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Le Soleil

L'héliosphère et ses composantes (VII)

C. L’héliopause

A l'endroit où le vent solaire qui exerce une pression vers l'extérieur rencontre les particules provenant de l'espace interstellaire et les rayons cosmiques provenant principalement des supernovae se forme un front de choc connu sous le nom d’héliopause. Cette région épaisse de 0.6 UA marque la limite du système solaire. Sous l'héliopause se trouve l'héliogaine (heliosheath), une zone où les atomes d’hydrogène neutres provenant de l'espace interstellaire sont ralentis et comprimés, créant localement une accumulation d'hydrogène neutre. Devant l'héliopause se trouve l'arc de choc comme illustré ci-dessous.

En 2012, la sonde spatiale Voyager 1 traversa l'héliopause et pour la première fois un objet fabriqué par l'homme quitta le système solaire et pénétra dans le milieu interstellaire. La sonde Voyager 2 se trouve dans l'héliogaine depuis 2012. New Horizons qui visita Pluton et qui suit à peu près la même trajectoire que Voyager 2 parcourt actuellement 3.1 UA par an à la vitesse héliocentrique de 14 km/s soit 50400 km/h. Elle atteindra l'héliopause en 2043.

Entre 2007 et 2017, la sonde spatiale New Horizons détecta en UV à hauteur de la Ceinture de Kuiper la présence d'un "mur d'hydrogène" aux limites du système solaire qui serait la signature de l'héliopause que la sonde spatiale ne franchira qu'en 2043. Documents NASA/JHUAPL et Adler Planetarium adaptés par l'auteur.

Entre 2007 et 2017, l'imageur/spectromètre UV ALICE de la sonde spatiale New Horizons détecta à hauteur de le Ceinture de Kuiper une lueur ultraviolette distinctive appelée la "forêt Lyman-alpha" (cf. G.R.Gladstone et al., 2018). Cette émission est produite lorsque des photons (dans ce cas-ci émis par le Soleil) frappent des atomes d'hydrogène et se diffusent. Cette lueur serait émise par le "mur d’hydrogène" formé par l'héliopause. Pour en être certain, grâce à New Horizons les chercheurs vont collecter de nouvelles données deux fois par an afin de ressembler de nouvelles preuves et affiner leur modèle.

Les rayons cosmiques sont constitués d'électrons, de protons de la plupart des noyaux lourds et d’antiparticules. Ils se propagent à une vitesse relativiste, la plupart se manifestant par l’émission de rayons gamma et d'ondes radio. Après avoir traversé l'héliopause décrite précédemment, les rayons cosmiques parviennent sur Terre. L'interaction de ces particules chargées avec le champ géomagnétique provoque la dispersion des plus légères et module leur intensité. Mais en général l’énergie de ces particules est tellement élevée qu’elles parviennent sans encombres dans l'atmosphère terrestre.

A gauche, les premières cartes du ciel réalisées en 2013 montrent les interactions à la limite de l'héliosphère, à l'endroit où l'influence du Soleil diminue et interagit avec le milieu interstellaire. Les cartes en projection de Mollweide montrent l'existence d'un ruban d'atomes neutres de forte énergie (ENA) appelé le ruban IBEX alimenté par l'héliopause. Les cartes montrent le niveau d'énergie du ruban IBEX à trois héliolatitudes. A droite, emplacement du ruban IBEX dans le ciel. Documents Nathan A.Schwadsron/David J.McComas (2013) et NASA/Goddard/Scientific Visualization Studio.

Les rayons cosmiques véhiculent également des particules de plus faibles énergies (5 à 30 MeV) constituées de protons, d'hélions et de noyaux un peu plus lourds (azote, oxygène, néon, argon). Pour expliquer cette composante inhabituelle des rayons cosmiques, Lennard A. Fisk et ses collaborateurs du centre Goddard de la NASA ont suggéré que certaines particules neutres s'ionisaient en s'approchant du Soleil. Cette composante étant insensible au champ magnétique, elle se faufilerait jusqu’au niveau de l'héliosphère interne où les particules seraient finalement ionisées par le rayonnement ou directement par le vent solaire. Transformées en ions, chargées électriquement, elles seraient à nouveau entraînées par les lignes de forces du champ magnétique interplanétaire jusqu’à la limite de l’héliosphère. Au contact de l’héliopause, les ondes de chocs provoqueraient une accélération des ions qui gagneraient encore de l’énergie. Cette hypothèse qui avait la faveur des physiciens à la fin des années 1990 fut confirmée quelques années plus tard avec la découverte du "ruban IBEX".

D. Le ruban IBEX

En 2008, la NASA lança le satellite IBEX (Interstellar Boundary Explorer) afin de cartographier l'héliopause. Comme on le voit ci-dessus et ci-dessous à gauche, en 2013 Nathan A. Schwadsron et David J. McComas ont pu dresser la première carte du flux solaire à différentes héliolatitudes et montré l'existence d'un ruban géant d'atomes neutres de haute énergie (0.5 à 4.3 keV) appelé le ruban IBEX provenant de cette limite située à environ 120 UA devant le Soleil.

Comme le montre la carte présentée ci-dessous à droite, en 2016 Eric J. Zirnstein et ses collègues du SwRI ont pour la première fois pu mesurer l'intensité et la direction du champ magnétique à l'extérieur de l'héliosphère et donc avoir une première idée des forces magnétiques locales. Les mesures confirment qu'en dehors de l'héliosphère le milieu interstellaire local (acronyme LSIM en anglais) contient un plasma ayant des énergies, vitesses, températures et densités différentes du plasma transporté par le vent solaire ou les gaz neutres.

Ces matériaux interagissent à la limite de l'héliosphère pour former une région appelée l'héliogaine interne (ou heliosheath interne), limitée à l'intérieur par l'onde de choc terminale et à l'extérieur par l'héliopause qui sépare le vent solaire du milieu interstellaire local.

A gauche, géométrie générale du ruban IBEX qui encercle l'héliosphère. Au centre, la modélisation comparée aux données du ruban IBEX. A droite, simulation du ruban IBEX constitué de particules de différentes énergies ou vitesses qui encercle l'héliopause (HP). Ces particules interagissent avec le champ magnétique interstellaire local (ISMF) et se dirigent vers la Terre, donnant globalement l'impression qu'un ruban magnétique se propage à travers le ciel (voir la carte du ciel en haut de page). Documents NASA/IBEX/UNH, R.A. Mewaldt et al. (2016) et E.J. Zirnstein et al./SwRI (2016).

On sait aujourd'hui que le ruban IBEX dépend du niveau d'énergie des protons neutres situés en dehors de l'héliosphère et se couple uniquement avec le champ magnétique interstellaire local (ISMF) proche de l'héliopause. Son intensité est d'environ 2.93 μG et est orienté vers ce qu'on appelle le "Nord Vrai", correspondant à une région magnétique du milieu interstellaire située à environ 1000 UA ou 150 milliards de kilomètres du Soleil (aux coordonnées 227.28° de longitude et 32.52° de latitude par rapport à l'écliptique).

Selon Zirnstein et ses collègues, une partie des protons du vent solaire qui parviennent dans la région de l'héliogaine (heliosheath) gagne des électrons, les rendant neutres ce qui leur permet de traverser l'héliopause. Parvenus dans le milieu interstellaire local, ils peuvent à nouveau perdre cet électron, provoquant leur giration autour des lignes de forces du champ magnétique interstellaire local (ISMF). Si ces particules capturent un nouvel électron, elles sont réattirées par l'héliosphère et traverseront tout l'espace jusqu'à la Terre où elles pourront éventuellement percuter le détecteur de la sonde IBEX et être enregistrées, ce qui a permis de construire ces différentes cartes.

L'épopée de Voyager 1 et 2

Rappelons qu'en 1983, la sonde spatiale Voyager 1 qui avait été lancée en 1977 quelques mois avant Voyager 2 enregistra les premiers échos de l’onde de choc de l’héliopause à la fréquence de 2 ou 3 kHz. Le signal persista plusieurs mois avant de s’affaiblir. En 1992-93 un signal similaire mais plus puissant fut à nouveau enregistré, cette fois par les deux sondes Voyager.

Comme prévu, le 1 août 2002 Voyager 1 franchit l'onde de choc terminale de la magnétosphère à environ 85 UA soit 13 milliards de kilomètres du Soleil. A cette occasion les astrophysiciens récoltèrent une manne de données sur ces fameux rayons cosmiques peu ordinaires et sur la composition générale de cette vaste région inexplorée. Après avoir traversé un nouveau flux intense de vent solaire à 87 UA Voyager 1 poursuivit sa route vers l'héliopause.

A gauche, la position des sondes spatiales Pioneer et Voyager en l'an 2000 par rapport aux composantes du champ magnétique terrestre. Notez la forme quasi sphérique de l'héliosphère contrairement aux anciennes représentations, une forme confirmée en 2017 grâce notamment à la sonde spatiale Cassini. Aujourd'hui, les sondes Pioneer et Voyager ont traversé l'héliopause. A droite, orientation du champ magnétique interstellaire. Document T.Lombry inspiré de NASA/JPL et Kristi Donahue/UNH-EOS adapté par l'auteur.

Finalement, entre mai et juillet 2012, à 120 UA de la Terre Voyager 1 franchit l'héliopause dont l'épaisseur est de 0.6 UA et pénétra dans une zone constituée de particules neutres interstellaires d'une énergie de plusieurs MeV. La sonde spatiale venait de sortir du système solaire, le vent ne soufflait plus et pour la première fois une invention humaine faisait l’expérience du milieu interstellaire. C'est à cette occasion que Voyager 1 mesura l'intensité et la direction du champ magnétique interstellaire local et constata qu'il était décalé de 40° par rapport au "nord magnétique vrai" déterminé par le champ magnétique interstellaire. Hommage soit rendu à ces sondes d'exploration.

Des modèles astrophysiques

Grâce aux observations détaillées de notre étoile, les astrophysiciens peuvent élaborer des modèles d'évolution pour les milliards d'autres étoiles similaires qui peuplent toutes les galaxies de l'univers. La compréhension des mécanismes physico-chimiques qui se développent dans l'enceinte du Soleil, les caractéristiques de sa structure et de sa composition sont les bases mêmes de l'astrophysique. Si l'une de ces lois était infirmée, toutes nos connaissances concernant le rayonnement des étoiles et des galaxies ainsi que l'évolution stellaire seraient ébranlées. Loin de comprendre tous les mécanismes qui régissent son évolution, comme on le voit avec les simulations ci-dessous les astronomes disposent déjà de lois et de modèles précis mais certaines hypothèses restent à confirmer.

A voir : From emergence to eruption: A comprehensive simulation of a solar flare, NCAR/UCAR

Solar models (request a run), NASA/GFSC/CCMC

Modèles de prédiction de l'activité solaire et des effets géomagnétiques

Ci-dessus à gauche, une éruption solaire observée le 14 octobre 2012 par le satellite SDO (voici la photo agrandie) et juste à droite la simulation très similaire réalisée par Tahar Amari du CNRS par un ensemble de cordes magnétiques émanant de l'intérieur du Soleil et associées à la formation d'une tache sombre. A droite du centre, simulation par Sven Wedemeyer d'une tornade magnétique qui prend ses racines dans la zone de convection (la surface tachée rouge et blanche) et qui s'étend en spiralant jusque dans la couronne (en vert). A l'extrême droite, la simulation d'un groupe complexe de taches solaires bipolaires. Ci-dessous à gauche, une photographie de la couronne solaire obtenue en rayons X à ~30 nm par le satellite Yohkoh le 4 Janvier 1994. On distingue un système de boucles coronales chaudes reliant deux régions actives situées de part et d'autre de l'équateur solaire. A sa droite, une simulation de la même région réalisée par Allen Gary de la NASA-MSFC montrant des tubes de plasma de densité variable enveloppant chaque ligne de force du champ magnétique solaire. A droite, un modèle de la couronne établit par Zoran Mikic du SAIC. Ces simulations corrélées avec les observations montrent qu'il est possible de prédire les activités solaires de surface, chromosphérique et de la couronne ainsi que leurs conséquences sur Terre.

Plusieurs lois ont été établies de façon empiriques pour expliquer l'actrivité du Soleil et rares sont les études qui peuvent confirmer les subtilités des modèles existants. Ainsi, la relation qui semble exister entre le champ magnétique et les structures de la chromosphère n'est pas encore acceptée par tous les professionnels.

Ceci dit, les théories pêchant toujours par approximation, les scientifiques espèrent d'ici 2025-2030 comprendre suffisamment bien le Soleil pour établir des prévisions fiables en s'aidant de la modélisation mathématique appuyée sur les dernières découvertes des satellites d'observation dont la sonde spatiale Parker qui a déja permis de répondre à partir de 2019 à plusieurs questions longtemps restées ouvertes. En contrepartie les découvertes entraîneront, à n'en pas douter, une refonte sensible de nos connaissances du Soleil et des étoiles en général.

On reviendra sur la modélisation des éruptions solaires et la précision des prédictions.

Les missions Parker Solar Probe et Solar Orbiter

La sonde spatiale Parker Solar Probe étudiant l'activité du Soleil. Document T.Lombry.

Rappelons qu'en 2018 la NASA envoya la sonde spatiale Parker Solar Probe explorer le Soleil. Elle devrait s'approcher jusqu'à 6.2 millions de kilomètres de la "surface" de la photosphère. Au total, la sonde Parker effectuera au moins 7 révolutions autour du Soleil jusqu'en 2024 à une vitesse variant entre 150 et 201 km/s soit entre 540000 et 724000 km/h, en faisant la sonde spatiale la plus rapide.

La sonde spatiale devra supporter une température supérieure à 1400°C (plus de 800000 K mais dans un milieu raréfié contenant 1 million d'atomes/cm3) et résister à un niveau d'énergie de 649 kW/m2, un vent solaire constitué de protons animés d'une vitesse pouvant atteindre 600 km/s et des éjections de matière coronale (CME) atteignant 1000 km/s !

La sonde spatiale qui coûta 1.5 milliard de dollars étudiera la couronne solaire, un milieu instable et méconnu mais très important car il est à l'origine du vent solaire et des CME qu'il est nécessaire d'étudier à la source. En effet, les astronomes ont besoin de données pour affiner les modèles de l'atmosphère solaire et des réactions qui s'y produisent afin d'améliorer les prévisions du temps spatial dont les effets peuvent avoir des conséquences sur Terre, y compris sur la santé des astronautes et de façon générale sur tous les organismes vivants.

La sonde spatiale survola d'abord Vénus le 28 septembre 2018 grâce à laquelle elle reçut une assistance gravitationnelle avant de passer à 35.7 R soit 24.8 millions de kilomètres du Soleil le 1 novembre 2018 et au périhélie à 9.86 R soit 6.86 millions de kilomètres du centre du Soleil le 19 décembre 2024.

Enfin, le 10 février 2020 l'ESA lança la sonde spatiale Solar Orbiter pour une mission qui devrait durer entre 7 et 10 ans. La sonde Solar Orbiter a pour objectif de déterminer in situ les propriétés du plasma, d'étudier les régions polaires et la couronne équatoriale et identifier les corrélations entre l'activité solaire en surface et l'évolution de la couronne et de l'héliosphère interne. Gravitant sur une orbite très elliptique, au périhélie la sonde spatiale sera à 42 millions de km de la surface du Soleil et endura des températures jusque 520°C.

Pour plus d'informations

Sur ce site

Le Soleil en lumière de l'hydrogène alpha

Les phases préstellaire et protostellaire, y compris T Tauri

La phase d'étoile géante

Le crépuscule de la vie des étoiles

Le mystère des neutrinos manquants résolu

Articles et thèses

Introduction à la physique du Soleil (PDF, Cours L2/M1), Jean-Marie Malherbe, Obs.Paris

Notions d'astrophysique (PDF, Cours M1), Bruno Sicardy, Université Pierre et Marie Curie

Living Reviews in Solar Physics (webzine en ligne), Springer

Modelling the solar and stellar physics, Sven Wedemeyer/ITA

Theory and Modelling of Coronal Wave Heating (PDF), Ineke De Moortel, 2012

Coupling from the Photosphere to the Chromosphere and the Corona (PDF), S.Wedemeyer-Böhm et al., Space Science Review, 2009

Investigating jets in the lower-to-mid solar atmosphere. Observations & Numerical Simulations (PDF, Thèse), Eamon Scullion, Armagh Obs., 2010

Stars, Galaxies, and Beyond (PDF), Michael C.McGoodwin/U.Washington, 2012

Physics of the Solar Corona (PDF), Markus J. Ashwanden, LPL/U.Az, 2004

The Origin of Elements, Arno A Penzias, Nobel Lecture, 1978

Synthesis of the elements in stars (B2FH), 1957

Energy production in stars, Hans Bethe, Phys. Rev., 55, pp.434-456, 1939

Sur Internet

iSolSearch (base de données)

Spaceweather archives (taches solaires, Kp, éruptions, tempêtes, etc)

The International Solar Database (photographies du Soleil prises par des amateurs)

Hydrogen Alpha Solar Observing Program, The Astronomical League

Space Weather JHelioviewer (logiciel du SIDC)

Mauna Loa Solar Observatory

NASA-MSFC Solar Physics

Solar models (request a run), NASA/GFSC/CCMC

American Institute of Physics

High Powered Solar Observing: Hydrogen-Alpha, ICSTARS

Basic Atomic Spectroscopic Data

Magazine, articles, cours, thèses et encyclopédie

Living Reviews in Solar Physics (webzine), Springer

Solar Astrophysics, Scholarpedia

Introduction à la physique du Soleil (ou sur HAL, PDF, Cours L3/M1), Jean-Marie Malherbe, Obs.Paris

The Solar Cycle (PDF), David H. Hathaway, Dec 2015

The Shape of the Sunspot Cycle (PDF), David H.Hathaway et al., 1994, NASA

Solar Surface Convection, Åke Nordlund et al, 2009

Coupling from the Photosphere to the Chromosphere and the Corona (PDF), S.Wedemeyer-Böhm et al., Space Science Review, 2009

Stars, Galaxies, and Beyond (PDF), Michael C.McGoodwin/U.Washington, 2012

Investigating jets in the lower-to-mid solar atmosphere. Observations & Numerical Simulations (PDF, Thèse), Eamon Scullion, Armagh Obs., 2010

Physics of the Solar Corona (PDF), Markus J. Ashwanden, LPL/U.Az, 2004

Temporal Evolution of Fine Structures in and around Solar Pores (PDF, txt), Michal Sobotka et al., The Astrophysical Journal, 511, 1, 1999

The classification of sunspot groups, Patrick Siler McIntosh, Solar Physics, 125, 1990

The Physics of Sunspots (Sacramento Peak Observatory Conference Proceedings), 1981

A phenomenological model for disparitions brusques followed by flarelike chromospheric brightenings, Charles Hyder, Solar Physics, 2, 1, 1967

Livres (cf. détails dans ma bibliothèque dont la rubrique Astronomie)

Vulgarisation
Astronomie solaire (Solar Astonomy), C.Viladrich et al., Axilone, 2018 (2021)

15 Million Degrees: A Journey to the Centre of the Sun, Lucie Green, Viking, 2016; Penguin Books Ltd, 2017

Le Soleil, notre étoile, Pal Brekke, CNRS Editions, 2013

Observing the Sun, Peter Taylor, Cambridge University Press, 1991/2008

Histoire solaire et climatique, Elisabeth Nesme-Ribes, Belin/Pour la Science, 2000

Amateur Telescope Making (Book III, pp.507-593), Albert Ingals, Willmann-Bell, 1996

Le Soleil en face, Pierre Lantos, Masson, 1997

Le Soleil, Pierre Lantos, PUF-Que sais-je ?, 230, 1994

Soleil, Hubert Reeves, Ed. De la Nacelle, 1991

Sous l'étoile Soleil, Jean-Claude Pecker, Fayard, 1984

Description approfondie

Magnetohydrodynamics of the Sun, Eric Priest, Cambridge University Press, 2014

Identifying Solar Features (PDF), ch.2 du livre "Observing the Sun" de J.Jenkins

Observing the Sun: A Pocket Field Guide, Jamey L. Jenkins, Springer-Verlag, 2013

Illustrated Glossary for Solar and Solar-Terrestrial Physics, s/dir A. Bruzek et C.J.Durrant, 1977/2011, Reidel

Heliophysics: Space Storms Radiation: Causes Effects, Carolus J. Schrijver, Cambridge University Press, 2010

Solar and Stellar Magnetic Activity, Reissue Edition, Carolus J. Schrijver et Cornelis Zwaan, Cambridge Astrophysics, 2008

Solar Astrophysics, Peter V.Foukal, Wiley Interscience, 2004/2013

The Cambridge Encyclopedia of the Sun, Kenneth R. Lang, Cambridge University Press, 2001

The Sun from Space, Kenneth Lang, Springer, 2000/2016

Solar Astronomy Handbook, R.Beck, Hilbrecht et al., Willmann-Bell, 1995

Guide to the Sun, Kenneth J.H. Phillips, Cambridge University Press, 1992 (reprint 2008)

Astrophysics of the Sun, Harold Zirin, Cambridge University Press, 1988

The internal constitution of the stars, Arthur S. Eddington, Cambridge University Press, 1926/1988.

The Sun, Charles Young, 1881.

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