LA MENACE DU CIEL

Quelques renseignements sur l'auteur de ce site

Michel-Alain COMBES

Adresse : michel-alain.combes@neuf.fr

astronome (non professionnel) et écrivain scientifique français né le 18 mars 1942 (photo 18 mars 2017, la photo de mes 75 ans !)

spécialiste des géocroiseurs, de l' impactisme terrestre et du catastrophisme d'origine cosmique depuis le début des années 1970

spécialiste de l'histoire des astéroïdes et des noms des astéroïdes

auteur ou co-auteur (avec Jean Meeus) d'une soixantaine d'articles sur les astéroïdes et les comètes entre 1971 et 2013, principalement dans les revues de la Société Astronomique de France : L'Astronomie et Observations et Travaux

webmaster du site LA MENACE DU CIEL hébergé par Astrosurf depuis décembre 2001 (20e année en 2021)

docteur en astronomie de l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC Paris-VI), avec une thèse intitulée CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES EGA. Etude générale sur les astéroïdes qui s'approchent de la Terre et leurs relations avec l'impactisme terrestre
Cette thèse, la première sur le sujet, soutenue en janvier 1979 (il y a donc 42 ans en 2021 !), a obtenu la mention : Très honorable avec les félicitations du Jury (jury : Messieurs Jean Rösch, Bruno Morando, Fernand Nahon et Jean Meeus). Inutile de dire que les connaissances sur le sujet ont énormément évolué depuis cette époque ! Chaque période est un jalon dans une recherche de la vérité qui est sans cesse remise en question. Moins de 250 NEA étaient connus en 1978. Aujourd'hui, en 2021, on en connaît plus de 25 000.

auteur des livres suivants et d'une nouvelle de science-fiction :

1. LA TERRE BOMBARDÉE. La théorie de l'impactisme terrestre (version 1)
livre paru en 1982 aux Editions France-Empire
d'après la revue Fusion, n° 53, nov-déc. 1994 : « Un livre extraordinaire écrit par un des spécialistes les plus compétents et les mieux informés, qui mériterait d'être réédité ! »

2. LA TERRE BOMBARDÉE. Impactisme et catastrophisme (version 2, 1998), disponible sur ce site (n'existe pas sur papier)

3. LA MENACE DU CIEL. Impactisme et catastrophisme, 1999, disponible sur ce site (n'existe pas sur papier)

4. LA COMÈTE DE WHISTON, nouvelle de science-fiction écrite en 2000 (et non remaniée depuis), disponible sur ce site. J'utilise le pseudo de whiston sur internet en l'honneur de William Whiston (1667-1752), le mathématicien, astronome, théologien et historien anglais que je considère comme le premier astronome catastrophiste de l'ère moderne. (n'existe pas sur papier)

5. L'HISTOIRE COSMIQUE DES HOMMES, 2006 (et actualisée en 2011), disponible sur ce site (n'existe pas sur papier)

6. LA TERRE BOMBARDÉE 2007, (444 pages et plus de 200 figures, fichier de 13,2 Mo), disponible et téléchargeable gratuitement sur ce site. Ce livre est à la fois un livre de science, mais aussi d' histoire. Il s'agit de la mise à jour de la version 2 de 1998, publiée 25 ans après la version originale de 1982. Cette nouvelle version (connue comme étant la version 3) a été corrigée, mise en forme et mise en page par Axel Vincent-Randonnier que je remercie très vivement. (n'existe pas sur papier)

7. LA TERRE BOMBARDÉE, version 4 / 2012, (version a couleur et version b noir), publiée en 2012, trente ans après la version originale. Elle ne se substitue pas à la version précédente, plus complète et illustrée, mais elle prend en compte les nouvelles données obtenues depuis 2007. Voir aussi la version 4.1 /2013 qui sera la dernière version. Une refonte complète du livre serait nécessaire (indispensable en fait), compte tenu du nombre de nouveautés importantes à prendre en compte chaque mois, mais je n'envisage pas de m'y attaquer. A la demande de plusieurs de mes lecteurs qui le souhaitent et me l'ont demandé, j'accepterai peut-être la publication sur papier de cette version 4.1 /2013 si une proposition m'est faite.

Distinctions et remerciements

En 1992, l'astéroïde 3446 1942 EB, découvert le 12 mars 1942 (six jours avant ma naissance) par Karl Reinmuth (1892-1979) à l'observatoire de Heidelberg, a reçu le nom définitif : 3446 Combes sur proposition de l'astronome allemand Lutz D. Schmadel, auteur du DICTIONARY OF MINOR PLANET NAMES, et avec une citation écrite par l'astronome belge Jean Meeus. Cet astéroïde observé depuis plus de trois quarts de siècle est aujourd'hui bien connu (éléments orbitaux : a = 2,377 UA ; e = 0,156 ; i = 7,7°). C'est un vestoïde, membre de la grande famille de Vesta, d'un diamètre de 8,4 km (H = 13,3), expulsé de Vesta suite à un important impact et qui a trouvé comme beaucoup d'autres fragments ejectés une orbite stable.

En 1994, prix Gabrielle et Camille Flammarion décerné par la Société Astronomique de France pour plus de vingt ans de contribution à ses publications.
Je suis membre de la SAF depuis 1965 et 2021 est donc ma cinquante-septième année de participation. En 1993, j'ai demandé et obtenu qu'un astéroïde soit nommé en l'honneur de la Société. Il s'agit de l'astéroide 4162 SAF.

Je suis redevable à des titres divers aux personnes suivantes : Jean Meeus (1928), Bruno Morando (1931-1995), Jean Rösch (1915-1999), Lutz Schmadel (1942-2016), Axel Vincent-Randonnier (1972), Alfred de Grazia (1919-2014) et Ami de Grazia (1948). Je les remercie de l'aide et du soutien qu'ils m'ont apportés à différentes périodes de mon activité astronomique.

Débuts en astronomie

Je n'ai pas été un astronome précoce. C'est seulement en 1963, durant mon service militaire effectué à Tübingen en Allemagne, la ville où a étudié Johannes Kepler, que tout a vraiment commencé. J'ai eu envie de lire le livre d'Arthur Koestler : LES SOMNAMBULES qui venait de paraître en français et qui parle longuement du grand astronome allemand. La lecture attentive de ce gros livre passionnant a été le déclic. J'ai été intéressé par la fameuse planète manquante signalée par Kepler en 1595.

J'ai voulu en savoir plus sur les astéroïdes, j'ai cherché à comprendre ce que représentait cette vermine du ciel, comme les astronomes eux-mêmes les appelaient à l'époque. Ce fut le début de l'engrenage. J'ai fait mienne dès cette époque lointaine la célèbre maxime d'Auguste Comte : « Une vie bien remplie c'est un rêve de jeunesse réalisé à l'âge mûr », bâtissant mon travail sur la durée, à travers de nombreux articles et un livre qui m'ont fait connaître.

Objectif

C'est à mon tour aujourd'hui, plus d'un demi-siècle après avoir découvert la vie et le travail de Kepler, qui est toujours resté mon astronome favori, de faire profiter les plus jeunes mais aussi tous ceux qui veulent s'informer de mes connaissances.

La leçon que j'ai tirée de toutes ces années c'est qu'il est impératif de faire la jonction entre la science, le mythe et l'histoire, ce qui pour beaucoup apparaît comme une gageure et même un non-sens. C'est indispensable pourtant pour comprendre et expliquer les cataclysmes du passé, notamment celui qui a eu lieu au XIIIe siècle avant J.-C. et qui a entraîné une refonte des sociétés humaines. Mon travail consiste à faire la synthèse d'Ovide, de Sénèque, de Whiston, de Donnelly, de Velikovsky, de Hapgood, de Spanuth, de Hoyle, de Delsemme, de Capart, des catastrophistes britanniques (notamment Clube et Napier les pionniers), de Gould, de Raup, de Baillie, de Wickramasinghe et de quelques autres. Chacun, dans son domaine, détient sa parcelle de vérité et a fait avancer la connaissance.

Le problème est de reconstituer très progressivement le gigantesque puzzle du catastrophisme. Cela demandera des siècles pour éliminer toutes les zones d'ombre. C'est le devoir de ceux qui sont en mesure d'apporter leur pierre au pot commun de le faire. Après et avec beaucoup d'autres, je m'y emploie modestement mais fermement. Avec Internet, et la pléthore d'informations devenues disponibles, la connaissance s'accélère. Cependant, il n'est pas toujours possible de faire un tri pertinent parmi des informations contradictoires ou volontairement médiatiques.

Mon but en créant ce site en décembre 2001 (il y a dix-neuf ans), et en l'améliorant et en le complétant depuis régulièrement, c'est d' informer, de présenter des hypothèses nouvelles, à défaut de convaincre (éventualité illusoire). Tous les chercheurs catastrophistes savent bien que l'on ne change pas 6 000 ans d'histoire avec quelques hypothèses astronomiques, fussent-elles prometteuses. Je rappelle à ce sujet l'opinion de Benoît de Maillet (1656-1738) qui résume assez bien la place inconfortable des catastrophistes actuels : « C'est un étrange dessein que celui d'entreprendre de prouver aux hommes qu'ils sont dans l'erreur ; il serait encore plus étrange de vouloir les obliger d'en convenir. » (Telliamed, 1748). Laissons le temps faire son œuvre. Tous les verrous psychologiques, et le catastrophisme en est un, finissent par sauter.

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