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Affichage du contenu le plus aimé le 12/11/2017 dans toutes les zones

  1. 7 points
    Bonjour, N'ayant pas pu faire la Lune au dernier quartier à cause de la météo (enfin plutôt à cause de la Tramontane qui souffle fort depuis une dizaine de jours y compris la nuit ) voici juste un croissant diurne de la Lune montante qui traînait encore sur le disque dur... lien direct vers l'image : http://www.naturepixel.com/view/2017_10_26_croissant_lune_ts130_2x_asi1600mm_eos_m5_as3_r6_cc_ciel_bleu_copyright.jpg Rien de plus, c'est juste pour faire de la place sur le HDD avant de passer à autre chose Gérard
  2. 4 points
    Bonsoir à tous et à toutes , Hé ben .... c'est encore moi avant ma soirée de Neptune , pour ceux et celles qui ont suivi ...... petite session de Lune la nuit/matin le 07 . Alors c'est toujours avec le Newton fait maison , miroir de 400 F/D 4 de chez SkyVision en Zerodur , caméra ASI290MM , filtre V Astronomik je pense que le R eut été mieux mais bon , Barlow TV X3 , capture et collimation avec Genika Astro , traitement AS!3 , R6 , et PS E7 . Janssen le 07/11 à 00h50 TU , les images sont à la taille de capture . Posidonius Atlas et Hercules à 02h30 TU . Piccolomini . Michel
  3. 3 points
    elles sont là http://astrosurf.com/gallery/category/7-lune/
  4. 2 points
    Bonsoir, A force de bricoler des algorithmes de traitement d'images, j'ai eu envie de regrouper certaines fonctions dans un logiciel. Celui-ci devra me servir comme plateforme pour de futurs développements. Il se nomme actuellement "AstroSurface". Sa version est la V 0.90 Bêta et fonctionne sur Windows 32 ou 64 bits. On le passera en 64 bits ultérieurement. Bon nombre de fonctions sont implémentées aussi bien pour les image fixes que vidéo ou liste de fichiers : jpg, bmp, tif, png, ser ou avi. La registration des images se fait actuellement en global et non en multipoints : modifications en cours...comme le fits... Il faudrait un mode d'emploi pour son utilisation avec ses astuces...notamment la notion de ROI, Region of Interest, pour les grandes images... ***************************** Mais ce que je souhaiterais, c'est SEULEMENT de vérifier son chargement et tester quelques fonctions de base, surtout pour jauger de l'environnement Windows; plus que les fonctions. Par exemple, charger une AVI et la dérouler, un fichier et jouer avec le contraste, rotation... **************************** Le logiciel à tester ici ne modifie pas la base de registre et pour le supprimer, il suffit de supprimer son répertoire principal. Après avoir téléchargé le fichier .zip, il suffit de l'extraire à l'endroit de son choix, puis de rechercher le seul exécutable : Astrosurface 11 novembre 2017.exe. IMPORTANT : Il ne s'agit pas de partager l’utilisation du logiciel mais de vérifier qu'il se charge bien et semble répondre convenablement. Pour ceux qui le souhaitent donc, je mets le lien du téléchargement (39Mo) : http://dl.free.fr/jX7XNGe7c Merci de vos impressions. Il vous est possible de me les communiquer ici ou bien sur le Email : lucien2900 AT yahoo.fr Bon dimanche. Lucien
  5. 2 points
    Le 5 novembre, au Centre d'Astronomie de La Couyère, l'observatoire de la Société d'Astronomie de Rennes, le seeing annoncé était au plus bas (1), mais un trou dans la turbulence, pendant 2h, a permis de s'amuser . J'ai failli plier bagage après les premières acquisitions, mais les deux dernières de la série étaient plus nette. On le voit sur la partie droite de la première image (Jansenn) ci-dessous. Du coup, j'ai continué et ça été de mieux en mieux Voici donc dans l'ordre chronologique de la soirée les trois images : La région du cratère Jansenn : La stabilité atmosphérique est de mieux en mieux... La région du cratère Petavius : Et enfin la région Nord-Est du bord lunaire. J'aime beaucoup l'ombre portée du cratère Zeno d sur le cratère Zeno. Pour la technique : > Acquisition : FireCapture. Caméra ZWO ASI 120 MM-S avec filtre infrarouge 742 nm et correcteur de dispersion atmosphérique, au foyer d'un Schmidt-Cassegrain Meade ACF de 355 mm à F/D 20. #1 Gain 100%, exposition 1,808 ms, durée 2 min, ~ 1600 images #2 Gain 100%, exposition 2,442 ms, durée 2 min, ~ 1600 images #3 " " " " > Prétraitement : Auto Stakkert 2 25 % des images compositées > Traitement : #1 Registax 6 (ondelettes) et Photoshop Element (luminosité et niveaux) #2 Registax 6 (ondelettes) et Photoshop Element (luminosité, niveaux, accentuation, réduction du bruit) #3 " " > Mosaïque : Photoshop Element #1 8 vues #2 8 vues #3 19 vues Et pour la photo d'ambiance avec le Meade 355 mm et son par-buée durant les acquisitions. Notre coupole aurait besoin d'un petit coup de propre
  6. 2 points
    Bonsoir fayolle, JMBeraud et asp06 .. Petite précision : "Splotch" (et non pas "sploutch" ) se rapporte à l'appellation du "type" des cratères lobés... Ce n'est pas le nom du cratère que j'évoquais plus haut mais son type. Le cratère splotch que j'évoque plus haut n'est toujours pas nommé (à ma connaissance). Ce cratère se situe je crois à 35/40 km de la position actuelle du rover. Sachant que Curiosity a maintenant parcouru 18 km et que ses roues auraient bien du mal à résister sur environ deux fois cette distance, je vois mal la Nasa donner cet objectif au rover. Si le rover pouvait encore rouler 40 km ou plus, perso il me semble qu'après avoir visité les zones argileuses derrière la crête Vera Rubin, le site le plus intéressant à explorer serait l'un des divers deltas alluviaux qui descendent des remparts Nord. Damia Bouic (alias "Fourmi 103") a repris du service et a produit les superbes panos ci-dessous - toujours au top ! : 10 novembre 2017 (sol 1871) 5 novembre 2017 (sol 1866)
  7. 2 points
    Voici un post sur Sky & Telescope sur l'occulation: http://www.skyandtelescope.com/astronomy-news/surprising-results-from-octobers-triton-occultation/?utm_source=newsletter&utm_campaign=sky-jma-nl-171110&utm_content=981031_EDT_SKY_171110&utm_medium=email Au passage je découvre qu'une réduction de mes données moyennes a été utilisée
  8. 2 points
    bienvenu parmi nous intruder385 fais simple pour commencer ,perso j'oublierais la camera mintron (ca ne tient qu'a moi ) je ne sais pas ce que vaut ton canon mais a priori il doit faire l'affaire les objectifs que tu possedes font tres bien l'affaire pour commencer aussi,quelles ouvertures ont ils ? alors,voila,tu dis que tu as un budget de 1000 euros, pourquoi ne pas investir dans une petite monture equatoriale,y en a a vendre sur le forum elles sont en general motorisées sur les 2 axes,et certaines font GOTO,je suis certain que tu en trouveras pour 300 ou 400 euros te reste en gros 500 euros sous le coude mets ton boitier muni de ton 18/55mm par exemple sur la monture,fais ta mise en station,tu vas deja shooter de grand champ stellaire orion arrive a grand pas........ tu peux investir dans une petite lunette et une ptite camera ,ce pack te servira a faire de l'autoguidage,tu pourras ainsi faire des poses de l'ordre de 2,3,5min.
  9. 2 points
    Merci Yohann pour les compliments, il y a le même sujets avec des questions / réponses différentes sur AS ici. http://astrosurf.com/topic/50951-structures-sandwich-composites-pour-instruments-astronomiques/ Et oui l'épaisseur bien sûr est importante, tout comme la "mécanique" de l'âme, à ne pas négliger, sous peine d'avoir des sandwich tout mous... JMarc
  10. 1 point
    Bonjour, Avec toute la prudence nécessaire sur une série de mesure de seulement 6j, la circulaire MPEC 2017-U181 annonce la découverte de la comète C/2017 U1 (PanSTARRS) dont les premiers élément orbitaux suggèreraient qu'elle ne vient pas de notre système solaire. Découverte le 18 octobre dernier elle serait passée à 0.25 UA du Soleil le 9 septembre dernier - mais comme c'est un objet intrinsèquement très faible, elle n'aurait été découverte qu'à l'occasion de son passage près de la terre il y a une semaine (magnitude 20). Les éléments orbitaux donne une solution qui nécessiterait dans tous les cas une excentricité de l'ordre de 1.2 (1.18 à 1.19 JPL/MPC) ce qui n'a jamais été observé. Cela représente un excès de vitesse de 4km/s au périhélie (88 au lieu de 84km/s pour une orbite parabolique) et 25km/s loin du Soleil (elle croisera le nuage de Oort dans moins de 10000 ans à la vitesse de 25km/s alors qu'une comète met habituellement 2 à 3 millions d'années pour faire le trajet!)... j'ai pas regardé la direction d'où elle viendrait... il y a-t-il une étoile à 25km/s par rapport au soleil dans la direction en question? A suivre, peut-être que cela n'est que spéculation et une (mini-)comète bien de chez nous mais qui a subit une accélération (énorme) pour une raison (forces de réaction de dégazage sur un mini noyau cométaire?) à élucider... Nicolas (http://www.minorplanetcenter.net/mpec/K17/K17UI1.html)
  11. 1 point
    Structures sandwich et composites pour instruments astronomiquesBonjour à tous,Je souhaitais depuis longtemps écrire ce post afin de faire partager mes réflexions sur l’utilisation des matériaux sandwichs et composites dans la construction d’instruments astronomique à vocation photographique ou visuelle nomade. C’est bien sûr en toute modestie que je mets ceci en ligne, et vous invite à me contredire et donner vos opinions afin d’ouvrir un débat constructif sur ce sujet passionnant.L’utilisation des composites, et des sandwiches en particulier, n’est pas nouvelle dans le domaine de l’astronomie d’amateur, et on ne peut pas citer l’histoire de cette technique sans nommer Jacques Civetta , qui a été sinon le premier, en tout cas un précurseur dans l’utilisation particulièrement habile de ces matériaux. Son site est d’ailleurs bourré d’astuce plus particulièrement dans l’utilisation de sandwich mousse. D’autres après lui ont su tirer le meilleur parti des caractéristiques particulières de ce composite, on peut citer récemment Serge Vieillard par exemple et son incroyable T400-c poids plume (monolithique et sandwich balsa).Etant moi-même possesseur depuis peu d’un bon diamètre en visuel, j’ai eu aussi, comme beaucoup, envie de me lancer dans la construction d’un astrographe.Pourquoi faire léger ?La première question qui m’est alors apparue a été de déterminer le cahier des charges du matériau à utiliser. J’ai ainsi noté :- Rigidité spécifique importante (que d’autres traduiront par « masse faible », « spécifique » signifiant que l’on rapporte les propriétés mécaniques à la densité du matériau) ceci prenant en compte le fait que les sollicitations mécaniques de nos lunettes et télescopes sont surtout hors plan, c'est-à-dire que ceux-ci travaillent préférentiellement en flexion plutôt qu’en traction ou compression pure. - Faible dilatation thermique (afin de garantir une faible différence de longueur engendrée par la dilatation thermique et d’ainsi obtenir une bonne tenue de la mise au point) - Possible intégration de fonction (c'est-à-dire nombre de pièces limités, assemblages les moins nombreux possibles) - Formes complexes d’un seul tenant possible - Facilité de mise en œuvre - Prix abordable (évidemment c’est très subjectif et dépend des moyens et envie de chacun…)Le premier de ces points traduit la volonté d’obtenir un ensemble mécanique le plus léger possible. Par ensemble mécanique, on entend la totalité de la structure primaire, soit tous les organes essentiels à la réalisation des fonctions principales. On intègre donc bien sûr la structure porteuse (tube ou autre), mais également potentiellement les autres organes tels le barillet, l’ensemble du secondaire dans le cas où il est présent, et éventuellement le porte oculaire.Pour les photographes La raison principale derrière la volonté d’avoir la masse finale la plus faible possible est que pour une masse d’instrument donnée, il correspond une monture équatoriale donnée, déterminée par sa charge optimale. Si l’on parvient à bâtir un ensemble mécanique léger, on peut parvenir à faire correspondre une gamme de monture normalement réservée à la gamme d’instrument de diamètre inférieur. Les avantages sont alors un plus faible coût, et une facilité de déplacement accrue pour une astronomie nomade. Pour s’en convaincre, jetons un œil sur le coût des montures en fonction de leur charge donnée pour « nominale », soit le coût du Kg transporté. Cela reste bien sûr relatif à ce que chaque constructeur se donne comme marge de « sécurité », et il est clair que certains sont plus prudents que d’autres. J’ai taché de donner les prix pour des équipements similaires (électronique minimum pour astrophoto, pas de trépied) mais il est parfois difficile de partager entre plusieurs options. A une masse de télescope donnée, il existe une monture adaptée. Ce graphe montre clairement ce que nous savons tous, la masse d’une monture est liée à sa charge utile. Encore une fois les marges des constructeur ou leurs appréciations ne sont pas les mêmes. Notion de taux d’échange : si l’on veut aller un peu plus loin, on peut s’amuser à diviser le prix de la monture par la charge utile, donc ce qu’est censé être capable de supporter la monture en astrophoto. Nous avons alors accès au coût du Kg supporté par une monture donné. Ayant accès à plusieurs types de montures de différentes charges utiles, nous pouvons estimer une notion connue dans le domaine des transports : le taux d’échange. Il s’agit de savoir combien coûte un Kg gagné. Dans le domaine ferroviaire ou automobile, ce taux varie de 10 à 100 €/Kg, sur un avion commercial par exemple, ce taux peut varier de 200€/Kg à 1000€/Kg, et cela peut monter très haut dans les applications spatiales (plusieurs dizaines de milliers d’Euros le Kg gagné).Nous pouvons ainsi évaluer combien nous « rapporterait » de gagner un Kg sur notre tube, c'est-à-dire combien nous couterait au Kg de tube le passage à la catégorie de monture supérieure si nous n’allégions pas notre tube. On peut ainsi estimer le taux d’échange en astrophotographie entre 200 et 300€/Kg.Le graphe suivant ne nous donne pas le coût du Kg gagné, mais le coût du Kg transporté, cela pourra nous aider à voir où trouver le meilleur compromis en terme de prix par rapport à la charge embarquée désirée. Bien sûr nous savons tous que le choix d’une monture ne s’arrête pas à ces seules considérations (précision, qualité viseur polaire, transportablité, tension d’alimentation, SAV, équipements périphériques, etc.), mais cela donne selon moi de bonnes indications.Pour les observateurs voyageurs La nécessité d’alléger la structure est aussi imposée par l’astronome amateur désireux d’aller emmener son engin avec lui lors de voyages en avion. Aux contraintes de volume s’ajoutent dans ce cas celle de la masse. C’est tout naturellement que le bricoleur va s’orienter vers ces solutions, car elles sont susceptibles d’offrir une masse finale imbattable sans compromission sur la rigidité de l’ensemble.Un des meilleurs exemples est le magnifique T400 de Serge Vieillard MatériauxDepuis l’antiquité l’homme utilise différent matériaux pour différentes applications. Voici un résumé très succin des matériaux les plus courants au regards de leur performance en termes de densité, résistance en traction et module en traction. On s’aperçoit que les composites peuvent offrir les avantages cumulés d’une faible masse, d’une grande résistance et d’une grande rigiditéLe Web regorge d’exemple en tous genres de matériaux utilisé pour la confection de composites et sandwich utilisés de diverses façons. On peut citer, sans être exhaustif, par ordre croissant de performance et donc de coût :Fibres : Verre, Aramide, Carbone (Haute Tenacité, Module Intermédiaire), … Résines : Famille Polyester, Epoxy Cuisson Température ambiante (Bas Tg), Epoxy cuisson Haute température (Haut Tg), … Ames : Mousses (PS, PVC, PET, Acrylique, PU, Phenolique…), Nid d’abeille Thermoplastique (Polypropylène …), Balsa, Nid d’abeilles Nomex (Aramide/résine phénolique), Nid d’abeille Aluminium, …On distingue les matériaux composites monolithiques des matériaux sandwich. Les premiers sont simplement constitués de fibres (verre, carbone, autre) et de résine (Thermodure par exemple Epoxy ou Thermoplastique par exemple Polyester), alors que les seconds se caractérisent par deux peaux réalisées en matériau composite composées également de fibres et de résine, et d’une âme (balsa, mousse, nid d’abeille…) caractérisée en ce que son épaisseur est plusieurs ordres de grandeurs plus importantes que les peaux. Cette épaisseur n’engendre que peu de masse supplémentaire, mais apporte des propriétés hors plan considérables.Voici une idée des capacités d’un matériau sandwich en comparaison avec son homologue monolithique. Très synthétiquement, l’avantage du sandwich sur le composite monolithique est un gain de masse sur des pièces qui travaillant essentiellement hors de leur plan. Par exemple, une poutre sandwich encastrée soumise à un effort vertical du haut vers le bas à son extrémité verra sa peau supérieure travailler en traction (sollicitant principalement la fibre de ces plis) alors que sa peau inférieure travaillera en compression (sollicitant majoritairement la résine de ces plis). La même poutre monolithique de même masse totale aura un comportement bien plus médiocre. L’épaisseur a joué son rôle (l’inertie peut se calculer pour s’en convaincre), et on met ici en évidence l’inutilité relative de la « fibre neutre » (celle du centre des plis monolithique) dans cette sollicitation.On montre ainsi par exemple qu’un tube monolithique d’épaisseur par exemple 5mm tiendra certainement les charges et déplacements demandés par son utilisateur, mais qu’un tube de même épaisseur en sandwich aura le même comportement mais de masse bien inférieure.Voici une idée des performances des différentes fibres en stratifié (alors que l’on trouve souvent des valeurs de fibres nues sans résine). A noter un coefficient de dilatation faible voire nul du carbone, très intéressant pour les photographes afin d’éviter un changement de mise au point pendant les variations de température de la nuit. Tissus et autre renfortsJe pense qu’il n’est pas inutile de faire un petit rappel sur ce que l’on peut trouver en terme de renforts pour composite. J’ai vu plusieurs fois sur ce forum et celui d’en face des questions sur ce sujet. Pour faire simple, les matériaux de base sont des fils, eux-mêmes constitués de filaments. Ces fils sont ensuite mis en œuvre pour former les renforts. Ceux-ci se classent en plusieurs catégories, les plus courantes étant les tissus, les tresses, les multiaxiaux. Les tissus sont faits sur métier à tisser, et on peut les reconnaitre à ce qu’ils ont une chaine et une trame, soit deux directions de fils. Ces tissus se différencient par - leur masse au m² - leur armure, c'est-à-dire la façon dont ces fils sont entrecroisés - le type de fil utiliséCes trois facteurs influencent les caractéristiques mécaniques du composite final, mais aussi la façon dont ceux-ci vont se comporter, c'est-à-dire leur facilité à être manipulé, placé en différentes formes (appelé drapabilité). Pour nous autres amateurs bricoleurs, c’est surtout le coût qui va guider notre choix. Si j’ai un conseil à donner, c’est de réfléchir à la masse totale des plis à stratifier, c'est-à-dire quelle épaisseur on veut. On reviendra plus loin sur les ordres de grandeurs qui me semblent bon d’avoir en tête. A titre d’exemple et à la grosse louche, compter 0,1mm pour 100g/m² de renfort en carbone.Une fois cette épaisseur donc masse surfacique totale de tissu déterminée, il suffit de choisir le tissu le moins cher pour atteindre cette masse totale. Si vous devez draper des surfaces compliquées, ne dépassez pas 200g/m², car le tissu pourra être plus difficile à déformer et à maintenir en place. Si vous n’avez que des surfaces planes ou simples, prenez le grammage le moins cher au Kg/m². Cela peut être deux plis de 200g/m², ou un seul de 400g/m². Attention, pour les puristes, je pourrai revenir sur ce point, c’est vraiment un énorme raccourci, mais cela peut aider les plus débutants à se lancer.En résumé, ne tenez pas compte des arguments de certains vendeurs sur « c’est du 3K et c’est mieux que du 6K », ou bien « c’est un sergé avec des meilleurs propriétés dans le plan qu’un taffetas etc. ». Même lorsqu’il y a (quelques fois) un fond de vrai dans ce genre d’arguments, nous sommes à des parsecs de devoir en tenir compte dans la construction de nos engins. Les propriétés des fibres seront de loin prépondérantes dans le résultat final, en tout cas tant que le bricoleur n’est pas entré dans d’autres considérations telles que simulations numériques de déformation de structure, d’optimisation des masse et de procédé de mise en œuvre.Voici l’ordre dans lequel un même tissu sera plus facile à difficile à déformer, mais sera aussi plus facile à manipuler (fils du bord qui se détachent, difficulté à maintenir le « droit fil »…) : - satin 5 (plus déformable) - sergé - taffetas ou toile (plus stable) Vous allez aussi trouver des renforts appelé Unidirectionnels (UD). Ceux-ci peuvent aussi également être tissés (mais aussi cousu ou tricoté), mais seule une direction (la chaine) est en fibre de renfort. La trame (le fil à 90° dans la largeur) n’a pour fonction que de maintenir les fils de renforts en place, et n’ont pas pour vocation à renforcer la structure. Ces renforts sont très utiles, et permettent d’exploiter au mieux les propriétés des composites en tenant compte la non isotropie possible du composite. Matériaux d’âmeJe ne connais que très peu l’utilisation de mousse, mais on trouve assez facilement des pages web qui décrivent leur utilisation (voir pages web déjà citée de J .Civetta).A noter en ce qui concerne les nids d’abeille, qu’il existe une version spéciale pour forme courbe. En effet, un nid d’abeille à cellule hexagonale se plie en déformation anticlastique, c'est-à-dire en selle de cheval. En d’autres termes, vous ne pourrez jamais faire un tube avec un nida à cellule hexagonale. Pour cela, il vous faudra opter pour des cellules rectangulaires ou en forme de vagues. La photo ci-dessous vous montre les cellules hexagonales (bas) et des cellules rectangulaires (haut) aptes à être déformées facilement. Le Balsa est également très intéressant pour nous les amateurs. Voici un dessin qui montre la structure en alvéoles de ce bois aux remarquables propriétés. En résumé, un sandwich doit être conçu pour satisfaire aux critères structuraux de base suivants : - les peaux doivent être assez épaisses pour supporter les contraintes de traction et de compression - l'âme doit être assez résistante pour supporter les contraintes de cisaillement - l'âme doit être assez épaisse et avoir un module de cisaillement suffisant pour prévenir un flambage généralisé - l'âme doit avoir assez de résistance à la compression pour empêcher l'écrasement du panneau sous charge normaleInserts Il existe plusieurs types d ‘inserts. Ces pièces mises dans le sandwich permettent d’assurer différentes fonctions telles que des assemblages vissés. Il existe des inserts en thermoplastiques mais nous préférerons les inserts métalliques plus faciles à trouver ou même à se faire soi même. Quelques exemples : Les pièces ci-dessus ont l’immense avantage de se trouver en grande surface ou magasin spécialisé de bricolage. La résistance à l’arrachage de ces inserts est fonction de leur forme, diamètre, etc, mais peut être assez grande si ces pièces sont utilisées à bon escient. Par exemple, et ceci est vrai spécialement pour les sandwichs avec âme en mousse, il est préférable d’insérer ces pièces dans des « blocs » à intégrer dans l’épaisseur du sandwich, afin que les efforts sur l’insert soit repris sur une âme plus résistante à l’arrachement, et sollicite les peaux sur une surface importante. Ces « blocs » pourront être par exemple en bois (pin, balsa, voir photo). L’insert pourra être collé, le bloc étant lui aussi collé à l’âme. Un insert ne doit pas être mis tel quel dans l’âme surtout lorsque celle-ci à un module de cisaillement hors plan faible (cas des mousses). Il est aussi possible d’insérer une pièce avec un épaulement important sous une peau et faire traverser une partie plus fine de l’autre coté de l’âme. Cette méthode est possible mais ne doit être utilisé que lorsque l’on connaît le sens de l’effort. Celui-ci devra évidemment s’appliquer de telle façon à solliciter l’épaulement en compression sur la peau. Dans le cas de forces tantôt en compression sur une peau, tantôt sur l’autre, il existe des pièces ressemblant à des « vis de reliure » (à chercher sur les moteurs de recherche). Le must, pour les plus courageux, reste bien-sûr de se faire ses inserts en Alu sur mesure en fonction de l’épaisseur de son âme et de ses peaux, et de l’anodiser si utilisation de carbone (voir corrosion galvanique ci-dessous). Corrosion galvanique des métaux par le carboneL’association particulière du carbone avec des pièces métalliques peut engendrer un phénomène de corrosion galvanique. Celui-ci se traduit par la détérioration de la pièce métallique (poudre blanche) et est d’autant plus marqué que les deux éléments sont éloignés l’un de l’autre sur l’échelle galvanique. L’aluminium est ainsi particulièrement connu pour se détériorer au contact du carbone. A noter que la présence d’eau, qui plus est salée, accélère nettement le phénomène. La solution la plus simple consiste alors à isoler le métal en contact avec le carbone. Cela peut se faire en intercalant un pli de tissu de verre entre les deux matériaux lorsque c’est possible, ou en traitant le métal par anodisation. Ces solutions ne sont à envisager que lorsque le métal rencontre réellement le carbone (perçage, inserts sur renforts secs avant imprégnation…), pas lorsqu’il est simplement en contact avec une surface carbone/epoxy (présence de résine isolante en surface).Ce post traite notamment de la chose. Le graphique de l’échelle galvanique que j’avais mis à l‘époque a disparu du post, mais en voici un autre. StructureAux critères matériaux s’ajouteront ceux de la structure à proprement parlée. Les plus fous ou les plus patients (dont je suis) pourront, afin de faire durer le plaisir ajouter un critère de compacité dans la conception de leur structure afin d’augmenter la transportabilité (et la complexité !). Il faudra néanmoins faire attention à ne pas grever la contrainte masse et tenue/répétabilité des réglages notamment de collimation dans le temps.Nous n’aborderons pas ici le cas de l’allègement d’un autre organe principal, et pas des moindre, quelques fois même le plus lourd de tous les éléments, le(s) miroir(s) dans le cas de réflecteurs. L’avenir nous dira si on y reviendra dans quelques années…L’utilisation des composites en général a souffert et souffre toujours d’un mimétisme avec les métaux. Beaucoup de structures, même parmi les plus complexes et récentes, ne sont que des copies fibre/matrices à peine déguisée de constructions métalliques. On appelle ça le « Black Metal ». Toute la difficulté pour l’amateur désireux de sauter le pas dans le monde des composites est de s’affranchir de cette route toute tracée. Quoi de plus naturel en effet que de dupliquer une conception métallique existante avec un matériau offrant par simple remplacement un gain de masse conséquent ?Ayant cela en tête, l’astronome constructeur amateur intrépide pourra profiter pleinement d’une des armes maitresses du composite : l’intégration de fonctions. Cette notion est en fait plus innée qu’il n’y parait. On a tous en nous les principes d’assemblage vis/écrou, rivets, clous, etc. En réalité, le composite permet si on s’en donne les moyens (pas seulement financier, mais de motivation personnelle et de patience aussi) de s’affranchir de tout ceci et de concevoir une structure « toute intégrée » comme un enfant non pollué par les conceptions d’adultes pourraient le dessiner. Pour l’exemple, je ne peux que me référer encore une fois aux superbes réalisations de Jacques Civetta, qui démontrent clairement ce principe. Il n’a suffit que d’une seule pièce sans assemblage pour assurer plusieurs fonctions : support barillet, support secondaire et support PO.Un autre bon exemple est un ce tube, intégrant un méplat sur lequel sera fixée la monture. Il sera ainsi inutile de rajouter des anneaux qui ne feraient qu’augmenter la masse embarquée. C’est ce genre d’avantage des composite qui permet à une structure d’être allégée au maximum, car évitant les assemblages couteux en temps et en « surmasse ». Un moyen intermédiaire possible est le collage définitif, qui s’avère pour être honnête quelques fois plus pratique pour de multiples raisons. J’entends par là la réalisation de plusieurs sous-ensembles et d’un assemblage par collage des éléments distincts.Une particularité des matériaux composites - IsotropieLes métaux si l’on généralise, ont des propriétés sensiblement équivalentes dans toutes les directions, on dit qu’ils sont isotropes. Lorsque ces matériaux sont utilisés dans des pièces de structures, le concepteur ne profite des propriétés de son matériau que dans certaines directions sans profiter de l’isotropie de son matériau en tout point de sa pièce. Les matériaux composites tirent leurs propriétés de l’association d’un renfort et d’une résine. Si l’on peut considérer que ce second ingrédient a bien des propriétés égales en toutes directions, ce n’est pas du tout le cas des renforts. Ils sont pour la plupart plan, et leurs propriétés sont liées aux orientations des fils qui les composent. Un des avantages des composites est ainsi de pouvoir profiter de ces orientations pour concevoir la pièce en conséquence. Ce peut être un avantage, mais aussi un inconvénient, les propriétés « en épaisseur » pouvant être difficilement importantes. La conception des structures devra donc idéalement tenir compte de cette non isotropie, en adaptant les drapages des renforts ainsi que leur nombre à la charge ou au déplacement maximal souhaitée. Dans nos cas, on peut par exemple renforcer des parties chargées dans une direction par un ou plusieurs plis de renforts unidirectionels sans ajouter de masse inutile en prenant un tissu équilibré, dans lequel les fibres à 90° de la sollicitation principale n’auraient pas été du tout sollicité.Ceci est bien sûr vrai dans le cas des composites monolithiques ou sandwich.Les règles de base d’une conception optimisée (« best practice »)Cette partie est faite pour les concepteurs désireux de partir sur de bonnes bases ou d’optimiser leur design. Suivre ces quelques règles peut permettre d’éviter certain problèmes. Toutes ne sont pas complètement indispensables, mais toutes sont fondées. Je pourrai, pour ceux qui le veulent, donner les raisons de chacune de ces lignesAyant également le paragraphe ci-dessus en mémoire, on peut très succinctement donner les règles suivantes:- Essayer d’avoir une structure symétrique, c'est-à-dire un empilement qui utilise des plis de même orientation de part et d’autre du centre de la pièce - Utiliser une grande fraction de plis à +/-45° sur les zones soumises à cisaillement (torsion…) - Utiliser une grande fraction de plis à 0° sur les zones soumises à chargement dans cette direction (se comprend bien intuitivement) - Utiliser le drapage 0/90 - +/-45° (un tissu à 0° et le suivant à 45°) dans les zones « classiques » soumises à des sollicitations nécessitant un matériau quasi-isotrope - Minimiser les concentrations de contraintes en renforçant les zones fragiles (cela peut se savoir plus ou moins intuitivement ou en utilisant un logiciel de simulation numérique)Que pouvons-nous faire, nous les amateurs ?On s’aperçoit que bons nombres des caractéristiques du cahier des charges énoncé au début ont des points communs avec d’autres domaines que l’astronomie instrumentale, comme certains secteurs industriels, le sport de compétition, ou l’aéronautique. Les matériaux en questions (composite et sandwich) sont ainsi utilisés dans ces domaines depuis parfois plusieurs dizaines d’années.C’est donc tout naturellement que dernièrement des sociétés tels qu’ ASA http://www.astrosysteme.at/eng/hot.html en Europe, ou Dreamscopes http://www.dreamscopes.com aux Etats-Unis ont commencé à proposer des instruments à base de composite et de sandwich utilisant des techniques déjà éprouvées dans ces domaines hors astro.Face à ces sociétés offrant du matériel haut de gamme à des prix souvent dissuasifs, que peut-on, nous les amateurs, espérer développer de nos mains ?Le but de ce post n’est pas de faire une liste exhaustive des matériaux disponibles sur le marché, ou de décrire toutes les possibilités de mise en œuvre. Il est évident que le prix des matériaux et des périphériques nécessaires à la réalisation des pièces va grandement influencer le choix du bricoleur. En fonction de ce critère de coût, il conviendra à chacun de savoir où il veut mettre la barre en termes de performance, et voir ce qu’il a à gagner à faire soi-même son réflecteur. Les motivations peuvent être uniquement financières, mais sont à mon avis aussi voire quelque fois surtout de l’ordre de la passion et de la satisfaction du « fait maison ».En pratique, ceux qui comme moi se lanceront vont peut-être s’apercevoir que l’on atteint vite une limite financière également, car qui dit intégration dit complexité des moules et outillages à mettre en œuvre. C’est là que l’amateur devra se creuser la tête pour faire baisser les coûts de ce qui n’est au final pas sur la structure…Des exemples réalisés ces derniers temps, en attendant la suite…Afin d’illustrer tout ceci, et en préparation à la réalisation de mon Astrographe, j’ai réalisé quelques éléments simples de démonstrateurs qui ont servi à valider les principes de mise en œuvre de certains de ces matériaux J’ai ainsi pu me rendre compte des difficultés et des écueils qu’il me faudra éviter lors du passage à la construction proprement dite.Les matériaux alors en ma possession (chutes) étaient des tissus de carbone de 300g/m² équilibrés (c'est-à-dire 150g/m2 dans une direction 0° et autant à 90°), de la résine polymérisable à l’ambiante et du nid d’abeille Nomex de 8mm d’épaisseur.Voici la liste du matériel et des périphériques nécessaires à la réalisation des démonstrateurs ci-dessous. Les prix sont disponibles sur les liens des fournisseurs donnés plus bas.- Pompe à vide ou pompe de frigo trafiquée - Connecteur vide - Tuyau pour le vide - Pinceaux - Rouleaux débulleurs (ou « ébulleurs » selon les régions) - Mastic - Scotch - Plaque de verre ou tout autre matériau non poreux - Bâche à vide - Film ETFE ou cire de démoulage - Tissu d’arrachage (« peel-ply », non indispensable, mais peut-être utile) - Ciseaux - Cutter plat et circulaires - Papier essuie-tout - Blouse - Gants étanches - Solvants pour nettoyage - Balance de cuisine (à ne pas remettre dans le placard au dessus de l’évier après usage…) - Vernis et autre ustensiles pour aspect de surface (mais quand on en est là on est content…) - Moule ou tôles pliées en tout genre, c’est là que ça devient drôle… - … J’ai évolué en plusieurs étapes, et je suis loin d’avoir fini, il faut dire que je me suis un peu compliqué volontairement la vie avec la contrainte de compacité, mais ça m’amuse… Il est d’ailleurs possible que j’enlève cette contrainte si je vois que cela me complique trop la tache. Etant donné que je n’en verrai probablement pas le bout avant plusieurs mois/années, je vous livrerai les étapes au fur et à mesure de mes avancées. Voilà où j’en suis aujourd’hui.Validation 1 : Plaque plane simple Validation 2 : Simple courbure (Equerre simple) Validation 3 : Simple courbure : Tube D300mmxL400mm Validation 4 : inserts (indispensables à priori au moins pour l’attache du tube à la platine de la monture dans le cas d’instruments pour la photo, mais cela peut servir à différents autres endroits, y compris pour les Dobson de voyage utilisés en visuel) Validation 5 : Coin de malle, toujours en nida, mais une version monolithique plus fine mais un peu plus lourde sera peut-être utilisée au final. Première pièce effectuée sans mise sous vide, avec fabrication d’un moule contre moule. Photo comme d'habitude sortie d'atelier, sans aucune finition ou ponçage. Exemple de mode opératoire pour réaliser une plaque simple avec la méthode d’imprégnation manuelle1) Découper vos deux morceaux de tissus (un par face du sandwich) à la taille finale désirée augmentée d’environ 5cm 2) Découper votre nida (ou mousse) à la taille voulue augmentée d’environ 5cm 3) Préparer votre mélange Résine + Durcisseur dans un pot lisse 4) Disposer un film ETFE ou de la cire de démoulage sur une plaque en aluminium ou une vitre assez épaisse, de telle sorte à ce que la zone protégée dépasse largement de la zone qui verra la résine 5) Déposer le premier pli de renfort sec sur la zone protégée (film ou cire) 6) Imprégner ce premier pli avec votre mélange résine + durcisseur (sur la forme ou à part selon la tenue du renfort une fois imprégné. Pour ce faire, badigeonner le pli avec la résine au pinceau, et appliquer le rouleau débulleur jusqu’à ce que le pli ne montre plus de zones sèches. 7) Déposer l’âme 8) Imprégner le deuxième pli avec votre mélange résine + durcisseur directement sur le matériau d’âme 9) Déposer un cordon de mastic autour de la plaque, en prenant soin de laisser la totalité du film à l’intérieur de la surface dans le cas de l’utilisation d’un film de démoulage 10) Découper un morceau de bâche à vide dans lequel vous disposez le connecteur à vide relié à la pompe 11) Déposer la bâche à vide sur votre pièce et collez là au mastic en prenant soin de ne pas créer de zone de passage d’air 12) Vérifier le bon niveau de vide (manomètre pratique à cette occasion) 13) Défaire les plis de bâche au cas ou vous en apercevez en relâchant le vide par intermittence (ou jouer avec le tuyau en le pinçant pour faire retomber le vide) 14) Laisser la résine polymériser (entre 4 et 8 heures selon la référence et la température) 15) Couper le vide 16) Débâcher 17) Détourer la pièce à la scie circulaire diamantée à eau ou avec une simple scie à bois en se protégeant des poussières avec un masque et en arrosant d’eau 18) Finition : vernis PU ou brutExemple de mode opératoire pour réaliser un tube avec la méthode d’imprégnation manuelle avec un tube carton 1) Choisissez un tube carton au bon diamètre et à la bonne longueur 2) Enveloppez le de film de démoulage en prenant soin de bien le tendre, sans plis 3) Découpez ses plis de carbone et son nida. Les plis de renfort devront être plus grand d’environ 80mm de la circonférence. Attention, un des deux plis sera plus grand (rayon extérieur). 4) Le nida sera coupé de préférence en biseau afin d’éviter tout problème de fente à la jonction. Ceci est d’autant plus vrai que le diamètre du tube est petit. 5) Préparez le mélange résine durcisseur. Comptez environ 40% à 50% de résine en masse pour le composite final, l’optimum étant à 35%. Toute résine superflue ne sera que de la masse inutile. Utilisez un récipient de préférence sans aspérités. 6) Imprégnez au pinceau puis au débulleur. Insistez bien dans toutes les directions 7) Enroulez votre tube sur le premier pli de renfort préimprégné (le plus petit). Si vous comptez mettre des sones renforcés en bout, faites le maintenant. Ceci peut par exemple être utile si vous désirer attacher des pièces mécaniques au tube aux extrémités. Les inserts sont bien sûr aussi possible (voir ci-dessus). 8) Prenez soin de soigner l’alignement des bords et d’éviter la distorsion des fils et rabattez le bout du tissu en le plaquant avec le débuleur sur lui même. Il tiendra alors en place par sa propre pégosité (tack). 9) Placez le nida autour du premier pli. Afin d’éviter qu’il ne se déroule, utilisez du ruban adhésif le plus fin possible. Celui-ci sera noyé sous le pli supérieur et n’aura pas d’impact visible sur les propriétés mécaniques du tube. Ne pas tout de même en mettre trop, mais suffisamment pour que le nida ne fasse pas de bosse. Ceci facilite très efficacement le placement du second pli. Procédez ensuite comme précédemment, et prenez également soin de ne pas créer de poches d’air, en les marouflant avec le rouleau débulleur. 10) Préparez votre sac à vide 11) Tirez le vide en prenant soin que le sac ne fasse qu’une ligne sur le tube afin de ne faire qu’un pli de résine qu’il suffira d’éraser après cuisson. 12) Après cuisson (à température ambiante c’est plus simple si vous avez choisi la bonne résine), découper le sac. 13) Le sac n’a fait qu’un petit pli à l’endroit déterminé en 11) 14) Vous avez votre tube sandwich prêt, mais il reste à éliminer le tube carton 15) Placez du ruban adhésif blanc sur les deux extrémités afin de délimiter la zone de coupe. A l’aide d’une scie égoïne, et une fois muni d’un masque respiratoire, découper le long du ruban. 16) Plongez le tube ainsi découpé dans l’eau pendant un bonne demi-heure et autant de fois que nécessaire si les étapes suivantes vous paraissent difficile. Pas de crainte d’humidifier le nida, les cellules du nida sont étanchées par le pli de carbone cuit. Arracher par bout le carton rendu très fragile par sa période dans l’eau. 17) Votre tube est presque prêt, il suffit d’enlever le film de démoulage mis à l’étape 2) 18) Votre tube est fini. Les extrémités peuvent être recouvertes par diverses pièces ou par une couche de préimprégné à éraser après cuisson. FournisseursVoici une liste non exhaustive de fournisseurs de matériaux tels que décrits ci-dessus. Vous pouvez trouver leurs catalogues en ligne en recherchant leurs noms sur les moteurs de recherche:SF Composites Polyplan Sicomin COS Outillages Atelier Du Composite Composite Solutions MAP Yachting (les rois du coating) Esprit Composite Jenny&Co Neovents Power Composite Havel Composites Discount Composite Espace Modele (modélisme avec une partie composites) Pyrennes Modeles (modélisme) Mots clefs Pour plus de recherches sur le sujet, les mots clefs sont : composite carbone, nid d’abeille, honeycomb, fasteners, inserts, sandwich structure, skin, core, galvanic seriesA travers ces quelques paragraphes, j’espère vous avoir convaincu que les seules limites qu’ont les astronomes amateurs dans l’utilisation des matériaux composites et sandwich sont leur imagination…une bonne dose de courage et un peu de moyen financier.Amicalement, JMarc -------------------------- Newton D410 / F1610 corrigé ----------------------------- Design possible (à murir…) Il sera dessiné prochainement pour intégration des éléments (barillets etc. le plus finement possible). La partie noire est un méplat pour s’affranchir de colliers. La partie araignée est à revoir.barilletIl sera intégré à la structure par-dessous, avec démontage possible une fois le télescope pointant au zénith. Son design est indépendant de celui du télescope et peut donc démarrer. Il sera sur rotule afin de maintenir une mise au point fixe indépendamment du réglage de collimation. Une question importante reste en suspend, à savoir un possible problème d’astigmatisme lorsque le télescope sera sur un seul point d’appui proche de l’horizontale et jusqu’à environ 30°. Je regarde les possibles solutions. - Modification Septembre 2014 pour problème d'affichage - Passage d'Imageshack à un hébergeur personnel -[Ce message a été modifié par JMBeraud (Édité le 28-09-2014).]
  12. 1 point
    Bonsoir, Par conditions moyennes, j'ai pu obtenir quelques images avant que les nuages n'arrivent pour de bon, et avoir le spot équatorial (sans plus de détails): Sa position commence à différer des éphémérides, il dérive plus vite (en fait un second spot s'en est rapproché et le perturbe). Bons ciels, -- Marc http://astrosurf.com/delcroix
  13. 1 point
    13 heures de poses Ha 56x600s bin1 La full est sur astrobin http://www.astrobin.com/319823/?nc=user
  14. 1 point
    Salut à tous, On continue avec les traitements en retards une m97 en Hoo. Peu de temps de pose, environ 8H40 il me semble, dont 2h40de OIII par tranche de 600s en bin2x2. C8EdgeHd Atik383L+ J'ai l'impression que le prétraitement n'était pas complet mais je n'arrive pas à remettre la main sur les brutes. Lien vers la full : https://forum.albe.club/download/file.php?id=3255 Un crop :
  15. 1 point
    Bonjour, Voici Melotte 15, au centre de IC 1805, prise "en gros plan" avec mon setup (newton 253/1472 et atik One 6). Pas évident le sho à 0.6"/p, heureusement cet objet est relativement lumineux! 9h de poses en une nuit (record perso : 5 rembobinages de secteur lisse!) 210mn en OIII, 220mn en Ha et 110mn en SII. Visualisation en Ha-SHO. Seeing 2.3" sur l'empilement des 22x10mn de ha. Prétraitement IRIS et traitement PSCS2 (avec HLVG ;)) Nathanaël
  16. 1 point
    bonsoir à tous, une image sans prétention datant du 28 juillet dernier d'une nébuleuse planétaire peu imagée : la nébuleuse du Petit Fantôme dans Ophiuchus depuis l'observatoire sirene sur le plateau d'Albion C8/GP-DX + réducteur 0.63 antares + filtres LRVB astronomik + atik16HR autoguidage en // avec fs60c et dmk41 avec phd guiding L : 15 x 120s avec artemiscapture en binning 1x1 RVB : 7 x 60s avec artemiscapture en binning 2x2 prétraitement imageviewCA traitements iris, DSS, photoshop image légèrement recadrée a+ stéphane
  17. 1 point
    De toute façon ces fabricants de malheur savent bien appuyer la où ca fait envie ! Ce sont des objets d'exception, de véritables bijoux optique, quel astram, quel ornitho n'aime pas son instrument, souvent bien supérieurs à nos besoins il faut l'avouer ! Autant une Porsche ne me fait pas envie, autant une apm155 ou une belle taka ou même une belle paire de Zeiss enchantent mes rêves, et je n'avais que 7 ans quand tout à commencer ! ca ne fait que 40ans finalement fred
  18. 1 point
    Ah yes, j'ai le test sous le coude, je dois le publier aussi. Je ne sais pas quelle note ça va sortir, mais j'ai les mesures. De mémoire c'était pas mal, il sera intéressant de voir si ça monte au niveau des Geco, mais si haut ça va être difficile. Je vais voir de ce pas tient, ça fait longtemps (trop) qu'il est en souffrance sur mon PC.
  19. 1 point
    Tu fais quel métier ? Gendarme ou voleur ? ... ou chasseur ? Je plaisante. Ils m'ont l'air effectivement assez sérieux, même si je connais mal le monde des armuriers.
  20. 1 point
    Bonsoir Pour bien connaître "Ruag" dans mon métier, je peux dire qu'une chose la qualité est au rendez-vous, la finition, la solidité, mécanique exceptionnelle, tout y est , sans parler de leur optiques... Evidement le porte monnaie en prend un petit coup ! mais bon ce n'est pas 'un achat mais un investissement ! fredo
  21. 1 point
    Ah chouette un post sur le SQM... Sauf que maintenant j'ai un truc de plus à vous raconter. Nous sommes actuellement sur le Mercantour en voie d'obtenir le label RICE (Réserve internationale de ciel étoilé). Donc évidemment mesures sur le terrain notamment à Restefond avec des responsables du Parc National du Mercantour . Le but étant bien sur de mettre en valeur un patrimoine exceptionnel, mais surtout de le préserver au mieux en sensibilisant notamment les élus. On parlait plus haut de protocole qui font défaut dans le milieu amateur. Là nous avions un protocole...mais avec un SQM-L pointé au zénit, direct sur la Voie Lactée, mis en œuvre par la Chef de projet du Parc National. Le protocole impliquait des séries de mesure sans corrélation d'aucune sorte avec d'autres évaluations (Bortle, MVLON...). J'avoue avoir été déçu. C'est un protocole international.J'espère qu'il implique des mesures tout au long de l'année. Vous en pensez quoi?
  22. 1 point
    Ouh là, il me semble que je me mélange les pinceaux grave sur les prénoms. Paul, ouais c'est ça, tu peux te marrer maintenant...
  23. 1 point
    100mm sur Mars ce n'est pas petit: http://alpo-j.asahikawa-med.ac.jp/kk14/m140629z.htm précisemment avec cette TAL 100mm pendant la saison chaude ici avec images 6-7/10 seulement. En accord avec Bruno.
  24. 1 point
    C'est du carbone "tout nu" ou pré-imprégné de résine ?
  25. 1 point
    Salut, je te conseille un Vixen d'occasion, on en trouve souvent et à vil prix (et avec la monture GP!). Tu ne trouveras pas mieux pour le prix.
  26. 1 point
    Le bresser est très bien également. Je revenais sur le début car il y avait beaucoup d'instruments énoncés. Il sera content .
  27. 1 point
    Ca s'embrouille sévère ici ! Keep cool les mecs
  28. 1 point
    Bonjour FroggySeven De ce bel ensemble il me reste juste le tube Newton. Réponse: le tube possède une lame de fermeture qui supporte le secondaire, donc poids non négligeable vers l'avant. cordialement astrolaur
  29. 1 point
    Bonjour frank :), le lien que j'ai mis est bien pour un 150
  30. 1 point
    Idem Maïcé. Rien de mieux qu'une feuille d'Astrosolar en faisant soi même le montage adapté. Bonne soirée, AG
  31. 1 point
    Trop cher, les meilleurs filtres sont ceux réalisés avec une feuille "d'astrosolar" que tu montes toi-même sur un dispositif en carton, ça te reviens à quelques euros seulement. Ca a l'air même pas tendu et pourtant c'est ce qui donne les meilleurs résultats.
  32. 1 point
    Attention, dans la petite démo ci-dessus, je pars du principe qu'il faut au moins 2 pixels pour résoudre un détail. Mais il me semble qu'il y a débat là dessus, si on raisonne en terme de surface c'est 4 pixels. Mais bon c'est trop optimiste je trouve, on serait amené à dire que ta valeur de suréchantillonnage est de 1 avec la barlow 5x...Or, on ne devrait pas avoir cet effet visuel sur une image à la taille de 100% ( voir ton ancienne image à 100% avec la barlow 5x ), donc la valeur théorique de 2 pixels est plus crédible et pis c'est tout.
  33. 1 point
    Coucou Paul ! Au fait Michel, je ne sais plus si on avait discuté de ton échantillonnage pour ce 400mm qui m'a l'air d'être une sacrée bête nom di diou ! Avec l'ASI290MM, tu tournes à 0,075s/pix ce qui est effectivement très sévère, est ce trop sévère ? J'ai comparé cet échantillonnage hier soir quand je postais mon dernier message dans ton sujet, avec l'échantillonnage de mon Cassegrain 250mm et barlow 2x ( ASI120MC ), une config très très rare chez moi pour la lune mais faisable en planétaire, je tourne à 0,1s/pix. En terme de suréchantillonnage, si on pouvait la traduire en chiffre, j'obtiens : 0,48/(2x0,1) = 2,4. Or, 2,4 >> 1 : c'est très sévère pour la lune, avec les conditions que j'ai, la 2x est quasiment interdite dans mon cas. Dans ton cas, on a : 0,3/(2x0,075) = 2, c'est à dire que ton suréchantillonnage est moins sévère ! Dans de bonnes conditions, elle est parfaitement jouable ! ( par comparaison avec mon cas ). Donc j'insiste, une image traitée réduite ensuite à 71%, sera mortelle dans de bonnes conditions avec ce p'tit monstre !!! Pendant que j'y suis, avec une barlow 4x sur ton scope, on a un échantillonnage de : 206x2,9/6400 = 0,093, la "valeur" de suréchantillonnage devient : 0,3/(2x0,093) = 1,6, c'est à dire bien mieux que mon Cassegrain avec la barlow Antares 1,6x ( valeur 1,86 ) que je peux utiliser beaucoup plus couramment !! A la place de la 3x, il te faudrait plutôt une 4x pour une utilisation fréquente...
  34. 1 point
    autre photo avec la staradventurer et canon 450d + objectif 135mm/4 50 poses de 1mn a 800 iso sans autoguidage empilement des images avec le logiciel DEEPSKYSTACKER
  35. 1 point
  36. 1 point
    Bonjour. Plutôt que le 130 sur eq3, pour moins chère je partirais plutôt sur ce modèle de bresser : https://www.bresser.de/fr/Astronomie/T-lescopes/BRESSER-Messier-6-Dobson.html C'est un bon tube avec l'avantage de pouvoir le monter sur une EQ mieux que eq3 plus tard, si la passion accroche, ce qui donnera la possibilité de pouvoir tenter quelques belles images tout en gardant la monture dobson pour faire du visuel facilement. Plus évolutif pour moins chère
  37. 1 point
    Bonjour Nicolas et les copains. Ce que vous dites ne me choque pas. Le SQM mesure la luminosité donc évidement il y en de la naturelle dans le ciel en plus de la PL. Je pratique avec un SQM-L, comme vous une fois j'ai visé la VL ça tournait autour de 21.2 pour au même moment en région zénithale nord (dragon + au plus loin des sources de PL) frôler 21.7 (Pyrénnées Orientales). Bref, il faut être conscient des sources de lumières et aussi des opacifications dues à l'atmosphère (les nuages sont noirs sans PL, c'est d'ailleurs surprenant à voir quand on est habitué à la PL) Chris
  38. 1 point
    c'est un morceau de lame de scie qui est mis en bout de vis sans fin
  39. 1 point
    Bonjour Si tu cherches une motorisation de moteur pas à pas j ai une vielle MCMT I, ça fonctionne en micropas et tu t'affranchis de tout reducteur ,évitant toute erreur périodique supplémentaire Prism est nécessaire Si tu ne connais pas , voilà ce qu'il se fait de mieux en gestion de moteur pas à pas http://astrosurf.com/mcmtii/index.htm je te la file ,juste les frais de port à supporter Cables à faire , Cordialement Boris
  40. 1 point
    Michel, J'ai poussé un peu les curseurs pour voir et avec AstroSurface. NB : AstroSurface demande sur les grandes images de tracer au préalable un ROI : Region of Interest. Le traitement se fera sur cette zone réduite pour gagner du temps. On pourra cliquer sur DoAll pour toute l'image. Et Preview à cocher/décocher pour voir avant et après... Voici donc :
  41. 1 point
  42. 1 point
    Bonsoir, C'est sûr qu'avec l'exemple en haut, on contourne allègrement les limites de la théorie de l'information : à moins d'admettre qu'un pixel puisse comporter plus d'information qu'un pixel ! Lucien
  43. 1 point
    bravo pour ces très belles images lunaires pierre ! polo
  44. 1 point
  45. 1 point
    merci bon j ais pas peu m'empecher lol j ais trier mes brutes de luminances et garder vraiment que les meilleurs ! c est a dire 50% 1h30 de garder sur 3h la maintenant promis je touche plus du tout :-) RGBokV2 by LAMAGAT Frederic, sur Flickr
  46. 1 point
  47. 1 point
    Hello à tous Bon ben voila c'est parti !! Ce matin j'ai passé commande pour ma toute première lulu ED 110/770 perl avec le correcteur x0.8.... Ma camera est une inova plb-cx elle à une option visuel assisté, pour la monture la Sirius fera son petit boulot !! Je vais commencer avec ça est on verra bien, il faut bien commencer un jour, Pour la lunette je ferais un test, le plus détaillé possible sur un autre post... Je tenterai quelques images courant de semaine prochaine, encore merci pour le post qui m'a motivé vers cette nouvelle technique !! bon ciel a tous fredo
  48. 1 point
    https://www.nasa.gov/image-feature/jpl/pia21970/jupiter-s-stunning-southern-hemisphere Image réalisée par Gerald Eichstädt et Seán Doran à partir des photos de Juno prises le 24 octobre lors du 9ème fly by à 33.115 km du sommet des nuages de Jupiter (hémisphère sud) Résolution 22,3 km/pixel
  49. 1 point
    Belle découverte ! Merci pour le partage. Les vegans sont partout
  50. 1 point
    En regardant avec Horizons (JPL) d'où viendrait la comète (position il y a 2 ou 4 siècles,...) cela donne 18h50 +35° (pas loin de Vega) à -25.5 km/s et la direction de l'APEX vers lequel se dirige le système solaire est 18h +30° ! donc à quelques degrés près c'est la direction et pas loin de la vitesse (Le soleil se déplace à environ 20km/s dans cette direction par rapport à l'environnement local) dans lesquelles on s'attendrait à voir arriver une comète interstellaire de l'environnement galactique local...! D'ailleurs Véga se rapproche de nous à 13.8 km/s... (edit: et non pas 20.6 comme j'avais trouvé trop rapidemet sur une requete de vizier) donc qui sait, c'est peut-etre une exocomète du sytème Végaien!