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Le 4 juillet 1054 , les astronomes chinois et japonais, mais peut-être aussi les Indiens Anasazi en Arizona, observèrent une « nouvelle étoile » dans la constellation du Taureau. Pendant 23 jours, cette étoile fut visible en plein jour (magnitude apparente de -6), puis son éclat faiblit progressivement et l’étoile disparut au printemps 1056.

Cette nouvelle étoile était en fait une supernova, située à 6500 années-lumière. La nébuleuse observée actuellement est l’enveloppe gazeuse expulsée lors de l’explosion, dont la masse est estimée à 0.1 masse solaire, et qui s’étend à une vitesse de 1000 km/s.

C’est John Bevis qui observa le premier cette nébuleuse en 1751. Elle fut redécouverte le 28 août 1758 par Charles Messier, qui guettant le retour de la comète de Halley, la confondit dans un premier temps avec ce type d'objet. Comme la nébuleuse n'avait aucun mouvement propre, il se rendit compte de son erreur et la catalogua. Le catalogue « Messier » était né.

Au centre de la nébuleuse se trouve un pulsar, étoile à neutrons source d’émissions électromagnétiques pulsant à une période de 33,085 millisecondes, en particulier dans les fréquences « radio ».

La nébuleuse du Crabe est aussi une puissante source de rayons X, très peu de sources de rayons X étant aussi puissantes.

Le rayonnement émis par le pulsar interagit avec le gaz de la nébuleuse : les jets polaires du pulsar forme une onde de choc en rencontrant la matière environnante.

d'après les données de l'Observatoire de Paris