Jean-Noel

Membre
  • Compteur de contenus

    812
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 39769

Réputation sur la communauté

258 Très bonne réputation

6 abonnés

À propos de Jean-Noel

  • Rang
    Membre actif

Informations personnelles

  • Centres d'intérêt
    L'observation à haute résolution, radio amateurisme
  • Adresse
    08320 Aubrives
  • Instruments
    Astronomie :
    T520/3090 Optique M. Walbaum
    DF510/2645 Optique Mirrosphère
    T400/2630 Doucet (structure DF510)
    LB301/1504 Optique JML
    T250/1630 Optique Astam
    L80/1440 Objectif Secretan
    Jumelles Perl de Nuit 80x20

    Radioamateur :
    Micro MC60A
    Kenwood TS870
    MFJ1979 triple embase.

Visiteurs récents du profil

12 379 visualisations du profil

A propos de moi

Je voudrais déjà vous remercier de votre visite...

 

Ma page de présentation aborde succinctement une partie de ma vie d'observateur et mon attachement à essayer de découvrir les richesses de l'univers infini. Ce grandiose panorama commence bien souvent par la découverte du splendide poudroiement d'étoiles de la voie lactée à l’œil nu ou par la contemplation d'un paysage lunaire, figé ou ondulant au télescope. J'espère que la lecture de ces lignes vous apportera beaucoup de plaisir. J'espère qu'elle apportera symboliquement quelques éléments de réponse à la question fondamentale du choix d'un instrument d'astronomie destiné à l'observation visuelle par 50° de latitude nord. Elle est une bouteille à la mer pour les observateurs situés près de la Belgique, où la qualité du ciel est aux antipodes de celui du désert d'Acatama. 

 

 

DSC_0633.thumb.JPG.e00a4227539b42ac3abc27bb2b6e0e32.JPG

Site d’observation situé à Aubrives dans le nord des Ardennes (Frontière Belge) - Latitude > 50°N.

 

 


 

C O N D I T I O N S    D ' O B S E R V A T I O N   :  L' E N F E R   E X I S T E . . .


Transparence :
Transparence exécrable dans un site situé à 1.8km de la centrale nucléaire de Chooz et soumis à une pollution lumineuse intense. Les valeurs relevées au Sky Quality Meter (80°) oscillent entre 14 et 19.03 (Mvlon ~ 3.5 à 4,7 au Zénith) selon les saisons et le degré d'humidité (Ech. Bortle niveau 6 à 7).

 

Pollution Lumineuse :

Âmes sensibles s'abstenir... Photo 1 et Photo 2 .

 

Seeing :

La localisation, dans une vallée humide, élève le niveau moyen de la turbulence atmosphérique entre 1" et 3"  d'arc pendant la nuit. La valeur de R0 descend souvent à 2cm en présence des vapeurs des réfrigérants de la centrale. Le diamètre des cellules turbulentes a néanmoins exceptionnellement atteint la valeur de 38 cm, lors d'une observation effectuée avec le T520 (ζ Bouvier AB résolue à 0.315" de séparation). Le réseau de rimae, sous tendant 0.25", dans l'arène de Fracastor, a également bien été visible au DF510 avant de le lever du jours. Les étoiles observées aux T520 et DF510 présentent généralement l'aspect des figures de l’échelle de Pickering comprises entre 1 à 3 ; ces conditions ne permettent pas d'utiliser mes télescopes de 25 à 52 cm d'ouverture dans de bonnes conditions. Le record de turbulence a été battu en Novembre 2018, avec des pointes à plus de 30" d'arc, lors de l'observation de la planète Mars, pourtant située au méridien mais aussi sur le chemin des vapeurs des réfrigérants de la Centrale Nucléaire de Chooz. Les pointes de turbulence ont réussi à étaler le disque planétaire de 10,4" d'arc sur trois fois sont diamètre ! 

 

Climat :
L’ensoleillement annuel moyen est inférieur à 1550 heures annuelles, soit environ 7200 heures de couverture nuageuse. L'humidité, la brume et les brouillards locaux apportent souvent une diffusion notable dans les images planétaires. 

 

Espoir ?
L'extinction des luminaires, entre 0 et 5 heures du matin, avait légèrement améliorée la visibilité des constellations à Aubrives (Mvlon mesurées : 4.8 à 5.2 au Zenith, 3.5 à 25° au dessus de l'horizon et 2.0 à 20° d'élévation - valeur SQM  de 19.7 à 19.83). La pollution lumineuse, déjà sévère, c'est cependant empirée en raison de la proximité des autres communes sur-éclairées, du triplement de l'intensité lumineuse de la centrale nucléaire de Chooz vers le ciel, sous prétexte de survols potentiels des drones de "Greenpeace", de l'implantation d'une gare de déchets nucléaires, située à 4 km sud-ouest de mon site d'observation, et de la proximité de la Belgique dont la pollution lumineuse n'a plus de limite. La dernière Mvlon mesurée dans Pégase a été de 3.96 sans appel. Compte tenu de l'agitation atmosphérique et sauf en de très rares cas, ce site reste inéluctablement maudit pour la pratique de l'observation astronomique. Les recours des associations devant le Conseil d’Etat n'y changeront probablement rien.

 

 

 

 

 

M E S    I N S T R U M E N T S    E T    A P P R É C I A T I O N S : 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

T 520 mm Optique de l'ancien observatoire de Michel Walbaum (Reims) Optique ★★★★★  Structure ★★

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

 

DSC_0632.JPG

 

DSC_0667.JPG

F 3090 mm Obs 17% Optique Michel Walbaum, mesurée à L/30 sur l'onde à l'époque,

puis mesurée à L/14 PTV par Mirro-Sphère après réaluminure haute réflectivité 96% MCM :  

G=77x à 773x (Reims 1973-1983†).  

 

 

La structure "Dobson" a été réalisée par M. Mssassi à partir de l'optique sauvée de la destruction de l'observatoire et trouvée sur "leboncoin.fr". Cet instrument a dans un premier temps été acheté, par Gérard de l'association AstroSaône puis, par moi même, le 21/03/2017, dés sa mise en vente sur Astrosurf. C'est l'achat sentimental de l'optique dont les images de Saturne, d'une beauté indescriptible, m’ont à jamais subjugué en 1973. Alain d'Herbecourt et moi même avons ajouté d'un chariot pour le transport, révisé le barillet 18 points, puis ajouté un baffle sur les cages des miroirs primaire et secondaire. J'ai également rééquilibré de télescope pour utilisation en mode binoculaire et Nagler 31mm. Le télescope a réalisé une très courte première lumière à 618x sur Messier 13 et sur quelques objets du ciel profond  avant la tombé du brouillard. Le contraste et les images ont été splendides sur le Double amas du Persée, au Zeiss UWF30mm, créant une différence marquée avec le DF 510mm. Gérard, ex propriétaire de cet instrument, a écrit un compte rendu d'observation astronomique sur la 1ère lumière de ce télescope effectuée le 4 mai 2014  : Cliquez ici .

 

 

 

 

Premières observations (Septembre 2017)

 

 

Observations planétaires  : 

A 594x, Neptune arbore une couleur bleue profond comme sur les photos et il me semble y détecter une légère nuance d’albédo. Les bords bien tranchés de la planète ondulent lentement sous l’effet de l’agitation atmosphérique. L’image est nettement mieux définie que celle observée au T406x450 de l’observatoire de Dourbes dans d’excellentes conditions. C’est superbe !

Uranus montre une couleur bleue turquoise frappante. Nettement plus lumineuse que Neptune, elle présente des contours bien définis à 594x. Aucun détail n’est bien sûr observé à sa surface mais l’image est superbe de contraste.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Observations panoramique de la Lune (2018) 

L’observation de la Lune en mode binoculaire avait révélé une image magistrale au T520x327 ce 14 février 2018 au crépuscule. Le souci majeur était que nous étions en début de soirée de Saint Valentin et mon épouse m’attendait avec le manteau sur le dos pour partir dîner dans un petit restaurant romantique. Les conditions d'aujourd'hui ont néanmoins données l’avantage au mode monoculaire dont le champ de 100°, la colorimétrie et la transmission de l’Ethos 13mm ont fait la différence. Le T520x238 (Ethos 13mm) montre une vision à tomber par terre, plus belle encore que celle de mes excellents T250 et LB300 JML déjà renversantes. La lune arbore une image percutante, spectaculaire et d’une infinie beauté. La surface sélène exhibe un éclat métallique aux contrastes déroutants. Il n’y a plus de surface lisse et les ombres portées des promontoires, montagnes, crêtes, dorsales et des arêtes sont impressionnantes. Je ne suis plus dans la recherche de détails sélénographiques mais simplement devant la beauté indescriptible d’un panorama lunaire incroyable. Le contraste et le punch de la partie sud de la Lune sont époustouflants. Je reste contemplatif devant l’une des plus belles images de ma vie.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Observation du ciel profond

  • M45 : Déjà observée dans de superbe conditions au T520x103, la vision est spectaculaire au T520x88 (Rodenstock 35mm) dans lequel la plus grande partie de l’amas tient. Les étoiles se révèlent être de fins diamants entourés de nébulosités subtiles sur un fond de ciel noir : NGC1435 Mérope Nebula est la plus évidente, vdB.23, NGC1432 et vdB.20 entourant d’Electra sont aussi clairement visibles : L'image est magnifique.

 

  • NGC884/869 : Le T520x100 montre une image somptueuse du double amas du Persée dans l’énorme champ du Nagler 31mm. Le contraste est déroutant. Le fait de rapprocher l’œil de l’oculaire accentue encore le contraste, maintenant intense, et la perte de repère spatial… j’ai la sensation de vertige. A trois mètres de hauteur, je n’arrive pas à me défaire de l’oculaire et de cette vision royale et magique. Le 520x88 (Rodenstock 35mm) montre les étoiles avec une finesse et un contraste étourdissant.  La vision est faramineuse,  c'est grandiose !

 

  • M15  présente une large périphérie au tour d’un noyau petit et éclatant. Au T520x386, la périphérie de l’amas apparaît saupoudré d’étoiles d’une finesse inouïe sur un fond de velours noir profond. Le centre de l’amas apparaît également brillant, contrasté et constellé d’étoiles éclatantes et très fines, la vision est spectaculaire ! Le regard du centre de la périphérie renforce le contraste entre le centre de l’amas, ses nombreuses étoiles en surimpression et le noir profond entourant M15 : c’est sublime et je n’arrive pas là non plus à détacher mon œil de l’oculaire ! Depuis la correction du problème de diffusion intense de lumière parasite dans le porte oculaire, provoquée par l'araignée, le Dobson Factory de 510mm fourni également une image magnifique de l’amas globulaire. Elle est cependant un peu moins percutante et contrastée que celle obtenue avec le T520.

 

  • M13 au couchant, situé dans la brume et la pollution lumineuse du village de Hièrges, est superbement résolu et offre la vision d’un magnifique poudroiement d’étoiles fines. La zone périphérique, piquée d’étoiles plus lumineuses, présente une étendu remarquable et contraste remarquablement avec le ciel noir d’encre entourant M13. La formation  centrale, très lumineuse, est entièrement résolue en étoiles fines au T520x386. La vision de M13 supplante celle, pourtant magistrale, observée le 14 Août l’OCA (Observatoire Centre Ardenne) au T407x204 (Sud Dobson optique Mirro-Sphère).

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Observations stellaires  :

Altaïr est vue au T520x103 comme un splendide diamant, blanc bleuté, accompagné de fines aigrettes sur un fond de ciel noir et constellé d’étoiles fines. L’image est superbe de contraste et aucune diffusion n’est perceptible aux abords immédiats de l’étoile. Je me surprends à rester collé à l’oculaire devant un objet dont l’objectif initial était l’alignement des chercheurs.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Etoiles doubles :

  • ζ Bouvier (Mv=3.77 et 4.55 ; Rho = 0,315" Thêta=285.04°) : Ce couple a souvent été observé dans les années 2005 au T250 à la distance angulaire de 0.7". Le compagnon s'est aujourd'hui fortement resserré de l'étoile principale en direction du périastre qu'elle atteindra en novembre 2023. Les deux étoiles seront alors séparées de 0.1".  Le couple a été séparé avec certitude le 6 mai 2018 dans les trous de turbulence, à la distance angulaire de 0,315" et un angle de position de 285.04°, au T520x856 (Ethos 13mm + Big-Barlow2 + TV1.8x). Le seeing noté III sur l'échelle de Danjon a laissé voir le disque d'Airy centré sur des apparitions fugitives du premier anneau de diffraction. Un moment exceptionnelle au suivi sportif. ζ Bouvier est l'étoile double la plus serrée jamais observée à ce jour en 48 ans d'astronomie ! :x

 

  • η CRB  (Mv=4.99 et 5.95 ; Rho = 0,435" Thêta=243.41°) : Le compagnon, rapidement passé au périastre, a continué à se resserrer de l'étoile principale, par un effet de perspective orbitale. Les deux étoiles, visuellement au plus près ce 04/10/2018 avec 0.406" de séparation angulaire, vont dés à présent s'éloigner l'une de l'autre au télescope. Le T520x594 (Ethos 13mm + TV2.5x)  à clairement séparé η CRB le 04/05/2018, à Rho = 0,435" et Thêta=243.41°. Les deux composantes apparaissaient séparées d'un filet noir entre les composantes dans les trous de turbulence. η CRB est le deuxième couple le plus serré observé à ce jour en 48 ans d'astronomie.

 

  • STT65  (Mv=5.23 et 6,52 ; Rho = 0,477" Thêta=201.7°) : Situé dans le Taureau et séparé difficilement lors des trous de turbulence au Dobson Factory 510 mm,  le couple est clairement dédoublée dans l’agitation résiduelle au T520x600 ou les deux composantes apparaissent plus brillantes et arborent une teinte blanche à jaune claire. Les disques d’Airy sont parfois ponctuellement visibles. STT65 est la troisième étoile double la plus serrée observée à ce jour en 48 ans d'astronomie.

 

  • ι Cassiopée (Rho=2,6", 6.7" et 8.5") : L'étoiles triple est bien séparée au T520x600. La stabilité de la soirée permet d’observer les disques d’Airy de façon très ponctuelle avec, dans les trouées de turbulence, un soupçon d’anneaux de diffraction bien centrés autour des composantes. Les couleurs apparaissent blanche, jaune et mauve très clair.

 

  • Σ2, dans Céphée, (Mv= 6,68 et 6.89 ; Rho=0.92" - Thêta=14.9°) est  vue comme un beau couple égal et de couleur blanc, très facilement séparé au T520x600. C’est nickel.

 

  • 72 pégase  (Mv= 5.67 et 6.11 ; Rho=0.576" - Thêta=105.5°).  Le couple présente une différence de magnitude tenue. Il se résout à la limite en deux étoiles bouillonnantes, sous l'effet de l'agitation atmosphérique, et présente une colorie jaunes orangées marquée au T520x600.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Ergonomie :
Cet instrument est très facile à installer dans le jardin grâce à un chariot, une merveille réalisée avec gentillesse et minutie par Alain d'Herbecourt, astronome amateur passionné d'astrophotographie. Le télescope ne peut-être que difficilement transporté en raison du poids de la cage du miroir primaire et de la hauteur les flasques nécessitant l'achat d'un véhicule de type Kangou. Mon ancien T560, mieux réalisé sur ce point, rentrait facilement  dans ma voiture Renault Laguna tout en permettant d'y ajouter mon T250 F/D6.3 entièrement monté. Une fois l'instrument installé, le suivi des objets est quasiment impossible à plus de 600x, ce problème devra être revu par l'ajout d'un revêtement FRP+Tefflon sur les tourillons et sur l'axe de rotation azimutal de la base du rocker. Sur ce point,  le télescope "Dobson factory" de 510mm est une merveille de souplesse et de confort d'utilisation. Un système de résistance chauffante, encore perfectible, intègre le support du miroir secondaire afin de limiter la buée sur les optiques très exposées à l'humidité et sans laquelle la soirée d'observation tourne au cauchemar après quelques minutes.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Collimation et tenue à la collimation :
La collimation s'effectue facilement et en quelques minutes. Des problèmes de vibration et de flexion des tubes aluminium engendrent parfois une perte de la collimation. Ce point rédhibitoires à l'observation à haute résolution sans re_collimation devra être solutionné dans l'avenir.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Premier constat :

Sur un autre forum, quelqu'un ironisait "Oui, cela va être une giraffe, mais c'est le 520 de Monsieur Waldbaum à Reims!! Un objet mythique, qui a fait rêver des générations d'astronomes amateurs! Certains, 30 ans après, rêvent encore des Saturne qu'ils ont pu observer dans ce miroir, quand ils étaient gamins!" ou encore "Y a des gens qui signeraient tout de suite pour l'Enfer, ou qui tueraient père et mère, pour pouvoir l'avoir... "... !

 

Cette prose me fait rire et ma maman âgée est encore vivante. Les observations démontrent l'aptitude de ce télescope à fournir des images somptueuses en terme de contraste et de finesse. Le double amas du Persée est une tuerie avec ce T520, c'est factuel ! Cet instrument a séparé des étoiles doubles serrées jusqu'à 0,315" d'arc et a donné des images de la Lune époustouflantes, au fond d’une vallée humide, dans un site situé à 1.8 km d’une centrale Nucléaire. Le premier record de résolution avait déjà été battu, dés sa 3ème nuit d'observation, avec la séparation de STT65 AB distante de 0,477" d'arc. L'optique est donc superbe mais la partie mécanique doit être revue en raison de la dé-collimation et des problèmes de suivi à fort grossissement. 

 

Voici les quatre premiers rapports d'observations réalisés avec ce bijou d'optique malheureusement difficile à transporter sous des cieux clairs :

 

1) Première lumière Ardennaise du T520 Optique Walbaum et comparaison avec le DF510mm,

2) Deuxième lumière sous ciel dégagé et observation de Neptune et Uranus au T520,

3) Quelques étoiles multiples au T520,

4) STT65 à 0"477 et ciel profond au T520 et DF510.

 

 

 

 

 

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
T 510 mm Dobson Factory ★★★☆ 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

DSC_0684.jpg

 

DSC_0659.JPG

F 2645 mm Obs 16% Optique Grière pyrex  L/19Ptv  nouveau traitement hydrophobe 2018 haute réflectivité 96% MCM optique:  

G 76x à 952x ; Crayford Moonlite CR2 ; Structure Dobson réalisée par "Dobson Factory".

La FWHM varie de 6" à 0.5" selon l'agitation atmosphérique à Aubrives.

 

 

Observations sélénographiques (2015)

 

  • Le spectacle, dans lequel la lumière cendrée laisse très facilement percevoir rima Hyginus, la Vallée de Schröter et la vallée des Alpes , est saisissant aux Zeiss UWF 30mm (FOV=85°), Nagler 31mm et Rodenstock 35mm (FOV=70°) ; La fine partie éclairée semble cependant diffuser de la lumière sur le limbe lunaire et le terminateur.

 

  • Surpassant légèrement la perception du LB300, les 2 petits craterlets de 0.4" et 0.5", ayant fait l’objet de l’excellent post "Clavius sans bruit", ont été perçus avec certitude à 529x à Givet.

 

  • En 2015, les principales crevasses situées dans l'arène Fracastorius et sous tendant 0.25" avaient été facilement observées , dans les trous de turbulence, juste avant le levé du jour à 661x (Zeiss Abbe 4mm) ;  Cette     observation, notée par Georges Viscardy, constitue toujours mon record de résolution sélénographique, cela en 48 ans d'observation.

 

  • L'observation en mode binoculaire propose à l’observateur une vision panoramique des paysages lunaires devenue presque vivante. Un monde splendide apparaît à la binoculaire du T510x280, rivalisant sans peine avec les vues pourtant plus détaillées de l'Ethos 13mm travaillant à 510x en mode monoculaire. Le nouveau traitement hydrophobe 96% semble prometteur. Il ne reste qu'à attendre une nuit sans diffusion pour une observation comparative avec le T520 dont le panorama lunaire est d'une beauté indescriptible. 

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Observations planétaires

  • Mars, alors très haute dans le ciel et en période d’opposition 2012, a montré, par ciel exceptionnellement stable mais voilé, beaucoup de détails à 735x et 952x, tout en présentant dans une image globalement fade, très peu contrastée et faisant l'objet d'une diffusion notable.

 

  • Uranus était visible sous la forme d’une petite bille bleue turquoise. Lumineuse, très colorée et assez bien définie au T510x407 (Ethos 13mm + Big Barlow), elle ne présentait pas de détail. Aucun satellite d'Uranus n’était perceptible à Aubrives. Observation effectuée en 2016.

 

  • Neptune se présentait sous la forme d'un minuscule disque sombre, au contours turbulents à flous, peu lumineux et bleu profond au T510x366 (Ethos 13mm + TV1,8x). Triton MV=13,8 n'était pas visible à Aubrives. Observation effectuée en 2016.

 

  • Les observations ci-dessus ont été réalisées bien avant la correction du problème de réflexion lumineuse dans le porte oculaire et avant la réaluminure du miroir primaire en 2018. J'attend une nuit propice afin de repointer Uranus et Neptune pour une observation comparative avec le T520.

  

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Observation du ciel profond (2016)

  • Lors d’une nuit de transparence exceptionnelle à Aubrives, M42 est apparue infiniment nuancée à 85x  (Nagler31 + filtre OIII) , offrant une image sublime et riche en couleur , telle une toile de Gauguin. Cette vision magnifique est à ce jour ma plus belle observation d’un objet du ciel profond malgré un niveau de turbulence très mauvais et la non séparation des composantes E et F du trapèze.

 

  • NGC7331 est visible comme une pâle ellipse laiteuse au Nagler 31mm. La galaxie de Pégase, ne présente pas une condensation centrale bien marquée. Les trois galaxies satellites NGC7335 (Mv=14) , NGC7337 (Mv=14.6) et NGC7340 (Mv=14) ne sont visibles au méridien. Les 5 galaxies du Quintette de Stephan (NGC 7317, NGC 7318a, NGC 7318b, NGC 7319, NGC 7320) ne sont  également pas perceptibles. 

 

  • Mayall 2 (Mv=13.7 - dim. 25"x20"), est visible comme quelque chose de flou et fantomatique. L’amas globulaire, le plus brillant de la galaxie d’Andromède, forme néanmoins un triangle équilatéral à la limite de visibilité en vision décalée, avec les deux étoiles de MV 13.3 et 14.8 situées à l'avant-plan.

 

  • En ciel de campagne, NGC6960 et 6992 révèlent une pléthore de filaments torsadés dans un champ riche en étoiles. Le triangle de Pickering est très faiblement visible sous NGC6960 au T506x85 (Nagler 31mm+UHC) ; les détails de structure sont cependant perceptibles. 

 

  • Les principaux amas globulaires sont entièrement résolus et montrent des étoiles ponctuelles à 203x (Ethos 13mm) mais l'image se dégrade à 294x (Nagler 9mm). 

 

  • Le double amas du Persée est un feu d’artifice au Nagler 31 ;  Cela reste néanmoins à pondérer avec les images produites par le télescope SkyWatcher de 406mm de l'observatoire de Dourbes, muni du même oculaire et dans lequel, le double amas du Persée et la galaxie d'Andromède sont des féeries d'une beauté indescriptible.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Etoiles doubles :
A pleine ouverture et sous l’effet de la turbulence, les étoiles doubles observées présentent généralement un aspect "miteux" et délavé, un épouvantable galimatias à bords bouillonnant et sans maximum central visible. Les composantes, dont Rho est inférieur à 2" ou 3" d’arc sont désespérément noyées dans la bouillasse et il faut parfois diaphragmer jusqu'à 25mm d'ouverture pour retrouver les anneaux de diffraction. Dans ce contexte, voici les résultats obtenus en 2016 avant la ré-aluminure du miroir primaire et la correction du problème de diffusion dans le porte oculaire : 

 

  • Sirius B (Mv -1.5 et 8.5 ; Rho=10,6") ;  déjà résolue au T300 JML et à la limite au T250 Astam, n’a pu être décelée en 2016 dans l'éclat de l'étoile principale diffusant dans tout le champ de l'oculaire.

 

  • Delta cygne B (Mv 2.9 et 6.3 ; Rho=2,7") ; est difficilement séparée de l'étoile principale. Elle est cependant discernable sous la forme d'une petite étoile bleutée, sertie dans le bouillonnement de l'étoile principale. Delta cygne est facilement séparée avec l'instrument diaphragmé à 250mm hors axe.

 

Une soirée d’observation a néanmoins permis d’obtenir de belles images (2016) :

 

  • Les composantes E & F du trapèze d’Orion sont parfois résolues au centre d’une structure nuageuse complexe et contrastent avec les marques d’absorptions très noires et les extensions de Messier 42 au Nagler 31mm + Filtre OIII.

 

  • 32 Orion (Mv 4.4 et 5.8 ; Rho=1,33") ; Ce couple de magnitudes inégales, a bien été résolu lors d’une nuit exceptionnellement stable. Les deux composantes étaient visibles sous la forme de deux boules fragmentées en cellules constamment en mouvement au gré de la turbulence.

 

  • Zêta Cancri (Rho=AB=1.1", AC=6.2" et BC=5.6". L'étoile triple est bien séparée au DF510x366. La stabilité de la soirée permet d'obtenir des images propres. Les composantes, visible sous la forme de trois petites billes bouillonnantes, sont vues blanches et font l'objet d'une diffusion lumineuse contenue. 

 

  • Gamma Andromède = Almach : Observé le même soir, le T510x529 a révélé un couple magnifiquement brillant, coloré et d’éclat inégal. Visible sous la forme de deux petites billes bouillonnantes et très colorées, les deux composantes de couleurs jaune et bleue soutenues, ne diffusaient que peu de lumière dans le champ de l’oculaire.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Ergonomie :
D'un très beau design, cet instrument est malheureusement de plus en plus difficile à installer car les attaches rapides ont tendance à "foirer" les unes après les autres. Les tubes se bloquent également dans le rocker lors du montage. Lors du transport, le télescope démonté prend la quasi intégralité de l'habitacle d'une voiture du type Renault Laguna II ; mon ancien T560 permettait d'ajouter mon T250 dans la voiture.
Une fois l'instrument installé, la manipulation et le suivi sont très doux jusque 1200x, ce qui est excellent.
Le nouveau bafflage, réalisé en 2017, limite la buée sur les optiques très exposées à l'humidité.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Collimation et tenue à la collimation :
La collimation s'effectue facilement et en quelques minutes, depuis l'oculaire, grâce aux tiges de réglage reliant le barillet à la cage secondaire. Le point rouge du collimateur laser Kendrick se décale cependant d'environ un centimètre du centre du miroir primaire lorsque l'on abaisse le tube serrurier de 20° ! l'instrument perd alors sa collimation ; cela ruine tout espoir d'observations de détails planétaires ou d'étoiles doubles serrées. Je procède donc à une nouvelle collimation à chaque changement important d'élévation du tube optique.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Note importante :
J'ai peut-être trouvé la cause provoquant une forte diffusion lumineuse et l'apparitions d'aigrettes intenses sur Vénus et Saturne. Elle semble liée à une réflexion lumineuse de la partie centrale de l'araignée dans le porte oculaire.  Les avis concernant les observations sélénographiques, planétaires  et des étoiles multiples pourront néanmoins évoluer en fonction des observations futures. Il conviendra d'être patient car il n'est en effet pas possible de réaliser un star test ou d'émettre un avis objectif depuis un site soumis à une agitation atmosphérique de 2" à 30"" d'arc ! Malgré la mise en place d'un bafflage, le brouillard constant du fond de la vallée, l'humidité et le froid provoquent un dépôt systématique de buée ou de givre sur toutes les optiques. Le sèche cheveux n'est jamais loin...

 

 

 

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

T 400 mm Doucet ★★★★★

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

image.png.941548870cff33baea7b2dd90b8c763a.png

 

Ici le miroir de 400mm dans sa boite, Obs=21% dans la structure du DF510

D=396mm F=2630 mm, Optique Doucet mesurée L/41 Ptv (Doucet) et L/15 Ptv (JML). :

G 85x à 880x ; Crayford Moonlite CR2 ; Monture Dobson du DF510. 

FWHM mesurée à 0.39" lors d'une nuit parfaite à Givet. 

 

 

Observations planétaires (2009 à Givet) : 
Les images planétaires ont été splendides, à 440x (Ethos 6mm), et ont nettement creusé la différence avec les images pourtant sublimes du LB300 JML. En 2009, Saturne était visible sous la forme d'une boule ocre, fortement aplatie et striée de bandes brunes parallèles à l'équateur. L'assombrissement des pôles et l'ombre de la planète sur les anneaux très ciselés étaient bien marqués. A cinq degrés d'inclinaison, les anneaux commençaient à montrer la division de Cassini. L'anneau de crêpe était également bien perceptible.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Observations sélénographiques (2009 à Givet) : 
Les détails sélénographiques ont présenté une image métalliques et d’une extrême finesse à 440x. La Lune à présenté un fourmillement inextricables de détails à 877x (Ethos 6mm + Big Barlow 2x). L'image était figée et coupée au laser à plus de 2xD d'amplification. Je n'ai malheureusement pas mesuré le niveau de détails atteint lors de cette session d'observation ; nous avons sans doute atteint un record de résolution sélénographique avec une qualité d'image superbe.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

09 fév 2016 : Constat incident - La surface du miroir a été détérioré par une attaque chimique suite à une infiltration d'eau dans le sous sol et dans la boite du miroir. Il fait actuellement l'objet d'une analyse et d'une procédure de prise en charge assurance en cas de nécessité de doucissage/repolissage. 

 

 

 

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Lightbridge 301 mm JML ★★★★

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

DSC_0688.jpg

 

DSC_0642.JPG

Ici, le Lighbridge entre le T520 et le DF 510mm.

D=301mm, F=1504 mm, Obs 23%, optique Jean-Marc Lecleire L/18.6Ptv traitée Hilux 96% :

G 50x à 752x ; équipé Crayford 10:1, bobs knobs, barillet renforcé, point rouge Baader Skysurfer V.

La FWHM varie de 0.7" à un peu moins de 0.5" selon l'agitation atmosphérique à Givet.

 

Observations planétaires (2010 à Givet) :
Les images planétaires étaient incroyablement ciselées et contrastées. Saturne présentait un niveau de finesse égale à celui de mon T250/1630. Les bandes présentaient des couleurs plus marqués, légèrement plus contrastées et un peu mieux définies que dans mon télescope de 25 cm d'ouverture. La SEBs montrait clairement une ondulation non visible au T250. Le minimum et la division de Encke étaient bien perceptibles dans les deux télescopes qui offraient tout deux une image découpée au Laser. Sur la Lune, les l’ombres situées à l'intérieur des effondrements du collier de perles et dans les failles du système de Triesnecker étaient clairement visibles. Archimède montrait plusieurs dizaines de craterlets. Rima Aristarchus V, sous tendant 0.32", rima Marius, sous tendant 500m de largeur au niveau de Marius P, et les deux piqûres situées à proximité de la triplette de Clavius ont pu être perçues. Eta Crb, clairement séparée à 0,54" de distance angulaire, était vue comme un couple splendide à 900x.

 

Observations planétaires en 2018 :

Le constat ci-dessus démontre les capacités de l'optique, finement taillée par Jean-Marc Lecleire, sous un ciel propice à l'observation à haute résolution.  Le LB301 JML est aujourd'hui régulièrement utilisé comparativement avec mes T520, DF510 et T250 Astam pour l'observation planétaire et sélénographique à Aubrives. Jupiter et Saturne tiennent au mieux les 150 à 200x avant de devenir flou dans tous les instruments en ma possession. Sauf exception, l'astre Séléné ne permet la visibilité de craterlets dont la taille sous-tend au mieux 3km de diamètre. C'est clairement le niveau de résolution atteint pas un très bon T114/900. La brume et l'humidité engluent les objets dans une diffusion plus ou moins prononcée dans tous les instruments. Le LB300 JML retrouve des images de toute beauté lors des observations publiques à l'observatoire de Dourbes mais reste loin des performances de mon excellent T520.   

 

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Observation du ciel profond campagne :
Les nébulosités dans les Pleïades et le complexes des nébuleuses North America et du Pélican sont bien perceptibles. En ciel de campagne, les cinq galaxies, très faibles mes parfaitement séparées, du Quintet de Stephan occupent l'ensemble du champs au Nagler à 500x. Sirius B à été séparée à Aubrives en Janvier 2015. L’avantage principale du LB300 et son champ. Les objets non stellaires de grandes dimensions comme le complexes "North America + Pélican" et la nébuleuses de la Rosette sont plus intéressantes à observer au LB300 qu'au T520 et DF510 en raison du champ plus large au Nagler 31mm. La vision de la région de M42 est très complémentaire à celle observée dans les deux télescopes de 510 et 520mm d'ouverture. Surpassant la vision offerte par le T250 Astam, l'ouverture du LB300 JML doit cependant s'incliner devant les images, des amas globulaires et amas ouvert, procurées par les T520 et DF510mm. Hormis celles des amas-globulaires, du double-amas du Persée et de M42, les images des nébuleuses, galaxies, voie-lactée et amas ouverts étendus, offertes par le LB300 JML situé en ciel de campagne, transcendent de très loin les images offertes par les T510 et T520 restés à Aubrives. L'avantage d'un télescope facilement transportable est donc considérable. 

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Ergonomie (2016) :

Les conditions météo à Aubrives très capricieuses promettaient une éclaircie de courte durée. J'ai sorti le LB300 JML dans mon jardin en un clin d’œil puis l'ai collimaté l'instrument en quelques minutes. Rapidement opérationnel, le pointage des objets s'est effectué en quelques secondes. M42, M37, NGC884-869, Gamma Lion et les Pleïades sont apparus, entre les nuages, en présentant des images très fines et contrastées au Nagler 31mm. Les images furent splendides malgré les conditions météos désastreuses qui m'obligeaient à pointer les objets, en 1 ou 2 secondes, entre les nuages. Le ciel s'est rapidement bouche et le télescope a été rentré en une minute. 35 minutes se sont écoulées entre la décision de sortir observer et la possibilité de prendre mon café d'après observation avec des images plein les yeux.

Ce bijou, hyper opérationnel est encore facile à transporter sous des cieux clairs.

Voici deux rapports d'observations réalisés avec cet instrument:

 

1) La Lune au 300mm (photographies explicatives ci-dessous) :

- Les dômes d'hortensius,

- Le triplet de l'arène de Stadius,

- Les fins craterlets sous la triplette de Clavius,

Rimae Prinz,

- Mons Gruithuisen Gamma,

- Clavius pour détecter les deux piqûres,

- Cirque Gassendi,

- Forêt de collines et de dômes près de Marius,

Rima Marius,

- Aristarque et la vallée de Schröter.

 

2) Ciel profond au LB300mm optique JML sud Belgique

 

 

 


--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Meade LX200 EMC 305mm ★★★

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

LX200 305mm.jpg

F 3048 mm traité UHC; G 87x à 762x ; instrument équipé JMI NGF-S compatible Binoculaire.

FWHM mesurée à un peu moins de 0.5", à Vireux-Mohain, lors de conditions stables.

 

Ancien site d'observation 2004-2007 :

Les images de la Lune, belles et détaillées, ont clairement révélé le double cratercône de Mons Gruithuisen Gamma dans les trous de turbulence. Les vues, moins découpées mais un peu plus détaillées que celles fournis par mon excellent T250/1630, montraient des détails sélénographiques propres et assez contrastés à 508x (Zeiss Abbe 6 mm). Les images planétaires étaient utilisables, entre 338x et 508x, cela avec un contraste et une finesse supérieures au T510 Dobson Factory mais en retrait face aux T300 JML et T250 Astam. La vision de Saturne était complémentaire à celle de mon télescope de 25cm d'ouverture. Le disque planétaire présentait des bandes, un assombrissement des pôles et des couleurs plus marqués qu'au T250. Le minimum et la division de Encke n'étaient cependant pas perceptibles au LX200 contrairement à mon télescope Astam de 25cm d'ouverture qui offrait une image plus découpée de Saturne. Les deux télescopes ont foudroyés la pauvres lunette Perl Vixen 102M et le Maksutov Intes MK66 dans tous les domaines. Eta Crb, dont Rho était de 0"54 en 2004, était facilement séparée sous la forme de deux billes entourées d'anneaux concentriques par nuits calmes. L'image de diffraction des composantes de Zêta Cancri a été de toute beauté, à G 500x et 762x, sur mon ancien site d'observation situé à Vireux-Molhain.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

En 2018 :

Saturne, pourtant située à 17° au dessus de l'horizon dans la constellation du Sagittaire, se présente comme un disque très bien défini à 234x (Ethos 13mm). La division de Cassini est à la limite de la perception dans les anses et une bande équatoriale apparaît discrètement. L'image, du même ordre de propreté que celles de mes excellents T250 Astam et LB300 JML, se dégrade à 338x (Nagler 9mm) en raison de la faible élévation de la planète aux anneaux sur l'horizon.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Utilité du Meade LX200 305mm :

Un point, trop souvent oublié est le plaisir d'observer un objet sans devoir le repointer toute les 10 secondes. Les grossissements importants et l'utilisation d'oculaires planétaires à champ réduits, comme les Zeiss Abbe et Genuine, deviennent possibles et l'oeil peut se concentrer sur les détails observables les plus tenus. La découverte des étoiles doubles serrées, parfois introuvables avec mes autres instruments sous mon ciel soumis à une pollution lumineuse intense, devient un réel plaisir avec cet instrument équipé Goto.  La lame de fermeture réduit la luminosité par rapport au télescope de newton mais apporte une très belle stabilité à l'image de diffraction des étoiles.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Ergonomie :

La difficulté à transporter seul ce télescope, même jusqu'à mon jardin, est malheureusement souvent rédhibitoire à sa sortie. Ce type d'instrument est donc destiné à rester dans un observatoire ou une installation fixe. Cette limitation disparaît lorsque l'observateur est accompagné d'une autre personne. Le souci est que l'astronomie n’intéresse personne dans mon secteur réservé au jardinage, à la chasse et à la pêche...

 

 

 

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
T 250 mm Astam ★★★★

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

  •  

DSC_0206.jpg

F 1630 mm Obs 21% Optique Astam L/26Ptv :

G 47x à 587x ; P.O. cabestan ; Monture Dobson. FWHM mesurée à moins de 0.6", à Givet,

lors de conditions stables (Eta Crb nettement séparée à 0.54").

(L'instrument est situé à gauche du DF510mm sur la photographie ci-dessus).

 

Observations sélénographiques :

A Vireux-Molhain, mon ancien site d'observation, Rima Marius était perceptible dans les trous de turbulences. Les détails sélénographiques étaient régulièrement ciselés et contrastés à 407x (Zeiss Abbe 4mm). L'ensemble des rimae situées dans le cirque Gassendi et les petits cratères en ligne, près de Davy Y étaient bien perceptibles.  L'observation du premier quartier de la Lune, en 2002, dont les limbes tenaient de justesse en  bordure du champs de 90° de mon Zeiss-Docter 12,5mm, et celle de la plaine Lune, en 2006, au Roddenstock 35mm, sont des souvenirs indélébiles. L'amplification maximum utilisable sur la lune était de 590x par conditions calmes (Pentax XW5mm + TV1.8x). L'excellente nouvelle est que je dispose toujours du T250 et de l'oculaire Roddenstock de 35mm.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Etoiles multiples :

Eta Crb (Rho=0.54" en 2004) présentait une image de toute beauté dans laquelle les compagnons étaient ornés de jolis cercles concentriques. La double-double, présentait également de beaux d'anneaux de diffraction à 407x. L'image de Alcor et Mizar étaient particulièrement percutante et contrastée au Zeiss-Docter de 12,5mm. Sirius B a été séparée, à la limite et sans artifice, à Aubrives en Janvier 2015.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Observations planétaires :

Lors d'une soirée où le ciel s'était figé en 2003, le T250x272 (Zeiss Abbe 6mm) m'a montré une vue absolument somptueuse de Jupiter. J'ai assisté au transit complet d'Europe, accompagné des deux ombres de Ganymède et Europe sur le disque planétaire, la vision des festons, des panaches finement colorés, des WOS en quantité pléthoriques, des bandes finement torsadées jusqu'au niveau des pôles, et la visibilité du sens d'enroulement de la GTR, m'ont donnés la plus belle vision de Jupiter de toute ma vie d'observateur -  Grandiose ! Saturne, alors haute dans le ciel,  était également très ciselées et contrastées, à 272x (Zeiss Abbe 6mm). La planète exhibait clairement le minimum d'Encke et la division d'Encke sur les bords de ses anneaux. Le disque planétaire présenté ses bandes colorées {EZs, EB, EZ} et {nSEBn, SEBz, SEBs}. L'anneau de Crepe, l'ombre de la planète sur ces anneaux et les assombrissement des pôles SPB et NTeZ étaient bien visibles. La vision de Saturne ne fût seulement surpassée que par celles offertes par les T300 JML,  T400 Doucet, et surtout, par la vision sublime de Saturne au T520 de Michel Walbaum à Reims en 1973.

 

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

 

Ciel profond :

Très facile à transporter sous des cieux clairs, ce télescope m'a montré une vue incroyable de M42 où les ailes de l'albatros, marquées de teintes nuancées (passant du vert émeraude au vert profond), se refermaient l'une sur l'autre, sur un ciel noir d'encre au Nagler 31mm + filtre interferentiel Lumicon OIII. Sans filtre, les compagnons E et F du trapèze d'Orion étaient très souvent visibles. La comète "Holmes",  le duo de galaxies M81+M82, la nébuleuse "Rosette", le Double amas du Persée (dans le Quercy et dans le sud des Ardennes), la fantomatique nébuleuse de la tête de cheval, et les nébuleuses "Saturne" et "dentelles du cygne" m'ont donnés des moments d'observation somptueux. Ce super télescope n'a même pas pâli à coté du T500 de l'observatoire de Briançon sur M13, ni sur la terrasse de ma location de vacances, après le retour d'une observation de la Lune à la lunette de Rocbaron.

 

 

 

 

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L 80 mm Secretan ★★★★

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Diamètre=80mm,  Focale=1440mm, sur monture AZ faite maison :

Les images planétaires, à 86x et 115x, et les vues sélénographiques, à 115x et 144x, sont splendides en terme de finesse et de contraste. Moins utilisée aujourd'hui, cette lunette m'a présenté une vue de Vénus de toute beauté, en 2017 à Aubrives. L'oculaire de 23mm laissait voir un petit croissant découpé au laser, percutant à souhait, et terriblement contrasté sur un ciel noir d'encre. Cette vision faisait pensé à celle d'une éclipse partielle de soleil. Sublime ! Cette lunette permet d'observer les principales rimae de Triesnecker et rima Birt, située près du mur Droit. Les vues de la Lune sont magistrales de finesse et de contraste. Le niveau de détail reste cependant celui d'un bon objectif de 80mm d'ouverture. 

G max utilisable sur la lune : 206x

 

 

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
J80x20 Perl de nuit. ★★★★

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

La très belle image de la pleine Lune, surpasse très clairement celle des jumelles chinoises 25x100. Cet instrument m'a permis de trouver facilement la comète Lovejoy avant de la pointer au DF510. La conjonction serrée entre la Lune et Jupiter, observée dans la nuit du 10 au 11 Avril 2017, m'a laissé sans voix devant une image sublimes. La lune, située au premier plan, était à la fois fine, contrastée et imposante. Elle était accompagnée par Jupiter, ses fines bandes, et ses minuscules satellites Galiléens si subtiles... Le diaporama, à la fois irréel, grandiose et mignon, était presque en trois dimensions.  Le spectacle était encore plus beau dans les Perl de Nuit que dans le LB300JML. Le télescope était très pénalisé par son champs beaucoup plus réduit et par la turbulence atmosphérique...

 

 

 

 

 

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Synthèse...

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

 

image.png.a04616a7c5d7057de542b2450e92f5fe.png

 

 

Je parlais, en début de présentation, de la question fondamentale du choix d'un instrument d'astronomie destiné à l'observation visuelle par 50° de latitude nord. J'ai tenter d'apporter une réponse, très personnelle et imparfaite, à cette question en notant mes plus belles observations passées. Je me suis systématiquement posé la question sur la qualité des images et le plaisir ressenti pour chaque observation. J'ai ainsi établi puis classé la liste de mes 300 plus belles observations dont j'ai pu extraire le top 50 ci-dessous :

 

 

image.png.b6b280313e37600ba32b16067b4b86b4.png

 

 

 

Une rapide manipulation par tableau croisé dynamiques m'a permis d'y extraire la synthèse décroissante des instruments utilisés avec succès, en 48 ans d'astronomie,  pour l'observation à "Haute résolution" et  du "ciel profond",  (tous sites d'observations confondus) :

 

 

1) Observations à Haute résolution  : (qualité des images excellentes à exceptionnelles)

image.png.063274aa88ae9c73c5310d752f554713.png

 

 

Le niveau d'agitation atmosphérique et la facilité d'installation donne un large avantage à mon T250. Ce télescope m'a donné le plus fréquemment de superbes images HR en raison d'une fréquente utilisation. Le T520 arrive en seconde position en raison de la qualité des images. il est cependant dépendant de trop rare moment de stabilité. La grande majorité de planètes, situées à 20°-25° au dessus de l'horizon, n'ont pour l'instant, et certainement pour de nombreuses années encore, pu être observées dans de bonnes conditions. Des instruments réputés, comme les Mewlon 180, Mewlon 210, Clavius 166, Intes MK66, Intes MK78, Zeiss 150mm, Takahashi FS152, Zeiss Télémentor2, Perl Vixen 102M et bien d'autres, n'apparaissent pas dans mes souvenirs comme des instruments m'ayant laissé un souvenir impérissable. L'intes MK66 a immédiatement  été revendu après observation comparative avec ma lunette Perl Vixen 102M sur Saturne et sur la Lune. La lunette, n'ayant pas supporté la comparaison sur Saturne avec les T250/1630 Astam et Meade LX200 305mm, a également été revendue.

 

 

2) Observations du ciel profond (qualité des images excellentes à exceptionnelles) 

image.png.2526989816d5feb4078dcbd0d72d6657.png

 

 

L'observation des amas ouverts et globulaires demande du diamètre et de la définition  : Le T520 arrive premier. L'observation des nébuleuses et galaxies sont à l'avantage du T250, en raison de sa transportabilité facile, et de son encombrement réduit dans la voiture (WAF), pour partir en vacances sous des cieux éloignés de toute source de pollution lumineuse. L'ouverture de mon ancien T560/2845 n'a pas été déterminante pour figurer parmi les télescopes les plus aboutis à l'observation du ciel profond. Malgré une vue incroyablement percutante de M57 et son transport facile en voiture, ce télescope souffrait d'un déficit de contraste dans les images, lié à la rugosité des optiques américaines "Pegasus", de conditions de turbulences inappropriées au pouvoir séparateur de l'instrument, et du poids du miroir primaire excessif. Il a été la cause d'une double hernie discale suivi de plusieurs années sombres. Le T560 a été revendu avec regret afin de financer mon DF510mm, moins lumineux et pratique. 

 

J'avais la chance d'observer sur deux sites très propices à l'observation à haute résolution. Ce n'est plus le cas à Aubrives où l'amplification maximale du LB300JML est passé de 645x (à Givet) à 200x en moyenne sur mon site actuel, cela uniquement à cause de la turbulence locale. Quelques-unes de mes plus belles observations ont, malgré tout, étaient réalisées à Aubrives, en partie grâce à la qualité optique de mon T520 et à quelques rares moments de répit de l'agitation atmosphérique. Voici une extraction de la liste de mes 50 plus belles observations, dont 15 ont été réalisées depuis Aubrives :

 

image.png.00569b1d388cac076190b676e279ec9c.png

 

 

Le tableau croisé dynamique fait apparaître, dans l’ordre décroissant, la liste des instruments utilisés avec le plus de succès à Aubrives - (qualité des images bonnes à exceptionnelles). Le graphique ci-dessous confirme l'apport du diamètre sur un site soumis à une forte pollution lumineuse et une agitation atmosphérique importante, à la condition d'une optique d'excellente facture et bien alignée.

 

 

image.png.4700a6aa81c0b78de7057c3b0ef9f234.png

(à noter le faible score du Meade LX200 de 305mm , pénalisé en raison de la difficulté à le sortir seul dans le jardin).

 

 

 

Pour terminer, j'ai regardé les résultats obtenus avec les LB300JML et T250 F/6.3 Astam, sur les trois derniers sites d'observations utilisés par ces instruments en commun. L'impact de la turbulence à Aubrives est clairement visible. Le constat, cruel, est qu'aucune observation sélénographique d'excellente qualité n'a pu être obtenue avec mes deux excellents télescopes sur ce site. La stabilité du site de Givet est largement établie.

 

 

image.png.07db51f6371369bbfaf9161afc35cca3.png

 

 

Je me garderai bien cependant d'émettre quelques conclusions hâtives et vous laisse le soins d'y apporter votre réflexion.

 

Je vous remercie d'avoir eu la patience de me lire jusqu'ici et vous souhaite de belles observations futures.

 

 

 

 


L E S    A C C E S S O I R E S    U T I L I S E S  .   .  .

 

 

Oculaires :
- Zeiss Abbe 4mm
- Pentax XW 5mm
- Zeiss Abbe 6mm
- Baader Genuine 7mm (planétaire)

- W.O. Uwan 7mm (UWA)

- Nagler T6 9mm
- Baader Micro guide 12.5mm
- TV Ethos 13mm (Bino)
- Nagler 20mm
- Axiom 23mm (Bino)
- Zeiss UWF 30mm
- Nagler 31mm
- Rodentock 35mm

 

Barlows :
- TV 1.8x
- U.O. 2x 2"
- TV Big barlow 2x + extension
- TV 2.5x

 

Bino :
- BW Optik FoKus
- OCS 1.3x Denkmeier filetage BW

 

Filtres :
- Lumicon OIII 1,25"
- Lumicon UHC  1,25" 
- Baader OIII 2"
- Lumicon UHC 2"
- Lumicon HBêta 2"
- Meade #8, #11, #12, #21, #23A, #47, #58, #80A 

- ZWO ADC Atmospheric Dispersion Corrector Mark II

 

Système de collimation :
- Collimateur laser Kendrick 2" pour SCT/Newton

- Reego 2" pour Newton/refracteur (astrotest ici)
- Oeilleton Takahashi 1.25"

 

 

 

 

Q U E L Q U E S    M O T S    D E    M O I . . .

 

 

L'astronomie est pour moi une ode à la découverte. La contemplation au télescope des paysages lunaires, de ses profonds cratères et de ses longues crevasses sinueuses à 650x, est certainement l’un des plus beau spectacle qui se puisse voir. Ainsi, la vision cristalline, frémissante, ondulante et mobile des fins détails, sous-tendant parfois jusqu’à 0.3’’ dans les réseaux de rimae Prinz et Aristarchus, celle de rimae Marius et encore, celle du double cratercônes de Mons Gruithuisen Gamma, est à elle seule déroutante d’émotions. Ces merveilles, complétées par le panorama grandiose du transit d’Europe devant la surface de Jupiter et de ses festons, restent ancrées comme des souvenirs indélébiles et me pousse à vouloir aller encore plus loin dans la recherche des détails sélénographiques et planétaires.

 

Le virus m’a pris dans les années 70 chez Michel Walbaum à Reims lorsque j’ai vu dans son jardin sa magnifique coupole de cinq mètres de diamètre. La vision du télescope de 520mm F/D6 à l’intérieur de l’observatoire ensoleillé était à elle seule prodigieuse. Le grand choc m’attendait le soir même, au crépuscule, lorsque nous avons pointé Saturne à l’oculaire Clavé de 8mm (375x). Mimas était juste située entre l’anneau C et la planète très ciselée. L’image était à tomber par terre, éblouissante d’émotion, d’une finesse et d’un contraste déroutant. Les années qui suivirent furent folles d’émotions et les nombreuses observations au T520mm des amas globulaires, étoiles doubles dont Procyon B, structure de la nébuleuse d’Orion en 3D, Jupiter et calcul des éléments orbitaux des étoiles doubles m’ont à jamais subjugué.

 

Obs Michel Walbaum.jpg

Observatoire de 520mm de Michel Walbaum.