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Plus simplement, j'ai fixé le
700si en // au celestron pour une pose de quelques minutes. Le ciel,
on le voit est voilé par la proximité de l'aéroport
de Blagnac, un avion et un satellite (probablement) se sont invités
durant la pose. |
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Quelques essais sur des étoiles
doubles. L'absence de pose longue n'est pas encore un problème
pour des astres de magnitude supérieure à 10. On conserve
un bon rythme d'acquisition (10i/s) et la résolution est précise.
En premier lieu, epsilon du bouvier, aussi
nommée Izar, regroupe une étoile de magnitude 2,7 (géante
de type K0, jaune-orange) et à 2"8 de là le compagnon
de magnitude 5,12 (type A2, bleutée). Le couple très coloré
est une cible intéressante, aisément résolue dans
un 200mm. Par contre, la collimation n'était pas parfaite et
on distingue que les anneaux de diffraction ne sont pas concentriques.
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Ensuite la très
connue double-double de la lyre. Deux couples d'étoiles (magnitudes
5.0 et 6.1 puis 5.2 et 5.5, séparés respectivement de
2"6 et 2"3) orbitent à une distance angulaire de 210"
environ. Une vue plus générale permet de voir les 4 étoiles
dans le même champ.
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Je me remet un peu à l'argentique.
Quelques minutes de pose sur la région
de l'aigle avec un film N&B de 400iso. Le lieu est une petite bourgade
(chez les Grands-parents) heureusement épargnée par les
lampadaires !
Saurez vous retrouver un bout de la lyre,
la constellation de la flèche (Sagitta) et du dauphin (Delphinus),
ou l'astérisme du cintre ? Cliquez une seconde fois sur l'image
pour les dévoiler ! |
La comète Macholz
est passée au large des pléiades en cette fin d'hiver.
C'était l'occasion de prendre en une seule fois ces deux objets
spectaculaires.
Photo prise en pleine ville à proximité
de l'aéroport de Blagnac en quelques dizaines de secondes.
Minolta 700si + 200 APO F2.8 + film 400
ISO B&W
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Je reprends mes essais sur les étoiles
doubles.
Le ciel n'était pas franchement de
la partie en cette toute fin du mois d'aout 2005. La veille était
un jour magique, presque sans turbulence, mais pas le jour de la capture
avec quelques rafales de vent et un turbulence marquée.
Quoi qu'il en soit le C8 Ultima se fait
les miroirs encore et, en cours de réglage, les doubles sont
un bon exercice.
La barlow x2 est utilisée systématiquement
(sans tirage supplémentaire) et la webcam était en mode
Couleur optimisé.
Albiréo (dans la constellation
du Cygne), très belle double colorée, largement résolue,
est une cible visible dès les plus petits instruments
Alpha Hercule alias "Rasalgheti",
plus difficile déjà. Elle est composée de deux
étoiles (Mag 3.5 et 5.4) de couleurs différentes ; la
principale est orangée alors que la secondaire est bleu/verte,
Ce couple est toutefois moins soutenu qu'Albiréo, et séparés
de 4"8. Cela reste une cible aisée dans un instrument de
type astronomique pour ce qui est de la séparation. La différence
de magnitude peut toutefois poser un problème en cas de ciel
turbulent (c'était le cas ce soir)
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Enfin pi
de L'aigle. Etoile double serrée, de deux composantes de magnitude
relativement faibles 6.3 et 6.8, de couleurs semblables (à contrario
des précédentes), et séparées de 1"4
seulement. Il s'agit là d'un couple très joli mais dont
la séparation requiert un diamètre conséquent (au
moins 150mm) et un ciel calme. Sur l'image, la dualité est évidente,
mais pas la séparation due aux conditions atmosphériques.
La veille, visuellement l'observation en était très aisée.
Finalement sur ces bons résultats
(tout est relatif), je me suis attaqué aux limites de l'instrument
et Béta du Dauphin. Dans les catalogues elle est donnée
pour deux composantes de magnitudes 3,6 et 4,6 et séparées
de 0,6" d'arc. On est à la limite pour un instrument de
200mm.
L'observation n'a rien donné,
à croire que je m'était tout simplement trompé
de cible. Après une recherche approfondie, j'ai finalement trouvé
de nouvelles valeurs de séparation avec un très joli 0,32"
ce qui bien entendu place cette étoile très au dela des
capacités d'un 200mm comme le C8.
Avis en tout cas aux amateurs
de jolies doubles et utilisateurs de télescopes de plus de 400mm
! |
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On attaque le ciel profond maintenant
! Grâce une âme charitable, j'ai désormais une webcam
modifiée pour faire des poses longues. Du coup, les objets du
ciel se dévoilent enfin avec des expositions de plusieurs dizaines
de secondes.
En cette fin d'année, on commence
par M31, le double amas de persée, tous deux fait avec un téléobjectif
photo de 200mm de focale, ouvert à 2.8 et des poses de 20"
Ensuite, c'est le C8 qui travaille avec
M15 au foyer mais les conditions météo (vent d'autan)
ne m'on pas laissé faire plus de poses (10 retenues sur 50). |
Pour l'ensemble, acquisition en mode
mode raw.
image en N&B, affichage en mode "log"
pour faire ressortir la structure spirale sans bruler le centre.
D débayerisation sous Iris, affichage en mode "log".
Débayerisation sous Iris, selection (drastique) manuelle, affichage
en mode "log".
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Un plan large autour de Vega. Il y a déjà
plein d'étoiles malgré la pose de 30" environ ! |
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J'ai révisé ma monture à
fourche et en particulier j'ai trouvé un système permettant
de régler la pression de la vis sans fin.
Le gain est immédiat, et les poses,
autrement limitées à 2 ~ 8 secondes peuvent maintenant
atteindre 20 à 30" !
Evidement, la détectivité
fait un bond et c'est M42 ma première cible de ce début
de 2007.
Environ 20 poses au D5D en mode raw à
une sensibilité variant entre 400 et 3200 iso (une seule pose
à cette sensibilité). Traitement séparé
de la luminance et de la chrominance sous IRIS. |
Image raw de 10" à 1600 iso
Image raw de 30" à 3200 iso
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Le C8 Ultima regraissé,
j'en ai profité pour comprendre le fonctionnement du support de
la vis sans fin. Du coup, une fois bien réglé, j'ai pu faire,
sans autoguidage aucun, des poses à plus de 90% correctes de 30"
de pose (à 1280 mm de focale soit un C8 avec réducteur).
C'est M15 qui m'a alors servi de cible. |
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En cette fin d'année
2007, c'est bien sur la comète P17/Holmes qui a attiré
l'attention. Son soudain surcroit de magnitude l'a fait passer de 12
à 3 et elle est devenue visible à l'oeil nu en ville.
La première photo a été prise avec le C8 et le
réducteur 6.3. Quelques jours plus tard, c'est le mak127 sur
sa monture CG5, qui a été mis à contribution. L'image
en fausse couleurs fait remarquablement ressortir le bulbe et le noyau.
La coupe longitudinale montre bien que la comète est déjà
sensiblement asymétrique. |
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Un peu de ciel profond également
mais avec un nouvel instrument (une lunette 80ED de focale 600mm) et
une caméra DMK21.
En quelques secondes on obtient des magnitudes
déjà très basses malgré l'environnement
urbain. Dans l'ordre M3, M13, M92 et M57. Le lendemain, M51 a eu les
honneurs de la caméra. |
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