Amélioration de la mise en station
Méthode de King appliquée à l'imagerie CCD





Mise à jour : 18 novembre 2001


 

Ce  fichier King.xls est adapté de l'article d'A. Maetz (CCD
& Telescope n° 15) et de C. Buil (CCD & T n° 10). Merci à eux,
c'est un travail très utile : une mise en station avec la méthode
de King est le passage obligé si l'on veut faire de la CCD sans
soucis.
 
 
Essayez aussi ce petit programme exécutable développé par une équipe d'amateurs chinonais : 
Didier Lefoulon et Alain Dubois :
http://astrochinon.free.fr/dossiers/didier/king.htm

Quand on pointe près du pôle, vers 89° par exemple, on met très
vite en évidence les défauts de mise en station : il suffit de
faire deux poses de 10 s espacées d'1 minute seulement pour se
rendre compte.

On fournit les coordonnées (centroïde) d'une étoile commune aux
deux images et l'écart de temps entre les deux images et l'on
obtient en pixels la valeur algébrique du déplacement à effectuer
pour corriger la mise en station.

Ensuite, il suffit de faire des images en continu, de repérer une
étoile du champ et d'agir sur les réglages de la monture pour
déplacer l'étoile repérée d'une quantité égale aux valeurs de
correction.

Exemple : (il faut une assez bonne mise en station au départ)

(En quelques minutes, on déjà remarqué sur plusieurs images
successives que les étoiles du champ se déplaçaient régulièrement
vers le haut et la droite de l'image. Plus on pointe haut, moins
les erreurs cycliques de l'entraînement sont visibles, donc ce
déplacement visualise fidèlement le défaut de mise en station)

    image 1    prise à 21h35mn12s    étoile à (175.225 , 100.147)
    image 2    prise à 21h37mn20s    étoile à (176.012 , 100.701)
    (il ne faut pas toucher au télescope entre les 2 images)

    le fichier indique un déplacement à effectuer de :
        - 59.12 pixels en x
        + 84.82 pixels en y
         (voir tableau Excel plus bas ou petit exécutable développé par nos amis de Chinon)

    On fait des images en continu et on a repéré une belle étoile
en (240, 152)

    On agit sur les réglages de la monture afin d'amener l'étoile
qui était en (240, 152) aux nouvelles coordonnées (181, 236). On
peut laisser le pointeur de la souris à cet endroit de l'image et
rapprocher au mieux l'étoile. Attention à agir très doucement sur
les réglages afin de ne pas faire sortir l'étoile du champ)

    Après, il est bon de recommencer la manoeuvre deux ou trois
autres fois afin de diminuer au maximum les corrections à
apporter. Avec du matériel d'amateur, on n'aura jamais 0,0, mais
un truc du genre 10, 8, c'est à dire que si l'on est échantillonné
à 1"/pixel, on est à 10" du pôle réfracté, ce qui n'est pas mal et
qui permet de pointer plein centre à tous les coups.

En fait, 10" du pôle réfracté pour un LX 200, c'est totalement
utopique : il suffit qu'on rajoute un appareil photo sur le tube
et ça modifie la flexion de la fourche, donc la mise en station...
Les défauts dus à la flexion de la fourche sont maintenant beaucoup plus importants que ceux dus à la mise en station. Un LX 200 peut avoir des flexions de l'ordre de plusieurs minutes d'arc. Seul un "modèle de pointage" inspiré par exemple de "TPoint" permet de s'afranchir de toutes ces erreurs.
 

Téléchargez ce fichier Excel (king.zip) afin d'aider à la mise en station :


 

Voir aussi à :
http://astrochinon.free.fr/dossiers/didier/king.htm


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