- Macula
Nom
latin désignant une tache sombre sur un objet, à ne pas confondre avec une
tache solaire.
- Magnétosphère
Région
de l'espace dans laquelle le champ magnétique d'une planète domine celui
engendré par le vent solaire.
- Magnétique,
queue (magnetic tail)
Partie
de la magnétosphère d'une planète qui est poussée vers l'extérieure du
système par la pression engendrée par le vent solaire.
- Magnitude
L'éclat
d'un astre se caractérise par sa magnitude, c'est-à-dire la grandeur de sa
brillance, que les Anciens ont quantifié. Par convention, il y a une
différence d'éclat d'un facteur 2,512 entre deux magnitudes. La magnitude
augmente lorsque la brillance diminue. L'étoile la plus pâle visible à
l'oeil nu brille à la 6e magnitude, tandis que Sirius, l'étoile la plus
brillante du ciel scintille à la magnitude de -1,4. Le Soleil présente une
magnitude de -26,7 tandis que les étoiles les plus pâles discernables par
le Télescope Spatial Hubble atteignent la magnitude +30 (en longues poses). Ceci représente
la magnitude apparente des astres, c'est-à-dire la magnitude visuelle à
partir de la Terre. Dans l'absolu, il est important de pouvoir déterminer
la magnitude réelle des étoiles, comme si elles étaient toutes observées
à la même distance. Il s'agit de la magnitude absolue. Repoussé à 32,6
années-lumière (10 parsecs), le Soleil devient une banale étoile de
magnitude absolue +4,8, tandis que Sirius tombe à la magnitude absolue de
+1,3. Sirius est en réalité une étoile 23 fois plus lumineuse que le Soleil
(c'est une étoile géante bleue).
- Maksutov-Cassegrain
Il
s'agit d'un télescope catadioptrique
utilisant un ménisque convexe orienté vers l'intérieur du tube optique
comme lame de fermeture. Le miroir secondaire est tracé sur la surface
intérieure du ménisque et ne nécessite aucune collimation. L'image d'une
étoile réfléchie par le miroir est renvoyée par le miroir secondaire puis
réfléchie à travers le miroir primaire vers l'oculaire situé à l'arrière
du télescope. Son concurrent direct est le télescope Schmidt-Cassegrain.
- Mare
Mot
latin signifiant littéralement "mer", un substantif
utilisé en planétologie pour des raisons historiques mais qui ne définit plus correctement
la nature véritable des objets qu'elle recouvre (sur la Lune, Mercure,
Vénus ou Mars en général).
En
réalité, il s'agit d'une grande plaine circulaire moins étendue qu'un
"oceanus" et généralement constituée de lave refroidie.
- Marées,
chaleur de
Chaleur
dégagée par la friction dans le manteau d'un satellite suite aux effets
gravitationnels engendrés par la planète hôte ou les satellites proches.
Ce mouvement peut provoquer la liquéfaction d'une partie de l'écorce du
satellite ou créer une étendue liquide sous celle-ci.
- Marius,
Simon (Simon Mayr, 1573-1624)
Astronome
allemand contemporain de Galilée qui
découvrit indépendamment de lui et la même année, en 1610, les quatre
principaux satellites de Jupiter et les baptisa Io, Europe, Ganymède et
Callisto. Marius fut le premier astronome à observer la galaxie
d'Andromède au moyen d'un télescope (lunette) et l'un des premiers avec
Galilée à observer les taches solaires.
- Mécanique
statistique
Alors
que la physique classique est bien adaptée à la mesure des évènements
qui se produisent à l'échelle humaine, à l'échelle atomique il est
impossible de différencier les molécules individuelles présentes dans une
enceinte fermée. En présence de milliards de milliards de particules, même
l'homme de bonne volonté doit recourir au calcul statistique pour déterminer
avec précision l'évolution du système.
Pour évaluer un phénomène ou
une situation qui évolue dans le temps, la mécanique statistique fait
exclusivement usage de sondages représentatifs de cette population qui en
établissent une moyenne. En thermodynamique, ces mesures déterminent par
exemple le libre parcours moyen des molécules d'un gaz ou la température
moyenne qui règne à la surface du Soleil. A l'inverse, aucun statisticien
ne pourra jamais prévoir la température réelle de la millième molécule
d'hydrogène libérée par le Soleil à 10 h précise. En pratique un thermomètre
fait également une mesure statistique : il décrit une variable
macroscopique valable pour l'ensemble du système.
A
l'inverse des calculs de probabilités (mécanique quantique), les mesures
statistiques sont irréversibles dans le temps. Jamais des volutes de fumées
ne se sont condensées pour retourner à leur source. En fait la
thermodynamique nous apprend qu'en évaluant le mouvement moyen d'un système
microscopique, la perte d'information se paye par une augmentation de son
entropie.
Enfin, la distribution
des probabilités obéissant aux lois statistiques est linéaire car les évènements
sont indépendants les uns des autres. C'est ainsi que la distribution
totale des jets d'une paire de dés est égale à la somme des distributions
de chaque dé. En physique quantique au contraire, les évènements
individuels sont ignorés et seule la distribution globale des évènements
est précisée. En physique quantique il y a donc corrélations entre
évènements, aussi distants soient-ils, phénomène paradoxal qui reste encore incompris.
- Mécanisme de Higgs
Cette
théorie fut inventée en 1964 par les physiciens Peter Higgs, Robert Brout,
François Englert et consorts pour expliquer
la brisure spontanée des interactions fondamentales de la nature. Elle doit tenir compte de la
masse de certains bosons vecteurs et de la portée de leur interaction. Par
exemple, la théorie électrofaible qui met en jeu une symétrie de jauge
prédit que des particules nouvelles dénommées "bosons de Higgs"
sont à l'origine de la masse des bosons vecteurs de l'interaction faible
tout en délestant le photon de la sienne. Le mécanisme de Higgs
permettrait de briser spontanément la symétrie électrofaible 10-10
s après le Big Bang. Un mécanisme identique se serait produit plus tôt
encore, à l'époque de la Grande Unification, déclenchant l'inflation de
l'Univers. Le boson de Higgs H° fut découvert au CERN en 2013.
- Mensa
Nom
latin désignant un plateau ou mesa.
- Méridien
Ligne
imaginaire tracée dans le plan nord-sud et passant par le zénith.
- Métaux
Les
astrophysiciens qualifient de "métaux" tous les éléments
chimiques plus lourds que l'hélium, qu'ils soient abondants où à l'état
de trace. Cette définition est différente de celle utilisée en chimie et
qui concerne une catégorie bien précise d'éléments du tableau des
éléments chimiques de Mendeleïev.
- Météore
Ou
"étoile filante", il s'agit d'une trace lumineuse visible dans le
ciel provoquée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre de particules de
poussières en orbite autour du Soleil ou des débris divers. Leur taille
est de l'ordre d'une fraction de millimètre. Les plus brillants portent le
nom de bolide (bolid et fireball existent en anglais mais en français
"boule de feu" n'a pas le même sens). Contrairement au
météorite, un météore n'atteint pas le sol et se consume totalement
dans les couches denses de l'atmosphère entre 50 et 100 km d'altitude.
- Météorite
Roche d'origine extraterrestre
atteignant la surface de la Terre. A différencier du météore qui n'atteint pas le sol.
Des
micrométéorites pas plus grands qu'un grain de sable tombent en permanence sur Terre.
Cela représente 40000 tonnes de débris cosmiques recouvrant la Terre
chaque année. En moyenne, tous les
dix ans on observe la chute d'une météorite d'au moins 10 cm de diamètre
et pesant plus de 1 kg, généralement dans un lieux inhabité mais certains
débris ont occasionné des dégâts matériels et même blessés des
personnes. A l'inverse, si un
astéroïde devait heurter la Terre et non un météorite, cela provoquerait
un cataclysme mondial qui rayerait de la carte une bonne partie de
l'humanité.
- Météoroïde
Corps
rocheux en orbite autour du Soleil et de taille inférieure à celle d'un astéroïde
(tout au plus quelques centaines de mètres). Chaque année la haute atmosphère de la Terre subit l’explosion d’un météoroïde
qui libère une énergie équivalente à l’explosion de la bombe atomique
d’Hiroshima (0.015 MT). Une explosion de 1 MT se produit une fois par
siècle. Les météoroïdes capables de produire une telle énergie se
brisent et se consument en général avant d'atteindre les basses couches de
l'atmosphère. Toutefois des débris de plusieurs kilos peuvent atteindre le
sol.
- Millibar
Millième
de bar. Cette ancienne unité est utilisée pour
mesurer la pression d'un gaz.
- Mineures,
les planètes
Terme officiel désignant les
astéroïdes, ces corps qui gravitent pour la plupart entre les orbites de
Mars et de Jupiter.
- Molécule
Plus
petite partie d'un corps pur qui conserve les propriétés
de celui-ci. C'est une association d'atomes.
- Mons
Nom
latin désignant une montagne (au pluriel: montes).
- Moteur
d'entraînement (worm drive)
En
astronomie il s'agit des moteurs continus placés sur les axes du télescope
ou de la lunette astronomique et qui permettent de suivre le mouvement des
astres tout en douceur. Compte tenu des imperfections des roues dentées, des
erreurs périodiques apparaissent qui doivent être compensées
électroniquement.
- Naine
blanche, étoile
Etoile
normale parvenue à la fin de son évolution nucléaire. Présentant une
masse voisine de celle du Soleil pour un diamètre proche de celui de la
Terre, sa densité tout comme sa gravité de surface sont extrêmement
élevés. Sa surface présente une température très élevée mais elle
brille tellement peu qu'elle demeure en général invisible au télescope.
De nombreuses étoiles naines ont été découvertes dont la plus connue est
le compagnon de Sirius, Sirius B.
- Naine
brune
Etoile
"ratée" - ce n'est donc pas une étoile - dont la masse est comprise entre 8 et 13% de la masse du
Soleil, ce qui représente 13 à 80 fois la masse d'une planète comme
Jupiter. Leur taille est supérieure à celle des planètes mais nettement
plus petites que les étoiles.
Il
s'agit d'un astre trop peu massif pour initialiser la fusion nucléaire qui
illumine les étoiles normales mais assez lourd pour déclencher la fusion
du deutérium (hydrogène lourd). Il existe donc une différence entre une naine brune et une exoplanète.
La
majorité des naines brunes étant invisibles, certains
cosmologistes pensent qu'une partie de la masse "cachée" de l'univers
peut-être constitué de tels astres.
- Neutrino
Particule
élémentaire sans masse et sans charge inventée par Wolfgang Pauli pour expliquer
l'énergie de désintégration β partagée avec l'électron. Cette hypothèse sera incorporée dans la théorie
des interactions faibles par Enrico Fermi en 1932 tandis que les physiciens
attendront vingt ans avec de pouvoir l'observer à Los Alamos.
Le
neutrino est produit en grand nombre dans le coeur des étoiles et c'est par
milliers qu'ils traversent chaque seconde chaque centimètre carré de notre
corps. Insensible à la plupart des interactions (et donc jusqu'à preuve du
contraire pratiquement sans effet sur notre génome), le neutrino peut
traverser la Terre de part en part sans perturbation.
Les
modèles théoriques pêchant par approximation, la masse du neutrino reste
encore aujourd'hui une question ouverte. Si toutefois il s'avérait être
massif (ne fut-ce qu'une fraction d'eV) cela poserait une contrainte
peut-être fatale sur l'avenir de l'Univers car vu leur nombre astronomique
ils pourraient en théorie provoquer à terme la contraction de l'Univers et un Big
Crunch.
- Newton,
Isaac (1642-1727)
Physicien,
mathématicien et ecclésiastique anglais qui naquit l'année où mourut Galilée.
Newton doit sa célébrité à sa théorie de la gravitation universelle et
des lois du mouvement. Il fit de nombreuses expériences en optique,
découvrit la nature véritable de l'arc-en-ciel et inventa le télescope à
miroir qui porte aujourd'hui son nom. Il fit également des expériences de
physiologie et s'occupa beaucoup d'alchimie.
Point
essentiel, c'est Kant qui imposa l'expression "lien de cause à
effet", la causalité physique telle que nous l'entendons bien que
Newton en ait eu l'intuition en inventant les Lois du mouvement.
La
découverte de la causalité
marqua une étape cruciale dans le développement des sciences. La
réputation de Newton vient du fait qu'il expliqua les lois empiriques. Il
trouva une règle simple pour expliquer la relation entre la mécanique de
Galilée et la chute des corps. Pour expliquer les "causes
formelles" aristotéliciennes, la "nature des choses", Newton
eut recours aux équations mathématiques et trouva finalement une
explication par les seules causes physiques.
Tout
aussi ingénieux que Léonard de Vinci, mais véritable théoricien Newton
imagina le calcul différentiel, méthode mathématique qui permet de
mesurer des variables pendant un temps infiniment petit. Il essayait de résoudre
une question en recherchant une réponse causale: Qu'est-ce qui empêche la
Lune de tomber sur la Terre ? (l'anecdote de la pomme fut probablement
apocryphe). Sa méthode était simple : expérimenter, observer et consigner
ses résultats, ce que nous appelons aujourd'hui la "méthode
scientifique".
- Newton
(télescope)
Il
s'agit d'un réflecteur constitué d’un miroir primaire concave et disposant
dans sa partie supérieure d’un miroir plan secondaire qui assure la
transition vers l’oculaire situé sur le côté du tube.
Cet
instrument est célèbre depuis 1671, époque à laquelle le fameux matémathicien
anglais l'inventa pour corriger l'aberration chromatique des premières
lunettes astronomiques. Aujourd'hui la plupart des grands télescopes sont
encore équipés d'un foyer de Newton, qui vient en complément des foyers
Coudé ou Cassegrain.
Très
populaire chez les amateurs en raison de son faible prix, le télescope de
Newton a été décliné en plusieurs configurations qui viennent soit réduire
le coût de l'instrument, c'est le modèle Dobson, soit corriger les
principales aberrations résiduelles du modèle original en ajoutant une lame
correctrice devant l'ouverture, c'est le Schmidt-Newton, un télescope catadioptrique.
- Noeud
ascendant
Premier
point de l'orbite où un objet croise l'écliptique. Cf. Longitude
du noeud ascendant.
- Nucléoside
Union
d'un sucre (ose) et d'une base purique ou pyrimidique.
- Nucléosynthèse stellaire
La
transformation des éléments atomiques, imaginée au Moyen-Age par les
alchimistes pour transmuter le plomb en or ou tenter de créer la pierre
philosophale n'est réalisable que par un processus de fusion nucléaire,
processus naturel qui transforme chimiquement les propriétés des atomes.
Dans le coeur des étoiles, porté à une pression et une température
inconcevables, c'est l'atome d'hydrogène (le plus simple et le plus
abondant) qui initialise cette réaction. Sa transformation conduit à l'hélium.
A une certaine température et une certaine pression, l'enchaînement
successif de cette réaction donnera tous les autres corps chimiques purs,
jusqu'à l'or, le plomb ou l'uranium, leurs isotopes et les produits de leur
décomposition.
- Nucléotide
Ou
base, c’est l’unité élémentaire de l'ADN et de l'ARN. Union d'un
protide avec un acide phosphoré. Entre dans la composition des acides
nucléiques.
- Objectif
En
optique c'est l'élément collecteur de lumière. Dans une lunette
astronomique ou une longue-vue terrestre l'objectif est constitué de
lentilles. Dans un télescope (nom français) l'objectif est constitué d'un
miroir parabolique ou sphérique. Le rôle de l'objectif est de capter la
lumière incidente et de la focaliser au plan focal, le foyer de l'instrument.
Un objectif se caractérise par son ouverture et sa distance
focale ou son rapport focal (ouverture relative).
- Oceanus
Mot
latin signifiant océan, un substantif bien malheureux toujours
utilisé pour des raisons historiques mais qui ne définit plus correctement
la nature véritable des objets qu'elle recouvre (sur la Lune, Mercure,
Vénus ou Mars en général).
En
réalité il s'agit d'une grande plaine circulaire, plus étendue que la
"mare".
- Oculaire
Un
instrument d'optique contient deux éléments essentiels : l'objectif
d'un côté et l'oculaire de l'autre, par lequel l'observateur regarde le
sujet. On parle de système oculaire lorsque celui-ci contient un soufflet, des
filtres ou tout autre système correcteur qui modifie sa distance focale. En
astronomie un oculaire ne rapproche pas les objets il ne fait qu'agrandir
l'image formée par l'objectif. Le grossissement se calcule en divisant la distance
focale de l'objectif par la distance focale du système oculaire. Les
focales les plus courtes offrent donc les grossissements les plus élevés.
Les oculaires sont décrits par leur longueur focale (d'ordinaire comprise
entre 5 et 50 mm), le diamètre de leur barillet ou coulant (24.5 mm soit
0.965", 31.75 mm soit 1.25" et 50 mm soit 2") et la dimension
apparente du champ de vision (36° à près de 90°). Le champ réel se calcule
en divisant le champ apparent par le grossissement et s'exprime en degré.
Il
existe de nombreux types d'oculaires : les Huygens
(trop simples pour être réellement efficaces), les Kellner (bon marché,
champ étroit), les Orthoscopiques (bon rapport qualité/prix), les Erfle
(grand-champ mais chers), les Plössl (très contrastés mais chers), les
grands-champs et autres ultra grands-champs (très chers, pas toujours très lumineux en raison du nombre
élevé de lentilles). Il existe également des oculaires zoom offrant une
progression continue du grossissement.
En achetant des oculaires il faut toujours veiller à
les choisir par progression régulière du grossissement (faible à plus
élevé) et du champ (large vers plus étroit). Il ne faut jamais acquérir
deux oculaires de même puissance offrant un champ différent car vous utiliserez
d'office l'oculaire offrant le champ le plus étendu. Evitez si possible les
oculaires trop lourds sur les petites montures ou disposant de 8 éléments de
lentilles et plus car ces derniers assombrissent sensiblement l'image.
- Oligo-élément
Substance
nécessaire en très petite quantité au fonctionnement des organismes
vivants (fer, magnésium, cobalt, bore, etc).
- Ombre
(Soleil)
Région
sombre située au centre d'une tache solaire.
- Oort,
Jan Hendrik (1900-1992)
Astronome
hollandais dont les études permirent de préciser la structure et la
rotation de la Voie Lactée. Oort est toutefois plus connu pour ses études
des comètes et sa théorie selon laquelle le Soleil est entouré d'un
immense nuage, le nuage de Oort, constitué de milliards de noyaux
cométaires glacés qui, au hasard des perturbations orbitales, pénètrent
dans le système solaire pour devenir des comètes actives.
- Organisme
Un
organisme est dit vivant lorsqu’il échange de la matière et de l’énergie
avec son environnement en conservant son autonomie, lorsqu’il se reproduit
et évolue par sélection naturelle sans être programmé. En ce sens, à l’inverse
des bactéries et des protistes, un virus n’est pas un organisme.
- Opposition
Situation
qui place une planète supérieure juste à l'opposé de la Terre vue du
Soleil. Une planète en opposition se situe en général au plus près de la
Terre et son observation en est grandement facilité, tel est le cas pour
Mars. Pour une planète inférieure on parle de conjonction
inférieure.
- Ose
Sucre
simple (glucose) composé de 3 à 6 atomes de carbone. C'est un glucide non
hydrolysable. A l'inverse, une oside est un glucide hydrolysable, pour citer
la saccharose.
- Ouverture
Diamètre
de l'objectif d'un instrument.
- Oxydant
Substance
ayant tendance à capter les électrons d'un atome ou d'un ion. D'ordinaire
l'oxydation est une combinaison avec l'oxygène (O--).
- Palus
Mot
latin désignant une plaine.
- Parallaxe
Angle
ou écart annuel de la position d'un astre dans le ciel dû à la rotation annuelle de la Terre.
La parallaxe peut être mesurée par trigonométrie (jusqu'à 1000 a.l.),
spectroscopie, photométrie ou dynamiquement (3e
loi de Kepler). Voir aussi le parsec.
- Parsec
Unité de mesure astronomique
standard dont le symbole est "pc". C'est la
distance à laquelle un objet présente une parallaxe
qui sous-tend un angle de 1" d'arc. Le parsec vaut 30,856 mille
milliards de kilomètres ou 206265 UA ou encore 3,2615 années-lumière.
- Parton
Terme
générique inventé par le physiciens théoricien américain Richard Feynman dans les années 1960 pour décrire des particules
ponctuelles composant un hadron appelées de nos jours les quarks et les gluons, afin
d'analyser les collisions de particules. Cette entité quantique combine les propriétés
d'une particule et d'une onde. Le parton définit par extension la combinaison de bosons
et de quarks (ou soupe de quarks) ou de bosons et leptoquarks.
- Patera
Mot
latin désignant un cratère peu profond en forme de coquille dont les bords sont accidentés.
- Pénombre
Région
extérieure, filamenteuse et légèrement sombre entourant une tache solaire.
- Pentamérisation
Modification
chimique d'une molécule qui adopte une symétrie centrale, rayonnée en 5
parties.
- Peptide
Molécule
formée par les ARN-Transfert et composée d’une séquence quasi linéaire
d’acides aminés.
- Périapse
Synonyme
de périapside ou péricentre. C'est le point de l'orbite d'un corps
céleste où la distance au foyer est minimale. Opposé à apoapse (ou
apoapside ou apocentre). On parle de périhélie quand on se réfère à une orbite autour du Soleil.
- Périgée
Point
de l'orbite d'un satellite ou de la Lune qui est le plus proche de la
Terre. Opposé à apogée. On parle de périhélie quand on prend le Soleil pour référence.
- Périhélie
Point
de l'orbite d'un astre le plus proche du Soleil. Opposé à
l'aphélie. On parle de périgée quand on prend la Terre comme référence.
- Perturbation
Action
qui provoque la déviation d'un objet de sa trajectoire théorique. Le
calcul des perturbations est à la base de la mécanique céleste.
- Phénomène
Pour le
physicien rationnel, c'est un objet physique placé dans des conditions
d'observations définies aussi bien que possible. Il peut être chaotique,
c'est-à-dire non linéaire. Pour l'irrationnel ou le mystique en revanche,
le phénomène est celui défini par la physique dans des conditions limitées
de la vie, mais sa réalité est multidimensionnelle et ne peut pas être
considérée dans sa totalité sur base d'une logique linéaire, mécaniste.
- Photosphère
Niveau
de l'atmosphère solaire épaisse d'environ 500 km visible en lumière
blanche. Elle se caractérisée par une granulation importante des taches
solaires, des pores, des plages faculaires et des facules. C'est dans
cette partie de l'atmosphère solaire que se forme le spectre d'émission de
Fraunhofer. Les protubérances ne sont pas visibles à ce niveau.
- Plage
faculaire
Région
brillante de la chromosphère solaire qui s'étend jusqu'à la photosphère.
Elle peut donner naissance à une éruption de plasma en lumière de
l'hydrogène alpha, du Fer ou en rayons X.
- Planck,
loi de
C'est
la loi qui donne la distribution spectrale de l'énergie du corps noir à
une température donnée. Sa représentation graphique en fonction de la
longueur d'onde présente une ascension brutale du niveau d'énergie, suivie
d'un maximum et d'une très lente diminution. Ainsi l'énergie du
rayonnement à 2.7°K monte brutalement avec un maximum à 2.6 cm de
longueur d'onde puis graduellement perd son intensité aux plus grandes
longueurs d'ondes.
Plus
généralement, cette distribution traduit que le
niveau d'énergie d'une particule est inversement proportionnel à la
longueur d'onde (proportionnel à sa fréquence). Cette loi se démontre
mathématiquement en appliquant les théorèmes de la mécanique quantique.
La loi de Stefan-Boltzmann et la loi de Wien peuvent être déduites de la
loi de Planck.
- Plasma
Dans la
nature la matière présente trois états possibles : solide, liquide ou
gazeux. Le plasma est considéré comme un quatrième état de la matière.
Différent du gaz dont les éléments sont électriquement neutres, le
plasma contient des particules totalement ionisées, c'est-à-dire des
atomes ou des molécules sans électrons. Dans ces conditions le plasma
renferme des ions, des noyaux et des électrons et devient sensible au champ
électrique et magnétique.
Cette matière se retrouve dans
les étoiles, dans les protubérances solaires, l'éclat
chatoyant des nébuleuses d'émission, celui des aurores polaires, des
éclairs en boule et se trouve dans le vide interplanétaire sous la
forme de filaments. Elle constitue donc la plus grande partie de l'univers.
Cette matière peut être porté à de très hautes températures,
renfermant une énergie considérable. La connaissance de ses interactions permet
de maîtriser l'évolution de l'Univers, d'où l'intérêt de son étude.
- Planète
La
Résolution 5A proposée par l'UAI le 24 août 2006 définit une planète
comme suit : "Une planète est un corps céleste qui (a) orbite autour du
Soleil, (b) qui présente une masse suffisante pour que sa gravité dépasse
les forces de cohésion d'un corps rigide ayant atteint la forme d'équilibre
hydrostatique (presque rond), et (c) qui ait éliminé tout corps se déplaçant
sur une orbite proche." En
substance, la définition de l'UAI signifie qu'un corps doit présenter une
masse d'au moins 5x1020 kg et un diamètre
d'au moins 800 km pour être considéré comme une planète. Mais ce n'est pas
tout. Le barycentre ou centre de gravité du système doit
également se situer en dehors de l'astre primaire.
Pourquoi
cette dernière précision ? Car autrement la Lune située à 380000 km de la
Terre serait considérée comme une planète avec ses 7.35x1022
kg et ses 3400 km de diamètre ! On parle bien du "couple
Terre-Lune", mais pour l'UAI la question est entendue, la Lune reste le
satellite de la Terre. Le couple Pluton-Charon est un cas particulier car
justement les deux astres gravitent autour d'un centre commun de gravité qui
se situe dans l'espace.
Suivant
cette nouvelle définition, le système solaire comprend 8 planètes :
Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune par ordre
d'éloignement au Soleil. Pluton, Charon, Cérès et Eris (2003 UB313) sont
les premiers membres de la famille des planètes naines.
A
l'inverse d'une étoile, une planète est incapable de produire sa propre lumière
et ne fait que réfléchir la lumière qu'elle reçoit d'une étoile.
- Planitia
Mot
latin désignant une plaine basse (principalement sur Mars)
- Planum
Mot
latin désignant un plateau.
- Polymérisation
Réaction chimique qui, à partir de molécules simples, monomères, forme par les
liaisons de celle-ci des molécules plus complexes appelés polymères. Dans la vie de tous les
jours, cette technique permet de solidifier des substances sensibles à la
lumière ultraviolette (circuit imprimé, amalgame dentaire).
- Polypeptide
La
longue chaîne de bases et d’acides aminés formés par les ARN-Transfert
finit par se diviser libérant une chaîne massive de peptides. Dénommée
polypeptide, cette chaîne possède moins d’information que l’ARN-Messager
car il y a eu perte d’information lors de la traduction du codon en acide
aminé.
- Porte-oculaire
En
optique il s'agit du dispositif coulissant qui contient le système oculaire.
Il se déplace d'avant en arrière autour du plan focal pour assurer la mise
au point. Il est vendu par défaut avec le tube optique de l'instrument et est
en général proposé avec un diamètre ou coulant de 24.5 mm soit 0.965" (lunettes bas de
gamme), 31.75 mm soit 1.25" (la plupart des instruments) ou 50 mm soit
2" (les instrument de grande dimension ou haut de gamme). Des bagues de
transformation optionnelles permettent de passer d'un diamètre à l'autre. Il
existe deux grands mécanismes assurant la mise au point : la simple
crémaillère droite souvent utilisée pour l'observation visuelle et le
système hélicoïdal qui permet des mises au point à quelques microns près
pour les caméra CCD. Les deux mécanismes peuvent être asservis
électriquement apportant un confort d'observation non négligeable.
- Promontorium
Nom
latin désignant un Promontoir ou cap.
- Protéine
Macromolécule d'acides aminés ou polypeptide replié sur lui-même et formant une structure tridimensionnelle.
Cette macromolécule est capable de communiquer avec d’autres entités, qu’il
s’agisse d’autres protéines ou de virus. La forme d’une protéine
définit sa fonction mais certaines fonctions dépendent de l’affinité de
certaines régions de la molécule envers l’eau (hydrophobe par exemple),
les charges électriques (ions) ou des facteurs topologiques (hélicité, etc).
La protéine assure le travail de la cellule.
- Protosolaire,
nébuleuse
Nuage de gaz et de poussières qui, en se
refroidissant et se contractant, donna naissance au système solaire
voici quelque 5 milliards d'années.
- Protubérance
(Soleil)
Structure
constituée de plasma relativement froid en suspension
dans la couronne solaire par de puissants champs magnétiques. Elle peut se
développer sur le limbe du Soleil sous forme d'arche, de boucle ou de
langues brillantes qui évoluent en quelques minutes. Elle porte le nom de
filament et apparaît sombre lorsqu'elle se projète sur la surface solaire.
-
Ptolémée (Claudius Ptolemaeus, 87-150)
Astronome,
mathématicien et géographe d'Alexandrie à l'origine de la théorie
géocentrique. Aux alentours de 140 de notre ère, Ptolémée reprend la théorie
d'Hipparque. Il expose dans son Almageste
la première théorie empirique du mouvement de la Lune. Ptolémée confirme
tout en corrigeant le système géocentrique d'Aristote. Il considère que
la Terre est entourée d'une série de sphères de cristal - jusqu'à 50 sphères
- sur lesquelles sont fixées les planètes et le Soleil. La sphère extérieure
contient les étoiles fixes derrière laquelle se trouve le feu divin.
Toutes ces sphères se déplacent de façon uniforme en accord avec la métaphysique
grecque.
- Pupille de sortie
Ou
pupille oculaire, il s'agit de la grandeur du faisceau de lumière sortant de
l'oculaire d'une optique. Elle est égale au diamètre utile de l'objectif
divisé par le grossissement et s'exprime en mm. Pour exploiter toute la
surface collectrice d'une optique il convient d'utiliser un oculaire offrant
une pupille de sortie équivalente à celui de votre oeil au moment de
l'observation, soit environ 5 mm durant la nuit et 1.5 mm en pleine journée.
- Purique
Base azotée dérivée d'une molécule C5H4N4
comprenant deux hétérocycles accolés et qui entre dans la composition des
acides nucléiques, adénine et guanine.
- Pyrimidique
Base
azotée issue d'une molécule C2H4N2
à chaîne hexagonale qui entre dans la composition des acides nucléiques,
cytosine, uracile et thymine.
- Quantum
d'action
En
1900, le physicien allemand Max Planck découvrit que toute action était strictement supérieur
à une quantité discrète d'énergie, symbolisée par h, la constante de
Planck évaluée à 6,6 x 10-34 joule.sec.
R
- Radical organique
Partie
d'une molécule qui reste inchangée dans une réaction.
- Rapport
focal
En
optique il s'agit de l'ouverture relative de l'instrument. Il s'agit du
rapport entre la distance focale de
l'objectif et son diamètre. Un télescope de 2000 mm de distance focale et de
200 mm de diamètre présente un rapport focal ou une ouverture relative de
f/10. Ce télescope est "plus lent" qu'un télescope ouvert à f/5
car photographiquement il lui faudra plus de temps pour enregistrer la même
image en raison de sa plus faible luminosité. Notons que pour un oculaire
donné - donc à grossissement et champ apparent constant -, l'image affichée
dans un télescope ouvert à f/6.3 (grossissant 98x avec un oculaire de 8 mm)
ou à f/10 (grossissant 98x avec un oculaire de 12.8 mm) sera identique, elle
présentera le même champ réel et la même luminosité.
- Recombinaison
Ce
processus sous-entend qu'il y eut une première combinaison. En réalité, dans l'état
actuel de nos connaissances en cosmologie, les physiciens pensent que
10-43 seconde après le Big Bang les quatre interactions que nous connaissons
étaient unifiées, toutes les particules étaient vraisemblablement rassemblées
dans une seule interaction fondamentale que la théorie "de tout"
(TOE) aimerait découvrir. Lorsque l'Univers s'est détendu suite au Big Bang,
les interactions se sont découplées. 380000 ans plus tard, l'Univers est devenu
transparent au rayonnement et c'est ainsi que le rayon cosmologique à 2.7 K a pu
nous parvenir. C'est à cette époque que nous assistons à la recombinaison des éléments
qui s'est traduite par la formation des premiers atomes et molécules. La
recombinaison est le phénomène de capture d'un électron par un proton.
- Réducteur
En
chimie, c'est une substanceayant tendance à perdre un ou plusieurs électrons,
tel l'hydrogène (H+).
- Réducteur
focal
En
astronomie il s'agit d'une lentille de Shapley s'insérant juste derrière le
miroir des télescopes catadioptriques permettant de diminuer le rapport focal d'un
télescope en réduisant la longueur focale de l'objectif. Ce dispositif
permet d'augmenter le champ de vision et de réduire drastiquement le temps
d'exposition en astrophotographie. Les réducteurs focaux à usage visuel
grossissent en général 0.63x. Ils portent ainsi le rapport focal d'une
optique ouverte à f/10 à f/6.3. Il existe des réducteurs à usage purement
astrophotographique réduisant le rapport f/10 à f/1.5 ou f/3.
- Regio
Nom
latin désignant une région, généralement sur la surface d'une planète.
Région
HI
Elle
désigne un milieu interstellaire neutre, d'ordinaire en équilibre
thermodynamique. On y trouve seulement de l'hydrogène atomique et des molécules stables,
donc non ionisés par les étoiles proches. La température est d'environ
100 K. Ce gaz n'est donc pas un plasma. Nous n'y trouverons donc pas de nébuleuses.
De nombreuses galaxies elliptiques et irrégulières sont riches en régions
HI. A l'inverse, le noyau des galaxies spirales contient très peu de régions HI.
Région
HII
Elle
désigne un milieu interstellaire ionisé
par un rayonnement d’intense énergie. C'est une région où la
masse de gaz forme un plasma composé d'ions libres et d'électrons qui
sont excités électroniquement par le rayonnement des étoiles proches
(on parle de rayonnement de freinage ou Bremsstrahlung,
également appelé "free-free" par les physiciens). Ce rayonnement est
thermique mais il peut devenir non thermique et synchrotron s'il est émis
par des électrons relativistes spiralant dans un champ magnétique intense,
par exemple suite à l'explosion d'une supernova ou près d'un trou noir. Le
rayonnement est alors polarisé.
- Réalité
C'est
une expression qui se définit de très nombreuses manières, tant sur le
plan physique que philosophique. Il est donc très difficile d'en donner une
définition complète et précise. De prime abord c'est tout ce qui est perçu par nos
sensations. Mais cette définition est empirique. Pour l'académicien la réalité
est plutôt ce qui ressort de l'étude de la matière et des protocoles de
mesure et d'expérimentation. Pour le physicien le formalisme mathématique
est l'essence du monde dans lequel l'expression divine n'a pas sa place. A
l'opposé, le mystique considère que la réalité englobe quelque chose de
plus que la matière, où la matière est tellement subtile qu'elle se situe
au-delà de ce que l'on considère comme étant la matière. A côté du
sens ordinaire du matérialiste il existerait une transcendance absolue,
similaire à l'idée divine.
- Relations d'incertitudes
Egalement appelé à tord principe d'indétermination, ces relations postulent qu'il est
impossible de connaître simultanément et avec toute la précision nécessaire
la position et l'impulsion d'une particule, le temps d'une réaction et son
niveau d'énergie ou encore la phase du champ et le nombre de photons. Si
l'incertitude sur les deux paramètres pouvait être nulle, la constante de
Planck serait égale à zéro. Etant donné qu'elle n'étant pas nulle, cela signifie
que si nous pouvons mesurer très précisément la position d'une particule,
simultanément sa vitesse ou son impulsion sera indéterminée (infinie).
Les incertitudes limitent la connaissance du monde
quantique et en corollaire des premiers instants de l'Univers. Car le fait de
rechercher une précision suffisante sur l'une des variables impose de délaisser
l'autre. Epistémologiquement parlant, la réponse du détecteur implique que
nous posions des questions en relation avec les résultats que nous
souhaitons. Nous sommes donc quelque part les créateurs de notre réalité.
- Relativité, théorie de la
Théorie
inventée par Albert Einstein qui décrit les mouvements des corps portés
à des vitesses voisines ou égales à celle de la lumière (relativité
restreinte) ou plongés dans des champs gravitationnels intenses (relativité générale). Tellement éloignée du quotidien, Einstein
recevra le prix Nobel en 1921, non pas pour sa théorie de la relativité
mais plutôt pour ses travaux sur l'effet photovoltaïque qui remontaient à
1905 et ses "services rendus à la physique théorique" en général.
La
théorie de la relativité n'invalide pas la théorie de la gravitation de Newton
dans les conditions normales de l'existence. En effet, par
un passage à la limite, les équations de la théorie de la relativité générale
s'applique heureusement parfaitement à la mécanique classique.
Les équations différentielles d'Einstein remplacent la théorie de Newton concernant le
mouvement des corps célestes. Les masses sont représentées par des
singularités du champ, car tout le problème est bien de savoir s’il
faut considérer des masses aussi petites que la taille de l’électron
comme des champs finis ou continus. Quoi qu’il en soit, ces équations
contiennent la loi de la force et la loi du mouvement, éliminant les
systèmes d'inertie. Sa théorie résiste par-dessus tout à l'épreuve de
l'expérience la plus difficile, lorsque l'expérimentateur se tourne vers
des champs gravitationnels très intenses (Soleil, pulsars, etc) ou
fortement variables (ondes gravitationnelles, trous noirs binaires).
- Résonance
Etat dans lequel un
objet est sujet à des perturbations (gravitationnelles, électromagnétiques,
sonores) périodiques engendrées par un autre corps.
- Reticulum
Nom latin
désignant un motif réticulé (filet).
- Rétrograde
Rotation
ou mouvement orbital dans le sens horloger lorsqu'on l'observe depuis le
pôle de l'astre primaire. Opposé au sens du mouvement de la plupart des
satellites (lunes) qui suivent un mouvement direct.
- Rima
Nom latin de Fissure.
- Roche, limite de
Autour
de toute planète il existe une distance appelée "limite de
Roche" sous laquelle un corps ayant la densité de la planète-mère ne
peut subsister sans être brisé par les forces gravitationnelles de marée
provoquées par celle-ci. En principe, car il a des exceptions, sous cette distance, tous les satellites naturels
éclatent et se dispersent pour former un anneau de poussières autour de la
planète. Un corps solide pourrait y résister si les forces de marée
n'excèdent pas la force de sa structure ou si un phénomène de résonance
avec un autre anneau plus éloigné ou un satellite dit "gardien"
le maintient dans cette zone instable. Un anneau peut cependant subsister en
dehors de la limite de Roche lorsqu'un petit satellite "gardien"
interagit
localement par effets gravitationnels pour le maintenir en place et
empêcher sa dispersion. Le système est lié par des phénomènes de
résonance gravitationnelle. La limite de Roche (Rl) se
définit selon la formule :
Rl = 2,456 x R x (ρ'/ρ)1/3
dans
laquelle ρ' est la densité de la planète, ρ la densité de la lune et R le rayon de la planète hôte.
- Rupes
Nom latin désignant un escarpement.
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