Thierry Legault

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  1. Caméra planétaire *couleur*

    si on n'est pas sûr, on vérifie. Ci-dessous les débits pour la Player One Saturn à base d'IMX533: 20 fps effectivement en 14 bits, mais le double en 8 bits. Et c'est pareil pour les autres Player One, de même que pour mes ZWO : 178, 183, 662, 1600. S'il y a des caméras qui ne baissent pas de cadence, ce sont des exceptions. En général le débit est limité par l'USB3, il est donc logique que passer en 12/14/16 bits le divise par 2. comme dit ce bon vieux Clint : les avis c'est comme les trous du c(..), tout le monde en a un Reste à démontrer que dans la pratique usuelle en planétaire, compte tenu des caméras utilisées, des planètes visées et des traitements appliqués (notamment nombre de brutes stackées), ça fait une différence visible. Et, à supposer que ce soit visible, qu'on y gagne plus que la perte provoquée par la diminution des fps. Bref, au lieu de nous sortir des généralités, tu nous sors ton télescope et tu fais des acquisitions planétaires dans les deux modes, ensuite on pourra discuter sur des preuves et non sur le sexe des anges
  2. Caméra planétaire *couleur*

    non, le problème est que ça réduit de moitié la cadence d'images de la caméra ça ne compensera pas le doublement de taille des brutes. Le SER se compresse peu. Si on veut faire une mosaïque lunaire ou une animation solaire, on remplit les Go à grande vitesse et on a besoin d'économiser la place. ce serait bête de s'en priver si on en a l'usage, sinon c'est du gaspillage (de volume disque, de temps de traitement...). Avec un niveau de signal assez élevé, tes derniers bits vont être noyés dans le bruit de photons : ce serait bête de les enregister vu qu'ils ne servent à rien En Halpha où il faut faire ressortir les protus souvent assez fortement, je n'ai aucun problème en acquisition 8 bits (même avec seulement 25 ou 50 brutes stackées), même chose pour la Lune, et je ne parle pas des planètes où la dynamique n'est pas grande. En ciel profond je suis d'accord avec toi, en planétaire l'intérêt du 12/14/16 bits reste à démontrer à mon avis sauf cas particulier, par rapport à la perte de fps.
  3. Caméra planétaire *couleur*

    sauf qu'en 8 bits (ce qui est préférable en général), si on ne remplit pas assez ça va finir par se voir
  4. Caméra planétaire *couleur*

    La question est : de quel bruit on parle, et sur quelle base de comparaison ? Le bruit final dépend : - du traitement appliqué sur le stack (accentuations/déconv, lissages de bruit...) - du nombre de brutes stackées - du remplissage du photosite (électrons) dans les brutes (qui lui-même dépend du RQ, du temps de pose...) - du bruit de lecture (s'il est non négligeable) Le remplissage du photosite dépend de la capacité utilisée (% de remplissage de l'histo) par rapport à la capacité max, qui elle-même dépend du réglage de gain. Le gain n'étant pas normalisé, une même valeur de gain ne conduira pas à la même capa photosite d'un capteur à un autre, d'autant que sur les 662 et 462, la capa à gain nul est très différente (38 ke- contre 11 ke- !). Et avec tout ça il y a le temps de pose. Cas simple pour illustrer : à gain nul, si on ajuste le temps de pose pour remplir correctement l'histo, on aura stocké bien plus d'électrons dans une 662 que dans une 462, donc un RSB de brute bien plus favorable. Si on veut isoler l'influence d'un paramètre et en tirer une conclusion, il faut fixer tous les autres (ce qui n'est pas toujours facile).
  5. Caméra planétaire *couleur*

    et ça fait des occasions pour ceux qui ça intéresse : tout le monde est content (acheteur, vendeur et commerçant)
  6. Caméra planétaire *couleur*

    Et si on essayait de quantifier un peu ces histoires de bruit de lecture ? Avec la 664 par exemple. 1. A gain nul, capa 36500 électrons (donc plus de 100 e- de bruit de photons, en prenant un remplissage d'histo à 50%), BL 6 e- 2. A gain 250 (décrochage du BL) : capa ~2000 e- (plusieurs dizaines d'e- de bruit de photons), BL 1 e- 3. A gain max (450) : capa ~100 e- (bruit de photons > 5 e-), bruit de lecture 0,5 e- Bref, tout ça me conduit à penser que même dans le cas le plus défavorable (gain max), en planétaire le bruit de lecture est systématiquement négligeable sur ce genre de caméra.
  7. Filtre vert Antarès no 11

    donc tu as la réponse : il y a déjà des filtres verts sur les pixels verts, donc aucun intérêt ! Sauf si tu cherches à perdre de la lumière... Entre ça et le coup de la vitesse solaire, il faudrait s'intéresser à ce qui est vraiment utile
  8. Retex sur Sigma Art 20mm 1.4

    Petit Ours, d'une part le 1,8 est hors sujet (on parle du 1,4 ici, et de la série Art), d'autre part aller sur un site comme Les numériques pour une application astro, bof bof...
  9. Retex sur Sigma Art 20mm 1.4

    si c'est pour du Canon, alors c'est l'ancien 20/1,4 qui a beaucoup de coma et d'astig (pas inhabituel pour ce type de focale mais ça monte quand même assez haut). Ce n'est pas le meilleur de la gamme Art, le 14/1,8 est mieux. www.lenstip.com/457.1-Lens_review-Sigma_A_20_mm_f_1.4_DG_HSM.html Le nouveau est bien mieux (sauf côté vignetage), mais il n'est dispo qu'en mirrorless www.lenstip.com/637.1-Lens_review-Sigma_A_20_mm_f_1.4_DG_DN.html
  10. Occultation de Saturne en Argentine

    Hé bien j'ai failli le faire deux fois avec Mars et la Lune en janvier 2023, pour la première la météo a mal tourné et pour la seconde la ligne de transit s'est décalée sur l'océan, j'ai donc à chaque fois annulé mon billet d'avion la veille du départ
  11. Occultation de Saturne en Argentine

    même quand c'est le soleil en Halpha avec le disque en tons inversés (et protus non inversées) ? Dans ce cas tu dois avoir beaucoup de travail car c'est devenu terriblement à la mode ! Tiens, l'apod d'aujourd'hui est justement comme ça (et je souviens d'une apod de transit d'ISS avec le disque solaire inversé mais l'ISS en noir...alors qu'elle aurait dû passer en blanc ) En parlant de soleil voilà deux images, la première laissée en linéaire, la seconde avec un rehaussement des protus qui ne laisse certainement pas la gradation d'origine des lumières intacte. On pourrait penser que la première est plus naturelle, plus "bio", or la seconde correspond bien mieux à ce que je vois à l'oculaire. La réponse linéaire de nos capteurs est bien pratique pour les traitements, mais c'est une interprétation comme une autre. L'interprétation argentique, pas du tout linéaire, est (était) une autre, et le visuel (qui gomme énormément les différences de luminosité) encore une autre. Laquelle est la bonne ? Une de celles-là, ou encore une autre ? La notion de "bio" a-t-elle même un sens ? (du moins tant qu'on n'a pas fixé précisément le critère...et même là, ça restera un choix arbitraire )
  12. 5 ans de Saturne

    superbe série, la persévérance ça paye !
  13. Occultation de Saturne en Argentine

    Je ne serais pas aussi catégorique. On voit énormément d’images de M42 faites à partir de plusieurs temps de pose (cœur, extensions) puis combinaison de tout ça de diverses manières, et au final une hiérarchie des intensités pas respectée entre des zones autour du trapèze et les extensions faibles. Même chose pour M31, sur pas mal d’images après traitement on retrouve des bras externes au moins aussi brillants que les zones d’absorption près du bulbe, ce qui ne correspond pas à la gradation visible sur les brutes. Et on pourrait aussi citer de nombreuses nébuleuses qui sont dans des cas similaires : Eta Carène, Lagune, Aigle… Pour en avoir été témoin, je pense que certains seraient étonnés de voir l’étendue des "manipulations" réalisées par masques, calques et corrections localisées à coups de gomme et de scripts dans Pixinshight ou Photoshop, à tel point que leurs auteurs seraient bien en peine d’expliciter la différence entre le départ et l’arrivée au niveau des intensités lumineuses, tout ça se faisant sans aucun critère objectif mais uniquement au jugé : tant qu’on trouve ça joli on continue de jouer avec les masques et les curseurs. En vrac : - manipulations sur les couleurs, saturation en RVB évidemment mais surtout en narrowband, avec des palettes type SHO totalement arbitraires et des réglages tout aussi arbitraires et qui ne seront jamais identiques d’un traiteur à l’autre - combinaisons RVB + Halpha (assez courant en CP petit champ ou grand champ en "astropaysage") - traitements différenciés (à partir de sélections et de masques) entre nébuleuses et étoiles = "réduction" des étoiles jugées envahissantes sur des nébuleuses, voire transformation "starless" consistant à retirer toutes les étoiles Ce n’est pas un reproche envers qui que ce soit, c’est juste un constat, l’autre constat étant que la publication de ces images ne me semble pas générer souvent de questions sur le pourquoi du comment des traitements appliqués ni sur ce qui peut rester de "bio" là-dedans. Et pourtant c’est autre chose que mes petits ajustements d’intensité Pour revenir à Saturne et la Lune, il n’y a pas un monde d’écart non plus, Saturne est au niveau des zones sombres du terminateur mais comme tu le dis, un traitement standard d’harmonisation lunaire pose des problèmes de contraste. Pour savoir ce que ça donnerait...hé bien j’engage ceux qui se posent des questions à sortir leur télescope lors d’une prochaine occultation pour expérimenter par eux-mêmes et ensuite nous faire part de leurs résultats et constatations, que je regarderai avec grand intérêt
  14. Occultation de Saturne en Argentine

    les deux mon capitaine Je vais dans des endroits où j'ai toujours eu envie d'aller, ça fait d'une pierre deux coups mais pourquoi attendre la retraite ? j'ai poussé celle de la Lune, qui est très peu saturée d'origine
  15. Occultation de Saturne en Argentine

    oui c'est ça, avec des SER de 1 minute découpés en bouts de 10s pour les alignements