Ulysse

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Tout ce qui a été posté par Ulysse

  1. Ha ha, sympa les réponses Alors au jeu du « cherchez l’intrus » j’en ai trouvé un : Le T250 de Claude Peguet, qui se met en température en 1h. C’est un peu court non ? Peut-on en savoir plus sur ce télescope ?Apparemment, les Dobson chinois de 200 mm se refroidissent assez vite. Bien…Nicolas Z : au départ, j’ai cru à une plaisanterie. J’ai relu ton message, il n’y pas de smiley, ça a donc l’air sérieux. Du coup je suis épaté .En tous cas c’est très instructif, vous pouvez continuer
  2. ventilateur pour telescope

    Olivier, tu as écrit :« Cette configuration me semble bien meilleure, l'air va venir lécher les deux faces du miroir et être évacué en emportant les calories dégagées par le pyrex »J’avais cru comprendre dans l’autre post que le ventilo devait être placé juste au dessus de la surface du miroir, auquel cas seule cette face est balayée par l’air. C’est pas ça ? « Une fois que tout est en équilibre, on peut couper le courant, le fonctionnement du ventilo devient alors inutile et même nuisible. »Y compris avec un ventilo à effet Coanda ? Et s’il y a un refroidissement continu durant la nuit, que se passe-t-il ?Ces questions thermiques m’intéressent, je crois qu’elle sont un peu négligées par les observateurs. Bravo au passage pour ces recherches
  3. Une ED120mm chez SW et Orion cet été??

    Non, à mon avis des doubles serrées ne sont pas un bon test. On teste seulement le pouvoir séparateur, qui ne dépend que du diamètre. Que l’optique soit à lambda/4 ou lambda/20, avec du chromatisme ou pas, superpolie ou pas, ça doit donner toujours le même résultat. Un test sur les faibles contrastes de Jupiter par contre me semble plus représentatif du potentiel d’un instrument, car cela fait intervenir le contraste de l’image, donc sa qualité.
  4. Gordon, achète un Dobson, c’est moins compliqué D’abord, je n’invente rien, c’est un phénomène que j’ai constaté sur des jumelles, différentes des tiennes c’est vrai. Cette distance adéquate à trouver entre l’œil et l’oculaire a été aussi relatée sur Cloudynights et Birdforum, par des propriétaires de Nikon SE, qui en sont en plus très satisfaits (alors imagine les autres, ceux pour qui ce n’est pas satisfaisant… ).Alors pourquoi sur certaines jumelles et pas sur d’autres ? Eh bien parce qu’il y a sûrement d’autres phénomènes qui entrent en jeu : - le diamètre de la pupille de sortie : plus elle est grande et plus elle est tolérante pour le confort de vision - le vignettage hors-axe qui affecte toutes les jumelles : la pupille de sortie n’est bien ronde que dans la partie centrale du champ, vers les bords du champ le « rond » lumineux qu’on peut voir en tenant les jumelles à bout de bras n’est plus rond du tout, mais parfois en forme de pupille de chat à cause d’un vignettage important - L’effet « Kidney bean », ou aberration sphérique de la pupille de sortie : les pinceaux de lumière émanant de l’oculaire croisent l’axe optique à des distances différentes selon qu’ils viennent du bord du champ ou des zones centrales. Il ne peut donc plus y avoir une position idéale pour mettre l’œil. Ce phénomène concerne surtout certains oculaires ultra-grand champ de type Nagler, je ne suis pas sûr qu’il intervienne pour seulement 60° de champ, mais pourquoi pas ? - L’œil de l’observateur (ou plutôt son cerveau) : certains ont tendance instinctivement à tourner les jumelles et la tête pour placer systématiquement l’objet à observer au centre du champ, d’autres préfèrent tourner les yeux. Cette différence entre individus pour le comportement du regard se retrouve aussi dans notre vie quotidienne, à l’œil nu.Ces autres phénomènes peuvent faire que la position de l’œil est plus critique pour certaines jumelles que pour d’autres, en fonction des observateurs. Mais je ne saurais t’en dire plus à ce stade.Il te reste donc deux choses à faire : Poursuivre tes recherches comme un grand (parce que je commence à fatiguer un peu là ), afin qu’à ton tour tu m’apprennes des choses que je ne sais pas sur les jumelles. Et essayer les jumelles que tu comptes acheter, au cas ou nos élucubrations se révéleraient foireuses. On ne sait jamais
  5. Ben, la meilleure position de la pupille de l'oeil, c'est quand elle coïncide avec celle de l'instrument. Si elle se trouve en avant ou en arrière, ça ne peut être que moins bon. J'ai déja essayé des 8x56 qui étaient plus confortables quand je les tenais un peu à distance de mes yeux, plutôt que "normalement".
  6. Si c'est trop grand, ça peut effectivement poser des problèmes pour les non porteurs de lunettes : l'oeil risque de se positionner trop près de l'oculaire, avant la pupille de sortie, et la conséquence est que dès qu'on tourne les yeux pour regarder vers les bords du champ, de grosses ombres noires apparaissent dans l'image. C'est très désagréable, ça donne l'impression qu'on ne doit regarder que pile poil au centre. Les Nikon SE sont sujettes à ce problème, c'est pourquoi il faut les essayer, comme toutes les jumelles d'ailleurs, car ça dépend complètement des personnes. A mon avis, la qualité optique ne doit pas prendre le pas sur le confort d'utilisation.Cette question de confort concerne surtout l'usage diurne. pour l'astro, nos pupilles se dilatent dans le noir, et ça arrange beaucoup de choses.[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 10-03-2005).]
  7. Arf, c'est vrai que c'est pas facile, hein Je ne peux que confirmer l'excellence optique des Nikon SE. Vu la qualité et le prix, je ne pense pas qu'elles se déglinguent au premier coup, ou qu'elles absorbent l'humidité comme une éponge. Si des ornithos les utilisent... Il faut impérativement les esayer avant, la prise en main est celles des porros ( ) et le dégagement oculaire semble trèèèèèèès grand, trop grand pour certains.[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 09-03-2005).]
  8. Patrick Y : Mais comment veux-tu me convertir au Dobson avec un descriptif pareil Pour moi, voilà ce que ça donne : Jumelles Takahashi 22x60 : - champ apparent étroit. - variation sensible de la mise au point avec la température : en hiver, il faut refaire 3 ou 4 fois la mise au point pendant la première heure, faute de quoi c’est la fatigue oculaire assurée : l’œil cherche à accommoder « plus loin » que l’infini quand la mise au point a changé : terrible ! - mise au point séparée des oculaires. Gênant compte tenu du défaut précédent. Même si c’est la règle sur les grosses jumelles, c’est tout de même moins pratique que la mise au point centrale, surtout quand on cherche un confort parfait. - Quelques petits soucis d’alignement des fûts constatés à la livraison, mais le problème ressenti à l’observation était peut être du au défaut numéro 2.Sinon, la qualité d’image fait oublier tout le reste (j’ai pas pu m’empêcher de caser ça )
  9. Je ne vois pas en quoi le rapport F/D a une importance pour l'utilisateur. La noirceur du ciel est déterminée par le rapport D/G, autrement dit le diamètre de la pupille de sortie. Plus cette valeur est faible, et plus le ciel apparaît sombre. Un autre avantage d'une pupille de sortie pas trop grosse est qu'elle place l'oeil dans de très bonnes conditions, car on n'utilise alors que la partie centrale de la pupille de l'oeil, qui est la meilleure optiquement. Pour moi par exemple, dès que je dépasse 4 mm pour la pupille de sortie, les étoiles ne sont plus piquées, mais ça dépend des personnes. Donc pour 40 mm, il faut que je choisisse un grossissement de 10x au moins, pour 50 mm je dois viser 12x au moins, et ainsi de suite. En tout cas je suis bien d'accord que pour les jumelles à grossissement fixe, le diamètre ne revêt pas la même importance que pour les lunettes astronomiques et les télescopes.
  10. OK, merci pour cet éclaicissement
  11. Bon, je me réponds : D'après quelques infos trouvées sur internet, le fluage et la relaxation ne seraient que deux façons d'observer le même phénomène : l'un à contrainte constante, l'autre à déformation constante. Donc les métaux fluent à température ambiante (et sous forte contrainte) Mais c'est hors sujet ça.
  12. Laurent : « Cela se comprend bien puisque c'est le réarrangement des molécules qui conduit au fluage. Une fois que tout le monde est calé dans son coin, ça ne bouge plus ! En fait imaginez pour comprendre qu'il y a continuite entre le moment ou le verre "coule" lorsqu'il est en cours de fabrication et l'infini... il coule toujours mais heureusement beaucoup moins. » Enfin un passage intelligible pour moi sur le fluage Par contre, pour les câbles, je ne comprends plus. Si ce n’est pas du fluage, cela veut dire que si on élimine toute contrainte, ils reprennent leur longueur initiale ? Quel est le phénomène en jeu ? Plus généralement, qu’est ce qui flue et qu’est ce qui ne flue pas ? [Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 05-03-2005).]
  13. Gordon, tu m’entraînes sur un terrain glissant là. La réponse de l’œil est grosso-modo logarithmique : chaque fois qu’on divise l’éclat d’une étoile par 2,5, l’œil perçoit la même baisse d’intensité, que nos ancêtres appelaient « grandeur ». On s’est aperçu plus tard que cette échelle empirique collait bien avec une échelle logarithmique, et on parle depuis de magnitude. Donc les calculs de magnitude limite ne sont pas si mauvais que ça.Ils le sont quand-même un peu car dans les formules usuelles, on ne fait pas intervenir le grossissement. C’est embêtant quand on parle de jumelles car le grossissement est en général fixé par le constructeur. Or le grossissement compte beaucoup. Il y a une étude sur Cloudynights ( dans les « CN reports » je crois), réalisée justement à l’aide de jumelles, et qui conclut que pour la magnitude limite l’influence du grossissement est 3 à 4 fois plus importante que celle du diamètre.Donc plutôt que de dire « les jumelles de 50 mm collectent 56% de lumière en plus par rapport aux jumelles de 40 mm », il vaudrait mieux dire à mon avis « les jumelles 10x50 permettent de gagner 0,2 magnitude par rapport aux 10x40 » ce qui semble plus conforme à l’écart de performance entre les deux ( 0,2 je dis ça comme ça, je n’en sais trop rien, mais ce n’est pas 0,5 comme l’indique la formule habituelle ).
  14. En effet, je suis bien d’accord avec tout ça. J’en profite pour corriger une affirmation qu’on lit souvent (n’est ce pas Gordon ) mais qui n’a pas de sens : « des jumelles de 50 mm collectent 56% de lumière en plus par rapport à des jumelles de 40 mm ». C’est vrai d’un point de vue géométrique, mais l’œil ne répond pas linéairement à la luminosité, ces 56% en plus se traduisent à l’oculaire par « un peu plus lumineux » seulement. Et même si l’image est plus plaisante, elle ne sera pas considérablement plus détaillée, en tout cas à grossissement identique.Le choix de jumelles est une affaire de compromis. Si on doit les utiliser souvent en diurne, 40 mm est préférable à 50, on perd un peu de luminosité pour l’astronomie, mais on gagne beaucoup en maniabilité et poids le jour. Et puis je trouve aussi que des petits jumelles comme les 10x40 ne font pas du tout double emploi avec des plus grosses comme des 15x70 ou 20x80. Et je suis un inconditionnel adepte du trépied, que je préfère à la stabilisation, où il faut quand-même tenir les jumelles Ah, et l'esthétique ! Ce n'est pas dans l'air du temps, avec cette déferlante technologique et cette obsession de la performance, mais je trouve que ça compte aussi ! [Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 03-03-2005).]
  15. C'est vrai que pour les câbles, il y a les vibrations en plus, je n'y avais pas pensé.
  16. A propos des affirmations pseudo-scientifiques et autre expériences non-reproductibles :Les câbles de précontrainte des grands ponts doivent êtres retendus au bout d’un certain temps, car la tension de précontrainte diminue avec le temps.Idem pour les caténaires de chemin de fer : http://groups.google.fr/groups?hl=fr&lr=&ie=UTF-8&threadm=3eb7cdf0%240%2417408%24626a54ce%40news.free.fr&rnum=1&prev=/groups%3Fq%3Dreprise%2Bde%2Bfluage%26hl%3Dfr%26lr%3D%26ie%3DUT F-8%26selm%3D3eb7cdf0%25240%252417408%2524626a54ce%2540news.free.fr%26rnum%3D1Idem pour les câbles de télésiège : http://groups.google.fr/groups?hl=fr&lr=&ie=UTF-8&threadm=b4l4np%241co6%241%40biggoron.nerim.net&rnum=1&prev=/groups%3Fq%3Dfluage%2Bcable%26hl%3Dfr%26lr%3D%26ie%3DUTF-8%26selm%3Db4 l4np%25241co6%25241%2540biggoron.nerim.net%26rnum%3D1Si le métal à température ambiante peut se déformer avec le temps quand il est soumis à une forte contrainte, l’idée que le verre puisse avoir le même comportement ne paraît pas farfelue.
  17. Si j'ai bien compris les cours que j'ai subis moi aussi, le fluage concerne tous les matériaux dès qu'ils sont soumis à une contrainte : le verre, le béton, les métaux... Ce n'est pas seulement une question de nature solide ou liquide des matériaux, ou de viscosité.[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 02-03-2005).]
  18. Gordon, je vois que tu te poses beaucoup de questions sur les jumelles, je vais essayer de te donner ici quelques réflexions issues de mes interrogations passées. Je vais synthétiser aussi pas mal d’informations sur le net concernant les jumelles, notamment sur www.birdforum.net où interviennent des observateurs très expérimentés.Haut de gamme ou pas ? Comme tu l’as remarqué, l’envolée des prix est spectaculaire dès qu’on aborde les meilleurs modèles. Bien entendu, cela ne veut pas dire que si une jumelle A est 5 fois plus chère qu’une jumelle B, on y verra 5 fois mieux. Mais c’est une caractéristique générale, qui se retrouve sur bien des produits, le haut de gamme coûte extrêmement cher, et est d’un rapport qualité-prix désastreux. Il y a donc déjà un penchant naturel à connaître, à savoir est-ce que, en général, tu as plutôt tendance à dénicher le meilleur rapport qualité-prix, où est-ce que tu ne rechignes pas à payer au prix fort certains articles pour avoir de la qualité.Il y a bien sûr une question financière. Pour beaucoup, dépenser 1500 euros pour de simples jumelles 10x42, c’est tout simplement impossible. Au moins la question est réglée Le haut de gamme est-il optiquement extraordinaire ? Ben, ça dépend Cà dépend de tes yeux. Il y a bien entendu des différences objectives, qui concernent la luminosité, le contraste, le piqué, les bords du champ, le chromatisme, le rendu des couleurs, la distorsion… mais tout le monde n’est pas sensible de la même façon à ces caractéristiques, la meilleure jumelle pour un individu sera décevante pour un autre. Par exemple, tu as mentionné il me semble que les Leica était nettes jusqu’en bord de champ. Très intéressant, puisque justement les Leica ont un bord de champ assez médiocre, du moins compte tenu de leur prix. Cela veut dire simplement que tes yeux ne sont pas très sensibles à ce défaut, alors que d’autres notent très bien la différence, en particulier avec les Swarovski EL ou certaines Porros qui sont meilleures à ce point de vue. Autres exemples : les anciennes Zeiss Victory 10x40 sont affublées d’un chromatisme trop marqué pour certains, et à peu près invisible pour d’autres. Même chose pour les Nikon HG. Certains sont totalement allergiques à la moindre distorsion d’image, ce qui ne plaide pas forcément pour les Zeiss, Leica et compagnie, qui ne sont pas exemplaires en ce domaine. Même chose pour la luminosité, à laquelle certains sont plus sensibles que d’autres. L’idéal est donc de tester soi-même, et de choisir en fonction de ses propres impressions uniquement.Là où les choses se compliquent, c’est qu’on peut devenir sensible à certains défauts après coup. Par exemple si tu retournes essayer les Leica, et que tu décides expressément d’observer la perte de netteté en bord de champ, je suis sûr que tu vas la voir. Ensuite, si tu essayes d’autres jumelles, tu testeras instinctivement les bord du champ, et tu verras facilement des différences entre les modèles. Certains ont fait l’amère expérience de chercher le chromatisme dans leurs jumelles. Une fois mis en évidence, ils le voient partout, et le trouvent gênant, alors qu’ils ont observé avant pendant des mois sans s’apercevoir de rien. J’ai moi-même commencé l’astronomie avec des 10x50 bas de gamme, je savais qu’elles n’avaient rien d’extraordinaire, mais je me suis bien amusé avec. Puis au fil du temps, je suis devenu de plus en plus sensible à ses nombreux défauts, jusqu’à ce que je finisse par les trouver complètement pourries. Il est vrai que j’avais eu l’occasion de tester du haut de gamme entre temps. Au moins avec des jumelles haut de gamme on a une marge, elles offrent malgré tout une très belle image, et restent très bonnes même si on devient plus exigeant avec l’expérience.Autre point souvent méconnu : il existe des variations de qualité dans toutes les marques, y compris dans le haut de gamme. Des lentilles peuvent être montées un peu de travers, plus ou moins bien polies, avec des rayons de courbure plus ou moins justes, les couches des traitements anti-reflets peuvent avoir des épaisseurs un peu différentes de l’épaisseur idéale, etc. L’avantage du haut de gamme est de garantir un haut niveau de performances sur tous les modèles, même s’il peut y avoir de petites variations d’un modèle à un autre, alors que dans les marques moins chères, la disparité va être nettement plus grande. Cela veut dire qu’on peut effectivement trouver des produits décevants en dehors des marques de prestige, mais aussi, et c’est la bonne nouvelle, des jumelles qui malgré leur prix réduit offrent une image remarquable, car un heureux concours de circonstances a fait que tous les paramètres sont à leur valeur nominale. Donc là encore il faut tester, et repartir avec l’exemplaire essayé.Après l’optique, la mécanique ! En fait c’est là que tout se joue à mon avis. Plus on utilise ses jumelles, et plus on a intérêt à taper dans le haut de gamme. Dans des conditions difficiles, l’humidité, les gros écarts de température, au milieu des branches, des jumelles ordinaires ont une durée de vie limitée, il faut tôt ou tard les remplacer. Le haut de gamme est pleinement justifié pour un usage intensif. D’un autre côté, pour une usage raisonnable et occasionnel, il n’y a pas lieu de dépenser une fortune pour avoir quelque chose qui dure. A toi de voir l’utilisation que tu comptes en faire. Mais il ne faut pas oublier que les jumelles ne sont jamais à l’abri d’un choc important, et que le jour où cela arrive, je pense qu’on est bon pour un nouvel achat. Les jumelles haut de gamme ne se dérèglent pas si facilement, ou alors il faut vraiment taper très fort ! Il peut y avoir aussi ces petits défauts qui gâchent la vie, genre des bonnettes d’oculaires mal conçues, du jeu dans la mise au point, ou un manque de rigidité des pontets d’oculaires qui fait varier sans cesse la mise au point. Le haut de gamme est en principe à l’abri de ce genre de défauts.Avant d’acheter mes premières jumelles, tu peux pas savoir combien j’ai hésité entre des Zeiss 10x40 et des Optolyth Porro, trois fois moins chères et pourtant excellentes optiquement. Finalement j’ai pris les plus chères, et j’en ai été très satisfait. Mais si j’avais pris les Optolyth, j’aurais peut-être dit la même chose ! Ou peut-être pas : un jour par maladresse, mes jumelles ont pris un coup très violent, mais sans conséquences. Je ne suis pas sûr que les petites Porros auraient résisté à ce choc. J’ai aussi appris plus tard que les Optolyth avaient une faiblesse sur les pontets d’oculaires, et je crois que cela m’aurait bien irrité à la longue.Pour finir, les meilleures jumelles offrent des raffinements supplémentaires : des prismes en toit pour réduire l’encombrement, une compacité parfois remarquable, des bonnettes réglables, une mise au point rapprochée ( jusqu’à 2 m), autant de qualités qui ne sont pas indispensables en astronomie. Je pense que tu as compris que personne ne peut dire à ta place si le haut de gamme est justifié ou pas. Ce sont tes yeux et l’usage prévu pour tes jumelles qui décideront. Pour les Canon Stabilisées, elles ne sont pas tout à fait au niveau des meilleures si on parle de piqué, contraste, chromatisme, mais elles n’en sont pas loin du tout. Et elles sont imbattables pour la netteté en bord de champ. Et surtout une fois la stabilisation mise en marche, rien ne leur résiste, c’est d’un efficacité redoutable. Cela dit le système ne semble pas exempt de petits défauts pour quelques personnes, voir par exemple les avis de Kimmo Absetz ici (messages 16 et 25) : http://www.birdforum.net/showthread.php?t=9306 Il faut dire que c’est un observateur très expérimenté, qui a essayé quantité de jumelles, et qui a de plus une vue nettement supérieure à la moyenne. Ses avis semblent très respectés ( http://www.alula.fi/GB/index.htm puis « optics » ). Donc là aussi, il vaut mieux tester avant ! Sinon, les nouvelles 10x40 ont l’air bien intéressantes : polyvalentes, pas trop lourdes, et surtout étanches. Peut-être la « Dream Binocular » comme dit Absetz.Pour le champ apparent, je dirais que 50° est le minimum syndical. Mais je le déconseille pour l’astronomie, où un champ de 60° à 65° est bien plus agréable. 42 mm, non ce n’est pas gigantesque en astronomie. Si tu penses passer du temps avec tes jumelles il vaut mieux prévoir plus gros… en plus des 10x42 Car les binocular maniacs ont toujours plusieurs jumelles (le stade avancé de la pathologie étant de posséder plusieurs jumelles de même dimension, arghh…)Bonnes nuits[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 05-03-2005).]
  19. Pentax 5mm sur dob f/d 4,45 ?

    Et dégagement oculaire, c'est pas bon ? - C'est français - C'est assez explicite - C'est la bonne traduction de eye relief - C'est déjà utilisé ( google permet de le constater, alors que tirage d'anneau...)
  20. belle Saturne de C Arsidi

    Tout-à-fait d'accord avec Alain. Dans l'absolu, les divisions de Saturne on s'en fout. C'est juste par curiosité qu'on se pose la question, et puis ça occupe un peu l'esprit. Mais bon, on peut trouver ça inutile et faire des mots croisés à la place
  21. belle Saturne de C Arsidi

    Je ne sais pas non plus si ça aide, mais c’est très intéressant !D’abord, si je règle la luminosité de mon écran presque au maximum, je vois très bien le premier anneau de diffraction. Il est déjà bien visible sur l’image non traitée. L’effet du traitement sur les images 1 et 2 a pour effet d’augmenter l’intensité de cet anneau, et de placer une franche séparation entre le disque et l’anneau. Tout cela est illustré par une coupe photométrique, réalisée sur l’image non traitée et l’image 1 (bien entendu les échelles sont identiques) : Ben dites donc, elles sont efficaces vos ondelettes ! En tout cas c’est conforme à ce que j’imaginais.Quand à l’effet de la diffraction sur une ligne, le résultat est le même que pour un point, il y a bien succession de minimums et de maximums, la principale différence étant que les minimums ne sont pas nuls, et donc les ondulations moins marquées que pour un point. En voici une illustration avec Oslo : Un coup d’ondelettes là dessus, et on doit bien voir apparaître deux lignes secondaires de part et d’autre de la « vraie » ligne. Là où ça cloche, c’est que la division de Cassini n’est pas une ligne infiniment étroite, elle a une épaisseur non négligeable par rapport au disque d’Airy, du coup rien ne dit que ces ondulations sont encore présentes dans les images de Saturne pour pouvoir être amplifiées ensuite par le traitement. Donc on n’a pas beaucoup avancé…[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 18-02-2005).]
  22. belle Saturne de C Arsidi

    Hé, je pense à un truc là. Si on fait une prise de vue sur une étoile par faible turbulence, et qu’on y applique les mêmes traitements que pour une planète, ça donne quoi ? Est-ce seulement possible ? Parce que comme ça on aurait une image test, qui pourrait donner des indications. Si ce que j’ai raconté plus haut est juste, on devrait alors avoir le disque d’Airy entouré d’au moins un anneau très marqué, car amplifié à la fois par la turbulence et par le traitement d’image. Quelqu’un a-t-il essayé ? [Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 18-02-2005).]
  23. belle Saturne de C Arsidi

    Je ne regarde pas souvent dans la galerie d’images, mais là je découvre en effet sur une magnifique Saturne ! Bravo !!! Et en prime une discussion intéressante.Pour les artéfacts, je souscris à l’analyse de Thierry, je ne vois pas comment la turbulence seule peut créer des fausses divisions. Par contre, s’agit-il vraiment d’artéfacts ? Lors des précédents débats, on avait remarqué que la diffraction pouvait créer des fausses divisions à proximité des vraies : de la même manière qu’un point apparaît cerné d’anneaux de diffraction, une ligne étroite est bordée de lignes secondaires de faible intensité provoquées par la diffraction. Dans le cas de Saturne, on peut donc avoir des fausses divisions à proximité de Cassini, à certains endroits bien particuliers, selon le pouvoir séparateur de l’instrument et la largeur apparente de Cassini. Si ces fausses divisions sont effectivement crées par la diffraction, il n’est pas anormal de les retrouver dans l’image finale, puisqu’elles sont engendrées par l’instrument.Là où la turbulence peut intervenir, c’est qu’elle renforce l’intensité des anneaux de diffraction. Donc dans le cas d’une ligne, les lignes secondaires peuvent elles aussi être plus intenses, faisant apparaître un quasi-dédoublement de Cassini par moments. On aurait donc la combinaison de deux phénomènes bien réels : diffraction + turbulence pour expliquer ces fausses divisions, et pas forcément un traitement trop poussé.Concernant le côté scientifique ou esthétique : je crois que si on veut vraiment savoir ce qu’une image a dans le ventre, on utilise des méthodes puissantes comme la coupe photométrique, le rendu en fausses couleurs, ou des traitements appropriés parfois poussés à l’extrême, mais qu’on ne se contente pas de regarder une belle image censée représenter fidèlement la réalité. Souvenez vous que l’œil crée ses propres artéfacts, et voit parfois des choses qui n’existent pas. Je repense souvent cette image de Saturne de Thierry Legault où on était plusieurs à voir des fausses divisions, alors qu’une coupe photométrique ne montrait quasiment rien. De quoi être indulgent avec n’importe quelle image. Magnifique Saturne disais-je… [Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 18-02-2005).]