H e r c u l e     (Her) 
H e r c u l e s  (is)     (1225 degrés carrés)


    Hercule  : l'homme à genoux tenant en main un bouquet... Etrange posture pour un personnage qui défie les siècles par ses exploits... et ses crimes, hélas ! Son transfert dans les cieux l'aurait-il adouci ? converti ? Le voici, Héraclès de son nom grec, fils de Zeus, suppliant le pardon pour le meurtre qu'il a commis  : il a tué sa propre épouse Mégara ! La colère gronde sur sa tête brune. Il ne peut plus échapper châtiment mérité. "Qu'on le condamne à l'impossible ! décréta le roi de Tirynthe - Eurysthée de son nom -  voici les travaux qu'il doit faire, et bien faire !..." Et de les énumérer l'un après l'autre  : douze au total ! que voici  : Tuer le lion de Némée, tuer l'hydre de Lerne, s'emparer de la biche de Cérynie, capturer le sanglier d'Erymanthe, abattre les oiseaux du lac Stymphale, nettoyer les écuries d'Augias, capturer le lion crétois de Minos, tuer Diomède (roi de Thrace), s'emparer de la ceinture de l'amazone Hippolyte, tuer Géryon (géant à trois têtes et à trois troncs), cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides gardé par le Dragon, enchaîner Cerbère, le chien des enfers... Ouvrage insensé ! qu’il réalisa, contre toute espérance. Il ajouta même à cette liste deux autres trophées : il ouvrit, de ses bras athlétiques,  les colonnes qui portent aujourd'hui son nom, (1) et s'offrit pour porter, avec Atlas, le ciel sur ses épaules, ce qui lui valut, n'en doutons pas, son transfert parmi les constellations. Etonnant personnage qui finit, rappelons-le, sur le bûcher, non qu'on l'y ait jeté, mais qu'il s'y soit précipité, victime du sort lancé par sa seconde épouse, "Déjanire", qu'il avait cette fois-ci abandonnée. Décidément, avec les femmes, il est nul !...

    Que vois-je, au-dessus de sa chevelure, dans sa main vigoureuse ?  Une massue... son arme, efficace entre toutes, celle de ses exploits... Que fait-elle ici ? N'est-il pas disposé, désormais, à faire amende honorable ? Est-ce là  seulement le souvenir de ses victoires exceptionnelles ? Qui, dites-moi, de l'homme au bouquet ou à la massue fracassante, faut-il considérer ? L'Héraclès dompté ? ou le héros indomptable ? L'homme prostré ? ou le vainqueur insatiable ?... A vous de choisir... Pour moi, je lui préfère sa posture qui, loin de l’humilier, le glorifie.

    Revenons au bouquet, composé de fraîches ramures garnies d'oranges juteuses. Où les a-t-il cueillies ? A qui les offre-t-il ? A son père sans doute, puisqu'il est fils de Zeus, et pour stopper le divin courroux. Quoi ? D'autres atlas dessinent en lieu et place de ces brins d'orangers, des serpents ? Oui, des serpents, maintenus en bouquet dans sa main, ceux qu'il a ramassés, paraît-il, dans l'échine de Cerbère, le chien des enfers. Non seulement il a enchaîné l'animal -  son douzième travail - mais il l'a apprivoisé. Qui dit mieux ? Ceci n'explique pas pourquoi il se plaît à offrir un bouquet de serpents ! Pour montrer - peut-être - qu'il est arrivé au terme de sa pénitence, et mérite le pardon... Mais, les astronomes ne s'attachent pas à ces incohérences... pourvu que la constellation évoque le personnage, c'est suffisant.

    Curieuse histoire que celle de cette Constellation, car - disons-le enfin - elle ne porte le nom de l'homme intrépide que depuis le XVème Siècle. Eudoxe, Hipparque, Ptolémée, les anciens... l'appelaient : "Engonasi" : "l'homme agenouillé", "les bras levés vers le ciel comme pour implorer l'assistance", écrit Aratos. La métamorphose s'est opérée avec grâce, reconnaissons-le, puisque l'athlète infatigable, invulnérable, a gagné son pardon et son élection au ciel en volant au secours du géant Atlas. A tout péché miséricorde...

    Cet "homme à genoux"  : comment se présente-t-il sur la voûte étoilée ? Saisissez-le par la ceinture. Pour trouver celle-ci, reliez  par une ligne imaginaire Arcturus à Véga : sur ce tracé, brillent la "Perle" de la Couronne Boréale, et la ceinture d'Hercule, (étoiles Dzêta et Epsilon). Au nord de la ceinture, se déploient les jambes (à partir de Pi et Eta), son pied gauche (Iota) écrase la tête du Dragon - sa onzième tâche  ; sa jambe agenouillée arrive à l’étoile Khi  : le pied droit  ; ses épaules  : Delta et Bêta  : et oui, il a la tête en bas  : Alpha ! Pas facile dans ces conditions de soutenir le ciel ! Son bouquet de serpents apparaît aux étoiles n°95 et suivantes, sa massue, aux étoiles les plus méridionales, n° 29, 47,45. Voici Hercule, voué au plus acrobatique des exercices, les mains occupées à d'autres fins...
    La forme stylisée de ce personnage s'apparente au corps et aux ailes d'un papillon, ou plus simplement à un H, comme Hercule !  Il est parfois plus facile de trouver le papillon, ou le H, que le héros du lieu.

    Considérez maintenant la cuisse droite. A l'oeil nu, rien de bien particulier... mais aux jumelles et surtout au télescope ! un amas d'étoiles vous ouvre ses grands bras. Splendeur ! Majesté ! C'est "l'Amas d'Hercule", M 13 dans le catalogue de Messier, connu de tous. A noter que Messier n'en fut pas le découvreur, mais Halley, en 1714. Tant pis pour lui , tant mieux pour lui !...  Ce "bouquet stellaire" abrite au minimum 200 000 étoiles, peut-être 500 000 ! réparties dans une immense sphère - d'où le nom "d'amas globulaire" pour de tels objets - sphère dont le diamètre atteint ici 110 a-l ! Un monde en soi, en autarcie complète, qui gravite à 23 000 a-l du Soleil, dans la banlieue proche de notre Galaxie, satellisé autour d'elle. On en connaît ainsi 150, regroupés autour du bulbe galactique. Ces "micro-galaxies" - c'est bien cela ! - ont-elles été captées par la géante, ou bien sont-elles un pur produit de notre "univers-île" ? Bien difficile à dire... En tout cas, ce sont eux, les amas globulaires, qui ont permis à l'astronome américain Shapley de découvrir, grâce à leur répartition, le centre de la Voie Lactée, situé dans la direction du Sagittaire. Après la Terre, le Soleil s'est vu ravir la première place ! Le voici relégué à 30 000 a-l de ce moyeu central. Que voulez-vous, les cieux sont ainsi faits !  (2)

    Etre au coeur d'un amas globulaire... si nous pouvions, que verrions-nous ? - Des myriades  et des myriades d'étoiles brillantes, bleues, blanches, rouges... tapissant tout le ciel, et l'illuminant comme la pleine Lune. Pas de diamètre apparent, car, d'une étoile à l'autre, il faut compter en semaines ou en mois de lumière .
 
    A la vue d'une telle structure,  on tremble un peu, on s'interroge : comment un tel amas peut-il rester en équilibre ? Pourquoi ne s'effondre-t-il pas sur lui-même ? Car enfin, les étoiles extérieures sont dangereusement attirées par la gravité qu'exercent sur elles les intérieures. Quelle force mystérieuse, inconnue, les retient de "tomber" contre vents et marées ? Et même les expulse, dans certains cas ! La rotation, très faible, de ces amas ne suffit pas à expliquer leur maintien gravitationnel. Les étoiles obéissent-elles à une organisation secrète, une structure géométrique - que j'appellerais "cristalline" – et qui les disposerait en des lieux où l'attraction s'annule ? Cependant, chacune décrit au sein même de l’amas son orbite personnelle.  Mystère, mystère des cieux... Ou bien  : la pression de radiation de chacune d’entre elles peut-elle opposer à l'inexorable gravité une force qui, combinée au mouvement cinétique de l'amas, annule ses effets ? Histoire à suivre...

    1934, 1960, 1963  : trois Novae éclatent dans Hercule. La première (DQ Herculis) spectaculaire, atteignant la magnitude 1,3. Elle a explosé non loin du pied destructeur (Iota)  : AD = 18 h.07,5 m et Dec = 45°51'. Evidemment bien sûr, il fallait y penser... Nova semblable à celle de la Couronne Boréale (T C.B.) dont nous avons parlé. Etoile double composée d'une géante et d'une naine blanche, de surcroît algolide (éclipse mutuelle) en 5 heures de période ! L'afflux de matière sur la naine blanche a provoqué cette étincelle de vie, cette "résurrection" à la surface de l'étoile morte. Il se peut donc, à moins qu'elle ait subi l'assaut final, qu'elle récidive. DQ Herculis  : à surveiller. Les deux autres ont atteint la magnitude 3.

    Comment quitter Hercule sans visiter "l'Apex", ce point de l'espace vers lequel le Soleil se dirige avec son cortège de planètes, et qui se trouve précisément dans la main gauche d'Hercule, près de l'étoile "Nu" ? Aux coordonnées suivantes (approximatives) : A.D = 18 h, et Déc = 30°. Le Soleil s'y dirige tête baissée à la vitesse de 19,6 km/s. Il s'agit ici, comme nous l'avons expliqué déjà, de la vitesse propre du Soleil, par rapport à ses proches compagnes, qui elles aussi gravitent autour du centre galactique, subissant comme tous les étoiles du ciel, l'attraction centrale. Le mouvement commun de toute la région est beaucoup plus rapide : 250 km/s. Rattrapera-t-il jamais, notre cher Soleil, cette main tendue ?... Vogue, vogue, l'onde est calme, l'éther te pousse... L'homme, à genoux, t'attend...


               
    z    Dzêta  Herculis

    a  : 16 h 41 m 17 s      d  : 31°36'10"      Sp  : G0  IV  et G7  V     T  : 5900 et 5100 K
    m = 2,81    M = 2,64      L = 7,4    p = 92,63    Dist  : 35 a-l     (BC :-0,05 et -0,13)
    double orbitale

    Attrapons-le par la ceinture, cet Hercule intrépide, et voyons un peu de quoi il est fait.  Est-il aussi original qu'on le prétend, si digne d'intérêt ? Les siècles ont gardé sa mémoire, les cieux sa trace. Alors, qui es-tu, être singulier ?  "Vous la croyez simple cette étoile qui orne ma ceinture - la plus brillante des deux - détrompez-vous  ! Avec un fort grossissement, constatez  : 0"5 sépare mes composantes au minimum d'écartement, 1"6 au maximum dans l'orbite apparente, le tout sur 34,49 ans de période  : un temps record pour une double visuelle (et non spectroscopique) ! Amateurs, profitez-en !"  Si donc, moi observatrice, je puis jouir de cette course endiablée, c'est que l'étoile est à portée de main... pas tout à fait... 35 a-l nous en séparent. 2,2 milliards de km s'étirent sur le demi-grand axe de l’orbite vraie  : a = 1"36. (Saturne est à 1,4 milliard de km du Soleil).
    Deux soleils jaunes, semblables au nôtre (grosso modo) mènent leur vie de couple dans cet  espace restreint, se réchauffant l'un l'autre dans le froid des grands vides. 7,4 soleils s'échappent de ce brasier, 2,6 masses solaires alimentent cette flamme, et quelle flamme !

    Qu'en est-il d'Epsilon Herculis, la seconde étoile de la ceinture ?  Elle boude... parce que j'ai refusé de l'insérer dans mon ouvrage : magnitude 3,92.  "Oui ! tout cela parce que je suis à 163 a-l, quatre fois plus lointaine que Dzêta,  alors qu'en réalité, mon feu brûle huit fois plus  : 57 soleils. Injustice !" La règle, c'est la règle, chère amie ! Va, je t'accorde quand même une ligne : tu es simple et bleutée (A0). Ne m'en demande pas davantage !


    b    Bêta  Herculis  : Kornéphoros

    a  : 16 h 30 m 13 s        d  : 21° 29' 22"     Sp  : G8  III    T  : 5000 K    (BC  : -0,35)
    m = 2,78    M = -0,5     L = 130    p = 22,07    Dist  : 148 a-l   spectroscopique

    "Kornéphoros" = le "Porteur de massue"  : plus précisément l'épaule qui la porte, et qui soutient le ciel ! Double travail ! La voyez-vous cette massue, plein sud, à l’orée d’Ophiucus... prête à l'emploi ? Pour qui le coup fatal ? - Pour le Dragon bien sûr ! Examinons le faisceau de cette étoile. Bel engrenage pour supporter sans peine le poids de l'arme et du monde  : deux étoiles se relaient dans cet effort herculéen ! A l'oeil, vous ne voyez rien, même à l'oculaire. En 410,5 jours, les deux astres accomplissent un tour d'orbite. 130 soleils conjuguent leurs efforts et suffisent à soutenir toute la voûte étoilée...  avec Atlas, précisons. Adieu le "big-crunch" !  (3)  A voir à 148 a-l. La principale est une géante jaune.


    d    Delta  Herculis  : Sarin

    a  : 17 h 15 m 01 s       d  : 24° 50' 21"    Sp  : A3  IV    T  : 9200 K    (BC  : -0,30)
    m = 3,12    M = 1,21     L = 28    p = 41,55    Dist  : 78 a-l     double optique

    "Sarin", l'épaule gauche... joli nom, qui n'est pas arabe, et dont j'ignore le sens. N'a-t-il pas choisi la meilleure part Hercule ? car à porter le ciel, si pur, si merveilleux, il s'enthousiasme, alors que nous souffrons à supporter la Terre et son flot de misères...  Bref, nous l'envions ce géant aux épaules d’acier...

    Faux compagnon, trompe l'oeil, trouble fête que l'étoile secondaire... elle n'est là que pour charmer l'observateur, à 8" seulement de Sarin. Magnitude 8,2. "Double optique", disent les catalogues, sans préciser toutefois la distance de cet astre. Sarin, quant à elle, a établi sa demeure à 78 a-l.

    Sarin elle aussi porte le ciel, n’en doutons pas, quoique sa résistance aux forces de gravitation soit faible : 28 soleils, pas davantage  ;  2,3 soleils habitent son rayon, 2,6 entretiennent sa masse. La faute à "Sarin" si, un jour, "le ciel nous tombe sur la tête" !


    p    Pi  Herculis

    a  : 17 h 15 m 02 s         d  : 36° 48' 33"     Sp  : K3  II    T  : 4200 K    (BC  : -0,9)
    m = 3,16    M = -2,1    L = 590    p = 8,89    Dist  : 370 a-l     simple

    "Pi Herculis", la jambe gauche, dont le pied (Iota) écrase la tête du Dragon. Etoile exceptionnelle ! 590 soleils s'acharnent ensemble sur la bête, bien décidés à la tuer. 67 rayons solaires opposent un front compact, infranchissable aux crocs de la bestiole (47 millions de km). 7 masses solaires en réserve. Déjà un flot orange inonde le paysage. Le combat se déroule à 370 a-l.


    m    Mu Herculis  :  Marsik

    a  : 17 h 46 m 27 s       d  : 27° 43' 15"     Sp  : G5  IV    T  : 5300 K    (BC  : -0,15)
    m = 3,42    M = 3,8    L = 2,6    p = 119,05    Dist  : 27,4    3 compagnons

    "Marsik" = le "coude" gauche d'Hercule, proche de la main qui nous attend  : le Soleil et son cortège de planètes ! Faisons connaissance avec cette région galactique qui deviendra dans un futur encore lointain, notre horizon cosmique. Nous croisons ici Mu Herculis, et qui n’est qu’à 27,4 a-l. Elle  se dirige vers le sud-est, à raison de 0"95 par an (soit une minute). Dans son mouvement radial, elle vient résolument à notre rencontre, à la vitesse de 16 km/s ! Sympathique Marsik !

    En voici une qui ressemble beaucoup au Soleil ! Jaune d'or, puissante comme 2,6 soleils, grande comme 1,9 soleil, massive comme 1,3 soleil  ; elle est accompagnée dans son voyage par deux écuyers - en apparence du moins - qui se tiennent à 33"8 et 256". Magnitudes 10,1 et 11,1. Le premier est un couple orbital serré, (m = 10,3 et 10,8) qui tourne en 43,2 ans, à une distance de 1’’ environ. Intéressant ! Quand verrons-nous cela de près ?...


    a    Alpha  Herculis  : Rasalgethi.

    a  : 17 h 14 m 38 s        d  : 14° 23' 25"     Sp  : M5  Ib-II  et G5  III    T  : 3200 et 5300 K
    (A) m = 2,78    M = -2,57      L = 900    p = 8,53    Dist  : 380 a-l       (BC  : -3 et -0,2)
    double, spectroscopique et    variable.

    "Rasalgethi" = la "Tête de l'Agenouillé" aux boucles brunes, au regard suppliant, aux yeux rougis... Elle fut naguère l'étoile la plus brillante de la constellation. Depuis - pénitence oblige - elle a décru d'intensité. Aujourd'hui son éclat varie, oscillant entre les magnitudes 3 et 4 d'une façon semi-régulière  (je ne connais pas sa période). Hercule, sèche tes larmes, ton sacrifice est accepté... toi qui soulages Atlas de tes épaules de géant.
 
    Que vois-je dans l'éclat de tes rayons rouges, lorsque j'examine ton spectre ? Une seconde étoile qui accomplit un tour d'orbite en 51,5 jours. Course rapide ! Une ronde incessante habite tes neurones. Ton arc-en-ciel laisse voir des raies si fines que tu dois être géante - je parle de l'étoile principale. "Supergéante ! s'il vous plaît, qui dépasserait l'orbite de Mars, si elle venait à régner sur votre monde planétaire." Fabuleux  : 378 rayons solaires, soit un rayon de 265 millions de km ! Plus que la distance de Mars au Soleil ! Hercule, la raison de tes victoires, là voici : 900 soleils surgissent tout chauds de ta tête bien faite et plein pleine  : 14 masses solaires dans ta matière grise. J'ai tout compris.
   
    A 4"7 de Rasalgethi, un rayon jaune perce la nuit noire, de magnitude 5,4. Triple, Rasalgethi. 80 soleils dans l'éclat de cette compagne visible, 11 dans son rayon, 3,5 dans  sa masse. Quant à être géant, autant l'être vraiment ! Monsieur Paul Baize a tenté une évaluation de sa période à partir de la faible portion orbitale décrite par le système : il a trouvé 3600 ans. Bien long...
    Rasalgethi brille à 380 a-l.


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note 1 - "Les colonnes d'Hercule" (détroit de Gibraltar),
note 2 - William Herschel imagina que le Soleil était au centre de la Galaxie.
note 3 - le "grand écrasement", l'inverse du Big bang, la contraction de l'Univers par effet gravitationnel.