BobSaintClar

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Tout ce qui a été posté par BobSaintClar

  1. La Deep Sky Star-Party de la préfecture d'Aichi !

    Le soir venu, tout est en place et les auspices (ou hospices, vu la moyenne d'âge) sont favorables : le ciel est parfaitement dégagé. Seuls quelques nuages d'altitude joueront les troubles-fêtes entre 1h et 2h du matin, rien de grave, d'autant que les gens présents sont avant tout des observateurs visuels, une catégorie d'astronomes amateurs très minoritaire au Japon : ici, peu, voire pas d'imageurs ! Au bûcher, les sorciers ! Penaud et honteux, je planque mon Seestar chinois au fond du coffre ; on a dépecé du barbare pour moins que ça, dans le coin... Les lunettes Entamons la visite technique par la catégorie historiquement reine au Japon : la lunette ! Cependant, notre rassemblement a une particularité : il fait la part belle aux gros télescopes et aux binoculaires, surtout s'ils sont faits maison. Donc, en la circonstance, les lunettes sont le vilain petit canard de l'évènement. On peut les diviser grossièrement en trois catégories : les lunettes solaires (Coronado et autres engins dédiés, à la fête compte tenu de l'actualité), les géantes (disons de 130mm et plus) et les créations originales : Un exemple, parmi d'autres, de lunettes (Taka et Televue Pronto) adaptées à l'observation du soleil : Une Skywatcher 150/750, dont je fus l'heureux propriétaire, adapté à l'observation grand champs des objets du ciel profond. Tant que vous restez en-dessous de 60x, tout va bien... Ici, une petite lunette “maison” de 60mm sans chichi, simple et efficace : Sa sobriété ne dit rien de son proprio : ce dernier s'est également construit le plus gros télescope du plateau ! Enfin, une bestiole imposante : 205mm à F6,8 (c'est un peu court, jeune homme) ! Obnubilé par d'autres tubes, je n'ai pas pensé à regarder dedans... Et c'est à peu près tout ! La grande majorité des lunettes présentes étaient appariées et donc, tombent dans la catégorie Binoculaires. De fait, je ne vous ai pas encore montré “la plus grosse” Les télescopes Place aux miroirs : A la DSP, on trouve de tout ! Commençons par les instruments du commerce, en partant du plus petit : Astroscan 100 à F4 : ce design à base de boule, on le reverra... Vixen 125 à F5 (le Newton blanc, avec son bulletin de contrôle à Lambda/15 PV : le gant est jeté !) (Sinon j’ai la même chaise, mais je l’ai modifiée pour que le siège descende jusqu’au sol. Ça peut faire l’objet d’un post, si quelqu’un est intéressé). Voici un Ninja 200 à F8 et bulletin à Lambda/20 PV, gant relevé ! Bon, le Vixen et lui ont le même propriétaire, ça ne finira pas en duel. Déception ! Un bon vieux C9 (ou C11 ? Le doute m'assaille), qui se demande ce qu’il fait là. Les Schmidt-Cassegrain n’ont pas trop la cote, au Japon. J’ignore pourquoi... Un Ninja 300 tout métallisé. Ebloui par ses chromes, je n’ai pas relevé sa focale. Il a un amortisseur de direction, comme sur les motos ! Un Nebulite 406 à F4.5, structure Hubble Optics et miroir Meade (on se mélange un peu les pinceaux, avec le Ninja à l'arrière-plan) : le combo ultime ? On monte dans les tours avec deux ninja de 400mm ! Je ne vous en montre qu’un, ils sont identiques. De plus en plus fort : Un Ninja 500 ! Cet emboitement de gros bidons est assez impressionnant... Lui, je le reconnais à son troupeau d’autocollants Moe, plus tordus les uns que les autres : j’en parle dans mon Post sur l’édition 2019 de la DSP On enchaine avec les télescopes faits maison (souvent avec les mains, parfois avec les pieds), en passant du plus petit au plus gros : Un 150mm tout démontable. Sauf à vouloir faire de la macro-photo, je n’ai pas saisi l’intérêt des montants trop longs… On ne rigole plus avec le fameux Apo-killer d’Okubo-san, un T200 F10 à miroir parabolique donné pour L/25 PV : L’ensemble est imposant et nécessite un escabeau (!), mais ne pèse que 11kg sur la balance. J’ai regardé dedans à plusieurs occasions (nous nous sommes déjà croisés, ce tube et moi) et en effet, je ne saurais dire en quoi l’image n’est pas parfaite, pour ce diamètre. Pour maximiser le contraste, le secondaire ne mesure que 18mm de section : Notez l’oculaire Lavendura de 63mm (!), conçu par le Monsieur et fabriqué/commercialisé par la compagnie tawaïnaise BOSO (j’espère ne pas écorner le nom), propriétaire de la marque Long Perng. Un vrai serrurier de 300mm sur monture équatoriale non-identifée ? Mmmhh... sans doute dédié à la prise de vue ! Pourriture d'imageur, j'aurais du le dénoncer !! Un Dobson léger de 350 à F5 (de mémoire) C'est moi, ou le formica de la hache part en vacances ? Les Dobsons de 400 à 500mm, plutôt rares il y a une dizaine d’années, sont devenus (presque) populaires. Les 400 proposent un bon compromis Performances/Poids, pour les bricoleurs. Les 500 sont plus compliqués à gérer ! J’en ai repéré au moins cinq. Voici un Newton 400 super court, sobre et tout en rondeurs, dont la robe est malheureusement cachée par un isolant en mousse/alu bien dégueulasse : J’aimerais savoir à quoi il ressemble, sans son immonde couverture... On passe de l'original à l'improbable ! Pas d’araignée en cage, ici : le treillis de tubes soutient directement le secondaire. Dans quelle mesure lesdits tubes, qui interceptent la lumière entrante, dégradent-ils l’image ? J’aime beaucoup le renvoi secondaire à 135 degrés, qui évite le recours à tout escabeau. Notez le couvercle du primaire, particulièrement classieux. C'était ça ou la lunette de chiottes La “monture” est on ne peut plus simple : la boite du primaire est un grand miroir semi-sphérique de surveillance, vous savez, du genre de ceux que l’on voit au plafond des grands magasins... L'heureux propriétaire en pleine collimation, littéralement "au doigt et à l'oeil" La demi-sphère repose sur un carré de tissu doux cachant un cerceau de plastique - trahi par sa couleur : c'est un morceau de la même poubelle - qui fait office de support à l’ensemble : malin ! Trois 500 se tirent la bourre, je vous laisse désigner le plus... sexy : Est-ce cet “Omega” de chez Kokusai Kohki, qui me semble directement copié sur un Obsession ? Je fatigue : ce télescope n'est manifestement pas bricolé, il n'a rien à faire ici ! Ou peut-être ce bon gros Dob aux lignes épurées, avec sa cage simple anneau, son araignée pyramidale et ses haches plutôt fines ? Ne cherchez plus ! Celui-ci, avec son araignée à cinq branches, ses haches et sa cage en jantes de vélo, a une bonne tête de vainqueur ! Encore un tube que j’ai déjà vu et décrit, cinq ans auparavant J’ai gardé le plus gros pour la fin, un 660 à F3, large et trapu. Lui aussi était présent en 2019. Malgré sa compacité, il nécessite un marchepied à l’usage. Je témoignerai bientôt de ce qu’il m’a montré, cette année… (A suivre)
  2. La Deep Sky Star-Party de la préfecture d'Aichi !

    Contact ! De mon domicile au site d'observation (qui est également un hôtel flanqué de bungalows) , il faut compter de 5 à 7 heures de voiture, selon votre humeur. Après une demi-journée de conduite et pour l'anecdote, avoir dégagé quatre barrières placées en-travers des petites routes de montagne proches de ma destination (au Japon, ils en mettent partout, souvent sans raison apparente. Je me suis évité un détour de 46 minutes), je rejoins la place en début d'après-midi : les lieux n'ouvrant qu'à 15 heures, j'ai tout loisir de rencontrer d'autres participants et même d'observer le soleil sur le premier parking avant même l'ouverture officielle des hostilités : (Note : comme j'ai mitraillé à tout va, certaines images sont en infrarouge couleur : vous les reconnaitrez facilement à leurs tonalités automnales ) Le parking de l'observatoire, un jardin à ciel ouvert Concours de couvre-chefs ! A mesure, les astronomes et leurs voitures s'accumulent ! Même en “Automne”, il fait toujours aussi chaud... Le soleil tape fort et déjà, les premiers arrivants remarquent son intense activité : notre étoile est salement énervée ! Elle montre d'exubérantes protubérances et surtout, exhibe fièrement la mère de toutes les taches solaires, une espèce de conglomérat complexe et monstrueux large d'une vintgaine de terre, certainement source des aurores démentes qui embrasent nos pôles ces jours-ci. Au premier jour de notre installation, le Roi Soleil annonce la couleur : Deep-sky Party ? Mon cul, la vedette, c'est Moi ! A cet instant, nous ignorons encore que la nuit aussi Lui appartient Le site L'endroit est conforme à mon bon souvenir : il s'est spécialisé dans l'astro-tourisme, tout est pensé pour notre activité. La coupole du bâtiment principal abrite un télescope de 600mm L'emplacement en moyenne montagne, loin des villes, promet un ciel propre. Le sol du parc est essentiellement un gazon court, avec des emplacements goudronnés pour les instruments lourds. L'observatoire est intégré à un hôtel-restaurant et tout autour, une dizaine de bungalows proposent un hébergement plus adapté aux familles et aux groupes. Dans mon bungalow, nous étions cinq : un siffleur, un souffleur, trois ronfleurs et un péteur (oui, ça fait six. Je suis multitâche). On ne s'est pas ennuyé une seconde ! Que demander de plus, sinon, peut-être, un horizon globalement plus dégagé (mais pour cela, il va falloir littéralement déplacer des montagnes) ? Au mieux, on n'observe jamais sous les 10 degrés Le bâtiment principal propose un grand hall avec quelques “goodies” à vendre (météorites, T-shirts, mugs, autocollants, kits d'initiation, cartes tournantes et autre astro-gadgets), un restaurant, des bains chauds (onsen), un Newton sous coupole et divers instruments à disposition : L'entrée annonce la couleur, avec ses Nikon 20x120 en guise de porte-manteau ! L'hôtel, tout en bois, est très chaleureux. Il faut que je revienne ici en hiver, en famille ! Le réfectoire, où nous nous retrouvons pour les repas ou pour les grandes réunions par mauvais temps. On s'y met minables, également (mais n'anticipons pas ) A 15 heures, telle la septième plaie d'Egypte (plus moi, égaré de la première), nous investissons l'endroit : pose des bagages dans nos bungalows respectifs, repartition des voitures, installation des instruments, (re)découverte des lieux, discours d'accueil. Je renoue avec quelques vieilles connaissances et commence à mémoriser les noms et faciès - bordel, c'est pas facile - de celles et ceux qui, comme moi, parlent presque anglais ! Dans le tas, je retrouve avec plaisir Okubo-san, mieux connu via son nom professionnel Kitakaru, créateur éponyme d'une série d'oculaires à longues focales. Nous sommes membres du même club mais depuis trois ans, ses apparitions s'étaient faites rares suite à des soucis de santé. Il m'assure qu'ils sont désormais réglés ! Mr Okubo "Kitakaru", octogénaire à la retraite plus active que ne le fut l'entièreté de ma vie professionnelle Le lendemain, en fin d'après-midi, il me montrera comment effectuer un test de Ronchi avec une lunette sur banc (j'aurai une pensée pour Myriam, alias Lyl sur nos fora, qui aurait sans doute émis des remarques plus pertinentes que les miennes...) (A suivre)
  3. Amis de l'extrême-Occident, bonjour ! Au Japon commence ce que les locaux appellent la Golden Week (ils parlent anglais, quand ils veulent. Donc jamais), soit une journée de congé généreusement offerte par les autorités aux travaill esclaves du pays. Une ! Pour mon épouse, par exemple, c'est demain Lundi. Mais oui, la week est golden parce qu'elle inclut un jour férié ! La plupart des japonais, en fonction dudit jour, font le pont s'ils le peuvent. Mais sérieux, quel pays de barbares Bref ! En conséquence, beaucoup de gens sont partis vaquer à leurs loisirs ce WE et la météo de ce Vendredi soir s'annonçant parfaite, notre club d'astronomie s'est joint aux agapes nationales. Sur la route menant au mont Myogi, j'ai croisé quelques chapelets de voitures et de Harleys coincées dans les bouchons, mais je suis passé au travers sans encombres. Mes collègues astronomes et moi nous sommes installés sur le vaste parking (haut) du temple Nakanotake alors que les visiteurs du jour quittaient les lieux. Je vous mets quelques photos d'ambiance, histoire de vous faire voyager en ma compagnie ? (Note : les trois premières sont en IR couleur. C'est involontaire... je fais tellement de photos de ce style que je n'ai pas pensé à retirer mes filtres ) Le parking du temple, notre spot habituel, à mi-chemin entre la haute montagne et la vaste plaine qui ouvre sur la baie de Tokyo. Nous sommes à 700m d'altitude : La plaine peut se deviner au loin, entre les reliefs du piedmont. Ses lumières ne gênent que l'horizon Est : Les membres présents de notre club (rien que d'y repenser, ma chair de nippon en tremble) : Notez la présence, à l'arrière-plan, de distributeurs automatiques de boissons : bien pratique pour s'offrir au café ou chocolat chaud en pleine nuit (à vil prix, de 60 centimes à 1,40 euros selon le format). Il y en a littéralement partout, au Japon (ici, personne ne les vandalise) ! Encore une fois, mille excuses pour les couleurs d'outre-espace ! En IR, la plupart des tissus sombres ou noirs apparaissent clairs (ici rouges), parce qu'ils rayonnent dans cette partie normalement invisible du spectre. Je notre d'ailleurs sur cette image un phénomène amusant : alors que tous les japonais ont naturellement les cheveux noirs, y compris en IR couleur, ceux d'Hija-san (troisième personne en partant de la gauche) sont pourpres... et je sais pourquoi, parce qu'il en va de même pour ma femme : c'est le signe d'une coloration, destinée à cacher l'apparition des premiers cheveux blancs ! Démasqué, l'imposteur On repasse en mode normal (j'ai soudain noté la présence des filtres, il était grand temps) pour la suite du reportage : la nuit tombe, on s'installe... Révisons les forces en présence : coté observateurs visuels, nous avons donc des binoculaires APM150ED (l'étendoir à linge, au premier plan à gauche), un dobson Flextube 350 goto (au fond) et un C11 (au milieu à droite). Coté imageurs, nous avons un C8, un Seestar et plusieurs lunettes de diamètres 60 à 80mm, équipées de leurs cameras rouges, ventilées et cylindriques (j'y connais rien, ça se voit, non ?). En fait, la plupart des astrophotographes sont installés hors champs, sur le parking situé en contrebas du nôtre. Nous ne nous sommes pas mêlés à ces individus, je rappelle aux distraits qu'ils puent (si vous voulez savoir pourquoi, la réponse est au bistrot. J'ajoute qu'étant dans une zone non-asphaltée, ces gens sortent de l'oeucumène et s'exposent à des attaques d'ours féroces. Après l'hivernage, ils ont bien les crocs). Intermède culturel : L'énorme nain jaune avec un bâton de marche, au loin, est un dieu du voyage (normalement ils sont deux, j'imagine qu'ils n'avaient plus le budget pour l'autre). Il invite les visiteurs à se taper la tétrachiée de marches de l'escalier de montagne qui mène au shrine (hors champs, très haut sur la droite). Vous aviez remarqué le Tori ? On plonge au coeur de l'action ! Ce n'est pas évident mais comme l'indique le rouge issu de ma frontale, il fait déjà presque nuit ! Un peu plus tard, je me relaxe sous l'oeil (de poisson) narquois de mon p'tit Sony Nex... on n'est pas bien, là, détendus du flan ? Vers 3h du matin, le lever de la Lune (et de Saturne) referme un très plaisant chapitre de ma vie d'astronome exilé au japon. Mais je ne saurais conclure ce post ainsi, vous n'êtes pas venu(e)s pour subir ma loghorrée textuelle, mais pour les astrophotographies promisent par la catégorie... Donc, place aux oeuvres ! J'entame les hostilités avec Messier 20. C'est une image qui mixe deux photographies de 20 minutes de poses chacune (120x10s) : une série sans filtre, pour récupérer un max de données dans le bleu, l'autre avec, pour affiiner les étoiles et bien saturer dans le rouge. En visuel (je vous fais le compte-rendu d'observation dans la foulée, c'est fromage et dessert !) aux 150ED : les nébulosités principales (en rouge) sortent beaucoup mieux avec un filtre UHC que sans. Les chenaux sombres sont bien visibles. A suivre !
  4. Salade de galaxies (de saison)

    Hier soir, j'étais donc de sortie avec quatre complices du cru sur un nouveau site à priori bon pour l'astro, puisqu'il s'agit du parking public d'un observatoire nouvellement ouvert au profit des habitants de Maebashi et de Takasaki (villes moyennes les plus proches). Cependant, entre les nuages vagabonds, la brume taquine et la diffusion en haute altitude, nous ne fûmes guère gâtés ! Plus problématiques, les lumières parasites de Tomioka grillent le ciel nocturne coté... Sud, ce qui est ballot, ajouterai-je poliment... bref, sauf à viser explicitement des astres situés au Nord ou à l'Ouest, je ne pense pas pérenniser l'expérience. C'est vraiment dommage, parce que tout est neuf - toilettes, distributeurs de boissons chaudes, abri chauffé, sièges et même prises de courant à disposition - et reste ouvert la nuit... c'est triste de voir un nouveau spot pourri d'entrée par l'éclairage public ! Pour conjurer le mauvais sort, j'ai d'abord visé des galaxies en fin de vie (si j'ose m'exprimer ainsi), puis d'autres circumpolaires (des valeurs sûres en ces temps incertains). Je vous présente donc ? Le trio du Lion (j'ai dit "salade de galaxie", vous vous attendiez peut-être à de la cuisine rare ?) Pour les faire tenir sur le capteur du S50, chausse-pied de rigueur ! L'image est posée une heure et quart, au Seestar, avec plusieurs interruptions nuageuses en cours d'acquisition : (Comment ça, c'est mis au point avec les pieds ? J'avais les mains pleines, si vous croyez que c'est facile) Le duo M81 et M82 avec, pour cette dernière, une vue très rare de ses deux satellites D'habitude, je supprime ce genre "d'artefact anthropique" mais là, j'ai trouvé le résultat plus amusant qu'irritant ! Pose totale 55 minutes, conclue un poil plus tôt que prévu, nuage oblige : (C'est plus net, à défaut d'être parfait. Les deux avions ont géré, ils n'ont percuté aucun astre ! )
  5. Moisson céleste (en mode Orient-Express)

    Oh, j'ai oublié de poster l'image du petit matin... La Lune et Saturne ont embelli la plaine, ç'eut été dommage de vous en priver !
  6. Moisson céleste (en mode Orient-Express)

    Merci ! Sinon, bonne idée d'échanger nos adresses, mais ne faisons pas ça le 2 septembre 2035 : j'irais où, moi ? Il y aura une éclipse totale de Sardaigne !
  7. Soleil au seestar

    Alors, je ne suis pas un spécialiste, mais je crois plutôt qu'il s'agit du Soleil. Faut vraiment en tenir une sévère pour les confondre !
  8. M51 1h15 au 300 poses de 5s avec Pone 464

    C'est déjà très fin !
  9. Moisson céleste (en mode Orient-Express)

    Et voici la dernière image présentable de ma virée ! Il s'agit de la galaxie M104, de taille respectable pour la grande majorité des astrographes mais un peu juste pour le Seestar. J'ai le sentiment que la mise au point, sans être complètement aux fraises, n'est pas optimale : je pense que c'est lié à la turbulence, assez importante cette nuit-là. J'ai voulu imager NGC 5138, la galaxie géante Centaurus A : elle était à la limite de visibilité aux 150ED et un peu plus bas, l'amas globulaire Omega du Centaure n'était qu'un gros pâté pâle difficile à extraire de l'horizon. Quelques années plus tôt, j'avais pu le résoudre avec une simple lunette de 127mm : pour taper bas sur l'horizon, il faut vraiment d'excellentes conditions ! Voici le résultat obtenu sur Centaurus A : malgré les 90 mn de poses cumulées, le signal est faible et surtout, l'image est floue ! J'ignore si c'est le résultat brut de la turbulence, ou une conséquence indirecte sur la mise aux points du Seestar. Je vous ai mis un crop, c'est bien suffisant... J'ai encore quelques semaines pour retenter cette cible mythique. L'idéal serait de visiter les îles de la préfecture d'Okinawa... je vais tenter de financer l'affaire en lançant une cagnotte Astrosurf : les premiers généreux donateurs recevront en cadeau exclusif un poster géant de l'image ci-dessus !! Cette dernière ânerie conclut mon Post
  10. Moisson céleste (en mode Orient-Express)

    On revient dans notre galaxie pour admirer Messier 67, un amas ouvert qui n'est pas si souvent imagé. Vaste et composé d'étoiles brillantes, peut-être est-il victime de sa facilité ? Je le trouve très esthétique, au Seestar comme aux binoculaires : En visuel, les nuances de couleurs sont évidentes. Ce sont surtout les étoiles rouges qui sortent du lot !
  11. Moisson céleste (en mode Orient-Express)

    Merci pour vos sympathiques retours ! Ecrire, c'est un peu comme cuisiner : ça n'est vraiment plaisant qu'en-cas (uhuh) de partage ! Voici l'image suivante, à l'instant sortie de l'ordinateur, même pas sèche. Vedette du ciel printanier, NGC 4565 est une galaxie de belle taille qui n'est pas revêche - en visuel - aux petits diamètres. Dans mes 150, elle apparaît fine, très étendue en vision indirecte, et montre sans trop de mal sa structure en deux tranches dissymétriques. (Pose totale de 45 minutes) Tu feras mieux ! Comme on dit au Japon : "Si l'élève ne dépasse pas le maître, ce dernier a échoué" Combien de fois suis-je sorti - surtout en hiver - parce que je savais qu'en sus d'observer des trucs sympas, j'allais retrouver les potes... De mémoire, c'est quelque part dans le Topic "Lost in translation" C'est un contrepet sournois, créé pour la circonstance. Le plaisir d'offrir
  12. Oops, my bad... J'allais intervenir en écrivant que l'info était quelque peu réchauffée, puisque j'avais parlé de GraphXpert 3.0 et de sa réduction de bruit au mois d'Avril. Je viens de vérifier et en effet... j'en ai informé une poignée d'amis via message privé J'ai loupé une belle occasion de me rendre utile à la communauté Merci d'avoir pensé aux autres, Com !
  13. Moisson céleste (en mode Orient-Express)

    Cible suivante : La comète C/2023 Tsuchinshan-ATLAS A3, photographiée dans la Vierge (toujours au Seestar) en 10 minutes de pose totale En visuel (150ED) : la forme générale en virgule est facile, même en vision directe.
  14. La suite ? Que nenni, une simple double édition qu'un modérateur aura vite fait de supprimer !
  15. M51 avec Ha

    Ah en effet, sous un ciel urbain, les galaxies s'éparpillent façon puzzle... Tout ton travail se tient, c'est juste qu'en effet, le denoise est un peu sévère. Perso, et c'est sans doute lié à mon passif d'astrophotographe aux résultats médio mauv heu modestes, un peu de bruit ne m'a jamais gêné. En fait, c'est même l'absence totale de bruit qui souvent m'interpelle Plaisir partagé ! Inutile de t'écrire qu'on ne me visite pas souvent, dans mon Finistère de L'Est !
  16. M13 avec beaucoup d'étoiles || H254 (F/D 3.4) & ASI2600DUO

    Wow, ça pétille ! Moi qui pensait que le 13 de M13, c'était le nombre d'étoiles Ce parti-pris esthétique, avec un ciel d'encre et des étoiles super piquées, donne un résultat vraiment spectaculaire. Le travail fourni a payé !
  17. M51 avec Ha

    Elle est superbe en mode plein écran, on dirait une image d'observatoire professionnel !! Mais si je passe à la full (un pixel écran pour un pixel image), j'ai des aplats bizarres dans les bras, des zones sans détails, sans étoiles, quand d'autres zones sont bien détaillées. Je pense que cela tient à un ratio "destruction du bruit / réhaussement des détails survivants" un peu trop brutal (à mon goût). Du coup, autant j'aime la version plein cadre (sur mon ordi, ça fait un fond magnifique), autant la full me plaît moins. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire..? Sinon, tu écris : Je suis un peu choqué... dans un tube de 150, bien employé, réglé, équipé du bon oculaire et sous un ciel de qualité, M51 est facile ! Je t'inviterais bien au Japon pour que tu jètes un oeil (et même deux) dans mes binos 150 (bon ok, c'est un bi-tube), on pointera M51 : si tes yeux fonctionnent correctement, tu seras agréablement surpris !
  18. M100 et ses copines (5h au Quattro 200)

    Superbe ! Perso j'aurais saturé un poil plus, mais c'est purement cosmétique (et je peux le faire en loucedé, de mon coté)
  19. SH2-155 Cave nebula

    Extra ! Les nuages sombres en avant-plan donnent un sacré relief et une belle dynamique à l'ensemble ! La version plein cadre, sur mon mac 27", est une tuerie...
  20. Première sortie et première image au 250mm

    Une première image réussie, et bien traitée ! Le gain par rapport à la pose unitaire est flagrant Je me suis fait offrir le Seestar en fin d'année dernière et pour l'instant, jamais je n'ai possédé d'instrument avec un tel rendement. J'adore mes binos 150 mais en matière de fréquence d'usage, elles se font plier par le robot : outre sa relative immunité à la pollution lumineuse, par rapport à un instrument strictement visuel, il ne pèse rien : je suis déjà parti plusieurs fois l'installer dans les environs de la maison en l'emportant... à vélo, dans le panier, un scénario complètement irréaliste avec un autre instrument (sauf peut-être avec une monture light, un APN et un télé court. Et je devrais quand même me cogner la mise en station). Désormais, je cerne bien ses qualités et ses défauts (je vais d'ailleurs lancer une pétition sur change.org, toi aussi, rejoins ce combat et dis : NON à la rotation de champs !), il est de toutes mes sorties !
  21. CENTAURUS A ( C 77 ) au Seestar @ Cayenne

    Aah ahah, bien vu ! J'ai prévu de la faire demain soir, tu as dégainé le premier ! Elle n'est pas bien haute pour moi (un peu plus de 10° lorsqu'elle passe au méridien) maisc'est largement jouable. En fait, je l'ai déjà photographiée depuis mon spot habituel - le mont Myogi, dans la préfecture de Gunma - il y a déjà 6 ans, alors que je tentais d'imager Omega du centaure (lui, il plafonne à 6°, c'est plus chaud) ! Pour mémoire, voici ce que j'avais obtenu, au Pentax K1 et objectif Samyang 135, sans monture équatoriale : Le suivi a été assuré par le boitier lui-même : il dispose d'un capteur mobile, c'est le système "astrotracer" exclusif à Pentax. On voit très bien Omega Centauri et, vers le haut de l'image, la galaxie géante Centaurus A. J'ai donc prévu de la cibler demain, au Seestar, sous réserve évidemmen d'avoir un horizon sud bien propre : à 10° et moins, la brumes ou les nuages d'altitude peuvent tuer mon projet dans l'oeuf ! Si le ciel n'est pas tip top, je ciblerai quelque chose d'un peu plus haut PS : Pour GraXpert sur PC, je ne peux pas vous aider : j'ai un mac
  22. Traitement images du Soleil - Seestar

    Oui, c'est très parlant. Vraiment dommage que le Seestar ne mette pas ses images deepsky stackées au format raw : ça permettrait de mieux les traiter en sortie de bouzin ! Si l'on veut aller plus loin, il faut reprendre le stack soi-même et c'est un peu redondant...
  23. Nébuleuse de la Flamme au Seestar @ Cayenne

    Bien sûr (que non)
  24. Yep, les images de comètes sont plutôt bonnes avec le bouzin. Il faudrait que ZWO implémente l'option "stack sur le noyau cométaire" pour aller plus loin. Ca peut se faire via Siril à posteriori avec les fichiers fit (dixit Olivier), mais dans une optique d'intégration maximale, ce serait clairement un plus. A venir, peut-être ? ZWO n'est ps avare en mises à jour.
  25. Nébuleuse de la Flamme au Seestar @ Cayenne

    Alors en fait, j'avais plutôt proposé de faire un temps de pose BEAUCOUP plus long, genre DEUX FOIS plus long, à minima Passer de 10 à 15 minutes ne va pas bouleverser tes résultats ; passer de 10 à 45 minutes, là oui, tu vas voir la différence ! Pour l'instant, mon temps d'exposition le plus long (au Seestar, hein) est de 1h30. Il y a moyen de faire mieux ! L'ennemi de la pose longue, avec cet instrument, est la rotation de champs. Pour la combattre, deux solutions s'offrent à nous : La première, très simple à mettre en oeuvre, est de bien choisir ses plages horaires, en évitant de viser des cibles qui vont traverser le méridien en cours de pose (c'est le moment où leur rotation relative est maximale). Pour un objet donné, il est très facile de voir quelles plages horaires sont les meilleures, en utilisant un soft comme Stellarium. De toute façon, ne fut-ce que pour avoir un peu de contrôle sur l'orientation dudit objet dans le capteur, il est bon de voir comment il va se comporter durant la pose. La seconde, c'est de passer le Seestar en mode équatorial. Il y a des tutos Youtube qui expliquent comment faire, c'est assez facile et ça permet d'éliminer le problème de la rotation de champs une fois pour toutes. Cependant, c'est une complication qui sied peu à la philosophie de l'engin (si j'avais voulu m'emmerd... avec du suivi équatorial, j'aurais louché sur d'autres astrographes que ma femme ne m'aurait jamais offert, vu leurs prix) et qui ne permet pas - pour l'heure - de viser des astres sous l'équateur céleste. Bref, à l'exception de nébuleuses notoirement brillantes (genre m17, M42, M31, M13 et consorts), il faut poser au moins 1/2heure pour sortir quelque chose de plaisant. La team Seestar doit performer, les gars ! Avec Alain en France, Etienne en Guyane et moi au Japon, dès que ZWO va intégrer l'interférométrie longue base dans son bidule, ça va chier !!