesse d'obturation : 8 × 2 sec. Binning : 1×1 Filtre : R Acquisition sous MaximDL, traitement sous Siril et Darktable.
  45. 1 point
    Bon.. tout le monde sait ça : C'est difficile de s'arracher des ondes gravitationnelles , c'est pourtant invisible.. mais ça vous colle ce truc.. Des nouvelles du front : Faux départ le 12 octobre 2017 (sol 1843) !! Curiosity devait commencer sa course avec un virage à droite. Sa roue arrière droite a rencontré une petite crête (dont une partie est visible à droite de la roue dans l'image ci-dessous), quelques dizaines de cm de roche offrant juste assez de résistance pour que Curiosity stoppe son avancée et attende d'autres instructions : Du coup cet obstacle inattendu a permis de planifier un quatrième sol d'activités scientifiques à cet emplacement. L'équipe l'a utilisé pour ajouter à leur collection des mesures du substratum rocheux dans l'espace de travail face au rover. Ensuite le rover devait se libérer de l'obstacle qui bloquait sa roue arrière droite, et rouler environ 20 m plus haut sur Vera Rubin Ridge. Mais le 16 octobre (sol 1846) Curiosity était toujours stationné au même emplacement. Wait and see.... En tout cas Curiosity est désormais très proche de son objectif prioritaire : Les argiles au pied du Mont Sharp. Si rien ne cloche, et s'il ne s'attarde pas démesurément sur la crête "Vera Rubin", il devrait atteindre cette zone argileuse dans le courant du premier semestre 2018 et, on l'espère, pouvoir y reprendre enfin ses activités de forage et d'analyse d'échantillons. Ce qui demeure fondamental pour que le rover aille au bout de sa mission. À défaut, il serait fondé de considérer que la mission est loin d'être aboutie.. un demi échec pour être "clean".. Je reviens ici à nouveau sur le contexte ainsi que sur les perspectives offertes par l'analyse d'échantillons argileux : Mars offre peut-être aux scientifiques la possibilité de trouver des éléments probants sur les processus biologiques sous-jacents à l'émergence de la vie, éléments que nous ne pourrons sans doute jamais trouver sur Terre, la tectonique des plaques ayant tout effacé ou presque.. Le problème dans l'étude des processus d'émergence de la vie, c'est qu'on ne sait toujours pas dans quelles circonstances cette chimie opère, quelles étapes elle franchit. Sur Mars, la tectonique n'a jamais été à l'oeuvre ou très faiblement au début.. Malgré un volcanisme intense et les impacts, il demeure des terrains anciens qui gardent la mémoire géologique, voire biologique, d'une période "habitable" de Mars, il y a entre 3,8 et 4,4 milliards d'années. Dans ce cadre, grace au travail préliminaire réalisé par les spectromètres des orbiteurs, le site d'atterrissage de MSL a été sélectionné de manière bien plus efficace que pour tous les autres engins ayant touchés le sol martien : Curiosity a été dirigé vers une région contenant des minéraux dont on sait qu'ils aident fortement à la préservation de la matière organique sur terre : Des sulfates et surtout.. des argiles. Le cratère Gale a été choisi car, d'une part les terrains datent de 3,5 à 3,8 millions d'années, et d'autre part ils recèlent des terrains argileux, en particulier là où se situe le principal objectif de la mission : Les parties basses du mont Sharp qui comportent des strates contenant des argiles, des sulfates ou un mélange des deux. C'est dans l'eau qu'apparurent les premières formes de vie supposées, un milliard d'années après la naissance du système solaire. Les scientifiques ne disposent d'aucun indice véritable leur permettant de reconstituer l'ensemble des premières étapes de l'apparition de la vie. Se basant sur ce qu'ils savent des êtres vivants, ils supposent que les formes de vie initiales se sont construites à partir de molécules organiques, constituants de base des êtres vivants (glucides, lipides, protides). L'assemblage de petites molécules (comme les acides aminés) en macromolécules (comme les protéines) nécessite l'élimination de molécules d'eau. Or, la thermodynamique indique qu'il est défavorable de réaliser une telle condensation dans l'eau elle-même. Il est possible pour résoudre cette contradiction de faire appel à des surfaces minérales, comme les argiles. Sur Terre, les argiles sont présentes dans les sols quasiment partout où l'eau s'infiltre à travers des silicates. Ce qu'il faut surtout souligner, c'est que la formation d'argile nécessite typiquement la présence d'une eau liquide au pH relativement neutre, ce qui représente un potentiel d'habitabilité pour la chimie prébiotique, ou biotique : Les argiles ont, par rapport à l'eau et aux molécules organiques, des vertus étonnantes. Ainsi, elle forment des couches feuilletées où s'opèrent des catalyses où les réactions organiques s'accélèrent. Elles se laissent pénétrer en surface et offrent donc, des propriétés d'absorption remarquables. Les cavités qu'elles recèlent sont des pièges à grosses molécules. Elles forment donc un échafaudage où les briques de la vie sont empilées, enchaînées, repliées, tordues dans les trois dimensions et transformées en polymères biochimiques d'acides aminés et/ou d'acides nucléiques. Après la soupe primitive des molécules organiques, le pas suivant dans l'évolution de la Vie, un véritable pas de géant, c'est l'organisation de ces molécules en cellules capables de se répliquer et de transmettre une information génétique à leur descendance. Comment les choses se sont passées reste un profond mystère. Nous ne savons même pas comment elles ont commencé : Par la cellule, par les enzymes ou par les gènes ? Le caractère fondamental de la vie est l'hérédité. Il semble que les premières molécules porteuses dinformations aient été des molécules d'ARN, et non pas des molécules d'ADN. Ce qui est clair en tout cas, c'est la capacité des argiles à concentrer la matière organique, et c'est l'une des raisons pour lesquelles leur analyse est une priorité pour le labo SAM de Curiosity, un instrument parfaitement en mesure d'identifier les molécules correspondantes. L'instrumentation de Curiosity base sa recherche sur l'analyse d'éléments réduits à l'état de molécules organiques complexes ou d'acides aminés.. Ses instruments n'analysent donc pas le "vivant" en tant que tel, mais les traces organiques qui peuvent révéler son existence (passée ou présente).. Les molécules d'intérêt pour "SAM" sont les molécules complexes, voire les produits de dégradation de toute forme de vie (telle que nous la connaissons). L'ADN se dégrade en bases nucléiques ou nucléotides, les acides gras vont se décomposer en acides carboxyliques, et les protéines en acides aminés. Les monomères ou les produits de dégradation de ces polymères de la vie doivent être passés au crible si l'on recherche des traces de vie. Bien sûr, ces molécules et macromolécules, aussi essentielles soient-elles pour la vie, peuvent aussi résulter d'une synthèse abiotique, comme en atteste leur présence dans les météorites récupérées sur Terre (il tombe encore aujourd'hui environ 50 tonnes de météorites par jour sur Mars). Mais selon Michel Cabanes, co-responsable de SAM et attaché en particulier au chromatographe en phase gazeuse, le GCSM – je le cite : "Si Curiosity trouve (par exemple) des acides aminés et qu'ils sont comparables aux 80 variétés recensées dans la météorite de "Murchinson", on n'aura guère de doute sur leur origine cosmique. Si, en revanche, ils ressemblent aux 22 espèces d'acides aminés que le vivant utilise, la question d'une origine biotique se posera. Ces acides aminés seront alors regardés selon un angle particulier, celui de la chiralité".. Les instruments du rover sont parfaitement capables de déterminer la chiralité de ces derniers. Ceci pourrait apporter une preuve importante en faveur de leur origine biotique. Le monde vivant est chiral, les bio-monomères ne présentent qu'une seule des deux conformations chirales. Les acides aminés, les sucres et les lipides sont principalement homochiraux dans tous les systèmes vivants et leur structure polymérique forme des arrangements secondaires asymétriques. L'homochiralité est donc un atout pour les scientifiques, car sa recherche permet de déceler à la fois les formes de vie telles que nous les appréhendons, mais aussi des formes de vie basées sur des molécules radicalement différentes. La vie se dirige vers la complexification des molécules, et la stabilité des polymères de ces molécules dépend de leur homochiralité. Puisque l'homochiralité permet l'identification de nombres de molécules, il s'agit d'un biomarqueur universel et important approprié tant aux composés biologiques connus, qu'aux composés extraterrestres potentiellement biologiques. Afin de trouver ces molécules dans la faible plage de forage du rover Curiosity (7 cm maxi), les scientifiques pensent que le meilleur pari est de rechercher de "jeunes" cratères, voire des effondrements de terrain, ou une érosion éolienne mettant à jour des matériaux depuis moins de 10 millions d'années. Ces zones peuvent présenter des roches plus fraîchement exposées, autrefois plus profondément enfouies sous la surface. Les dernières recherches sur ce sujet indiquent que des matériaux exposés en surface (ou à quelques cm sous cette surface) dans les conditions martiennes durant une trop courte période de temps (de l'ordre de la dizaine de millions d'années donc) ne permettraient pas aux rayonnements nocifs d'effacer toutes les molécules organiques. Il faut noter aussi que, comme le montrent les études théoriques et expérimentales sur le sujet, que les molécules constitutives des acides aminés sont connues comme étant particulièrement résistantes à la dégradation. Ces molécules, en plus d'avoir un intérêt en tant que possibles résidus d'une vie passée, peuvent se révéler comme les produits résiduels de colonies bactériennes vivantes. Et des quantités substantielles de matière organique résiduelle (donc détectables) peuvent être associées à de très faibles quantités de micro-organismes. La présence de perchlorate constitue l'une des difficultés : Il semble maintenant bien établi que la surface de Mars soit recouverte de sels de perchlorates. Ce corps chimique est une base (anion de chlore plus oxygène) qu’on peut synthétiser ou qu’on trouve à l’état naturel et dont la capacité d’oxydoréduction très violente est utilisée sur Terre principalement dans la propulsion (y compris celle des fusées). Leur origine "naturelle" est aujourd’hui bien comprise, par exemple dans le désert d’Atacama, au Chili. Les perchlorates martiens doivent se former naturellement, comme les perchlorates terrestres, grâce au rayonnement solaire ultraviolet puissant qui atteint la surface et facilite l’oxydation des éléments chlorés contenus dans le sol en l’absence d’eau. L’oxydant doit provenir de l’oxygène de l’atmosphère (sur Mars, quelques molécules d’oxygène libre et l’oxygène des molécules de gaz carbonique qui est abondant). Chauffés, les perchlorates sont extrêmement corrosifs, et on a pu constater qu'ils ont très probablement corrompu les analyses des Viking, de Phoenix et malheureusement aussi au moins une analyse d'échantillon du labo SAM de Curiosity, analyse dont les résultats ont convaincu les biologistes que l'action de chauffer l'échantillon, et donc les perchlorates, a détruit les molécules organiques originelles en les transformant en chlorohydrocarbones. Pour éviter la destruction par le chauffage d’éventuelles molécules organiques, le labo SAM comporte 7 coupelles contenant un liquide réactif permettant des analyses "à froid". Sauf que lors d'un test il pourrait y avoir eu une fuite du liquide réactif, et par ailleurs on a craint un moment une contamination de certaines molécules carbonées terrestres dans le système. En définitive il semble que ces problèmes ne soient pas avérés, et ces expériences devraient donner des résultats précieux par exemple en les comparant aux analyses à chaud qui pourront être faites parallèlement. SAM, chargé des analyses biologiques, est l'instrument le plus complexe du rover. Il comprend en fait trois instruments distincts dédiés à l'étude de composés organiques dans les roches : Un chromatographe phase gazeuse (GC), un spectromètre de masse (MS) et un spectromètre laser réglable (TLS). Il est intéressant de noter que cette mission est souvent présentée comme ne s'intéressant qu'au domaine de " l'habitabilité" de Mars (à l'époque où elle était chaude et humide). Sur cet aspect, j'avais noté l'analyse pertinente de Philippe Henjaros en 2012 sur "Ciel&Espace" - je le cite : "en se fixant comme "modeste" objectif officiel de "chercher si les conditions nécessaires à la vie ont été réunies sur Mars", la Nasa se décharge "du fardeau de devoir trouver des preuves de vie".. Bien vu... face à ce questionnement éternel de l'humanité, on n'est jamais trop prudent. Sachant que si la Nasa a embarqué tout ce bazar d'instruments hyper sophistiqués sur le rover, ce n'est certainement pas pour le laisser inactif et s'intéresser uniquement à la chimie des minéraux et à la géologie.. Mais il est clair que l'identification formelle de traces de vie passée dans les roches demande un faisceau de preuves, et ne peut théoriquement pas s'effectuer sur la base d'un ou deux indices. Sur Terre, ces échantillons argileux seraient examinés par de nombreux sédimentologistes et exobiologistes et à l'aide d'instruments beaucoup plus "lourds" que ceux dont dispose le rover, ils pourraient conclure sans trop d'hésitations. Pour Curiosity, il ne pourra s'agir en l'état "que" d'indices forts, pas de preuves, évidemment.. La preuve ne pourra être raisonnablement constituée qu'avec l'examen d'un échantillon martien significatif... sur Terre. Et pourtant, rien qu'avec ce genre d'indices, les probabilités que des microorganismes aient vécu sur Mars (voire y vivent encore) feraient un bond de géant. Ce serait les indices les plus forts jamais trouvés par l'homme en faveur de l'existence de formes de vie sur une autre planète que la Terre. À elles seules, elles pourraient redéfinir radicalement les stratégies d'exploration du système solaire, et aboutir à l'une des plus grandes découvertes scientifiques de l'Humanité. "L'homme porte le mystère de la vie qui porte le mystère du monde" On peut encore imaginer que Mars recèle peut-être une toute petite, mais précieuse, part du Mystère...
  46. 1 point
    AT12IN f4 sur EQ8. QSI683wsg à moins 30 degrés. Autoguidage. ASI120mm sur diviseur optique. Avec PHD2. Filtres Astrodon. SHO=120-240-120 minutes . En bin 1x1. En Sub de 10 minutes. prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS6.
  47. 1 point
    Bonsoir, Il est 17h et le soleil est rouge comme au coucher. Le sable du Sahara et les cendres des incendies au Portugal ont complètement voilé le ciel de cet fin d'après midi du 16 octobre 2017.
  48. 1 point
    L'observation de l'évènement dans toutes les longueurs d'onde par des dizaines d'observatoires sur Terre et dans l'espace :
  49. 1 point
    Optique : FSQ106ED avec diviseur optique Axis instruments Monture : GM2000HPS Caméra : STL11000 avec filtres Astrodon LRGB True Balance et Ha 6nm. Autoguidage avec capteur externe (SBIG RGH) sur diviseur optique Exposition : Ha = 18x20mn Lieu : Picardie Date : 14 Octobre 2017 Conditions : bonne transparence, mais turbulence modérée. Traitement : MaximDL / Photoshop.
  50. 1 point