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La Bible face à la critique historique

L'apôtre Paul peint par Pierre Paul Rubens (1610-1612) exposé au Musée du Prado.

La querelle paulienne (II)

D'une doctrine à l'autre

En tant que chef désigné par le sang de la lignée davidique de la nouvelle communauté Nazaréenne, Jacques, le frère de Jésus, voulut protéger à tout prix les "enfants d'Israël" et les rites traditionnels comme Esdras l'avait exigé (livre biblique que Jacques n'a pas manqué de lire). Bien que Jésus ait eu une vision oecuménique de sa mission, acceptant tous les enfants dans le royaume de Dieu, il ne s'est jamais prétendu Dieu ni même son égal comme veut nous le faire croire Paul et l'Église, pas plus qu'il n'a voulu fonder une nouvelle religion, juste réformer le judaïsme en balayant de son futur royaume théocratique les faux-croyants cupides et sans humanité grâce au pouvoir de Dieu, en vain.

Jacques le Juste n'a fait que reprendre l'oeuvre et les paroles de son frère sans en altérer le sens, alors que Paul et les chrétiens dont Eusèbe et Constantin Ier ont graduellement dérivé vers une vision symbolique de Jésus : le Christ est devenu la personnification de Dieu. Pour Paul comme pour l'Église, Jésus est Dieu devenu homme. Ce n'est pas du tout le message que transmet Jacques le Juste et les apôtres Nazaréens, d'où la décision de la Grande Église de supprimer les références explicites aux messages de Jacques dans les textes canoniques.

En fait, dans l'enseignement de l'Église de Jérusalem on retrouve la doctrine de Jésus telle que l'a transcrite la source "Q". Et ce qu'on souligne rarement, c'est qu'on retrouve dans l'Islam la même profession de foi. En effet, le Coran professe également la réalisation de la volonté de Dieu et le respect d'une éthique similaire à celle de la Torah. Ainsi, on y retrouve presque mot pour mot certaines expressions de Jacques le Juste rapportées dans les Actes des Apôtres à propos des païens convertis : "il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire, à savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde" (Actes 16:19-20 et 28-29). Le Coran écrit : "Il [Allah] vous interdit la chair d’une bête morte [sans égorgement], le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu'Allah" (Sourate 2:173).

Cette coïncidence n'est pas fortuite car nous savons que Mahomet connaissait le "peuple du Livre" et fut en contact avec les chrétiens vivant en Arabie. Mais il a toujours refusé d'admettre la nature divine de Jésus comme l'enseignait Paul, se rapprochant ainsi des idées de Jacques le Juste et des Nazaréens bien qu'ils finirent par y croire. Mahomet et les musulmans considèrent que Jésus (qu'ils appellent Isa) n'est pas le Fils de Dieu ni la personnification de Dieu mais bel et bien un homme ordinaire, un simple prédicateur comme Jean le Baptiste annonçant la venue du royaume de Dieu.

En fait très peu de choses différencient les préceptes de Jacques le Juste et de la source "Q" de l'Islam traditionnel enseigné dans le Coran alors que bien plus de différences les séparent du dogme du christianisme hérité de Paul ! C'est paradoxal quand on assiste aujourd'hui aux guerres de religion et ethniques entre chrétiens et musulmans intégristes ou entre les Israélites juifs et les Palestiniens arabes ! On y reviendra.

Heureusement, les manuscrits apocryphes nous ont révélé que le véritable sens de la mission messianique de Jésus n'est pas celui imposé par la Grande Église à coups de ratures et de surcharges dans les copies des textes originaux. Il est franchement dommage que nous ayons subi cette querelle dogmatique car la version canonique du Nouveau Testament est loin de refléter l'ensemble des paroles transmises par Jésus et Jacques le Juste même si nous savons aujoud'hui que les textes apostologiques que nous lisons sont très sembables aux manuscrits rédigés à la fin du Ier et au IIe siècles. Les chrétiens diront qu'on a gagné un Dieu et une religion monothéiste. De nouveau, Jésus n'a jamais annoncé cela mais uniquement qu'il fallait réformer la croyance en Dieu, ce qu'il fit en annonçant l'arrivée du royaume de Dieu sur terre à la fin des temps, c'est-à-dire à l'époque à laquelle il vécut et dont il assuma le rôle de Messie conformément à son interprétation des prophéties.

La conversion des juifs païens de toutes les nations

Selon la tradition, en ressuscitant et en rencontrant ses disciples et ses proches, le Christ n'a toujours pas déclaré qu'il était Dieu ou même fait alllusion à sa divinité, juste le fait qu'il devait "monter ves le Père" (Jean 20:17). Mais dorénavant un fait le différencie de son ancien rôle comme l'a noté Luc dans les Actes des Apôtres (Actes 1:1-2). Cette fois en se transformant de Jésus en Christ, le Messie n'enseigne plus mais ordonne : "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" (Matthieu 28:18).

Ces propos sont différents de ceux prêchés de son vivant. En effet, comme nous l'avons expliqué, au début de son ministère, notamment à Tyr et Sidon, Jésus avait clairement déclaré que le Salut serait exclusivement accordé aux "brebis perdues de la maison d'Isräel" (Matthieu 15:23) et donc uniquement aux juifs respectant les rites traditionnels (circoncision, sabbat, nourriture kacher, etc.). C'est n'est qu'en de très rares occasions qu'il évoqua sa compassion envers les païens. Or par définition les étrangers et en particulier les premiers chrétiens ne respectent pas les rites juifs.

Mosaïque illustrant le Christ et les apôtres présentée dans la chapelle (abside) de la Basilique papale Saint-Paul-hors-les-murs de Rome. A droite, gros-plan sur saint Paul. Il s'agit de la restauration ou plutôt de la reconstruction de la mosaïque réalisée après l'incendie survenu en 1823 de la fresque réalisée au XIIIe siècle par le peintre et mosaïste italien Pietro Cavallini.

Et même quand Jésus fait allusion au "monde" qu'il faut convertir, comme beaucoup d'auteurs antiques il s'agit du monde qu'il fréquente et non du monde connu car à plusieurs reprises il nomme ces régions. Le monde dont parle Jésus est celui des juifs des anciens royaumes d'Israël et de Juda limités aux provinces de Galilée, Samarie, Judée, Idumée (Edom) et éventuellement de Pérée située sur la rive gauche du Jourdain (cf. cette carte de la Palestine). Ce n'est que par la suite qu'il demandera clairement de faire des disciples dans "toutes les nations". Ces deux points vues opposés exprimés par Jésus ont été longtemps une source d'incompréhensions et d'oppositions entre les différentes Églises.

Le point de vue de Pierre et Paul

Cette question de savoir si des non-juifs et des étrangers pouvaient appartenir à la communauté de Jésus fit l'objet de nombreuses discussions et fut une source de scandales entre fidèles d'origine juive et les non-juifs. Ainsi, les apôtres Jacques le Majeur et Jacques le Mineur n'ont converti que des juifs et même si on ignore si Jacque le Juste parti en mission d'évangélisation, il prêcha sa foi dans le cadre de la Torah.

En fait la polémique naquit dès que Pierre et Paul sont partis évangéliser les Gentils. En effet, si tous deux comptaient parmi les convertis, ils n'ont pas eu de suite la révélation et ne l'ont pas interprétée de la même manière. Pierre était connu pour ne baptiser que des circoncis jusqu'au jour où il convertit un centurion romain, ce qui permit par la suite à Corneille (évêque de Rome au IIIe siècle) de prendre la liberté de convertir des non-juifs (Actes 10).

Reproduction d'une lettre imaginaire de Paul aux Galates. Le texte dit : "Épître de Paul (Saul). EPITRE AUX THESSALONICIENS A", ce qui correspond à la Première Épître écrite vers l'an 51. Document T.Lombry.

Paul était un Pharisien fervent ayant par la suite acquis la citoyenneté romaine. Il indique qu'en 36, il eut une révélation qui le fit tomber de cheval sur la route de Damas alors qu'il était parti sur ordre du grand prêtre de Jérusalem châtier des disciples de Jésus. Pendant qu'il essayait de convertir les juifs du Moyen-Orient, lassé de l'opposition de ses semblables sur le sujet, Paul finit par leur dire ouvertement "eh bien ! nous nous tournons vers les païens" (Actes 13:46-47). C'est alors que Paul, peut-être inspiré par certains gnostiques prêchant une foi asexuée déliée de toute attache matérielle, politique et même charnelle (certains courants gnostiques revendiquaient le libertinage), trouva le bon argument : "Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ" (Galates 3:28). C'est en ce sens que sur le plan historique Pierre et Paul furent les premiers papes au sens strict, les premières autorités de la Grande Église, les "papa" des conciles ("pape" signifiant "papa" en grec), un hommage non dissimulé aux paroles de Jésus.

Finalement un compromis fut trouvé au cours des premiers conciles, tous les peuples pouvaient être convertis tout en conservant leurs coutumes (à l'exception des faux dieux et des pratiques païennes ou chamanistes bien entendu), ce qui s'avéra bénéfique pour l'Église et facilita la propagation du christianisme à travers le monde. Toutefois à l'inverse de certaines sectes gnostiques de la première heure, l'Église catholique a toujours refusé de consacrer les femmes, un anti-féminisme critiqué jusqu'à aujourd'hui par les mouvements chrétiens libéraux.

Cette misogynie tout comme la hiérarchie propre au clergé catholique furent abrogés par l'Église protestante de Luther où les femmes peuvent être pasteur, c'est-à-dire "serviteur", "ministre" du saint Évangile et assurer les prédications autant que les sacrements. Chaque protestant peut aussi s'engager dans le sacerdoce, c'est-à-dire la mission évangélique. Cette vision universelle du rôle des croyants est plus proche des idées "révolutionnaires" de Jésus qui rappelons-le accepta plusieurs femmes parmi ses disciples les plus proches, que des idées dogmatiques imposées arbitrairement par l'Église catholique.

Nous décrirons dans la seconde partie de l'article consacré aux apôtres et disciples de Jésus comment sont morts Paul de Tarse et Jacques le Juste. Précisons seulement que suite au décès de Jacques le Juste, c'est Siméon, le fils de Clopas, qui dirigea l'Église de Jérusalem (Eusèbe de Césarée, "Histoire ecclésiastique", Livre III, ch.XI). Mais à son tour, il fut dénoncé par un hérétique et mourut en martyre sous le règne de l'empereur Trajan (98-117).

En guise de conclusion

Que peut-on conclure après cette longue exploration historique de la Bible qui nous a conduite du temps des premiers Hébreux jusqu'aux premiers âges de la chrétienté (qui s'étend de la fin de l'Antiquité jusqu'à la Renaissance) ? L'Ancien Testament contient des récits comme la Genèse, l'Exode et les Livres Historiques (ceux des prophètes) ayant tous les aspects des contes oniriques et des saga épiques. Ils sont truffés de symboles sacrés, de miracles et de paraboles qui montrent clairement qu'il s'agit de textes allégoriques inspirés de faits locaux déformés, de contes et légendes divers d'origine païenne dans le but de servir la nouvelle théologie du Dieu unique.

Le prologue de l'Évangile selon Jean (Jn 1:1-8, "Au commencement était le Verbe"...) extrait du manuscrit des "Grandes Heures d'Anne de Bretagne" datant de 1503-1508. Document BnF (f.42).

A priori, ces légendes sont plus nombreuses ou évidentes à mesure qu'on remonte le temps et qu'on se rapproche des patriarches (cf. leur généalogie) et de la Création du monde. Mais une analyse détaillée montre qu'à toutes les époques, le texte a été embelli de légendes et l'histoire authentique détournée pour mieux canaliser l'imagination des juifs vers la future religion judaïque.

Les textes de la bible hébraïque furent rédigé sur plusieurs siècles par des théologiens érudits, à une époque où les Israélites installés en Terre Sainte cherchaient leur identité en se différenciant des autres nations. S'il y a bien quelques données historiques dans le Deutéronome, le livre des Nombres ou des Rois que l'archéologie a permis de confirmer, beaucoup de chiffres, de faits et de lieux ne reposent sur aucune autre fondement que le dogme inventé par le haut clergé juif.

Etant donné que ces évènements ne sont supportés par aucune preuve historique, que du contraire parfois, ces légendes, allégories et autres exagérations sèment le doute sur l'autenticité des faits et remettent en question toute l'histoire antique du peuple d'Israël telle que la rapporte la Bible. Par conséquent, pour les chrétiens, elles remettent aussi en question l'idée selon laquelle la venue de Jésus-Christ aurait été annoncée dans l'Ancien Testament par la référence au Messie.

Dans ces conditions, force est de constater que selon le cas soit ces évènements n'ont jamais eu lieu et sont le fruit de l'imagination des auteurs soit ils ne se sont pas déroulés comme décrits dans la Bible. Cela implique que la bible hébraïque ne doit pas être prise au pied de la lettre comme le fait toujours le judaïsme et certaines Églises sectaires; elle ne constitue pas un livre d'histoire mais plutôt une allégorie théologique, une compilation de discours dogmatiques subtilement agencés chronologiquement destinés à renforcer la foi des juifs autour d'un même concept.

Même problématique concernant le Nouveau Testament. Comme l'avait souligné Strauss au XIXe siècle, concernant les faits cités dans les Évangiles, il y a de nombreux manquements et des contradictions qui entachent les récits de suspicion et remettent leur authenticité en question. Ne prenons que quelques exemples.

D'abord la question de sa naissance : où Jésus est-il réellement né ? Où est passée la jeunesse de Jésus ? Que savons-nous de son éducation et de sa famille ? Où a-t-il été juste après son baptème ? Qu'en est-il de ses relations avec les autres mouvements sectaires comme les Esséniens ou les Nazôréens ? Ce sont autant d'informations qui n'ont jamais été documentées ou uniquement dans certains manuscrits apocryphes et parfois gnostiques ou par des ajouts tardifs. Si le personnage est aussi important que le prétend la Bible, pourquoi les apôtres n'ont-ils pas abordé ces sujets ? Pourquoi les Pères de l'Église n'ont-ils pas intégrés les textes gnostiques évoquant le Messie dans le canon ? Soulèvent-ils des questions si importantes qu'elles sont incompatibles avec le dogme pour lequel l'Église s'est battue durant des siècles ? Lisons-nous des Évangiles dénaturés ou faussés dès l'origine ?

La présence d'erreurs, d'ajouts tardifs, des omissions grossières et de nombreuses contradictions dans les Évangiles soulèvent la question de leur authenticité. Ainsi selon Marc, Jésus aurait enseigné quelques mois seulement avant de mourir (de l'époque des moissons d'automne à la Pâque du printemps suivant), d'autres parlent de deux ans alors que pour Jean, Jésus descendit trois fois à Jérusalem pour la Pâque; il prêcha donc pendant trois ans. Par recoupement, il est même possible que Jésus enseigna environ 5 ans (entre 27 ou 28 et 33).

On trouve également des contradictions et des ajouts dans la narration de la Passion, la résurrection et sur l'âge de la mort du Jésus. Concernant la mise au sépulcre, les quatres Évangiles ne décrivent pas de la même manière les rites funéraires juifs, notamment concernant le rôle des hommes ou des femmes ayant apporté les aromates.

Enfin, à propos de la disparition du corps de Jésus au tombeau, Jean dit que Marie-Madeleine se rendit au tombeau (Jean 20:1-17). Il n'évoque nullement la présence de la principale intéressée, Marie. Il serait étonnant de ne pas mentionner la mère de Jésus et de Jacques le Juste s'ils étaient sur place. Or selon Matthieu, Marie-Madeleine était effectivement accompagnée de "l'autre Marie" (Matthieu 28:1-10). Pour Marc, elles étaient accompagnées de Salomé, la femme de Zébédée (Marc 16:1-8), Luc parlant également de plusieurs femmes et de deux hommes (Luc 24:1-12), ce que confirme Jean qui cite Pierre et un autre disciple de Jésus.

Deux extraits de la "Bibla Pauparum" ou Bible des Pauvres. Elle fut réalisée par l'atelier du Maître des Heures de Marguerite de Clèves, un expert de l'enluminure de la Rhénanie du Nord entre 1430-1450. Document British Library.

Si Jésus était un personnage aussi important que le prétend l'Église, comment est-il possible que ses disciples les plus proches soient en désaccord sur des détails de sa vie publique ? Même si tous les auteurs n'ont pas écrit leur livre à la même époque et ne l'ont même pas connu, même en admettant qu'ils n'ont pas conservé la mémoire de tous les évènements et ont rédigé un récit théologique selon leurs propres convictions, tous indiquent qu'ils furent impressionnés par son enseignement, ses actes et sa résurrection pour ceux qui en furent témoins. Ces faits marquants auraient dû renforcer leurs souvenirs. Si tout le monde a assisté ou entendu parlé des mêmes évènements, il est difficile de croire qu'il puisse exister des comptes-rendus aussi différents et d'aussi grossières omissions et erreurs de traduction (par exemple à propos de Menahem), surtout à une époque où la tradition orale était très forte et les récits criblés de détails.

Seule explication, les faits dont il est question ont été soit inventés et sont donc faux soit ils ont été enrichis et corrigés au cours de l'Histoire par les uns et les autres, ce que les recherches archéologiques et l'analyse des manuscrits ont effectivement démontré. Dans ce cas, comment être sûr de l'authenticité des récits et par voie de conséquence de la réalité même du personnage central ? Que Jésus ait existé et fut crucifié est une quasi certitude attestée par les archives historiques (manuscrits canoniques et apocryphes, lettres et témoignages indirects que nous décrirons en détails dans un autre article), qu'il ait été en contact avec les Nazôréens ou les Esséniens est déjà plus incertain mais possible, mais en déduire qu'il est l'envoyé de Dieu voire le Fils de Dieu ou même un homme ordinaire choisi par Dieu sur la seule base de la Bible et de certains manuscrits est une thèse, certes séduisante, mais que la Science ne peut pas cautionner faute de preuve. Encore moins comme le prétend l'Église que Jésus est la personnification de Dieu, un concept que lui-même n'a jamais imaginé et qu'on ne retrouve pas dans l'hypothétique source "Q" qui inspira Matthieu et Luc. En fait, la Science doutera toujours de cette réalité car même si Dieu existe, la Science lui demandera encore le comment du pourquoi. A moins qu'elle ne se fasse foudroyer par Zeus en personne, la question de l'existence de Dieu fera encore longtemps l'objet de controverses.

Nous expliquerons dans un autre article quelle fut l'influence de Paul sur la doctrine de l'Église et son Crédo, un sujet important mais souvent méconnu du public et même des chrétiens pratiquants car la plupart des fidèles n'ont qu'une connaissance scolaire du Nouveau Testament. Nous décrirons également le personnage de Marie-Madeleine et dirons quelques mots sur les apôtres et les disciples de Jésus avant d'aborder d'autres réflexions à connotations théologiques et eschatologiques.

A lire : Le rôle de Paul dans la foi chrétienne

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