CIEL
VoieLactee1.jpg (128854 octets) VoieLactee2.jpg (92569 octets)
VoieLactee3.jpg (97390 octets) Constellation du Scorpion, mai 2000 (104653 octets)

Plus simplement, j'ai fixé le 700si en // au celestron pour une pose de quelques minutes. Le ciel, on le voit est voilé par la proximité de l'aéroport de Blagnac, un avion et un satellite (probablement) se sont invités durant la pose.

orion04.JPG (82266 octets)

HaleBopp, 200@F2.8/ 30s (62777 octets)

Quelques essais sur des étoiles doubles. L'absence de pose longue n'est pas encore un problème pour des astres de magnitude supérieure à 10. On conserve un bon rythme d'acquisition (10i/s) et la résolution est précise.

En premier lieu, epsilon du bouvier, aussi nommée Izar, regroupe une étoile de magnitude 2,7 (géante de type K0, jaune-orange) et à 2"8 de là le compagnon de magnitude 5,12 (type A2, bleutée). Le couple très coloré est une cible intéressante, aisément résolue dans un 200mm. Par contre, la collimation n'était pas parfaite et on distingue que les anneaux de diffraction ne sont pas concentriques.

epsilon Bootes

 

Ensuite la très connue double-double de la lyre. Deux couples d'étoiles (magnitudes 5.0 et 6.1 puis 5.2 et 5.5, séparés respectivement de 2"6 et 2"3) orbitent à une distance angulaire de 210" environ. Une vue plus générale permet de voir les 4 étoiles dans le même champ.

Epsilon 1+2 Lyrae

Epsilon 1 Lyrae

Epsilon 2 Lyrae

Je me remet un peu à l'argentique.

Quelques minutes de pose sur la région de l'aigle avec un film N&B de 400iso. Le lieu est une petite bourgade (chez les Grands-parents) heureusement épargnée par les lampadaires !

Nb03.jpg (181385 octets)

Saurez vous retrouver un bout de la lyre, la constellation de la flèche (Sagitta) et du dauphin (Delphinus), ou l'astérisme du cintre ? Cliquez une seconde fois sur l'image pour les dévoiler !

La comète Macholz est passée au large des pléiades en cette fin d'hiver. C'était l'occasion de prendre en une seule fois ces deux objets spectaculaires.

Photo prise en pleine ville à proximité de l'aéroport de Blagnac en quelques dizaines de secondes.

Minolta 700si + 200 APO F2.8 + film 400 ISO B&W

Je reprends mes essais sur les étoiles doubles.

Le ciel n'était pas franchement de la partie en cette toute fin du mois d'aout 2005. La veille était un jour magique, presque sans turbulence, mais pas le jour de la capture avec quelques rafales de vent et un turbulence marquée.

Quoi qu'il en soit le C8 Ultima se fait les miroirs encore et, en cours de réglage, les doubles sont un bon exercice.

La barlow x2 est utilisée systématiquement (sans tirage supplémentaire) et la webcam était en mode Couleur optimisé.


Albiréo (dans la constellation du Cygne), très belle double colorée, largement résolue, est une cible visible dès les plus petits instruments


Alpha Hercule alias "Rasalgheti", plus difficile déjà. Elle est composée de deux étoiles (Mag 3.5 et 5.4) de couleurs différentes ; la principale est orangée alors que la secondaire est bleu/verte, Ce couple est toutefois moins soutenu qu'Albiréo, et séparés de 4"8. Cela reste une cible aisée dans un instrument de type astronomique pour ce qui est de la séparation. La différence de magnitude peut toutefois poser un problème en cas de ciel turbulent (c'était le cas ce soir)

Enfin pi de L'aigle. Etoile double serrée, de deux composantes de magnitude relativement faibles 6.3 et 6.8, de couleurs semblables (à contrario des précédentes), et séparées de 1"4 seulement. Il s'agit là d'un couple très joli mais dont la séparation requiert un diamètre conséquent (au moins 150mm) et un ciel calme. Sur l'image, la dualité est évidente, mais pas la séparation due aux conditions atmosphériques. La veille, visuellement l'observation en était très aisée.

Finalement sur ces bons résultats (tout est relatif), je me suis attaqué aux limites de l'instrument et Béta du Dauphin. Dans les catalogues elle est donnée pour deux composantes de magnitudes 3,6 et 4,6 et séparées de 0,6" d'arc. On est à la limite pour un instrument de 200mm.

L'observation n'a rien donné, à croire que je m'était tout simplement trompé de cible. Après une recherche approfondie, j'ai finalement trouvé de nouvelles valeurs de séparation avec un très joli 0,32" ce qui bien entendu place cette étoile très au dela des capacités d'un 200mm comme le C8.

Avis en tout cas aux amateurs de jolies doubles et utilisateurs de télescopes de plus de 400mm !

   

On attaque le ciel profond maintenant ! Grâce une âme charitable, j'ai désormais une webcam modifiée pour faire des poses longues. Du coup, les objets du ciel se dévoilent enfin avec des expositions de plusieurs dizaines de secondes.

En cette fin d'année, on commence par M31, le double amas de persée, tous deux fait avec un téléobjectif photo de 200mm de focale, ouvert à 2.8 et des poses de 20"

Ensuite, c'est le C8 qui travaille avec M15 au foyer mais les conditions météo (vent d'autan) ne m'on pas laissé faire plus de poses (10 retenues sur 50).

Pour l'ensemble, acquisition en mode mode raw.


image en N&B, affichage en mode "log" pour faire ressortir la structure spirale sans bruler le centre.


D débayerisation sous Iris, affichage en mode "log".


Débayerisation sous Iris, selection (drastique) manuelle, affichage en mode "log".

Un plan large autour de Vega. Il y a déjà plein d'étoiles malgré la pose de 30" environ !

J'ai révisé ma monture à fourche et en particulier j'ai trouvé un système permettant de régler la pression de la vis sans fin.

Le gain est immédiat, et les poses, autrement limitées à 2 ~ 8 secondes peuvent maintenant atteindre 20 à 30" !

Evidement, la détectivité fait un bond et c'est M42 ma première cible de ce début de 2007.

Environ 20 poses au D5D en mode raw à une sensibilité variant entre 400 et 3200 iso (une seule pose à cette sensibilité). Traitement séparé de la luminance et de la chrominance sous IRIS.

Image raw de 10" à 1600 iso

Image raw de 30" à 3200 iso

Le C8 Ultima regraissé, j'en ai profité pour comprendre le fonctionnement du support de la vis sans fin. Du coup, une fois bien réglé, j'ai pu faire, sans autoguidage aucun, des poses à plus de 90% correctes de 30" de pose (à 1280 mm de focale soit un C8 avec réducteur). C'est M15 qui m'a alors servi de cible.

En cette fin d'année 2007, c'est bien sur la comète P17/Holmes qui a attiré l'attention. Son soudain surcroit de magnitude l'a fait passer de 12 à 3 et elle est devenue visible à l'oeil nu en ville. La première photo a été prise avec le C8 et le réducteur 6.3. Quelques jours plus tard, c'est le mak127 sur sa monture CG5, qui a été mis à contribution. L'image en fausse couleurs fait remarquablement ressortir le bulbe et le noyau. La coupe longitudinale montre bien que la comète est déjà sensiblement asymétrique.

 

 

Un peu de ciel profond également mais avec un nouvel instrument (une lunette 80ED de focale 600mm) et une caméra DMK21.

En quelques secondes on obtient des magnitudes déjà très basses malgré l'environnement urbain. Dans l'ordre M3, M13, M92 et M57. Le lendemain, M51 a eu les honneurs de la caméra.

 

 

dernière mise à jour le 24 octobre, 2011