Ledoux Philippe

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    astronomie
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  1. Première Mars depuis… 2003 : déception…

    pour le temps de pose : je tape entre 120 et 180 s pour chaque vidéo le curseur sert à à régler le "poids" de chaque niveau de détails dans l'image finale, avec l'inconvénient de faire varier dans les mêmes proportions le bruit de fond. C'est là qu'intervient la fonction "denoise" de Registax. En utilisant les petites flêches qui jouxtent chaque boîte de "denoising", tu peux lisser plus ou moins le bruit. Un petit dessin en disant plus long qu'un grand discours, jette un oeil ci-dessous
  2. Première Mars depuis… 2003 : déception…

    même problème : ta vidéo est privée et ne peut être visualisée. L'hypothèse de la turbulence est effectivement la 1ère à évoquer. Pour essayer de la minimiser, Autostakkert propose au moment de la sélection des points plusieurs tailles de fenêtre : choisis-en une assez grande (48 pixels au minimum. Lors du traitement par ondelettes avec Registax, augmente le "denoise" pour chacune de tes couches d'ondelettes pour essayer d'amortir le bruit. Concernant le poids de tes images, le fait d'enregistrer une image au format jpeg la compresse automatiquement, que tu le veuilles ou non.
  3. Mars avec un µ180 mm

    Autostakkert m'indiquait que 25 % des images avaient une qualité égale ou supérieure à 50 %. J'ai décidé de faire deux versions du prétraitement, l'une en conservant 25 % des images, comme indiqué par Autostakkert, et l'autre en n'en gardant que 10 %, histoire de voir ce que çà donnerait. Et, de fait, j'ai obtenu une meilleure définition et un meilleur contraste avec la version 10 %, en particulier au niveau du contraste sur Olympus Mons, qui constituait ma cible principale de la soirée. Peut-être referais-je une tentative avec un taux intermédiaire d'images conservées, par exemple 12,5 % ou 15 %
  4. Mars avec un µ180 mm

    je n'ai gardé que 10 % d'une vidéo de 4258 images avec Autostakkert. Pour le traitement, j'ai utilisé Astrosurface pour faire une déconvolution de Wiener puis des ondelettes
  5. Mars avec un µ180 mm

    Je suis bluffé par ce que peuvent faire un Mewlon de 180 mm de diamètre et une caméra ZWO 224MC. Sans parler des ces outils magnifiques que sont autostakkert et astrosurface. La nuit précédente étant bien claire (contrairement à celle de l'occultation, grrr...) et Mars au plus haut, j'ai décidé de bourriner allègrement en sortant la barlow Televue x 3. Firecapture m'annonce un F/51 et un échantillonnage de 0,08". Carrément... Bien loin donc des 0,67" d'arc de résolution maximale théorique de mon mioumiou de 180 mm. Mais le résultat reste néanmoins montrable, à ma grande surprise. Certes, on est bien loin des résultats obtenus avec des 300 ou des 400 mm de diamètre mais je suis quand même bien content de visualiser les brumes qui surplombent le pôle sud, sa grande plaine Tharsis avec le petit ovale plus clair d'Olympus Mons
  6. 11 satellites le 20 décembre.

    pour ma part, je suis allé à Eletôt prêter ma ZWO 224MC à un copain du club qui voulait tâter de la grande conjonction avec son nexstar5 et comparer les résultat de la ZWO avec ceux de son APN. Sans atteindre la qualité des images vues sur ce forum, le résultat est assez satisfaisant avec peu de bougés dûs aux rafales de vent. Ma réflexion était la suivante : le sémaphore et la ferme de la chapelle qui était juste derrière vous, c'était plutôt intéressant pour de la photo paysagère, avec la vue sur le port et les falaises comme premier plan. Mais pour monter en résolution, j'avais estimé qu'il valait mieux éviter les coups de vent de la falaise et se replier à l'intérieur des terres. Avec les focales que tu as employées, je pense que tu as eu la chance d'imager pile poil au moment de l'inversion vent de terre/vent de mer. Et, finalement, tu as eu raison. Il y a des jours comme çà où la chance sourit aux audacieux : on a déjà eu la chance que la marée qui redescendait à partir de 15 h 30 ramène un peu plus au sud les nuages qui étaient en train d'envahir la Manche. Ce phénomène a été heureux pour les habitants du 76. Sans doute moins pour celles et ceux du 14 et du 27
  7. 11 satellites le 20 décembre.

    tu n'as pas été trop gêné par le vent, depuis le sémaphore de Fécamp ? Pour ma part, j'avais opté pour un repli un peu plus à l'intérieur des terres, sur le terrain de foot d'Eletôt, un patelin situé juste au nord de Fécamp, où il y a généralement moins de zéph' que perché en haut des falaises face à la mer
  8. 11 satellites le 20 décembre.

    pssttt, le Cap Fagnet et Fécamp, c'est dans le 76, pas dans le 14
  9. coucher de Lune, Jupiter et Saturne sur la mer

    merci de vos mercis. Effectivement, le rayon vert était de la partie.............. mais ce cochon-là m'en a fait bavé car son faisceau m'arrivait en pleine poire tous les secondes et il m'a fallu avoir bien de la souplesse dans le poignet pour faire de l'occultation manuelle avec mon petit carton noir à chaque fois que le pinceau lumineux du phare m'arrivait dessus...
  10. une autre photo, également du 17 décembre, mais prise un peu plus tard, depuis les digues du port de Fécamp. Avec un objectif Canon pourrave de 31 mm de focale, à 800 iso. Au loin, le petit village de pêcheurs d'Yport et sa falaise. Toujours la même configuration, avec le vieil APN Canon 350D et la monture de voyage Polarie Vixen
  11. Juju, tutu et Lulu

    Bonjour, Il m'a semblé plein de sens de photographier la grande conjonction en choisissant comme premier plan la statue de la vierge ornant la chapelle Notre Dame du Salut qui surplombe le port de Fécamp. Une manière de rappeler, en cette période de Noël, que l'étoile qui mena en l'an -7 avant JC les rois mages à Bethléem aurait pu être une conjonction Jupiter-Saturne analogue à celle que nous connaissons actuellement. Une hypothèse parmi d'autres, mais qui ne manque cependant pas d'arguments astronomiques comment en témoigne l'interview ci-dessous d'un historien, que j'ai pêchée je ne sais plus quand, sur vaticannews. astronamicalement Philippe (pour la photo : compositage HDR à 800 ISO avec objectif 55 mm sur APN 350D et monture équatoriale de voyage Polarie Vixen) Que sait-on de ces mages venus d’Orient ? L’étoile qu’ils auraient suivie n’est-elle qu’un détail inventé pour enjoliver le récit ou bien s’agit-il d’un phénomène astronomique crédible dont d’autres sources auraient gardé la trace? Un texte seulement dans le Nouveau Testament parle de la venue des mages, l’Évangile selon Saint Matthieu. À noter toutefois que le Talmud de Babylone, qui date des environs du VIe siècle mais regroupe des traditions très anciennes, évoque l’arrivée dans les derniers temps du règne d’Hérode de «gentils» qui se seraient rendus à Jérusalem afin de voir se lever "l’étoile de Jacob". Tertullien, un auteur chrétien du début du IIIe siècle – s’inspirant du psaume 72 parlant des «rois de Tarcis et des îles» et des «rois de Séba et de Saba» venus apporter des offrandes au Messie –, en fit des rois, originaires symboliquement des trois continents connus, l’Europe, l’Asie et l’Afrique. C’est seulement dans un texte du VIe ou VIIe siècle, "Les extraits latins d’un Barbare" (Excerpta Latina Barbari), qu’il est question de Melchior, Gaspard et Balthazar. L’histoire des mages en fait est liée à celle de l’étoile. Plusieurs hypothèses ont été émises à ce sujet. Il a été question de la comète de Halley ou d’une supernova : de mauvais présages dans l’esprit du temps, donc à écarter. Plus intéressante est la découverte au XVIIe siècle par le célèbre astronome Kepler d’une conjonction entre Jupiter et Saturne dans la constellation des Poissons, qui se produisit à trois reprises en l’an - 7. Au XVIe siècle, un rabbin portugais, Isaac Abravanel, avait annoncé que le Messie naîtrait lorsqu’une telle conjonction apparaîtrait. En effet, Jupiter était chez les Juifs le symbole de la Royauté, Saturne celui d’Israël, et la constellation des Poissons (autrefois appelée les Queues) celui des "Pays de la Mer", Palestine et Syrie. Au début du XXe siècle, l’archéologue allemand Schnabel trouva de nombreuses tablettes cunéiformes sur le site de l’ancienne cité de Sippar en Mésopotamie, à 32 kilomètres au sud de Bagdad, un des observatoires les plus réputés de l’époque. Or, sur l’une d’elles figure une éphéméride confirmant l’apparition de cette conjonction à trois reprises lors de l’année 7 avant notre ère. Grâce aux calculs scientifiques on a pu en déterminer les dates précises. La conjonction fut visible entre le 29 mai et le 8 juin, puis une nouvelle fois entre le 26 septembre et le 3 octobre, une date très importante que ce 3 octobre puisqu’on y célèbre Kippour, la grande fête juive du pardon. Ceci permet de supposer que des mages juifs de la diaspora qui étaient restés à Sippar ont pu avoir le désir, s’appuyant sur la tradition juive de l’étoile du devin Balaam, que cette conjonction annonçait la naissance du Messie. Ils se seraient mis en route à ce moment-là, arrivant à Jérusalem à la fin de novembre ou au début de décembre, à temps pour assister, conformément au texte de Matthieu, à la réapparition de l’étoile entre le 5 et le 15 décembre. Or, à cet instant, "l’astre apparent" était parfaitement visible en direction du sud, suivant exactement la marche des mages qui se rendaient de Jérusalem à Bethléem. Hypothèse assurément, mais suffisamment troublante pour laisser penser que nous ne sommes pas en présence d’une légende
  12. falaises again

    A la base, j'aime bien les falaises de la côte normande. J'aime bien également les couleurs toujours changeantes du ciel dans cette région de France. Alors, bon, quand il y a de surcroît une comète qui passe, je ne crache pas dessus...................................
  13. falaises again

    j'ai remis les couverts pour la comète Neowise mais cette fois depuis la valleuse de Grainval, suspendue à flanc de falaise, et qui offrait une belle perspective en direction du port de Fécamp. Ce 13 juillet, l'éclat de la comète commençait à baisser un tantinet mais aux jumelles 12 x 50 mm, sa queue dans les lueurs de l'aube faisait encore plus de 3,5° de longueur. poses unitaires de 30 secondes à f/1,6, 1600 ISO, avec un objectif Sigma à 45 mm sur boîtier Canon 350D à manivelle. Un coup de smartphone en mode lampe torche pour éclairer la paroi de la falaise du 1er plan. Exposition totale : 6,5 mn traitement : bigntz habituel avec darks, flats, offsets, et tutti quanti sous Deep Sky Stacker, ajustement des courbes, niveaux avec une version Totoshop CS2 presque aussi âgée que le Canon 350 D boujoux bien les gens
  14. la comète, le port et les falaises de Fécamp

    merci à tous pour Astrogatel : il y a eu juste un coup de flash sur les galets en fin de pose mais rien de tel pour les falaises. La pollution lumineuse émise par le port de Fécamp a suffi largement...........
  15. reprise des photos, sans compression jpg outrancière, de la belle Neowise vue depuis Yport, petit port de la côte d'albâtre juste à côté de Fécamp, en Normandie photo Laurent Critot / ASCT-astronomie Nikon D750 objectif Sigma ART à 24 mm, f/2.8 pose de 10 secondes à 800 iso