BobSaintClar

Yep, préparons l'enterrement de 2020 avec enthousiasme ! Pauvres de vous, qui subirez cette vile année huit heures de plus que moi...

Encore une drôle de bête "made in Japan" ? Des jumelles de 85mm ED (?) à visée droite et oculaires interchangeables... en 50,8 ! https://page.auctions.yahoo.co.jp/jp/auction/m464533847 Mais qui va se servir de ce machin lancé aux enchères pour 1200 euros, en gros ? MAIS AUSSI : Les incontournables Miyauchi 20x100 Des Nikon stabilisée 14x40 Les mêmes, chez Fujinon,

Pour moi la deux, parce que sauf ingestion d'une excessive quantité de champignons psychotropes, elle montre des couleurs. Évidemment qu'il faut viser l'APOD : Non mais halo, quoi !

Fake. La vraie conjonction "style métropole" :

Spectaculaire ! Il y a une différence marquée de résolution entre la bande de poussière et le reste de l'image : une contrainte, ou un choix ?

La grande classe. Il ne manque rien ! Belle conclusion

Bien joué Pedro ! La persévérance a payé ! Sinon, cette conjonction serrée : l'as-tu trouvée aussi jolie qu'à sa précédente édition ?

Yep, de retour Alors pour l'animation, euh... sais pas comment on fait... mais bon, si vous regardez de haut en bas rapidement en clignant des yeux, ça le fait, non ? non ? Pour les 23 et 24, malheureusement, j'étais loin de mon matos. Mais d'autres ont pris le relais, et fait mieux Et joyeux Noël ! Un peu de joie en conclusion de cette annus horribilis est fort bienvenue...

Toutes les bonnes choses ont une fin... Voici ma dernière contribution à l'observation de la magnifique conjonction qui s'achève. Ce 22 décembre, toujours béni par une météo de rêve, j'ai pu admirer et rapidement photographier (j'avais des invités) le couple planétaire du moment. Demain, je pars en congé trois jours et n'aurai plus l'occasion d'observer le ciel... Je n'ai fait qu'une image, mais elle est ok, à mes yeux peu regardants : tout au moins ne dépareille-t-elle pas par rapport aux précédentes ! Saturne et Jupiter se séparent déjà, chacun repartant avec sa palanquée de petites lunes même si, en apparence, le dieu des dieux en a perdu une : je suppose qu'elle est cachée par le disque jovien, soit devant, soit derrière ? Bref, je vous propose mon dernier "shoot" : Toujours enregistré sur Pentax K1, barlow x2 et jumelles APM. Trois poses de 1/100 à 1/5 de secondes sont réunies en une même image, pour compenser les différents éclats de chaque astre. Le résultat est assez réaliste, par rapport au spectacle offert en visuel J'espère qu'en France, vous pourrez vous rincer l’œil - même les deux - ce mardi soir !

Salut ! Sans doute connaissez-vous cette technique de photographie solaire consistant à tapisser l'intérieur d'une canette vide d'un film photographique et d'y percer un petit trou ? Chaque journée qui passe laisse - si le soleil est bien visible - une traînée lumineuse, tracée par l'image du soleil sur le film lors de son trajet céleste, illustrant l'évolution de sa hauteur et de la météo locale. Le précédent record était de quatre ans de pose, il vient d'être pulvérisé par une étudiante bretonne anglaise : huit ans ! Un article à ce sujet L'image :

Et la conclusion provisoire : (montage réalisé sans les mains, avec un pifomètre précis au poil de cul près)

Il s'en est fallu d'un cheveux : pour un peu, je manquais l'immanquable ! Vers 15h, je sors dans mon jardin pour estimer la qualité du ciel. A première vue, ça semble propre... (je vous ai mis mon bonzaï en premier plan) ... mais je repère vite un micro-nuage, un égaré, posté comme un furoncle au-dessus du toit des voisins ! Il en émane comme un vague remugle iodé... aucun doute n'est permis : il vient de Bretagne, pauvre expatrié que la surpopulation a banni loin de chez lui ! Il s'évaporera rapidement dans l'air ultra-sec du Japon, non sans tenter un misérable dernier crachin... Kenavo, ma mignon... Je ne suis pas seul à attendre le soir. Mais lui, les gazeuses ne l'intéressent pas. Il ira traquer d'autres proies. Le soleil s'est couché, le ciel demeure vierge de toute invasion nuageuse. Seule la Lune, jalouse, tente d'attirer mon attention... A l’œil nu (photographie prise au 50mm), il n'y a plus de Saturne ni de Jupiter. Il n'y a qu'une planète double, astre insolite que la providence m'aura permis d'admirer, une fois, au temps de ma courte vie : La dernière image, bien sûr, reproduit misérablement la magie du spectacle admiré aux grandes jumelles ! Photographie enregistrée au Pentax K1, barlow x2 et jumelles 150/840. Composite de trois temps de pose différents (de 1/100 à 1/5 de sec) En visuel, j'ai pu observer deux satellites supplémentaires de Saturne, situés à gauche des anneaux dans mon image. Mon épouse et mon fils ont également profité du show. Je me souviendrai longtemps de cette soirée !!

Ahhh, bravo !! C'est super, et les planètes montrent du détail ! Ton rapprochement étant plus tardif de quelques heures, par rapport à mes images, il est encore plus serré. Quant à l'étoile qui s'invite chez les satellites joviens, je confirme

Et encore, tu verrais comme il joue aux échecs... Ah, parce qu'ils s'y mettent à plusieurs pour ce résultat ?! Mais nan... c''est vu en contre-plongée, un projet d'illustration de son dernier album de rap... Ouais, c'est triste de lire ça... je compatis. On a tous trépigné d'impatience sous un ciel de plomb, maudissant les éléments qui nous privent de notre came Mais as-tu vu les images de Jmfluo ? Woah, rien que ça ? Quand même, t'exagères... je ne suis qu'un astram comme les autres... Merci les ami(e)s pour vos sympathiques retours ! J'aurais préféré qu'on partageât(*) nos images plutôt que nos commentaires, mais une météo de fin du monde en aura décidé autrement. Tenez bon, le rapprochement sera encore magnifique pendant quelques jours ! (*) tenté de mémoire... Yes !! Je n'ai pas (encore) tout perdu de mes jeunes années de Grammar nazi !!

Ben c'est top, bien sûr ! J'en parle dans mes posts "astrophoto", même si pour le coup, c'est de l'observation 100% bino. Le Bortle 6-7, en planétaire, ça ne gène pas Sinon, nouvelle extra : j'ai un deuxième Nikon NAV HW 12 sur le gaz, encore un membre de mon club qui change de matos (il laisse tomber le visuel et brade tous ses oculaires... j'ai préempté le Nikon ! Si je le choppe, ça va dépoter)

Bino-brothers, bino-sisters, stéréo-potes : MORT AUX CYCLOPES !! Mais je m'égare. Donc cette nuit, par un petit zéro degré Celsius (ahahah même pas mal ! Si je commence à couiner, Looney va me tomber dessus), j'ai décidé de profiter d'une belle transparence pour (re)tester mon ciel - qu'on qualifiera pudiquement de "péri-urbain" - avec différents filtres. Pour cibles, j'ai choisi trois objets nébuleux de saison, qui ont le bon goût de s'afficher dans le même secteur : L'albatros M42, la flamme NGC 2024 et la Rosette Caldwell 49 (si vous pensez une seule seconde que je connais ces références par cœur, vous me jugez si mal que ç'en est limite insultant). Les filtres à comparer sont : - Astronomik UHC visuel (31,7) - SVbony OIII (50,8) - Thousand Oaks OIII visuel (50,8) - "Chinoiserie" UHC rebadgée en Astronomik OIII CCD (bref : une arnaque. Sans doute un Omegon, coulant 50,8) - Fujinon Nebula (broadband, filetage inconnu) Pourquoi ce test ? Ben déjà pour me la péter, c'est important. Ensuite, parce que je possède ces filtres et que ça m'intéresse de savoir ce qu'ils valent. Enfin, parce qu'avec de grosses jumelles, ce genre de test est très confortable : chaque filtre est placé dans son fût, sur son oculaire dédié. On passe de l'un à l'autre sans aucun délais, c'est extrêmement efficace ! Je ne vais pas vous décrire la démarche de façon chronologique, mais l'ordonner par filtrage de plus en plus sélectif : 1/ Sur l'albatros : - Sans filtre, l'image est décevante. L'albatros montre sa forme ailée caractéristique, mais se démarque difficilement du fond de ciel. Il ne présente aucunes extensions au-delà du trapèze, on ne voit pas de boucle, sa tête d'oiseau se devine en vision décalée sans montrer sa forme. Le "running man" est parti courir ailleurs. - Avec Le Fujinon Nebula à bande large, la perception globale de la nébuleuse est grandement améliorée. Surtout, elle présente des extensions vers l'intérieur, la grande boucle s'entraperçoit. La forme de tête d'oiseau se devine en vision décalée, de vagues nébulosités marquent la présence probable d'un "truc" plus au nord (le running man, donc). Le fond de ciel est un peu assombri, je n'ai pas l'impression de voir moins d'étoiles. - L'UHC chinois et l'OIII SVbony donnent la même image : le fond de ciel est plus sombre qu'au Fujinon Nebula, mais la nébuleuse n'en montre guère plus. L'apparence globale n'est pas plus flatteuse, le contraste est en revanche un peu meilleur, notamment dans la région du trapèze. La tête d'oiseau se devine mieux, ça se joue à peu de chose. Le running man demeure évanescent, entraperçu en vision décalée. - L'UHC Astronomik est, de tous mes filtres, celui qui "performe" le mieux sur M42 : le fond de ciel n'est pas plus sombre qu'avec les verres précédent (SVbony, Omegon...), mais tout est plus facile parce que plus contrasté. Si l'on se contente d'un coup d’œil rapide, l'apport du filtre Astronomik semble négligeable ; pourtant, il ne faut guère insister pour voir rapidement apparaître des détails, des extensions, des nodosités, autant d'informations que ses concurrents chinois n'apportent pas, ou montrent moins bien. La tête d'oiseau commence à se démarquer en vision directe. Le running man, rien à faire, ne s'améliore pas. L'image est assez esthétique, même sous mon ciel quelconque. Je me surprends à l'observer assez longtemps, alors même qu'elle n'a rien, mais vraiment rien d'extraordinaire. Quand je repense à ce que j'en ai vu, sous un bon ciel, sans filtre... - Contrairement au SVBony, le Thousand Oaks est un "vrai" OIII, à bande étroite, très sélectif : avec lui, le fond de ciel est restefondien, mais les étoiles se sont fait la malle ! Quant à la nébuleuse, elle est étriquée : ce qui reste est bien contrasté, mais il en manque ! Ce filtre est trop sévère pour mon diamètre instrumental (150mm), quel que soit l'état du ciel. Ceci dit, l'expérience est à refaire sur un objet plus adapté, comme les dentelles ; j'aurai peut-être une bonne surprise ? 2/ Sur la flamme : - Sans filtre, je ne la vois pas. Ça, c'est fait ! - Avec le Fujinon et les filtres chinois, je la devine à peine, en vision décalée. - Avec l'Astronomik, il me semble la deviner un peu mieux. Mais c'est subtil. - Avec l'OIII Thousand Oaks, elle ne ressort pas mieux qu'avec l'Astronomik. L'image, très sombre, est peu flatteuse. 3/ Sur la Rosette : - Sans filtre, on voit bien l'amas. Il paraît qu'il y a du gaz, autour ? - Avec le Fujinon, on devine la vaste nébuleuse, qui présente de vagues nuances de densité. - Avec les filtres chinois,. l'ensemble est un peu plus contrasté - enfin, moins fadasse - qu'avec le filtre précédent. Pourtant, l'image n'est pas meilleure, parce qu'il y a moins d'étoiles : le Fujinon n’abîme pas l'amas, lui ! - L'Astronomik tire son épingle du jeu en améliorant sensiblement le contraste global de la partie nébuleuse de l'objet ; en revanche, l'amas ouvert n'a pas retrouvé ses étoiles faibles. - Le Thousand Oaks fait son travail habituel : sur un fond de ciel gris-noir on devine le gaz. Il paraît qu'il y a un amas ouvert, dedans ? Voilà ! Tout cela n'est guère scientifique, mais c'est du vécu ! J'ai hâte de refaire ce test... sous un beau ciel

Ma photo n'est pas terrible, mais de là à la balancer au compost, t'es dur

Challenge accepté (la vache, c'te carte..!)

La jalousie te déforme les traits... Sinon, ça s'est bien passé le rencard avec David ?

Ben voilà, facile en fait : le casque a été trouvé très vite, bien visible à 48x avec filtres Astronomik UHC. Ces derniers assombrissent suffisamment le fond de ciel pour que la nébulosité ressorte. Elle apparaît non pas comme le X des photos, mais comme un L renversé, ou un C épais dont le crochet haut est plus marqué que le bas. Pour admirer sa forme complète, il me faudra m'éloigner de Tokyo ! A l'oeil nu, je voyais difficilement les trois étoiles qui forment la tête du Grand Chien, ce qui veut dire qu'en vision décalée, je dépassais à peine la magnitude 5 : ça me situe entre 6 et 7, sur l'échelle de Bortle. Sans doute à 6 par une nuit d'hiver excellente (la présente nuit est bonne, sans plus) et à 7 en été... Y'a mieux !

Avec plaisir ! Je suis vraiment heureux d'avoir pu assister au phénomène tout du long, jusqu'à demain soir inclus. Pour une fois, la chance m'a été favorable : je ne compte pas les éclipses manquées (à commencer par la solaire, totale, de 1999 : voyage organisé, ciel bouché à l'arrivée), les comètes ratées (Neowise, choppée in extremis sous un ciel pourri lors d'un déplacement à Okinawa...) mais là, finie la poisse ! Demain soir, j'observerai encore et toujours la conjonction aux big binouzes, mais je n'aurai sans doute pas le temps de la prendre en photo : nous serons dans les valises, pour un court déplacement en famille. Après, j'écris ça, mais il se pourrait que la passion l'emporte et que j'abuse, une fois de plus, de la patience de mes proches

Sérieusement, je vais encore ouvrir le bal des images planétaires de ce jour ? Vous êtes lents, mais lents... pfff... Ceci dit, je serais salaud de garder mes images et mes commentaires pour moi : la météo m'est favorable, j'ai cru comprendre que ce n'était pas le cas dans l'hexagone. J'entends bien que ma production est d'une qualité perfectible, mais faute de grives... bref On commence par quelques vues d'ambiance : j'ai su, dès la mi-journée, que le ciel me sourirait. Il était bleu, dense, prometteur. Seul un vent fantasque se faisait remarquer, mais peu m'importa : j'observe de sous ma véranda, amène-toi Eole, même pas peur ! Dans le lointain, seules les montagnes daignaient s'embrumer de nuages lourds... Ils ne bougeront pas de la soirée En début de nuit, je m'installe à mon poste. J'ai pris soin d'ouvrir en grands toute la baie vitrée pour réduire, au mieux, les turbulences : La photographie est prise au 50mm et vous voyez déjà qu'à l’œil nu, Jupiter et Saturne semblent vraiment former une planète double ! Je prends une image de la lune, pour me faire la main (toujours au Pentax K1, barlow SVbony premier prix et jumelles APM) : (Oui, j'ai bien salopé la mise au point) Et pour conclure ce post, les deux coquines que vous attendez tou(te)s : Comme toujours, j'ai adapté l'histogramme à la luminosité de chacun(e), par soucis de réalisme. L’œil compense très bien les différences de luminosité. Saturne semble si proche des satellites de Jupiter qu'on se demande lequel elle va lui piquer... En visu, dans les jumelles à 50x, c'est vraiment spectaculaire !!

L'ajout d'accessoires bizarres pour chopper le point focal, je connais... Si je ne colle pas une barlow SVbony toute pourrite dans le PO de mes jumelles, impossible d'avoir une image nette au Pentax. Alors qu'avec la lentille chinoise, c'est possible. (C'est pas pour autant que j'y parviens)

Une rencontre à la Réunion, quoi de plus naturel ? J'aime beaucoup la deuxième image, qui montre bien la différence de couleurs entre les deux astres !

Les couleurs sont terribles ! Dommage pour le petit bougé, on perd des détails dans Encke