Mai 2008

Lundi le 12 mai 2008 avait lieu notre réunion mensuelle. Comme d'habitude, une douzaine de membres s'y sont présenté. Nous avons débuté la rencontre par un tour de table de ceux qui ont fait des observations astronomiques.

Alain Denhez a fait des images avec sa caméra CCD sur la galaxie NGC 4565 dans son observatoire de Gatineau. Les conditions météos n'étaient pas parmi les plus favorables. Cependant, il a pu tester avec succès un nouveau système d'autoguidage de SBIG. Denis Bergeron a observé plusieurs galaxies du printemps avec son télescope 12.5'' F5. Il a remarqué plusieurs détails dont la bande sombre dans les galaxies NGC4565, M104 (sombrero) et M82 dans la Grande Ourse en grossissant fortement. André Laviolette a observé chez lui avec son 12'' Lightbridge et plusieurs voisins ont pu admirer Saturne et les cratères lunaires. André fait souvent ce genre d'observation et les gens de son quartier découvrent ainsi quelques splendeurs célestes. Richard Gaudreault a continué à expérimenter avec son télescope Celestron avec GOTO.

André Laviolette a distribué les nouveaux chandails avec le LOGO DU RAAOQ. D'autres produits sont à venir. Nous serons ainsi bien représentatif lors de nos activités à venir dont le LAC ECHO.

Le BBQ annuel aura lieu cette année au lac Echo samedi le 21 juin. S'il ne fait pas beau, nous le ferons chez Alain et Carmen. Tous les membres et conjoints sont invités. A suivre sur le forum de discussion.

Alain et Carmen nous ont présenté des images de leur participation à des activités d'animation sur le système solaire auprès des jeunes organisé au musée des civilisations à Gatineau.

Nous avons discuté de notre projet de CONGRÈS DE LA FAAQ pour 2010. Nous avons formé un premier comité de membres qui désirent s'impliquer. Celui-ci est composé de Alain Denhez, Carmen Nadeau, Denis Bergeron, Pascal Pharand, Mario Chagnon, André Laviolette, Daniel Rollin et Jacques Chagnon. Nous ferons quelques réunions dont la première est prévu le 21 mai prochain chez Mario Chagnon. Nous élaborerons un plan pour donner suite au projet. A suivre sur le forum de discussion.

Présentations

En l'absence de Daniel Rollin, le ciel du mois n'a pas eu lieu. Richard Gaudreault nous a fait une présentation sur l'ÉCLIPTIQUE et son aspect au cours de l'année. En résumé, sous nos latitudes, l'écliptique est très haute en hiver au mois de janvier alors que le soleil est à son point le plus bas au dessus de l'horizon. En été, autour du 21 juin, c'est l'inverse. Donc, c'est en hiver sous nos latitudes que c'est le meilleur temps pour observer les planètes parce qu'elles sont très hautes. Il faut évidemment que celles-ci soient sur l'écliptique à ce moment là soient dans les constellations comme le Taureau, Gémeaux, Cancer comme ce fut le cas pour Mars cet hiver.

Yvon Myre nous a présenté comment l'astronome danois Ole Christensen Rømer (ou Roëmer) s'y était pris pour déterminer la vitesse de la lumière par l'observation des satellites de Jupiter. Malgré les moyens rudimentaires de l'époque (fin des années 1600), il a réussi tout de même à approcher une valeur acceptable comparé à la précision qu'on obtiens de nos jours.

Finalement, Denis Bergeron a présenté sa technique d'observation des objets célestes dans une constellation. Au départ, il se sort une carte céleste précise à partir du logiciel COELIX de tous les objets célestes d'une constellation donnée. La magnitude limite sur cette carte est de +8 ce qui signifie que la plupart des étoiles sont facilement visibles au jumelle ou dans un chercheur. Pour trouver un objet céleste quelconque, il trouve l'étoile la plus brillante la plus proche d'un objet cible et la centre dans son chercheur 8 X 50. A l'aide de sa carte céleste, il se dirige lentement vers l'objet cible en sautant d'une étoile à l'autre car les étoiles qui apparaissent sur sa carte sont parfaitement visible dans le chercheur. Il faut orienter la carte pour voir dans le même sens que ce que l'on voit dans le chercheur. En général, il faut inverser la carte céleste. Une fois l'objet trouvé, il note sur magnétophone ses impressions sur l'objet céleste qu'il inscrit plus tard dans une base de données sur ACCESS. Avec le temps, on peut ainsi obtenir une excellente base de données des objets célestes observés par catégorie et par impression (ex: très facile, remarquable, difficile, etc). Cette base de donnée peut ensuite être partagé entre astronome. On peut aussi utiliser un oculaire à très grand champ et à longue focale comme un 31mm. Le même principe s'applique. Il faut orienter sa carte céleste de manière à reconnaître les mêmes étoiles apparaissant sur la carte et dans l'oculaire. Il est cependant beaucoup plus facile de procéder avec un bon chercheur 8 X 50 car le champ est beaucoup plus grand. Essayez les deux manières et vous aurez beaucoup de plaisir à découvrir vos objets préférés. On aura l'occasion de pratiquer lors des prochaines soirées d'observation.

Une autre soirée très instructive. Notez que la prochaine réunion aura lieu le 09 juin prochain à notre local de Masson.

Bienvenue à tous

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