- Gaia, hypothèse
En
1969, le biologiste anglais James Lovelock émit l'hypothèse que la Terre
était capable de s'auto-gérer. De son point de vue ce sont les
processus biologiques qui stabilisent la biosphère qui en contrepartie
dicte les conditions de son évolution. Il dénomma sa théorie Gaïa
du nom de la déesse grecque de la Terre, Gaea. Certaines personnes y
compris des astrobioplogistes ont
interprété sa théorie en imaginant la Terre à l'image d'un organisme
vivant naissant, se développant, devenant mature puis vieillissant, une
hypothèse téléologique que n'a jamais cautionnée Lovelock.
- Galle,
Johann Gottfried (1812-1910)
Astronome
allemand du XIXe siècle qui, en collaboration avec Heinrich Louis d'Arrest
observa pour la première fois Neptune à partir des prédictions établies
par Urbain Le Verrier. Bien que Galle ait été le premier à observer cette
planète, sa découverte est d'ordinaire créditée aux deux théoriciens
Adams et Le Verrier qui les premiers prédirent son existence sur papier.
- Galiléens,
satellites
Au
tournant du XVIeme siècle, Galilée et Marius découvraient indépendamment
l'un de l'autres les quatre principaux satellites de Jupiter : Io, Europe,
Ganymède et Callisto par ordre d'éloignement à Jupiter. En hommage à son
créancier Cosimo II de Medici, Galilée baptisa les quatre objets "
les étoiles Médicéennes". Toutefois ce sont les noms proposés par
Marius qui ont traversé l'Histoire
- Galilée
(Galileo Galilei, 1564-1642)
Astronome
et physicien italien du XVIeme siècle. Il fut professeur de mathématique à
l'université de Padoue. Il utilisa l'invention de la lunette faite par le
Hollandais Hans Lipperhey pour fabriquer la première lunette astronomique,
dite "hollandaise" qui servira principalement de longue-vue
terrestre car elle n'inversait pas les images. Grâce à cet instrument
Galilée découvrit le premier système en dehors de la Terre
autour duquel tournait des étoiles (en fait il venait de découvrir les
quatre principaux satellites de Jupiter). Il fut également le premier
européen à découvrir les taches solaires, à observer les cratères sur
la Lune ou le croissant de Vénus. Il fit également de nombreuses
expériences de physique avec des masses en mouvements et des pendules. Isolé
dans un monde Aristotélicien et obscurantiste, ses prises de positions le
conduiront devant l'Inquisition.
- Gardien,
satellite (Shepherd)
Satellite
capable de contraindre l'extension des systèmes d'anneaux par ses forces
gravitationnelles
- Géante rouge, étoile
Etoile massive de coloration rougeâtre de classe spectrale K ou M présentant une faible
température superficielle mais un diamètre jusqu'à 100 fois supérieur à
celui du Soleil. La plupart des étoiles brillantes visibles à l'oeil nu sont de ce type pour
citer Bételgeuse (α Orionis), Arcturus (α Tauri), Antarès (α Scorpio), etc.
- Gegenschein
Clarté
de forme allongée qui apparaît à l'aube ou au crépuscule à 180° du
Soleil dans le plan de l'écliptique. Elle est d'ordinaire plus pâle que la
lumière zodiacale. Elle est constituée des poussières accumulées sur
l'orbite de la Terre au fil des millénaires.
- Gène
Composé de nucléotides, c'est l'élément du chromosome qui contient le patrimoine
héréditaire des individus. L’ADN du génome humain se compose de plus de 26000 gènes.
Ils contiennent 3.4 milliards de paires de bases.
- Géostationnaire, orbite
C'est
une orbite géosynchrone directe (dans le même sens
que la rotation de la Terre) permettant à un satellite de rester immobile
par rapport à un point du sol. En théorie, ce point doit se situer sur
l'équateur et le satellite en orbite équatoriale, sinon le satellite serait
une partie du temps au nord et au sud de l'équateur et donc en orbite
polaire. Son orbite doit être circulaire pour éviter une oscillation
Est-Ouest. Dans ces conditions, l'orbite circulaire géocentrique équatoriale
se situe à 42164.16 km d'altitude.
En
pratique, la Terre ayant la forme d'un géoïde assimilable à un ellipsoïde,
du fait du renflement équatorial, l'altitude de l'orbite géostationnaire
vrai est de 42164.68 km. Sachant que le rayon moyen de la Terre est de 6371 km, l'altitude de l'orbite
géosynchrone (GEO) se situe à 35786 km au-dessus du géoïde terrestre. A cette distance,
les satellites géostationnaires effectuent une révolution en 23h 56m 4.1s, correspondant au jour
sidéral, et sont animés d'une vitesse de 3074 m/s.
Par définition l'orbite GEO est utilisée
par tous les satellites géostationnaires y compris l'éventuel ascenseur spatial.
- Géosynchrone, orbite
C'est
une orbite géocentrique qui, en application des lois de Kepler, présente un demi-grand axe
de 42164.16 km. Cette catégorie d'orbites comprend l'orbite
géostationnaire.
- Glace (Ice)
Terme
utilisé en astrophysique planétaire pour qualifier l'état solide de
l'eau, du méthane ou de l'ammoniaque, d'ordinaire à propos des planètes
extérieures ou des comètes.
- Grande unification, théories de
Il
s’agit d’un ensemble de théories unifiées (GUT) faisant l'hypothèse
qu'à l'origine les interactions électrofaibles et fortes étaient réunies
au sein d'une seule interaction, l'interaction électronucléaire. La
gravitation n'étant pas encore quantifiée, les GUT ne tiennent pas compte
de la théorie de la relativité générale.
- Granulation
Structure
de la photosphère solaire constituée de petites cellules juxtaposées dont
la taille est voisine de celle de la France (1000 km). Elles sont
provoquées par les mouvements convectifs du plasma sous-jacent, un peu à
l'image des motifs que forme de l'huile chaude arrivée à un certain degré
de turbulence.
- Hale,
George Ellery (1868-1938)
Astronome
américain qui fonda les observatoires de Yerkes, du Mont Wilson et du Mont
Palomar.
- Halley,
Edmond (1656-1742)
Astronome
anglais contemporain de Newton qui appliqua les lois du mouvement à
l'étude des comètes. Nous lui devons la prédiction du retour de la
célèbre comète qui porte dorénavant son nom et des études approfondies
de leur évolution.
- Hasard
Il
n'existe pas de définition précise du hasard mais nous savons comment il
opère. Tous les chercheurs sont d'accord pour dire qu'il s'agit du
comportement fortuit d'un objet ayant un nombre infini de degrés de
liberté. Il est caractéristique d'un régime dans lequel les prédictions
ne peuvent être calculées qu'en termes de probabilités. Il obéit aux
lois de la mécanique statistique, qui sous cet angle peut donner des
résultats rigoureux. Cet aspect aléatoire est stable car invariant dans le
temps. Le hasard se différencie du chaos dont le comportement est
indéterminé à long terme. Dénoncé tout d'abord comme lié à un manque
d'information du système, Heisenberg a démontré que le hasard est un
comportement inhérent aux observations du monde microscopique. En
biologie on parle de hasard lorsqu'on parle par exemple de mutation
aléatoire mais il convient de parler de hasard cumulatif pour expliquer
l'émergence de la vie ou d'une espèce en quelques milliers d’années.
- Héliocentrique
Modèle
dans lequel le Soleil occupe le centre du système. Voir les travaux de Copernic,
Kepler ou Galilée
- Héliopause
Limite
où le vent solaire rencontre le milieu interstellaire ou le vent stellaire
(des autres étoiles).
- Héliosphère
Espace
délimité par l'héliopause contenant le Soleil et tous les corps du système solaire.
- Herschel,
Sir William (1738-1822)
Astronome
anglais du XVIIIeme siècle qui découvrit Uranus et catalogua plus de 800
étoiles multiples et 2500 nébuleuses (ou galaxies).
- Hertzsprung-Russell
(H-R)
Chaque
étoile présente une température et une couleur spectrale bien déterminée,
fonction de sa masse et de son évolution. Vers 1913 Hertzsprung et Russell
mirent en corrélation le type spectral et la luminosité des étoiles dans un
diagramme logarithmique qui désormais porte leur nom sous l'acronyme de
diagramme H-R. En
abscisse on représente le type spectral, en ordonnée la luminosité en
progression logarithmique. Durant leur maturité les étoiles évoluent sur la
Séquence principale sur
laquelle leur luminosité est proportionnelle à leur masse à un facteur près
(L
M3.5),
puis s'en écartent lors du stade d'étoile géante pour mourir au bas du
diagramme parmi les étoiles naines si elles ont une masse relativement
faible. Par clarté, les astronomes du Harvard College Observatory ont proposé
une classification qui permet de connaître la constitution d'une étoile ou
d'un amas, et par voie de conséquence son âge et la température des étoiles
en connaissant uniquement son code : W, O, B, A, F, G, K, M, R, N, S, C. Une
astuce mnémonique propre aux américains permet de la mémoriser sans
difficulté : "Whaow, Oh Be A Fine Girl, Kiss Me. Right Now,
Sweetheart". Chacun en comprendra fort bien le sens ! Notons que la
classe "C" est omise de cette boutade car les étoiles carbonées ne
furent découvertes et analysées que beaucoup plus tard.
- Hipparque
de Nicée (~160~100 avant
notre ère)
Astronome
et mathématicien grec né au IIeme siècle avant notre ère. Il dressa à
l'aide de son astrolabe le Catalogue
des étoiles fixes en mesurant la position d'un bon millier d'étoiles
et recalcula la distance du Soleil et de la Lune. C'est Hipparque qui découvrit
la précession des équinoxes en comparant la rotation sidérale du Soleil
à sa rotation tropicale.
- Hubble,
Edwin Powell (1889-1953)
Ancien
avocat américain devenu astronome et fut l'une des figures de proue de la
cosmologie. Grâce aux observations réalisées au télescope de 2.50m du
mont Wilson, il démontra que les "nébuleuses spirales" (les
galaxies) que l'on croyaient situées dans la Voie Lactée étaient en
réalité des "univers-îles", des galaxies extérieures à la
nôtre. Il découvrit par ailleurs une relation linéaire fondamentale
portant aujourd'hui son nom qui relie la distance d'une galaxie à la
vitesse de son déplacement, la fameuse relation: Ho = v/r.
- Huygens,
Christiaan (1629-1695)
Physicien
et astronome hollandais, il fut le premier en 1655 à décrire la nature des
anneaux de Saturne. Jusque là on parlait de planète "trijumelle"
sans comprendre pourquoi la forme de Saturne changeait d'aspect. Huygens
découvrit également la plus grande Lune de Saturne, Titan. En tant que
physicien il popularisa l'usage des pendules dans les horloges.
- Hydrogène
Premier
atome du tableau des éléments chimiques de Mendeleïev représenté par le
symbole H. Constitué d'un seul proton et d'un seul électron il existe
d'ordinaire sous forme gazeuse à température normale. C'est l'élément le
plus abondant de l'Univers.
Quant
à l'hydrogène métallique il s'agit d'un état inconnu sur Terre dans
lequel l'hydrogène porté à haute densité présente des propriétés qui
rappellent celles des métaux (solide, conducteur, etc).
- Hydrolyse
Décomposition
chimique par action de l'eau.
- Inclinaison
Symbolisée
par i. C'est l'angle formé par le plan de l'orbite d'un astre et celui de l'écliptique. Considérant un satellite (lune), son
inclinaison orbitale est définie comme l'angle formé par le plan de son orbite et le
plan de l'équateur de la planète hôte. Cet angle varie de 0 à 180°.
Notons que les comètes à courte période ont pour la plupart une
inclinaison voisine de 0°.
- Inflationniste, modèle
Théorie
cosmologique qui remonte aux années 1980 dont le but est de corriger les
imperfections de la théorie Standard du Big Bang qui ne peut expliquer la
genèse de l'Univers avant la première seconde. Le modèle inflationnaire
stipule que l'Univers actuel serait né d'une sorte d'explosion, d'inflation
instantanée de très grande amplitude. L'effet de récession des galaxies
confirme que cet effet se poursuit aujourd'hui mais est ralenti par
l'attraction gravitationnelle de tous les constituants de l'Univers. Cette
inflation aurait pu gommer les imperfections originelles présentes dans le
rayonnement et la matière et diluer les particules exotiques dans un
univers peut-être incommensurable.
- Inquisition
Il
s'agissait d'une court législative et exécutive qui se développa durant
la Renaissance, principalement en France et en Italie dont le rôle consista
à poursuivre et la plupart du temps à persécuter les "hérétiques",
manants ou savants, dont les idées n'étaient pas conformes à la doctrine.
En matière d'astronomie, l'exemple le plus célèbre est celui de la condamnation de Galilée.
Certain
d'avoir découvert dans le ciel quelque chose de fondamental pour
l'évolution des sciences (les satellites de Jupiter, les taches solaires,
les cratères de la Lune, le croissant de Vénus, etc), en 1610 Galilée
publia son célèbre Sidereus Nuncius
(Le Messager Céleste) qui remporta un vif succès dans toute
l'Intelligencia de l'époque y compris auprès d'une partie de la Curie
romaine. Malheureusement il était assez querelleur et en
revendiquant ouvertement et à maintes reprises le système héliocentrique
de Copernic et sa vision du monde Galilée sera condamné par l'Inquisition
en 1633 pour ses idées "qui n'étaient pas en parfaite harmonie avec
la Bible" remarquait-il déjà en 1615.
L'Eglise
ne refit jamais son procès mais considéra en 1992 que l'on pouvait
interpréter les propos de Galilée à plusieurs niveaux. En fait si
l'Eglise devait rejuger Galilée elle ferait son propre procès mais elle
serait bien en mal de remettre en question les fondements de sa doctrine
telles que l'origine de l'Homme, le fils de Dieu, à la lumière des
découvertes réalisées en archéologie et en biologie moléculaire par
exemple...
- Infection
Ce
terme désigne d'une part, la pénétration et le développement dans un être vivant, de micro-organismes (bactéries, virus, champignons) qui provoquent des lésions en se multipliant et éventuellement en sécrétant des toxines ou en se propageant par voie sanguine et d'autre part, le résultat de cette pénétration caractérisé par une réponse inflammatoire, au moins locale. Les deux mécanismes, infectieux et inflammatoire, associés initialement peuvent ensuite évoluer séparément. Une infection est dite latente quand elle ne se manifeste par aucun symptôme. Une infection est souvent contagieuse.
A ne pas confondre avec la contamination.
- Inférieure,
planète
Ce
terme concerne les planètes Mercure et Vénus dont les orbites sont plus
petits que ceux de la Terre autour du Soleil. Opposé au terme de planète
supérieure qui concerne toutes les autres (sauf la Terre).
- Ion
Atome
ou molécule ayant gagné ou perdu un ou plusieurs électrons. Les ions
regroupent les anions (+) et les cations (-).
- Ionosphère
Région
située dans la haute atmosphère d'une planète (plus de 40 km sur Terre)
constituée de particules chargées électriquement dont les propriétés
varient en fonction de l'activité du Soleil. Sur Terre, l'ionosphère
s'étend au-delà de 400 km d'altitude. Elle est le siège des aurores
polaires. Ses propriétés permettent des
communications hertziennes à courte et longues distances.
- Kelvin
Unité
de mesure de la température développée par William Thomson. Elle est
symbolisée par la lettre K. Degrés (Celsius ou Fahrenheit) et
Kelvin sont des unités distinctes à ne pas confondre. 0 K est défini comme le zéro
absolu (-275,15 °C) où la matière est inerte; l'eau douce gèle à 273 K
ou 0° C (32° F) et bouille à 373 K ou 100° C (212° F). Cette
unité est utilisée de préférence en astronomie.
- Kepler,
Johannes (1571-1630)
Astronome
et mathématicien allemand du XVIe siècle. A partir des éphémérides
méticuleusement relevés par Tycho Brahé, Kepler découvrit les lois des
mouvements planétaires, les fameuses Lois des aires qui formalisèrent
mathématiquement la théorie de Copernic du mouvement des planètes autour
du Soleil. Kepler est considéré comme le fondateur de l'astronomie
moderne.
- Kuiper, Gerard (1905-1973)
Astronome
américain d'origine hollandaise qui découvrit Miranda (Uranus) et
Néréide (Neptune) ainsi que l'atmosphère de Titan. On lui doit également
une étude méticuleuse de la surface de la Lune. La NASA baptisa l'un de
ses observatoires embarqués en son honneur.
- Lacus
Mot
latin signifiant lac.
- Lagrange,
Joseph Louis (Giuseppe Luigi Lagrangia, 1736-1813)
Mathématicien
et astronome français d'origine italienne du XVIIIeme siècle. Par ses
travaux il contribua à une meilleure compréhension de la mécanique
céleste.
- Lagrange,
points de
Au
XVIIIe siècle Lagrange démontra qu'un système à trois corps pouvait
resté dans un état stable à l'apex d'un triangle équatorial en rotation
sur lui-même à condition que l'un trois corps de ce système soit
suffisamment massif par rapport aux deux autres. Les objets placés à cet
endroit sont dénommés Troyens. Il existe 5 points de Lagrange autour de la
Terre dont les points L1, L2 et L3 qui sont parfois
utilisés pour placer des satellites d'observation, tel l'observatoire
solaire SOHO. Des points de Lagrange similaires existent autour de tous les
corps, mais principalement autour de Jupiter et de Saturne. Les satellite
orbitant dans ces points d'équilibre instables sont appelés Troyens.
- Le
Verrier, Urbain Jean Joseph (1811-1877)
Mathématicien
français du XIXe siècle qui prédit avec succès la position théorique
d'une nouvelle planète (Neptune) à partir des perturbations orbitales
d'Uranus. Il fut le premier à publier officiellement ses résultats bien
qu'historiquement Adams ait fait une prédiction similaire plusieurs mois
auparavant mais étant inconnu de la communauté scientifique son document
restera lettre morte.
- Libration
Mouvement
d'oscillation d'une astre en orbite relativement au corps autour duquel il
gravite. Etant donné que la rotation de la Lune est synchrone avec sa
révolution autour de la Terre (révolution en 27.3 jours), si l'orbite
lunaire était circulaire et si son axe était perpendiculaire au plan de
son orbite, observée depuis la Terre nous verrions toujours les mêmes 50%
de sa surface. Or grâce au phénomène de libration, depuis la Terre nous
pouvons observer 59% de la surface de la Lune.
- Limbe
Limite
extérieure apparente du disque d'un corps céleste.
- Linea
Trace
allongée.
- Localité,
principe de
Depuis
l’émergence du mécanisme, il est apparu que le comportement des objets
ne dépend pas de l’influence exercée par les autres corps immédiatement
alentour (principe de Mach). Il existe bien des influences et des
interactions à longues portées mais elles sont négligeables à courte
distance, où d’autres forces viennent les contrecarrer. Ce principe est
à la base de théorie de la Relativité mais semble quelquefois remis en
question en physique quantique.
- Longitude du noeud ascendant
Symbolisée
par Ω. Mesuré en degré, c'est l'angle formé par la droite passant par le Soleil et le noeud
ascendant de l'orbite et la direction du point Vernal.
- Lowell,
Percival (1855-1916).
Astronome
américain du XIXe siècle. Fondateur de l'observatoire Lowell en Arizona
(1894), il consacra sa vie à l'étude de Mars, prétendant avoir observé
les fameux canaux martiens (les "canali" découverts par
Schiaparelli) et des signes prouvant que la planète rouge était habitée.
- Lumière,
vitesse de la
Dans
le vide la vitesse de la lumière, symbolisée par c, est constante et
égale à 299792,458 mètres/seconde (186000 miles/seconde), le deuxième
postulat d'Einstein stipulant :
La vitesse de la lumière a toujours la même valeur dans le vide, quel que
soit le système de coordonnées, s'ils se déplacent uniformément l'un par
rapport à l'autre. Selon la théorie de la Relativité restreinte
d'Einstein, rien ni aucun corps ne peut se déplacer plus rapidement que la
lumière (sauf dit la physique quantique, si l'objet ne véhicule aucune
information). C'est l'un des paradoxes les plus incompréhensibles de la
nature car si vous parveniez à vous déplacer à cette vitesse, la lumière
vous dépasserait encore à 299792, 458 km/s ! Cela n'est rendu possible que
parce que la lumière est dépourvue de masse mais paradoxalement elle reste
sous l'emprise de la gravitation (déviation de la lumière près du puits
gravitationnel d'un corps massif).
Rappelons
que physiquement parlant, la vitesse de la lumière équivaut
à la mesure de la distance qui sépare deux événements (ds) divisé par
le temps écoulé entre ces deux événements (dt), l'équation de base étant
ds2 = c2dt2.
Pour que la vitesse de la lumière soit constante, deux observateurs, chacun
placé dans un référentiel, doivent mesurer différemment l'intervalle de
temps qui sépare deux événements et la distance qui sépare ceux-ci. Dès
lors, chaque observateur dans son référentiel dispose de sa propre mesure
du temps. C'est le paradoxe du "voyageur de Langevin" également
connu sous le nom de "paradoxe des jumeaux".
Ces
paradoxes signalent toutefois l'inadéquation de nos théories avec la
réalité. A n'en pas douter, ces concepts seront donc un jour remplacés
par une théorie plus complète mais pas nécessairement plus simple à
comprendre.
- Lunaire,
mois
Ou
révolution synodique, c'est le temps
moyen séparant deux pleines Lune ou deux nouvelles Lune. Il est égal à
29j12h44m. Il y a une différence entre le mois lunaire et la révolution
sidérale (par rapport aux étoiles de l'arrière-plan) qui correspond à
une vitesse relative de 12.2° par rapport au Soleil, ce qui fait que la
Lune prend chaque jour un peu de retard sur la ligne Terre-Soleil.
- Lunette
astronomique
Ou
réfracteur. Instrument d'optique constitué de lentilles inventé par Hans
Lipperhey et Galilée. La lunette astronomique se décline en deux modèles
principaux : la lunette achromatique et la lunette apochromatique, cette
dernière étant corrigée pour l'aberration chromatique du rayonnement bleu
au rouge et dans une moindre mesure pour le rayonnement violet et UV. Son
concurrent est le télescope. Le terme anglais "telescope" s'applique
tant aux réfracteurs qu'aux réflecteurs.
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