Si Mars est difficile, alors que dire d'Uranus. Avec un diamètre moyen inférieur à 3" d'arc, on obtient rarement plus qu'une "petite boule bleue". Ma première observation m'a fait plonger à une distance incomensurable de notre bonne vieille terre, et après la nuit des étoiles 2005, je me suis essayé à immortaliser cette boule perdue dans le ciel.

J'ai troqué recement le Celestron Orange pour un plus moderne Ultima, et une barlow n'est pas de trop pour avoir un peu plus qu'un point sur le fond du ciel. C'est donc avec 4m de focale, 300 images (sur 600 à 5i/s) exposées à 1/6e de seconde, et, chose rare, en poussant le gain au maximum, qu'on arrive à faire sortir la belle.

Uranus et Neptune sont bas dans le ciel mais passent au méridien en début de soirée. Cela tombe bien, il faisait clair ce 9 septembre 2005.

J'ai cru (à tord) avoir capturé un satelite de Neptune, mais il s'agissait d'une étoile car Nereide est de magnitude 17, largement au dela des capacités du C8 !

Uranus et Neptune sont bas dans le ciel mais passent au méridien en début de soirée. Cela tombe bien, il faisait clair ce 9 septembre 2005.

Neptune, bien que sensiblement plus lointaine, le disque se voit toujours sous un angle, certes minuscule (2 à 3 secondes d'arc seulement).

J'ai cru (à tord) avoir capturé un satelite de Neptune, mais il s'agissait d'une étoile car Nereide est de magnitude 17, largement au dela des capacités du C8 !