1981, à l'age de 16 ans, un extra-terrestre dénommé Pierre-Yves, dans notre petite commune de Fermanville en Normandie m'a montré un point brillant ressemblant à une simple étoile en me jurant qu'il s'agissait de Saturne. Devant mon air méfiant, il a installé son petit Newton 114/900 tremblant et j'ai pu apprécier le spectacle de disque d'à peine 1mm mais entouré de ses anneaux... spectacle qui avait même convaincu mes parents de m'offrir le Perl Vixen 115/900 les jours qui suivirent. Le virus était acquis.

Ensuite, vers 1988, président d'une petite association (l'A.C.F.) afin de pouvoir organiser quelques séances d'observations ouvertes au public et se réunir périodiquement pour aborder les thèmes en vogue du moment avec une poignée d'irréductibles comme Pierre-Yves J., Yves A., Daniel H., Isabelle LT. et quelques autres...

Puis rapprochement auprès de quelques membres du G.A.Q. (Groupe Astronomique de Querqueville) et particulièrement deux d'entre-eux, Jean-Michel et Daniel Z., avec lesquels j'ai pu passer quelques soirées qu'il est difficile d'oublier. Le dernier cité, un autre extra-terrestre venant de Manosque cette fois, était réel précurseur d'utilisation de capteur CCD. Armé de son ordinateur "transportable" (eh oui, les portables n'existaient pas encore !), UC dans une valise avec petit moniteur monochrome vert incorporé, clavier rabattable et... un groupe électrogène.

il avait fabriqué un système de refroidissement "self-made" par étages de cellules Pelletier sur un capteur CCD et capable de descendre largement en dessous de zéro, mais qu'il fallait refroidir de l'autre coté par un système de circulation d'eau dans un sandwich de cuivre grâce à une pompe d'aquarium placée sous le trépied du télescope. Le tout connecté le temps d'une soirée sur mon 115 permet de conserver de bons souvenirs de cette période. Daniel, jean-Michel, si vous vous reconnaissez... passez-moi un petit mail.

Les premiers pas en photographie (argentique bien sûr !), avant les destructions des premières pauvres webcams pour leur capteur CCD à moindre frais (cf. section articles). L'informatique en pleine expansion a eu raison des études en astrophysique. Devenu analyste-programmeur, il en suivi une grande accalmie due aux obligations professionnelles (création de ma première SSII), ponctuée évidemment d'évènements majeurs, comme l'éclipse totale de 1999, entres autres.

Récemment arrivé en Auvergne, plus particulièrement sur le plateau du Cézallier, plusieurs emplacements m'ont semblé propices à la reprise progressive de la pratique de l'Astronomie. Contacts ont donc été pris auprès de membres de Clubs voisins, dont principalement, depuis cette fin d'été 2009, avec quelques membres de 4A (l'Association des Astronomes Amateur d'Auvergne) de Clermont-Ferrand lors de leurs soireés publiques à l'observatoire de la Garandie (Aydat - 63).

La mécanique est remise en marche... relançant même quelques projets professionnels dans les domaines de l'astrophysique...